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FESTIVAL 23.06 > 12.07 _ CONCERT PIQUE-NIQUE 23.07 2016 JEUDI 7 JUILLET 2016 • 21h Opéra de Reims Ciné-concert Rupert Julian / Jean-François Zygel Le Fantôme de l’Opéra , Rupert Julian, 1925, États-Unis Noir et blanc, muet Avec : Lon Chaney (Erik, le fantôme), Mary Philbin (Christine), Norman Kerry (Raoul), Arthur Edmond Carewe (Ledoux), Gibson Gowland (Buquet), John St Polis (Comte Philippe de Chagny), Snitz Edwards (Florine Papillon), Mary Fabian (Carlotta) Musique improvisée au piano, Jean-François Zygel D’après le roman de Gaston Leroux Entretien avec Jean-François Zygel Compositeur et pianiste improvisateur, Victoire de la Musique 2006, Jean-François Zygel est reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert. Passionné par l’univers du cinéma muet, il met ici en musique , tragique histoire d’amour d’un être défiguré pour une belle cantatrice, dont l’invention visuelle constante, les décors grandioses dans les sous-sols ténébreux du Palais Garnier et surtout l’interprétation magistrale de Lon Chaney ont marqué le genre fantastique. Un spectacle total où l’art de l’improvisation de Jean-François Zygel sublime ce sombre mélodrame. Est-ce la première fois que vous accompagnez ? Jean-François Zygel : En solo, oui. Mais je l’ai déjà fait en duo de nombreuses fois avec l’organiste Thierry Escaich en France et aux Etats-Unis, ainsi qu’au Théâtre national de Toulouse avec un dispositif électronique imaginé par Joan Cambon. Je redonnerai en solo à l’opéra de Monte-Carlo en octobre, ainsi qu’aux Chorégies d’Orange en juillet 2017. Quelles sont vos sources d’inspiration quand vous improvisez sur ce film, utilisez-vous des citations de compositeurs des années 20 ? J.-F..Z. : Non, pas spécialement. En revanche, forcément quelques citations du de Gounod : l’air des bijoux, la valse, la ballade du roi de Thulé, le chœur des anges, le chœur des soldats... La tension entre ces fragments du XIXe siècle et ma propre musique représente dans mon esprit l’équivalent de la tension qui gouverne le film, entre le quotidien des coulisses de l’opéra et le royaume fantastique du fantôme. Que représente pour vous cet exercice ? J.-F..Z. : L’un de mes plus grands bonheurs : j’adore le cinéma muet, j’adore improviser longtemps au piano, j’adore être sur scène ! Quelle serait votre définition du « métier » d’improvisateur ? J.-F. Z. : Renoncer à tout contrôler, faire de son piano un orchestre et un laboratoire, comprendre que les mains ont aussi un cerveau, avoir à la fois l’esprit de conséquence et l’esprit de liberté. Quels sont vos compositeurs de prédilection ? J.-F. Z. : Bartók, Stravinsky, Franck Martin, Prokofiev,..Hindemith,..Chostakovitch, Messiaen, Britten... et Bach naturellement, notre éternel contemporain ! Artiste en résidence à la Philharmonie Luxembourg, quels sont vos grands rendez-vous à venir ? J.-F. Z. : Côté ciné-concert, , de Fritz Lang en novembre. En solo trois grands concerts en septembre, décembre et mars. Un duel d’improvisation avec Bruno Fontaine en novembre. Sans oublier un spectacle pour enfants que j’ai imaginé pour le mois de décembre. Avez-vous d’autres projets qui vous tiennent à cœur pour la saison prochaine ? J.-F...Z. : Toujours du côté des cinéconcerts : d’Henri Fescourt au festival Musica de Strasbourg, de Dreyer à la Cinémathèque française et de Fritz Lang au Théâtre du Châtelet. Sinon je serai en tournée dans toute la France, mais aussi plusieurs concerts au Maroc et à Taïwan. J’ai aussi rêvé et composé un « Requiem imaginaire » pour piano et chœur, qui sera donné une quinzaine de fois dans différents lieux en France par le chœur Spirito et moi-même au piano. Professeur d’improvisation au CNSM de Paris, quels éléments essentiels souhaitez-vous transmettre à vos élèves ? J.-F...Z. : L’amour du piano, de ses possibilités infinies ; l’amour de cet art unique qu’est le ciné-concert ; l’amour de la danse et de son fascinant contrepoint avec la musique ; l’amour du travail ; l’amour du silence. Quelle est votre actualité discographique ? J.-F. Z. : En octobre un album chez Sony, qui sera très singulier, dans le registre pop, mais avec toute la richesse de la pensée classique. Ne manquez pas... SAMEDI 9 JUILLET 2016 • 20h Cathédrale | 18€ Ensemble Organum Marcel Pérès /direction La face caché de la Renaissance Ensemble de musique ancienne, musique vocale médiévale : Chant Byzantin, Plain Chant Renaissance, Chant Corse. © M.Moulin À propos du Deux trous à la place des yeux. Une peau de parchemin. Et pas de nez. Voilà le fantôme qui hante l’opéra, personnage mythique littéralement incarné par le génial Lon Chaney. Comme celle de Nosferatu, sa silhouette hante les coulisses du cinéma. Il joue de la voix pour montrer la voie à une jeune cantatrice dont il s’éprend. Musicien raté, il porte le masque de la mort : rouge. Cette adaptation du roman de Gaston Leroux fait partie des projets prestigieux conduits à la Universal au cours des années 1920. On y retrouve dans le rôle-titre Lon Chaney, qui vient d’interpréter pour le studio Quasimodo dans (1923) de Wallace Worsley, et aux commandes Rupert Julian, qui avait précédemment repris le tournage de après le renvoi d’Erich Von Stroheim. Le cinéaste, qui démissionnera après de premières projections peu concluantes entraînant le tournage de scènes supplémentaires, envisagera dans un premier temps de filmer à Paris, au sein même de l’opéra. Le décor fut finalement reconstitué en studio. Le distributeur, Universal, construisit à l’époque une bonne partie de sa publicité sur l’aspect horrifique du « fantôme » (cela également à la demande de Lon Chaney), en choisissant de ne montrer aucune image de son visage dans les films annonces, puis en prévoyant (et en le faisant savoir) de quoi ranimer dans les salles les personnes qui, apeurées, seraient prises de malaises face à ses apparitions. Les oreilles n’ont pas de paupières « Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre. », Jorge Luis Borges, , 1944. Longtemps les films muets ont été présentés sans musique, à la Cinémathèque Française notamment où l’on développait le culte d’une « pureté » supposée de l’image noir et blanc, nécessairement mise à mal par toute présence musicale… Cette conception était pourtant historiquement contestable, les films muets n’ayant jamais été projetés en silence. Les acteurs du muet n’avaient pas non plus ces gestes saccadés d’un burlesque involontaire, les vitesses de défilement de l’époque étant inférieures aux actuelles vingt-quatre images par seconde (d’où l’inévitable ragtime de service au piano, que le grand public associe encore aujourd’hui au cinéma muet). Par ailleurs, loin du pur noir et blanc, un grand nombre de ces films étaient teintés : selon les séquences, le vert, le sépia ou le bleu pâle envahissaient l’écran pour définir l’atmosphère de la scène. Certaines séquences pouvaient même être entièrement colorées au pochoir, comme le célèbre bal du de Rupert Julian. Enfin, l’image projetée avait un format sensiblement différent des standards modernes. La majorité des projections actuelles ne sont malheureusement pas toujours fidèles à ces conditions de projection... Mais quelles musiques accompagnaient alors l’image ? La plupart du temps, quand un nouveau film arrivait en salle, il était accompagné d’un , sorte de synopsis musical où le film avait été découpé en courtes séquences minutées associées à des titres d’œuvres ou à des indications sur le genre musical pouvant correspondre à la scène. Le pianiste, ou dans les salles plus importantes le chef d’orchestre, ouvrait alors l’armoire à partitions et élaborait le programme d’accompagnement du film. Il pouvait bien sûr recycler des succès de l’époque (répertoire de salon ou de brasserie), des extraits d’œuvres du répertoire classique (de Beethoven à Debussy) ou bien encore des ouvertures d’opérette. Mais pour mieux répondre aux attentes du public, des directeurs de salles et des musiciens qui finissaient par trouver ces arrangements souvent bâtards et rarement précis, les éditeurs ont favorisé le développement de musiques dites « incidentales ». Il s’agissait de musiques composées spécifiquement pour le cinéma, souvent mélodiquement modestes pour faciliter les enchaînements, mais très caractérisées pour mieux épouser la dramaturgie des films. C’est que certaines musiques ont la grâce d’éclairer l’image de l’intérieur, de rendre l’héroïne éplorée plus émouvante, le mari jaloux plus furieux, la guerre plus terrible, le faux pas plus ridicule. Il n’existe aucune règle pré-établie, aucun principe sacré dans cet art improbable, le point de contact entre le monde du sonore et celui de l’image restant pour toujours énigmatique. Regarder, imaginer, essayer, choisir, regretter, tels sont en définitive les seuls et pauvres moyens dont le musicien dispose pour tenter d’accorder logique cinématographique et logique musicale. Pourquoi mettre en musique aujourd’hui le cinéma muet ? Parce que le cinéma muet ne constitue pas les prémisses, les balbutiements du septième art mais bel et bien un art à part entière, plus , plus , en un mot plus que l’essentiel de la production actuelle. Le noir et blanc, l’absence de parole empêchent en effet l’écriture filmique de figurer une réalité trop prégnante, laissant les réalisateurs libres d’imaginer une symphonie visuelle à laquelle ne manque, pour être vraiment révélée, que le contrepoint d’une symphonie musicale. Nous assistons alors, fascinés, à un véritable , le pendant en quelque sorte du traditionnel opéra théâtral. Jean-François Zygel Pour aller plus loin... , Jean-Paul Sartre, 1964 Les jours de pluie, Anne-Marie me demandait ce que je souhaitais faire, nous hésitions longuement entre le cirque, le Châtelet, la Maison Électrique et le Musée Grévin ; au dernier moment, avec une négligence calculée, nous décidions d’entrer dans une salle de projection. Mon grand-père paraissait à la porte de son bureau quand nous ouvrions celle de l’appartement ; il demandait : « Où allez-vous, les enfants ? » — « Au cinéma », disait ma mère. Il fronçait les sourcils et elle ajoutait très vite : « Au cinéma du Panthéon, c’est tout à côté, il n’y a que la rue Soufflot à traverser. » Il nous laissait partir en haussant les épaules ; il dirait le jeudi suivant à M. Simonnot : « Voyons, Simonnot, vous qui êtes un homme sérieux, comprenez-vous ça ? Ma fille mène mon petit-fils au cinéma ! » et M. Simonnot dirait d’une voix conciliante : « Je n’y ai jamais été mais ma femme y va quelquefois ». Le spectacle était commencé. Nous suivions l’ouvreuse en trébuchant, je me sentais clandestin ; au-dessus de nos têtes, un faisceau de lumière blanche traversait la salle, on y voyait danser des poussières, des fumées ; un piano hennissait, des poires violettes luisaient au mur, j’étais pris à la gorge par l’odeur vernie d’un désinfectant. L’odeur et les fruits de cette nuit habitée se confondaient en moi : je mangeais les lampes de secours, je m’emplissais de leur goût acidulé. Je raclais mon dos à des genoux, je m’asseyais sur un siège grinçant, ma mère glissait une couverture pliée sous mes fesses pour me hausser ; enfin je regardais l’écran, je découvrais une craie fluorescente, des paysages clignotants, rayés par des averses ; il pleuvait toujours, même au gros soleil, même dans les appartements ; parfois un astéroïde en flammes traversait le salon d’une baronne sans qu’elle parût s’en étonner. J’aimais cette pluie, cette inquiétude sans repos qui travaillait la muraille. Le pianiste attaquait l’ouverture de et tout le monde comprenait que le criminel allait paraître : la baronne était folle de peur. Mais son beau visage charbonneux cédait la place à une pancarte mauve : « Fin de la première partie. » Biographie Jean-François Zygel, piano Compositeur et pianiste improvisateur, Victoire de la Musique 2006, Jean-François Zygel est aujourd’hui reconnu en France et à l’étranger comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert. Il est particulièrement attiré par le cinéma expressionniste allemand (Wiene, Murnau, Pabst, Fritz Lang), les impressionnistes français (Grémillon, Dulac, L’Herbier, Epstein) et le cinéma russe (Poudovkine, Barnett). Après avoir composé une musique originale pour le de Jean Renoir (commande du Musée du Louvre), il signe l’accompagnement au piano du chef-d’œuvre de Marcel L’Herbier, (un DVD Carlotta Films). En duo avec Thierry Escaich, il accompagne de nombreuses fois , et le d’Abel Gance à la Cité de la Musique, à l’Opéra de Paris, au Festival d’Avignon, au Forum des Images, à la Maison de la Radio, à New York et à Washington. En 2011, il collabore avec l’Orchestre National d’Île-de-France pour de Fritz Lang (Cité de la Musique). En 2013, c’est la création par l’orchestre de l’Opéra de Rouen d’une nouvelle partition écrite pour de Jean Epstein (commande de la Cité de la Musique et du Festival Normandie Impressionniste). En 2012 et en 2014, il met en musique quatre films de Murnau au Théâtre national de Toulouse et au Théâtre du Châtelet : , , et . En 2014, il est invité à l’Elysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la Première Guerre mondiale. Il dispute de nombreuses avec d’autres improvisateurs comme Chilly Gonzales, Didier Lockwood, Bobby McFerrin, Bruno Fontaine, Andy Emler, Yaron Herman, Dimitri Naïditch... Homme de spectacle, Jean-François Zygel est en résidence depuis 2008 au Théâtre du Châtelet avec les et les , dont chaque édition est la transposition musicale et scénique d’une grande œuvre littéraire. Parmi ses dernières compositions, une pièce vocale pour mezzo-soprano et orchestre pour l’exposition universelle de Milan (octobre 2015), le « concerto ouvert » pour piano et orchestre à la demande de l’Ensemble orchestral contemporain (mars 2015), les monumentales pour le Millénaire de la cathédrale de Strasbourg (juillet 2015). Jean-François Zygel est professeur au Conservatoire de Paris, où il a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano. Il est nommé « artiste en résidence » à la Philharmonie Luxembourg pour la saison 2015-2016. Concert pique-nique : NAVETTES QUARTIERS ALLER BUS N° 1 : LAON → arrêt BELGES vers MAURENCIENNE (ligne 3) 17H35 LAON NORD → arrêt TONDEURS vers MOULIN DE LA HOUSSE (ligne 3) 17H45 ORGEVAL → arrêt NEUFCHATEL vers HOPITAUX (ligne 4) 17H55 LAON – CHARLES ARNOULD → arrêt LUTON vers HOPITAL DEBRE (ligne 4) 18H05 LAON – ZOLA → arrêt ROOSEVELT vers OPERA (ligne 4) 18H15 COURCELLES → arrêt Gare CLAIRMARAIS vers OPERA (ligne 4) 18H25 BUS N° 2 : FRANCHET D’ESPEREY → arrêt F. D’ESPEREY vers APOLLINAIRE (ligne 7) 17H45 FAC DROIT ET LETTRES → CAMPUS Croix Rouge vers CROIX du SUD (ligne 11) 17H55 CROIX ROUGE → arrêt HOPITAL DEBRE vers GARE (ligne 7) 18H05 VAL DE MURIGNY → arrêt MELIES vers VAL DE MURIGNY (ligne 5) 18H15 CORMONTREUIL → arrêt ALSACE LORRAINE vers OPERA (ligne 2) 18H25 CHATILLONS → arrêt C. COLOMB vers OPERA (lignes 5/2) 18H35 WILSON → arrêt SALAIRE vers OPERA (ligne 2) 18H40 SAINTE ANNE → arrêt SAINTE ANNE vers OPERA (ligne 4) 18H45 SAINT REMI → arrêt SAINT REMI vers OPERA (ligne 4) 18H50 BUS N° 3 : PORTE DE PARIS → arrêt MARTIN PELLER vers OPERA (ligne 1/7/8) 17H45 OPERA → arrêt Rue de CHANZY (en face de la BOUTIQUE CITURA) 17H55 JEAN JAURES → arrêt BROUETTE vers ROUTE DE WITRY (ligne 5) 18H10 JEAN JAURES → arrêt CIMETIERE DE L’EST vers CAMPUS (ligne 11) 18H20 EUROPE → arrêt EUROPE vers CAMPUS (lignes 1/11) 18H30 VERRIER → arrêt FACULTE DES SCIENCES vers CROIX DU SUD (ligne 11) 18H40 NAVETTES QUARTIERS RETOUR BUS N° 1 : SAINT REMI → arrêt SAINT-REMI vers HOPITAL DEBRE (lignes 4/6/11) SAINTE ANNE → arrêt SAINTE ANNE vers HOPITAL DEBRE (lignes 4/11) WILSON → arrêt SALAIRE vers CORMONTREUIL (ligne 2) CHATILLONS → arrêt C. COLOMB vers CORMONTREUIL (ligne 2) CORMONTREUIL → arrêt ALSACE LORRAINE vers OPERA (ligne 2) VAL DE MURIGNY → arrêt MELIES vers VAL DE MURIGNY (ligne 5) CROIX ROUGE → terminus HOPITAL DEBRE vers GARE (ligne 7) CAMPUS CROIX ROUGE → CAMPUS vers GARE (ligne 11) FRANCHET D’ESPEREY → arrêt F. D’ESPEREY vers GARE (ligne 7) PORTE DE PARIS → arrêt MARTIN PELLER vers OPERA (lignes 1/7/8) CENTRE → arrêt OPERA vers GARE GARE → arrêt ROEDERER vers MAURENCIENNE (ligne 3) BUS N° 2 : EUROPE → arrêt FACULTE DES SCIENCES vers GARE (ligne 11) EUROPE → arrêt EUROPE vers GARE (ligne 11) JEAN JAURES → arrêt CIMETIERE DE L’EST vers GARE (ligne 11) JEAN JAURES → arrêt BROUETTE vers OPERA (ligne 5) OPERA → arrêt OPERA vers MAURENCIENNE (ligne 3) COURCELLES → arrêt Gare CLAIRMARAIS vers ORGEVAL (ligne 4) LAON – ZOLA → arrêt ROOSEVELT vers ORGEVAL (ligne 4) LAON – CHARLES ARNOULD → arrêt LUTON vers ORGEVAL (ligne 4) ORGEVAL→ arrêt NEUFCHATEL vers ORGEVAL (ligne 4) LAON NORD → arrêt TONDEURS vers MOULIN de la HOUSSE (ligne 3) LAON → arrêt BELGES vers MOULIN de la HOUSSE (ligne 3)