du mois - La Chambre d`Agriculture de Charente
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Supplément de Chambre Infos, les «Infos du mois» sont éditées par la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime 2 avenue de Fétilly - CS 85074 17074 LA ROCHELLE cedex 9 Directeur de publication : Didier GAUCHET Rédacteur en chef : Didier GAUCHET Mise en page et impression : Service Communication N°publication ISSN : 1253 - 4129 Tel : 05 46 50 45 00 Fax : 05 46 34 17 64 www.charente-maritime. chambagri.fr larochelle@charente-maritime. chambagri.fr source photos : CINDOC N°34 les Entreprise certifiée Iso 9001 Sommaire •Edito du Président •Agenda MAI 2015 du mois p2-3 p4-5 •Infos •1ère journée INNOV'ACTION •Nouvelle réglementation •L'apprentissage étiquettes •Document Unique d'Evalua•où vont butiner les abeilles tion des Risques (DUER) •Rubrique Innovation p6 Formations CA17 juin - juillet 2015 Par Luc SERVANT, Président de la Chambre d’agriculture AGENDA NOUVELLE RÉGION : Mercredi 3 juin à La Rochelle Réunion des Présidents et Directeurs pour la préparation de la fusion des Chambres d'agriculture Régionales de la future grande Région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes (ALPC). L a simplification était pourtant annoncée mais jamais nous n'aurons connu une instruction des dossiers PAC aussi compliquée et hasardeuse. Après plus de 20 ans d'expérience dans ce domaine, nous voilà contraints de tout reprendre à zéro: redessiner les îlots, redécouper les parcelles, justifier à nouveau le droit aux aides... les dossiers PAC 2015 sembleraient laisser à croire que nous les remplissons pour la première fois. Plus inadmissible encore, sont les retards dans les informations pour l'instruction de la part du ministère qui ont contraint à un report de la date limite du dépôt des dossiers. Une première ! Mais cela nous a aussi amené à remplir les dossiers avec de grandes incertitudes quant à la fiabilité des informations et avec de grands risques d'erreur: surfaces non connues, imprécisions sur les jachères et les SIE. Les surfaces précises des éléments déclarés ne seraient connues qu'en fin d'été !!! Et pourraient encore évoluer par la suite !!! Comment s'engager alors dans de la contractualisation dans un tel contexte? Même les dossiers les plus simples relèvent du casse-tête pour les remplir !! Vendredi 19 juin 10h-13h et 14h30-16h à St Germain du Seudre Chez Xavier et Prescilla PILLET 1ère journée INNOV'ACTION Développement de l'autonomie alimentaire, gestion de cultures multi-espèces, agroforesterie... (voir info p4) www.innovaction-agriculture.fr Jeudi 23 juillet à Chaniers Marché fermier et repas en soirée avec le Pays de Saintonge Romane Vendredi 24 juillet à Bourcefranc Marché fermier et repas en soirée avec la Mairie de Bourcefranc le Chapus En savoir plus, CA 17 - 05 46 50 45 00 www.charente-maritime.chambagri.fr Suivez-nous en vidéo notre chaine CA17 TV S sur NOUVEAU : Les différents chantiers de récolte de fourrage et présentation de la journée Innov'action. (https://www.youtube.com/user/CA17TV ou sur notre site internet www. charente-maritime. chambagri.fr/ videos). Avec les organisations agricoles, nous n'avons cessé de dénoncer cette situation depuis plusieurs mois tant les enjeux sont importants pour nous tous, mais le ministère de l'agriculture reste sourd et n'entend pas ces inquiétudes fortes. Il en est de même pour les dossiers MAE. Les enveloppes financières ne sont pas précisées et nous ne connaissons pas le nombre de dossiers qui pourront être retenus pour 2015 alors qu'il vous est demandé de vous engager. Le non-règlement à ce jour de l'ensemble des dossiers de 2014 est proprement scandaleux. Qui pourrait accepter de ne pas être réglé d'un engagement pris il y a plus d'un an ? Cette situation est insupportable et montre, s’il en était encore besoin, le désengagement profond du ministère de l'agriculture dans un contexte agricole économiquement difficile alors que d'autres contraintes réglementaires ne cessent de nous être imposées. En n'apportant que des réponses partielles et tardives, les services centraux de l’État ont fait assumer cette situation au niveau local et aux organisations agricoles, ce qui est inadmissible. Votre Chambre d'agriculture fait tout son possible pour vous accompagner sur ces dossiers PAC et remonte sans cesse les incohérences et les difficultés rencontrées auprès des services de l’État. Exigeons pour cette année une grande mansuétude dans les contrôles afin de ne pas faire supporter aux agriculteurs cette gestion à la légère d'un sujet aussi crucial pour nous. Exigeons aussi le règlement du premier acompte de la PAC au 16 octobre, ce qui semble déjà difficile à maintenir. INFOS NOUVELLE RÉGLEMENTATION ETIQUETTES UN INVENTAIRE DES LIMICOLES NICHEURS DU MARAIS POITEVIN Le Marais poitevin est reconnu pour accueillir plusieurs espèces d'oiseaux nicheurs comme la Barge à queue noire, le Chevalier gambette, le Vanneau huppé, etc, qui appartiennent à la famille des limicoles. ChevalierGambette_ EmileBarbelette_LPO Un inventaire des limicoles a été réalisé en 2005 et 2006 à l'échelle de la zone humide. Il a permis de dénombrer plus de 1 100 couples et de mettre en évidence l'intérêt des Contrats d'Agriculture Durable. Les résultats ont été présentés régulièrement aux exploitants lors des réunions d'informations Mesures Agri-Environnementales Territoriales (MAET) de 2007 à 2013. En effet, certaines pratiques agricoles, mentionnées dans les cahiers des charges des MAE, favorisent la présence de ces espèces (pâturage, présence d'eau dans les dépressions humides au printemps, etc). Afin de suivre l'évolution du nombre de limicoles nicheurs dans le Marais poitevin et de participer à l'évaluation du nouveau dispositif MAEC, un nouvel inventaire sera réalisé sur deux années (2015 et 2016), entre avril et juin. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Marais poitevin, sous la responsabilité du PNR Marais poitevin et en partenariat avec les associations de protection de la Nature, l'ONCFS et la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Les partenaires seront donc amenés à circuler sur certains chemins du marais. Cette nouvelle enquête a été d'ores et déjà présentée lors des réunions d'animation MAE Climatiques qui se sont tenues sur le Marais poitevin entre janvier et février 2015. Pour toutes questions complémentaires, le PNR du Marais poitevin reste à votre disposition au 05 49 35 15 20 www.parc-marais-poitevin.fr NOUVEL APPEL A PROJET REGIONAL «DÉVELOPPEMENT DES PROJETS TERRITORIAUX DE MÉTHANISATION EN RÉGION POITOU-CHARENTES» (Unité de production d'énergies renouvelables de puissance > 250 kW el ou de débit d'injection > ou = à 50 NM3 / H) Les secteurs géographiques ci-dessous pourront bénéficier d'un accompagnement technique et financier privilégié : • Axe géographique Marennes – Le Gua (projet compatible GRT et GrDF) • Axe géographique Pons – Salignac sur Charente (projet compatible GRT et GrDF) • Périmètre de Gémozac • Périmètre de St Porchaire • Axe géographique Marans – Courçon (projet compatible GrDF et GRT) • Périmètre de St Jean D'angély (projet compatible GRT et GrDF) • Périmètre de Rochefort Sur Mer (projet compatible GRT et GrDF) • Axe Royan – Thézac (projet compatible GRT et GrDF) • Ile de Ré Date limite de candidature : le 17 juillet 2015 Pour plus de précisions, contacter : Chambre d'agriculture 17 - 05 46 50 45 00 ADEME Poitou-Charentes - 05 49 50 12 12 Région Poitou-Charentes - 05 49 38 47 55 CA17 - infos du mois N°34 - mai 2015 - p 2 La Chambre d'agriculture vous accompagne Un nouveau règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (INCO) est entré en application le 13 décembre 2014. Par conséquent, les entreprises agricoles sont soumises à de nouvelles exigences en matière d’étiquetage. Les 2 principales sont : • Dès maintenant : une déclaration des ingrédients ou auxiliaires technologiques allergènes encore présents dans le produit fini. • A partir de décembre 2016 : une déclaration nutritionnelle obligatoire signalant valeur énergétique, quantité de graisses, acides gras saturés, glucides etc… Sur la forme, le règlement INCO impose également un ensemble d’exigences portant notamment sur : • l’utilisation d’une police de caractère suffisamment grande pour faciliter la lisibilité de l’étiquette ; • la mise en évidence des allergènes afin de les différencier, plus facilement, des autres composants du produit ; • la présentation de la déclaration nutritionnelle doit être présentée (à partir de décembre 2016). Des dérogations existent par ailleurs pour certains type d'emballages (petits emballages, alcools…). Pour vous accompagner dans l'application de cette réglementation, les Chambres d’agriculture du Poitou-Charentes ont décidé de proposer une formation d’une journée pour se mettre en conformité avec la législation et rendre attractive les étiquettes de vos produits. Cette formation « Optimiser ses ventes : des étiquettes créatives et conformes à la nouvelle législation » aura lieu le 29 septembre 2015 à Vivonne dans la Vienne. La formation a pour double objectif de permettre aux stagiaires : • d’identifier les mentions obligatoires à faire apparaître pour ses produits pour adapter ses étiquettes à la nouvelle législation : les 12 mentions obligatoires, la traçabilité, l’étiquetage nutritionnel, les mentions réglementées (emploi du mot produit fermier, traditionnel, fait maison...) ; • de modifier leurs étiquettes afin de les rendre plus attractives pour le consommateur : couleurs à utiliser, les styles d’écriture, la mise en page... Pour plus de renseignements sur cette formation, n’hésitez pas à prendre contact avec Fabien THOMAS, conseiller diversification de la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime 05 46 50 45 21 - 06 70 53 48 99 [email protected] OÙ VONT BUTINER LES ABEILLES DANS NOS PLAINES AGRICOLES ? Les abeilles domestiques exploitent bien sûr les cultures comme le tournesol et le colza. Des résultats récents obtenus dans nos paysages révèlent des surprises : les essences présentes dans les haies, lisières et les adventices ont un rôle prépondérant dans l’alimentation des colonies. L’intensification de l’agriculture a conduit à deux stress environnementaux pour les abeilles : la diminution des ressources florales disponibles, et l’augmentation de l’exposition aux produits phytopharmaceutiques. Les travaux présentés ici ont été conduits sur une plaine agricole au sud des Deux Sèvres (la zone atelier Plaine et Val de Sèvre), afin d’étudier les ressources exploitées par les abeilles au cours d’une saison. Les chercheurs se sont penchés sur les deux éléments clés du régime alimentaire des abeilles domestiques, qu’elles vont chercher dans l’environnement de la ruche : • du pollen, source de protéines et acides gras essentiellement, • du nectar, source d'énergie, qu’elles utilisent pour constituer leurs réserves de miel. L’évolution de ruches a été suivie pendant 5 années. Des sources de pollen très variées Les ressources arborées (bois, lisières et haies) ont un rôle prépondérant en début de saison pour le démarrage des colonies. Les adventices des cultures prennent ensuite le relai pendant la période de disette entre les floraisons de colza et de tournesol. Les espèces les plus représentées dans les apports de pollen sont (par ordre décroissant) : maïs, coquelicot, tournesol, aubépine, moutardes, pruniers sauvages et autres espèces du genre prunus, mercuriale, érables. Au total, les butineuses ont rapporté du pollen de plus de 200 espèces différentes ! Du nectar de colza et de tournesol essentiellement Les travaux ont confirmé ce que connaissent bien les apiculteurs de notre région. Les abeilles exploitent le colza au printemps, puis le tournesol en été, qui représentent 80 % de l’apport en nectar dans les ruches, et constituent les 2 principales miellées. Un autre résultat concerne la dynamique des colonies au cours d’une saison : à la fin du printemps, les colonies font face à un défaut d’alimentation pollinique. Face à ce manque de ressources, les abeilles privilégient la constitution de réserves au détriment de l’élevage du couvain, ce qui conduit à un affaiblissement de la population. Cette disette alimentaire a des répercussions sur toute la saison et même sur la survie hivernale des colonies. C’est un des leviers sur lesquels il est possible d’agir : maintenir une diversité florale tout au long de la saison dans les paysages agricoles. Origine botanique du NECTAR sur une année tournesol Origine botanique des POLLENS sur une année Des apiculteurs amateurs et professionnels de notre région ont connu cet hiver des niveaux anormalement élevés de mortalité, allant parfois jusqu’à 70 ou 80 % de leur cheptel. Ce chiffre est bien au-dessus des niveaux de mortalité observés en Poitou-Charentes qui se situent autour de 30 % de colonies qui meurent chaque année, niveau déjà très élevé et difficile à gérer pour maintenir le cheptel des exploitations. Plusieurs hypothèses sont avancées pour déterminer les causes pouvant expliquer ce phénomène. Certains apiculteurs affirment que les traitements phytosanitaires (en particulier les insecticides de la famille des néonicotinoïdes utilisés en traitement de semences) constituent la principale cause de mortalité. La question des ressources disponibles dans nos zones agricoles est également avancée. Les pratiques apicoles peuvent également jouer un rôle : méthodes de lutte utilisées contre le varroa (parasite des abeilles), maîtrise des diverses pathologies susceptibles d’affecter les ruches, facteurs liés à la génétique des populations d’abeilles… Des travaux sont en cours pour tenter d’identifier des facteurs d’explication, aucune conclusion définitive n’est tirée à ce jour. espèces cultivées colza espèces adventices des cultures espèces adventices des cultures espèces forestières et des haies espèces forestières et des haies DE FORTES MORTALITÉS D’ABEILLES espèces prairiales espèces ornementales espèces ornementales Source des données : Dynamique spatio-temporelle des ressources florales et écologie de l’abeille domestique en paysage agricole intensif - thèse de F Requier – CNRS Chizé et INRA Magneraud (Univ. Poitiers, 2013) Florence AIMON MARIÉ - Chargée de mission Apiculture pour la Chambre Régionale d'agriculture Poitou-Charentes au 05 46 50 45 00 CA17 - infos du mois N°34 - mai 2015 - p 3 LA PREMIÈRE JOURNÉE INNOV’ACTION 2015 Le rendez-vous des agriculteurs qui innovent Xavier et Prescilla PILLET accueilleront, le vendredi 19 juin à SAINT GERMAIN DU SEUDRE, les visiteurs intéressés par le développement de l’autonomie alimentaire, avec la gestion de cultures multi-espèces, et par la conduite de prairies pâturées en conditions d’agroforesterie. Dans le cadre de leur exploitation d’élevage naisseur – engraisseur plein-air de porcs sous certification « agriculture biologique », Xavier et Prescilla ont choisi de pousser la valorisation de leur production jusqu’à la transformation et la vente en direct. Ces méthodes de production vous seront présentées Vendredi 19 juin 2015 le matin de 10 h à 13 h et l’après-midi de 14h30 à 16h sur le site de l’exploitation EARL Terres de Roussillon, 7 lieu-dit Roussillon 17240 St Germain du Seudre Pour optimiser la conservation de la valeur ajoutée, ils cultivent 68 ha de céréales et de production fourragère transformées sur l’exploitation grâce à une fabrique d’aliments pour atteindre 80 % d’autonomie alimentaire. L’agroforesterie est appliquée sur 3,5 ha de pâture également dans un but d’amélioration de la production fourragère en renforçant la résistance hydrique et la protection contre le froid et le vent. N'hésitez pas à nous contacter pour préparer votre visite. Chambre d'agriculture : Nadège WITCZAK – Jean-Philippe BERNARD – Anne-Marie GONDARD au 05 46 50 45 00 L'APPRENTISSAGE Votre Chambre d’agriculture enregistre en moyenne 200 contrats d’apprentissage par an pour les entreprises qui cotisent au régime social MSA (viticulture, élevage, paysage, horticulture...). La formation par l’apprentissage, valorisée par le savoir-faire des employeurs, allie enseignement théorique en école et expérience en entreprise. Elle permet d’obtenir un diplôme reconnu par l’État. Etre maître d’apprentissage demande un suivi du jeune accueilli dans l’entreprise. Aussi, le maître d’apprentissage doit posséder une expérience suffisante dans son domaine d’activité et parfois un diplôme agricole pour partager son savoir-faire auprès de son apprenti qui partage une partie de son temps dans un centre de formation. Le rythme de l’alternance varie en fonction du métier et du diplôme préparé. L’apprenti, reconnu en qualité de salarié de l’entreprise, doit pourvoir satisfaire aux demandes du maître d’apprentissage, bénéficie d’une rémunération. Il obtient une qualification professionnelle valorisée par un diplôme ou titre professionnel reconnu. L’entreprise perçoit diverses aides pour la soutenir dans son engagement contractuel. Etre maître d’apprentissage demande du suivi régulier mais apporte une grande satisfaction lorsque l’apprenti finit son parcours en obtenant son diplôme. Signer un contrat VOUS SOUHAITEZ ACCUEILLIR UN d’apprentissage c’est former APPRENTI, rejoignez la liste des un futur actif en agriculture entreprises "maîtres d’apprentissage" et contribuer au maintien en remplissant le bulletin à disposition et au développement des sur le site de la Chambre d’agriculture : www.charente-maritime.chambagri.fr entreprises agricoles. Pour plus de renseignements : Rachel PONS - Assistante Apprentissage à La Rochelle au 05 46 50 45 00 CA17 - infos du mois N°34 - mai 2015 - p 4 Onglet Formations/Apprentissage. https://www.youtube.com/channel/ UClrZcn9PZV7hvNd0O_gsePA Document Unique d'Evaluation des Risques L’avenir : les outils interconnectés Vous faites appel à des travailleurs (salariés, apprentis, stagiaires ou bénévoles) sur votre exploitation : vous devez réaliser le DUER de votre entreprise. La Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime apportera un appui à l’élaboration du Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER). Pourquoi évaluer les risques professionnels ? 1. Un enjeu social : la bonne santé de l’entreprise passe par votre bonne santé, celle de vos collaborateurs et salariés. Pour cela, il faut éviter les risques et mettre en œuvre des actions de prévention en associant vos collaborateurs, ce qui vous permettra de mieux les motiver et les fidéliser. Le document unique peut être votre support pour sensibiliser et aider vos employés au quotidien. 2. Un enjeu économique et organisationnel : un chantier ou un poste de travail bien organisé vous fait gagner du temps. Un accident de travail ou une maladie professionnelle aura une incidence sur votre exploitation. Le fait d’actualiser le document unique incite à rechercher en permanence les meilleures méthodes de travail et les outils adaptés. 3. Un enjeu commercial : la suppression d’un risque permet de mieux se concentrer sur son travail (gain de productivité et de qualité). 4. Un enjeu juridique : en cas d’accident de travail ou de maladie de vos collaborateurs votre responsabilité de chef d’entreprise est engagée. Mieux prévenir les risques c’est protéger vos collaborateurs mais c’est aussi protéger votre entreprise. Un support pour vous aider à réaliser votre DUER Consciente de l’enjeu mais aussi des difficultés que vous rencontrez pour réaliser ce document, la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime organise des formations quel que soit votre système d’exploitation (polyculture et élevages bovins viande et lait) et types d’activités (vigne, céréales, maraîchage,…). La formation se déroule sur 2 jours avec le programme suivant : présentation de la réglementation en cours, obligations pour les employeurs et les employés, principes de prévention, définition des unités de travail… A l’issue de la première journée l’agriculteur démarre la conception de son document unique qu’il poursuivra lors de la deuxième journée. Une visite d’exploitation permet à chacun de visualiser les points à améliorer et de mettre en pratique les acquis de la formation. Pendant l’hiver 2014-2015, la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime a réalisé 11 formations qui ont permis à 76 chefs d’entreprises agricoles de réaliser leur document unique (en partie ou en totalité selon l’importance des unités de travail). Des prestations individuelles vous sont également proposées pour vous permettre la réalisation de votre DUER. Pour plus de renseignements : Bernard PERES - Service Emploi-Formation - 07 61 97 33 07 [email protected] Agritel (société d’expertise en stratégie des marchés agricoles et agro-industriels) et Axéréal (coopérative) misent sur l’interconnexion des outils agricoles d’aide à la décision pour que les utilisateurs puissent « naviguer d’un outil à un autre en retrouvant automatiquement l’ensemble des données » (M PORTIER, Agritel). Dans l’optique de l’agriculture de précision, on pourrait ainsi relier le champ au silo : « Demain, l’agriculteur amassera plus d’informations sur ses parcelles... Dans un avenir très proche, on peut imaginer des drones fournissant un descriptif de la qualité du blé quelques jours avant la moisson » (JF LOISEAU, Axéréal). D’où l’intérêt des organismes stockeurs pour qui la connaissance de l’état de la récolte permet la gestion plus efficace de l’allotement, de la collecte et de la vente. Consortium français publicprivé pour le développement du biocontrôle À l’initiative de l’Inra, des centres de recherches et des entreprises privées des phytosanitaires et des biotechnologies se sont associés dans un consortium public-privé sur le biocontrôle, c’est-à-dire l’ensemble des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. L’action du consortium devrait permettre de porter à l’horizon 2020 la part du biocontrôle à 15 % du marché français de la protection des cultures contre 5 % aujourd’hui et de générer 22 000 emplois par cette industrie. Avec ses firmes et ses PME dans ce domaine, la France « dispose de pépites » qu’il serait « dommage de laisser perdre ». (F HOULLIER, INRA). CA17 - infos du mois N°34 - mai 2015 - p 5 les FORMATIONS ET 2015 FORMATIONS JUIN-JUILL e-maritime.chambagri.fr w.charent Programme complet sur ww INSCRIVEZ-VOUS VITE ! Formations Utiliser TELEPAC de manière autonome Identifier tous les éléments pour réaliser soi-même sa déclaration d’aides PAC par internet. Quel Public ? Agriculteurs(trices) qui doivent réaliser leur télédéclaration. Durée et lieu Animateurs 5 sessions d’1 jour 1er juin à Saintes 1er et 4 juin à St Jean d’Angély 3 et 5 juin à Jonzac Inscriptions Anne Sophie MIMAULT 05 46 93 71 05 Nathalie PROFFIT 05 46 32 20 51 3 jours et demi 5, 8, 21 juin (matin) et 3 juillet à Saintes Bernard PERES 05 46 50 45 00 Situer son exploitation vis-à-vis des règlementations environnementales. Apprécier sa situation au regard des obligations réglementaires et entreprendre si besoin les démarches nécessaires permettant d’être en conformité vis-à-vis de la conditionnalité. Agriculteurs(trices) ou futur(e)s installé(e)s quel que soit le système d’exploitation et son mode de conduite : élevage, grandes cultures, maraichage.... PARTENARIAT ADA PC Agriculteurs(trices) souhaitant installer et conduire des ruches dans leur exploitation. 2 jours 8 et 9 juin à Celles sur Belle (79) Florence AIMON MARIE 05 46 50 45 00 Mes p@rcelles : Gérer ses données parcellaires sur informatique. Les notions géographiques indispensables et les outils d’édition géographique. Recherche des informations utiles à la gestion de l’exploitation (photos, cartes, zonages, périmètre de protection). Gérer son atelier de production. Agriculteurs(trices) intéressé(e)s par le logiciel de gestion parcellaire Mes p@rcelles. 2 jours 9 et 16 juin à Saintes Jean Michel MIMAULT 05 46 93 71 05 Obtenir son certificat Décideur en Exploitation Agricole UDEA (contributeurs VIVEA). Agriculteurs(trices) ou chef(fes)s de culture responsables des traitements sur sa propre exploitation. Groupe Grandes cultures. 2 jours 15 et 16 juin à St Jean d’Angély Inscriptions Nathalie PROFFIT 05 46 32 20 51 Agriculteurs(trices) qui accueillent ou souhaitent accueillir du public. 2 jours 22 et 29 juin aux Ruralies (79) Anaïs BUTET 05 49 77 15 15 Agriculteurs(trices), salarié(e)s d’exploitation. 2 sessions d’1 jour 11 ou 12 juin à Gençay (86) Sébastien BRIZARD 07 86 63 12 94 Pourquoi pas des ruches dans mon exploitation ? Les premiers pas pour conduire un petit rucher. Assurer un accueil de qualité à la ferme : respecter la législation et communiquer efficacement. Identifier la réglementation en vigueur et les aménagements à prévoir sur son exploitation. Mettre en oeuvre des techniques de communication pour assurer un accueil de qualité. Ajuster les réglages de sa moissonneuse batteuse. Améliorer l’efficacité du battage et la qualité de récolte via l’optimisation des réglages et équipements. POUR TOUTE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE, NOTRE SERVICE FORMATION : La Rochelle : Rachel PONS - 05 46 50 45 00 - Saintes : Sophie MIMAULT - 05 46 93 71 05 Jonzac : Françoise DEROZAN - 05 46 48 10 79 - St Jean d’Angély : Nathalie PROFFIT - 05 46 32 20 51 POUR TOUT RENSEIGNEMENT SUR LE STAGE, CONTACTEZ DIRECTEMENT L’ANIMATEUR CA17 - infos du mois N°34 - mai 2015 - p6 NB : certaines dates peuvent être appelées à modification. Ces stages sont financés par VIVEA ou le FAFSEA , votre entreprise et votre Chambre d’agriculture