Magazines_files/journal NO 42

Transcription

Magazines_files/journal NO 42
Cinamagazine
Revue quinquénaire ( paraît de manière atypique 5 fois par année )
destinée exclusivement aux membres du Cinam.
Le magazine des vidéastes namurois
Réunions : Canal C - rue E. Thibaut, 1c - 5000 Salzinnes

084 / 21 26 14
N° 42
www.cinam.be
MOIS : novembre 2010
SOMMAIRE
EDITEUR RESPONSABLE : ANDRE THERASSE RUE DES COMBATTANTS, 13 – B 6900 MARCHE-EN-FAMENNE
1 – Sommaire / Mieux tirer son plan (11)
2 – Le son combiné à l’image
3 – En savoir plus
4 – CD et DVD meurent après 5 à 10 ans
5 – En bref
6 – Demandez le programme
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MIEUX TIRER SON PLAN (11)
Après tout ce qu’on a vu, il est difficile de ne pas définir clairement l’échelle des plans et la signification
que leur choix impute.
- Le plan d’ensemble, correspond au décor vu dans son intégralité. Son rôle est de situer l’action. Le plan
d’ensemble est très souvent panoramique, la caméra embrasse un paysage, une foule etc…
- Le plan général – plus précis que le plan d’ensemble, sert souvent à clore une séquence, en replaçant le contexte
de l’action, avant de passer à un autre lieu.
- Le plan moyen, signale généralement le commencement de l’action et met en scène les personnages et quelques
éléments du décor.
- Le plan rapproché. Il se rapproche des personnages afin d’accroître la tension. Il coupe les personnages à micuisses (plan américain), à la taille ou au niveau de la poitrine. Ce type de plan immerge le spectateur dans l’action
sans pour autant exclure l’environnement.
- Le gros plan . Il se focalise généralement sur le visage, afin de susciter l’émotion. Contrairement au plan
rapproché, l’espace réservé à l’environnement est donc très limité.
- Le très gros plan s’attache à un détail très précis, un objet sur une table, la bouche du personnage qui parle, un
frémissement de la main … Il suscite une grande émotion et met l’accent sur un élément essentiel.
- Le hors champ contient les personnages, objet et actions qui sont rattachés au champ par l’imagination du
spectateur.
- Le contrechamp est l’angle de prise de vues opposé à l’angle choisi pour le plan précédent . (On parle alors de
filmer sur le principe du champ-contrechamp). Dans le cas d’une seule caméra, celle-ci opère une rotation de 180°.
Dans le cas de 2 caméras, celles-ci sont placées dos à dos. Ce type de plan est très utilisé dans le cadre d’un
dialogue entre 2 personnages.
- La plongée. La caméra qui surplombe la scène écrase l’acteur pour évoquer l’impuissance, la fatalité …
- La contre-plongée. La caméra « lève les yeux » vers l’acteur pour évoquer le pouvoir, la puissance, le triomphe.
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A suivre…
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LE SON COMBINE A L’IMAGE
Comme pour la composition d’une image ou d’un tableau, nous devons organiser les sons dans
l’espace. A gauche, à droite, devant, derrière. Selon leur position, ils vont être plus ou moins mis en
valeur, avoir de l’importance ou non.
C’est bien sûr au mixage que cette étape va se dérouler. Voix, musique, ambiance, effet - dans le champ ou
hors champ - vont être situés les uns par rapport aux autres en terme de profondeur de champ aussi bien
que toute autre situation dans l’espace sonore, pour créer ainsi l’illusion du relief.
Comme pour l’image, on peut dire qu’il y a 3 grands types de plans sonores :
-
Les plans d’ensemble
Tous les sons ont autant d’importance les uns que les autres. Musique, ambiance et dialogues se
mêlent en un tout homogène.
-
Les plans moyens
Certains sons sortent plus distinctement de la bande-son. Par exemple, nous entendons les
dialogues, il n’y a pas de musique (ou alors très faiblement) et les ambiances sont feutrées.
-
Les gros plans
Ces gros plans sonores vont ressortir très distinctement de la bande-son pour attirer sur eux,
l’attention du spectateur et signifier quelque chose de particulier.
Comment peut-on juger d’un bon mixage sonore ?
-
Clarté
Entendons-nous bien les dialogues, la musique ou les ambiances couvrent-elles certaines voix, au
point de les rendre difficilement audibles ?
-
Perspective sonore (ou profondeur de champ sonore)
Est-ce que les sons qui correspondent à une image au fond de l’écran, paraissent assez éloignés et
ceux en premier plan plutôt près ? En d’autres termes, y-a-t-il une correspondance logique entre la
position des acteurs ou des différents objets sonores à l’image, et le volume sonore que l’on
entend ?
-
Stéréo
Si le son est enregistré et mixé en stéréo, les sons seront-ils bien distribués dans l’espace ? Si par
exemple une voiture va de gauche à droite sur l’écran, est-ce que le son synchrone du moteur suit
bien le déplacement de la voiture dans le bon sens et à la même vitesse ?
Hiérarchie des sons
1 – VOIX (Dialogues, interviews et commentaires)
Placer ce son à un niveau de volume nettement supérieur par rapport aux autres composants de la
bande sonore. (Entre – 6 et – 12 db, par rapport au maximum autorisé)
Même niveau pour les GROS PLANS SONORES significatifs (explosion, coup de frein, cris …)
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2 – MUSIQUE (si elle sert réellement l’ambiance émotive du film) sera enregistrée avec un
niveau de – 20 db par rapport aux voix. On respectera le même niveau pour les AMBIANCES.
Rm : toujours créer des fondus enchaînés qui lieront harmonieusement les différents composants de la
bande sonore.
EN SAVOIR PLUS
Festival Vidéo Nature de Namur.
Ont été sélectionnés et ont participés à la soirée de gala dans la section amateurs, les films de :
Laurence Delwiche - L’ILE AUX MOINES
Michel Fossion – LA CHOUETTE CHEVECHE
Complément d’information
E-mail de notre nouveau membre Philippe Palem : [email protected]
E-mail de Claude Wiame : [email protected]
Ateliers
Une première équipe a été constituée autour de André qui proposait de réaliser une petite fiction dont il est
l’auteur. Michel Lurkin et Philippe Palem ont donc suivi les ateliers de préparation qu’il donnait à la
Maison des jeunes de Jambes. Le tournage aura lieu début novembre l’auteur espère que le film sera prêt
pour le concours club « 3’ de plaisir ».
Retour sur le Ciné-Dialogue 2010
Etant donné que tous les films présentés cette année étaient du genre reportage, le jury a émis une série
de remarques très pointues bonnes à retenir, mais surtout à mettre en application de façon systématique.
1 – Tourner autour de son sujet et doubler les prises de vues
2 – En cas de hauts niveaux (plein soleil et ombre tranchée), toujours privilégier le « sujet » qui lui doit
être parfaitement exposé, quitte à ce qu’une partie du fond soit sur ou sous exposée
3 – Faire plus d’images que nécessaire, en vue du montage
4 – Toujours penser au montage pendant le tournage
5 – Le son est un élément indispensable à la compréhension du contenu de l’image, ainsi un son « off »
situera géographiquement une scène, la position des acteurs etc. Veiller donc à la qualité de la prise de son
d’ambiances.
6 – Ne jamais avoir peur de se rapprocher du sujet et de rentrer réellement dans son environnement, sinon
risque d’être « spectateur » distant.
Un sigle. Pourquoi ?
Les motifs qui ont poussé les cinéastes amateurs à apposer un sigle au début de leurs films sont multiples.
Au départ, c’était une façon de marquer leurs réalisations de leurs propres sceaux, une signature en
quelle que sorte. Mais cette motivation a évolué avec l’apparition des clubs. Il s’agissait alors surtout de
montrer son appartenance à un groupe bien spécifique (un peu comme on porte un uniforme ou l’écusson
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d’un service club, ou la cravate d’une institution prestigieuse). C’était d’autant plus important qu’à
l’époque, faire du cinéma était surtout l’apanage d’un groupe social aisé.
Avec le temps, le cinéma muet est devenu sonore. De la pellicule on est passé à la vidéo et la
réalisation de films s’est largement démocratisée. Surtout avec l’apparition du numérique.
Peut-être (et même sans doute), ignorant du fait, on a oublié que, dans le cinéma professionnel, les
sigles - en guise d’amorce – outre bien sûr le rôle publicitaire qu’on leur connaît - servaient surtout à faire
la mise au point sur l’écran avant que ne passe le film proprement dit et que la bande sonore qui
accompagnait le logo de la compagnie était là pour régler la puissance et la qualité du son dans la salle
de projection. Aujourd’hui, ces fonctions sont toujours les mêmes, mais les vidéastes ne le savent pas.
Aussi il n’est pas rare de voir des sigles dignes d’une « Major », du genre MGM , WARNER ou la
20TH CENTURY FOX envahir les écrans des clubs et de découvrir ensuite un « petit » film de famille
montrant les vacances de Tonton Jules dans le midi. (Attention, l’excès nuit en tout et trop is te veel).
CD et DVD MEURENT APRES 5 à 10 ANS
(D’après un article de Tom Evrard)
Selon un rapport de l’Académie des Sciences de France, la durée de vie des CD et DVD
enregistrables n’excède pas 5 à 10 ans.
Le rapport est français mais il intéresse tout le monde puisqu’il se penche sur la longévité des supports
numériques enregistrables, tels que les CD-R (et RW), DVD-R (et RW) et les disques durs par exemple.
En 2003, on pouvait lire dans une publicité en pleine page du journal « Le Monde » la phrase :
vous êtes assurés de conserver pour l’éternité des enregistrements parfaits et inaltérables. Hélas, il y a
bien loin entre ces affirmations et la réalité, indiquent les auteurs de l’étude : Jean-Charles Hourcade,
Franck Laloë et Eric Spich. C’est d’autant plus interpellant qu’à l’heure actuelle, toute information,
photos, vidéos sont envoyées sur des CD ou DVD enregistrables achetés pour une poignée d’euros dans
des grandes surfaces.
L’Unesco estime la production annuelle de l’humanité à plus de 1 milliard de giga bits … Chiffre
qui dépasse l’imagination. (Soit 10 exposant 18, c’est à dire un exaoctet …)
Ceci s’explique par la grande commodité de l’utilisation du numérique : flexibilité de l’écriture, facilité de
réutilisation, stockage compact, etc.
Quant au patrimoine numérique familial à préserver - le plus souvent gravé sur un disque enregistrable incluant documents, photos et vidéos, il varierait selon une hypothèse basse entre 100 et 200 gigaoctets.
Quelle solution ? La seule méthode possible est de transférer les données d’un support ancien vers
un support neuf, avant que la détérioration naturelle du premier ne rende la copie impossible.
Il faut cependant remarquer que tous les CD et DVD ont des durées de vie très différentes, selon
les marques, les modèles et même selon les modèles d’une même marque. Certains tiennent un an à peine
et d’autres n’ont pas bougé en 10 ans. Il en va de même pour les autres supports d’enregistrement, comme
les disques durs.
Il semblerait que la longévité ne serait pas prise en compte par les constructeurs qui
privilégieraient plutôt la capacité, la rapidité d’écriture et le prix bas.
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Quand on utilise des CD ou des DVD pour l’archivage de données, il faut choisir les meilleurs et
mettre en place un suivi dans le temps. C’est la stratégie active, celle d’ailleurs appliquée par de grands
acteurs publics et privés (pensez aux administrations, aux hôpitaux, aux entreprises multinationales…)
mais avec des moyens ad hoc, chose que le commun des mortels ne peut s’offrir.
Entre-temps, la recherche s’active pour trouver la technologie qui permettra réellement de
conserver des données pendant une longue période. Le rapport cite en guise d’alternative – mais très
onéreuse – le « Century Disc », un disque en verre trempé qui utilise un précédé de lithographie. (Une
invention « oubliée » dans les tiroirs des multinationales et qui date des années 80).
On notera également que le rapport de l’Académie des Sciences ne concerne pas les disques
pressés (non enregistrables), soit les films sur DVD et autres CD musicaux achetés dans le commerce, qui
ont une durée de vie bien plus longue.
Certaines institutions confient leurs données à un prestataire de service spécialisé, comme Google,
mais cette formule ne résout rien, puisque l’information stockée dans un centre (même au fond de l’Asie
ou de l’Amérique) l’est sur un disque dur qui lui non plus n’a pas de durée de vie infinie.
EN BREF
HITCHCOCK
Des
œuvres
inconnues
d’ Hitchcock, datant des
années 1920, sont restaurées
pour être numérisées et
éditées en DVD. On connaît
« Psychose » (1960) ou
« Sueurs froides » (1958),
mais ses premiers films ont
30 ans de plus. Les fragiles
bobines de nitrate – noircies,
cassantes et rétrécies – sont
manipulées avec d’extrêmes
précautions pour pouvoir
repérer au microscope les
moindres égratignures, taches
et poussières incrustées sur la
pellicule. Le BFI (Institut
Britannique du Film) a
entrepris le projet titanesque
de restaurer les films muets
d’Alfred Hitchcock et de les
numériser . Le résultat final,
notamment au niveau de la
netteté devrait surprendre les
spectateurs, a estimé le BFI.
C’est la Rolls-Royce en
matière de restauration de film
et on aura l’impression que
cela a été filmé la veille. Nous
voulons faire des copies qui
perdurent pour des
générations. Ces copies seront
projetées dans les cinémas du
monde entier et seront éditées
en DVD. Hitchcock s’était fait
un nom dès les années 20 dans
le cinéma muet. Suspense et
mystère alimentaient déjà sa
créativité pour ces longs
métrages en noir et blanc, qui
contenaient déjà tous les
ingrédients de ses futurs
classiques hollywoodiens. Le
projet de restauration devrait
coûter 1,2 millions d’euros,
financé par des dons venus du
monde entier. C’est Kieron
Webb, le responsable du
projet qui , en blouse et gants
blancs, assure lui-même le
traitement, image par image,
de chaque bobine.
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TRIBUNE LIBRE
A méditer : le décerveleur, un
article révélé par JP De Clerck
Devrions-nous, pour que nos
vidéos aient du succès, suivre
le raisonnement de TF 1 ?
Devrions-nous pour avoir de
l’audience (de la vidé-ence ? –
néologisme pour audiencevidéo), décérébrer nos
spectateurs, quitte à faire de
mauvais films ou à tout le
moins des films médiocres ?
Extrait de la dépêche AFP
du 09.07.2004 – Déclaration
de P. Le Lay, PDG de TF 1.
…Il y a beaucoup de façons
de parler de la télévision …
Soyons réalistes, le métier de
TF 1 c’est d’aider Coca Cola,
par exemple, à vendre son
produit Or, pour qu’un
message publicitaire soit
perçu, il faut que le cerveau
du téléspectateur soit
disponible. Nos émissions ont
pour vocation de le rendre
disponible ; c’est à dire de le
divertir, de le détendre pour
le préparer entre 2 messages.
Ce que nous vendons à Coca
Cola c’est du temps de
cerveau humain disponible.
DROITS D’AUTEURS
Au contraire de la France, la
perte des droits d’auteurs liés
aux CD, n’est pas remplacée
par la scène. Les opérateurs
internet doivent compenser,
dit la SABAM. Un rapport de
la SACEM (la société chargée
de la perception des droits
d’auteurs en France) pourrait
réjouir les artistes : les
derniers résultats financiers
montrent que si les droits
mécaniques – liés à la vente
de CD – poursuivent leur
érosion, cette perte est
aujourd’hui compensée par les
droits perçus sur les concerts
et festivals. Mais ce qui est
vrai en France, ne l’est pas
nécessairement en Belgique.
En 2009, si les droits liés aux
concerts sont restés stables,
ceux liés à la vente de CD se
sont effondrés : - 24 %. Les
premières tendances 2010 ne
font que de confirmer cette
chute. Comme on n’utilise pas
moins de musique que par le
passé – bien au contraire –
mais que celle-ci est de plus
en plus dématérialisée, la
SABAM estime qu’il faut
contraindre les opérateurs
téléphoniques et internet à
payer des droits, car c’est là
que se déplace le marché
aujourd’hui. Or actuellement
des fournisseurs de contenus
(dont la musique) tels que
Belgacom ou Telenet se
retranchent derrière la
directive européenne ecommerce. En vertu de
laquelle ils estiment ne pas
devoir payer, car ils ne sont
pas responsables de ce qui
circule dans leurs tuyaux.
LA 3D CHEZ VOO
Depuis juillet, la 3D est
disponible dans votre salon,
via le voocorder de VOO, en
vidéo à la demande (VOD).
VOO propose la 3D comme
elle l’avait fait avec la haute
définition : uniquement des
programmes conçus pour ce
format. Donc pas question ici
de doper les films avec des
logiciels. VOO compte plus
de 300.000 clients dont
120000 abonnés au voocorder.
CANAL PLUS EN 3D
Après TF1 et ORANGE , qui
avaient profité de la Coupe du
Monde pour lancer la 3D sur
leurs antennes, Canal Plus 3D
se jette à son tour dans
l’aventure. Désormais, trois
chaînes françaises proposent
régulièrement du relief dans
leurs programmes.
LA RTBF ET INTERNET
Très
inquiet
du
développement exponentiel de
la RTBF en matière d’internet,
Pierre-Yves Jeholet (MR) a
accusé Fadila Laanan de
mettre de l’huile sur le feu et
de se comporter comme la
ministre de la RTBF, au
détriment des éditeurs de
presse, des télévisions locales
et des chaînes privées qui
estiment que la chaîne
publique (subventionnée par
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la Communauté Française)
concurrence leurs propres
sites internet de façon
déloyale.
TELE « VERTE »
De nombreuses personnes,
profitant des promotions de
fin d’année, des soldes et
autres offres incontournables
vont remplacer leur vieil
appareil pour un nouvel écran,
plus fin et surtout plus large.
Le WWF tient à rappeler aux
futurs acheteurs que tous les
téléviseurs ne se valent pas en
termes de consommation
d’énergie et les invite à
consulter le site internet
www.topten.be qui renseigne
le top dix des téléviseurs les
plus économes en énergie,
disponibles sur le marché
belge. Les plus efficaces
consomment quatre fois
moins d’énergie que les télés
moyennes. Sur dix ans vous
pouvez épargner 500€ de frais
d’électricité en choisissant un
modèle Topten. Les modèles
les plus économiques du
marché sont les TVLCD qui
utilisent un rétro-éclairage
LED. Elles utilisent 25%
d’électricité en moins que les
TV LCD conventionnelles et
40% de moins que les TV
plasma.
CESAR BELGE
Le centre du Cinéma et de
l’Audiovisuel a envisagé une
remise des prix du cinéma
belge. Il semblerait que la
ministre Fadila Laanan ait
rencontré l’Académie des
Césars, en France, afin de
bénéficier de son expérience.
Le nom retenu , pour cette
récompense, serait le
« Delvaux » en hommage au
père du cinéma belge , André
Delvaux.
Il faut tirer sur l’ambulance
…sur le corbillard, ça ne sert
plus à rien.
Le louphoque
CINEMATHEQUE
La cinémathèque a été primée
et a reçu 10.000 € pour ses
collections : 60.000 films,
25.000 affiches, mais aussi
pour ses activités de support
cinématographique et ses
efforts pour numériser les
collections.
A SAISIR
Camera HDV (Mini-cassette)
Sony HDR – HC5, avec une
batterie longue durée
supplémentaire : 450 €.
Contact : Francine Lanslot, 2
Rue de la Moinerie à 4800
Petit-Rechain . 0496 / 779 034
POP FACTOR
Anthony Gouldsbrough, un
Anglais, vient de créer un
studio d’enregistrement à
Hampteau (Hotton). Il s’agit
d’un studio d’enregistrement
accessible à tous, tant aux
pros qu’aux amateurs. « Pop
Factor » part du principe que
tout le monde peut chanter. Il
suffit de se lancer. Originaire
de Blackburn, Anthony
Gouldsbrough a pas mal
bourlingué durant sa jeunesse,
dans plusieurs groupes de
punk rock. Ensuite, il est
devenu chef régisseur dans
une firme cinématographique
à Luxembourg. Il a
notamment participé au film
« La jeune fille à la perle »
avec Scarlett Johansson, à
« Flawless » ou « Le casse du
siècle » un film de Demi
Moore et Michael Caine et à
la version européenne des
« Trois Mousquetaires » avec
Tim Roth à la distribution.
Pour plus de renseignements :
Riverstudios, Rue du Moulin,
13 à 6990 Hampteau. Tel :
084 / 36 72 41.
www.popfactor.be
TELE NUMERIQUE
Les spécialistes européens en
télécommunication ont
annoncé que la télévision
analogique ne sera plus
utilisée dès les années 2015,
compte tenu du nombre
d’équipements déjà installés
en Europe. Pour les
spécialistes, la télévision
numérique représente l’avenir,
mais rappelons tout de même
que cette technique date de
1929.
Le cinéaste doit s’entourer
d’une équipe prête à
s’associer à son processus de
transfert du rêve à la réalité.
Et il faut savoir avec qui
partager ses rêves … avant
de les offrir aux futurs
spectateurs
Frédéric Sojcher
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DEMANDEZ LE PROGRAMME.
Séance du 10 septembre 2010
Compte rendu : André Thérasse
Soirée de rentrée. Une salle bien remplie et accueil d’un nouveau membre – Mr Philippe Palem.
Les films de la soirée :
1 – LE CINAM EN VADROUILLE A ROCHEFORT - (Diaporama 4 : 3 – 7’35) Victor Lefèbvre.
Victor nous fait revivre la journée d’excursion dans l’entité Rochefortoise. Outre la qualité des photos et
de leur montage, on soulignera le ton humoristique du commentaire et le regard malicieux qu’il a su porté
sur cette journée, dont aucun moment ne lui a échappé.
2 – LA CHOUETTE CHEVECHE – ( R 16 : 9 - 4’45) Michel Fossion
La redécouverte de ce petit rapace, que l’on croyait connaître mais qui, saisi dans l’intimité de sa vie de
couple, tout au long de l’année, nous surprend à plus d’un titre.
Images soignées, commentaire simple et efficace et un son live qui donne beaucoup de crédit à l’ambiance
sonore du film. Rien d’étonnant à ce que ce film ait été sélectionné pour participer au Festival Vidéo
Nature de Namur.
4 – DE BELLO GALICO – (F 4 : 3 – 3’20) MF Doguet et JP De Clerck
Une satire supplémentaire de la politique en Belgique. Une « Louphoquerie » de plus diront certains.
5 – LA LEGENDE DU CHINEL – (R 16 : 9 – 7’15) Michel Lurkin
Un reportage bien enlevé, construit autour de l’interview d’un « vieux » Chinel, qui fait le carnaval de
Fosses depuis 40 ans. La voix off de la narratrice est discrète et soutient bien les images de liesse qui
défilent sur l’écran. Quelques corrections sont proposées : couper impérativement les images floues (dûes
aux mouvements de foule) et les remplacer par d’autres du même genre. En resserrant quelque peu le
montage et en équilibrant parfaitement les sons d’ambiance on gagnerait encore en rythme.
Si le film est destiné à être présenté aux Rencontres Vidéo-Wall, il est nécessaire que ces corrections y
soient apportées.
Le truc de la soirée (AT)
NUMERISATION ET AMELIORATION DE LA QUALITE DE BANDES ANALOGIQUES
1 - Lire la vidéo originale (VHS, SVHS, HI 8) sur un magnétoscope équipé d’un TBC (Time Base
Corrector).
2 - Numériser le film.(Transfert direct sur le PC via un transcodeur, ou copie sur un magnéto numérique à défaut réalisez la copie sur votre caméra digitale)
3 - Déposez une première fois la copie numérique sur la time line de votre programme de montage
4 - Superposez la même copie, sur une seconde time line, avec une transparence de 50%
(Veillez à synchroniser parfaitement les images et le son des deux copies).
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5 - Faites ensuite une « exportation séquence ».
La lecture simultanée des 2 pistes, améliorera la colorimétrie, fera disparaître les flashs et aura tendance à
améliorer le contraste général du film. Rien ne vous empêche de retravailler ensuite votre film si vous le
souhaitez.
Séance du 24 septembre 2010
Soirée RE-CREATION – Le thème de la séance est la FICTION (Film à scénario).
1 – PROPRIETE COMMUNE – (F 16 : 9 LB – 8’00) une comédie dramatique de Michel LERAY
Que faire de son chien quand on divorce ? Pour Martin et Sabine, la réponse est simple .
L’analyse du court métrage fait apparaître clairement la construction typique du film en 3 actes
conventionnels : l’exposition, la confrontation, la résolution. Et à partir de l’incident déclencheur, on ne
peut que constater la suite de conflits (de plus en plus graves) que les protagonistes vont devoir affronter
et surmonter, jusqu’au dernier nœud dramatique avant que les spectateurs n’imaginent librement la fin.
Les autres films de la soirée :
2 - MES PREMIERS PAS DANS LA PEINTURE - (F 1’20 – 4 : 3) MF Doguet et JP De Clerck
Un éclat de rire qui remet en perspective l’art de la peinture et ceux qui en vivent.
3 – ABOU D’HABI NOUVELLE ALEXANDRIE , - (R 9’10 – 4 : 3 ) Lydie et Jean Plas
Visite - très touristique - d’un des plus petits émirats du Golf. La preuve de visu, que les pétrodollars
peuvent tout acheter, tout payer, même l’inimaginable.
4 – LE LONG DU FLEUVE NIGER - ( R 19’00 – 4 : 3 ) Patrice et Jacques Renaut
Film posthume de Jacques Renaut dont on entend la voix qui commente une dernière fois les images de
son fils Patrice. On découvre le Mali, vu par les yeux d’un routard, qu’on accompagne tout au long de ses
déplacements le long du Niger. Le fleuve est comparé ici à une artère vitale autour de laquelle s’articule
toute la vie économique du pays. Un reportage de voyage dans la veine des réalisations précédentes de la
même équipe. On retrouvera certainement ce film aux prochaines Rencontres Vidéo-Wall, ainsi qu’aux
différents concours organisés par la FCVFB.
5 – CARAVANNIERS DU DIMANCHE – (R 10’00 – 4 : 3) Maurice Minet
Quelque part en Tunisie, une promenade (toute empreinte de difficultés) qui n’incitera pas les caravanier à
s’engager plus avant dans le désert. Souvenirs de vacances et tranches de rire.
6 – LA BOÎTE A BISCUITS – (F 1’00 – 4 : 3) MF Doguet et JP De Clerck
Un regard iconoclaste sur les secrets enfuis dans une boîte à biscuits. Un clin d’œil aux amateurs de films
documentaires.
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Le truc de la soirée .
DES PANNEAUX REFLECTEURS BON MARCHE
- Utilisez de vieux écrans de cinéma. Il en existe en blanc mat, blanc brillant, perlé ou métallisé. Les
plus intéressants, en tant que panneaux réflecteurs, sont les toiles argentées, que l’on veillera bien à
utiliser sur leur support d’origine, afin de mieux pouvoir les orienter. (André Thérasse)
- Une autre solution consiste à utiliser de simples plaques de frigolite. (un côté blanc et l’autre peint
éventuellement en noir, en argenté ou en doré). (Jean-Marie Lorphèvre)
Séance du samedi 8 octobre 2010
Soirée spéciale que l’on pourrait intituler « Seconde session », car tous les films projetés ont été corrigés
sur base des remarques faites par le public du Cinam et des conseils du Jury du Ciné-Dialogue.
1 – LES SMOKELEIRS DU CLAIR DE LUNE (F 16 : 9 LB – 1’20) MF Doguet et JP De Clerck
Ah, comme tout serait simple en Belgique s’il n’y avait pas de frontière linguistique …
En guise de mise en bouche, une petite louphoquerie, nullement destinée à participer à des concours, mais
plutôt destinée à détendre l’atmosphère (avant le jugement de l’assemblée) et surtout à nous faire rire.
2 – J’AI VIRE CETTE SALOPE – (R 4 : 3 – 4’32) Laurence Delwiche.
Présenté pour la première fois au Ciné Dialogue, le film décrit le travail personnel – et très pénible - de
l’auteur pour se débarrasser de la cigarette .
Film fortement retravaillé suivant en cela les conseils du Jury. Cette dernière version ne réclame plus que
l’autorisation de la fanfare qui joue en direct, d’utiliser sa musique en fond, pour participer aux
Rencontres Vidéo-Wall, en étant parfaitement en ordre avec la Sabam. A noter que le titre initial « J’ai tué
cette salope » a été adouci en « J’ai viré… », qui est nettement moins agressif.
3 – L’ILE AUX MOINES – (R 4 : 3 – 4’21) Laurence Delwiche
Nous avions déjà découvert les Moines, sur leur pic rocheux en Irlande, dans une version précédente lors
du concours club « Trois minutes de plaisr », en 2008. Le film présenté aujourd’hui est nettement plus
étoffé et comporte beaucoup plus de gros plans. Un commentaire léger agrémente le tout et un fond de
musique classique souligne le comportement inattendu – sinon malhabile – des Macareux. Le film est
déclaré bon pour les concours.
4 – LA CHOUETTE CHEVECHE – (R 16 : 9 – 6’30) Michel Fossion
Version retravaillée selon les suggestions des membres du Cinam et de ceux du Club de Huy. Il s’agit ici
d’une version « longue », destinée aux concours animaliers en Suisse et en France et prévu pour concourir
aux Rencontres Vidéo-Wall 2010. Cette nouvelle mouture est fortement appréciée par le public.
5 - LA LEGENDE DU CHINEL – (R 16 : 9 – 7’15) Michel Lurkin
Présenté à la rentrée en septembre, le film a été corrigé en suivant les remarques du Cinam. Le montage
est plus serré et les plans flous ont disparus, remplacés par de nouvelles images plus percutantes encore.
Entre temps le film a été présenté aux organisateurs du carnaval de Fosses-La-Ville, qui l’ont fortement
apprécié et qui se proposent de se servir du DVD que Michel leur a offert, pour faire leur promotion.
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OK pour l’inscription du film aux prochaines Rencontres Vidéo-Wall.
Le truc de la soirée.
PROJECTION AU DEPART D’UN PC PORTABLE
Lorsque l’on souhaite projeter, au départ d’un PC portable, un film sur grand écran (soit un écran
TV, soit via un vidéo-projecteur sur un écran en salle), il faut taper simultanément sur le clavier du
portable FN/F8
Ensuite choisir sur les 3 possibilités présentées : « Ecran double ». On verra alors le film
simultanément sur le petit écran du PC et sur le grand écran de la salle. (Jean Plas)
Séance du 22 octobre 2010
Soirée RE-CREATION – Le thème de la séance est la STRUCTURE DU RECIT (Fiction)
Animateurs de service : Maurice Minet et André Thérasse.
1 – PATIENTE 69 – (F 16 : 9 LB – 20’00) un suspens de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit.
Un jeune interne effectue sa première nuit de garde dans un hôpital psychiatrique. Du simple quiproquo on
bascule rapidement dans l’horreur, en une sorte d’escalade forcenée, jusqu’au dénouement qui loin de
nous rassurer nous laisse un dernier frisson dans le dos.
Film largement récompensé dans différents festivals, tant la récit est captivant et la trame semée de
rebondissements. On notera également que le film est truffé de réminiscences en hommage aux maîtres du
suspens et du film d’horreur.
Les autres films de la soirée :
2 – LES CHATS PARTIS … (F – 4’36 – 4 : 3) Charles Mareschal
Tourné en 1957 sur pellicule, ce petit film n’a rien perdu de sa fraîcheur. Il est vrai qu’à l’époque, même
les souvenirs de famille étaient déjà « fictionnés ». Le film a été numérisé sur un DVD par une société
spécialisée (Forever, vos souvenirs ont de l’avenir. www.for-ever.be service client 02 / 400 68 60). Cette
réalisation a le mérite de nous faire découvrir une tranche de vie dont elle témoigne et de s’inscrire ainsi
dans le patrimoine de notre mémoire collective.
3 – MES ANGES BLEUS (R – 5’40 – 16 : 9) Gérard Accindinus
Version complète et scénarisée du petit film « Comme l’oiseau », que l’auteur avait présenté au dernier
concours club « 3’ de plaisir », en 2009. L’observation des mésanges par les enfants est un régal, la vie des
oiseaux à l’intérieur du nichoir est surprenante. On regrettera quelques plans sous-exposés (entrée et sortie
des oiseaux du nichoir) ainsi que l’un ou l’autre flou léger dû sans doute aux pompages de l’autofocus de
la caméra. A corriger. On soulignera au passage que c’était la première fois que Gérard travaillait en
équipe et que ce film a été monté avec la collaboration de Jean Plas.
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4 – LA LIGNE 132 (R 9’13 – 16 : 9 ) Michel Lurkin
Ce que nous annonce l’auteur :
C’est un voyage en train à vapeur depuis Mariembourg, jusqu’à la frontière française.
Excellente qualité d’image, grande variété de plans et d’angles de prise de vues. Des interviews très
intéressantes. Si l’on ajoute un commentaire de qualité, très bien dit par le narrateur, on tient là un bon
documentaire sur la vie qui s’est développée durant plusieurs générations, le long de cette fameuse ligne
132 qui reliait Mariembourg à Vireux en France. C’est là en effet qu’allaient travailler un bon nombre
d’ouvriers belges.
Il est important d’attirer l’attention sur le fait que le film a su échapper aux habituels clichés de l’attraction
touristique, pour se tourner résolument vers la vie des gens de l’époque et leur travail qui sont évoqués par
le biais de l’histoire de ces fameux trains à vapeur, dont il ne reste aujourd’hui que ce musée vivant
entretenu par une poignée d’amateurs passionnés.
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