Une bague pour se souvenir d`une étoile trop tôt partie GOUMOENS

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Une bague pour se souvenir d`une étoile trop tôt partie GOUMOENS
NORD VAUDOIS
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de travaux, deux trains
circulant entre Yverdon et
Payerne seront remplacés par
des bus cette nuit. Il s’agit de
celui de 0 h 09, dans le sens
Payerne-Yverdon, et de celui
de 1 h 05 dans l’autre sens.
A Champ-Pittet, l’arrêt est
déplacé à la halte de bus
Travys de Clendy, tandis qu’à
Cheyres, les voyageurs sont
attendus au centre du village,
près de l’auberge de la
Grappe. Par ailleurs, le train
régional Lausanne-Yverdon
sera remplacé par un bus dès
Ependes cette nuit et la nuit
de dimanche à lundi,
également pour cause
2
de chantier.
Excellent exercice
2006 pour la Strid
NORD VAUDOIS La Strid, la
société de gestion des déchets,
a renoué avec les chiffres
noirs en 2006. Sur un total de
charges de 12,3 millions de
francs, elle a réalisé un
bénéfice de 144 000 francs. Dû
à des rentrées exceptionnelles,
ce résultat a permis de
compenser la perte de 2005,
imputable à un incendie. La
société a ainsi pu amortir
entièrement les équipements
d’exploitation, et reconstituer
les provisions nécessaires. De
plus, les 71 communes
actionnaires se sont vu
rétrocéder intégralement les
impôts perçus sur la part
publique du capital, suite à
l’exonération de
l’administration cantonale. 2
Conférence
à la Lance
CONCISE Dans le cadre d’un
cycle de conférences sur le
thème du patrimoine à
l’ancienne chartreuse de la
Lance, l’historienne de l’art
Monique Fontannaz traitera
des liens de l’église
Saint-Etienne de Moudon avec
la Lance, ce matin. La
conférence débutera à 10 h 30
et se terminera avec la visite
du cloître, suivie d’un apéritif.
2
Entrée payante.
Le faux mois
pour le Beau Lac
CONCERT Le mythique
groupe genevois Le Beau Lac
de Bâle se produira au Coyote
Café à Yverdon le samedi 16
juin et non le mercredi 16 mai
comme annoncé par erreur
dans 24 Hebdo jeudi. Ce
concert exceptionnel
marquera les quatre ans
d’existence du lieu.
A ne pas manquer!
2
Cours de conduite
pour les cyclistes
YVERDON L’association Pro
Vélo met sur pied aujourd’hui
des cours de conduite cycliste
pour les enfants et les adultes
à 13 h 30 au collège des
Prés-du-Lac. Une formation A
permet l’acquisition de
connaissances de base sur le
maniement du véhicule, alors
qu’un cours B permet de
mettre en pratique les règles
de la circulation et d’adopter
le comportement approprié
dans le trafic urbain. Gratuit
pour les membres de Pro Vélo,
20 francs pour un adulte et un
enfant, 30 francs pour une
2
famille.
HN6
GOUMOENS-LA-VILLE
Diplômée en art dentaire,
Christiane Monod s’est
spécialisée dans la création
de bijoux. Elle vient de lancer
sa première collection:
Natacha Etoile.
ABDOULAYE PENDA NDIAYE
«E
lle me quitte. Je
suis triste, triste
de cette tristesse
profonde que doit avoir le rosier au moment où la main d’un
passant lui cueille sa rose.» Ces
mots de Victor Hugo, la créatrice de bijoux Christiane Monod (47 ans) pourrait les faire
siens. Mais, derrière l’indicible
des grandes douleurs, on trouve
souvent une manière de transcender ses maux… Il y a tout
juste trois mois, Natacha, sa
fille qui allait avoir 17 ans cet
été, a décidé de partir. «Elle
aimait beaucoup les étoiles. J’ai
baptisé cette collection Natacha
Etoile.»
Une collection dont l’artiste
résidant à Goumoens-la-Ville
garde une bague affectueusement portée au doigt. En forme
d’étoile avec plusieurs déclinaisons possibles, le bijou en argent peut être serti de pierres
L’ARTISTE
Christiane Monod, créatrice de bijoux habitant Goumoens-la-Ville, a lancé la collection
GRANDSON, LE 10 MAI 2007
de bagues Natacha Etoile à la mémoire de sa fille.
précieuses… L’artiste a décidé
de reverser une partie de chaque pièce de la collection vendue à l’Ecole romande d’arts et
communication (Eracom) où
Natacha suivait des cours.
Aînée d’une famille de trois
enfants avec un père directeur
de banque et une maman vendeuse en confection pour enfants, Christiane Monod a eu
une «enfance tranquille à Morrens». Adolescente, elle signe
déjà ses premières pièces. «A
14 ans, j’ai vendu mon premier
bijou au collège». A 18 ans, elle
réalise sa première exposition.
L’argent récolté sera judicieusement utilisé pour les… cours de
conduite.
Rencontre avec Sankara
CFC de technicienne dentiste
en poche, elle est allée s’instal-
ler pendant une année dans l’ex
Haute Volta (devenue Burkina
Faso) pour s’y perfectionner en
art de la technique de la cire
perdue et du bronze. A Ouagadougou, la maison qu’elle louait
appartenait à un certain… Thomas Sankara. «Il est venu me
parler à deux reprises. Il était
tellement beau et avait un charisme incroyable! Je ne m’imaginais pas qu’il allait être président de la République.» Mais la
«petite Suissesse» aussi peut
être appelée présidente: elle dirige, depuis bientôt un an, la
Société industrielle et commerciale d’Echallens et environs
(SICE). «Mon rôle consiste à
coordonner les efforts des entreprises pour sauvegarder
leurs intérêts dans le district.»
De par son métier de technicienne en art dentaire et les
prothèses qu’elle réalise – un
travail à 20% – Christiane Monod rend le sourire aux gens.
Avec la création de bijoux personnalisés, elle suscite le sourire. En réaction à sa nouvelle
collection, du ciel, il y a sans
doute une étoile qui apprécie. £
Christiane Monod (bijoux)
et David Magnenat (photos),
de Villars-le-Terroir, exposent
à la Galerie L’Hétéroclite
de Grandson jusqu’au 22 juin.
La maison de paroisse en passe
La justice tranchera
de devenir un logement pour étudiants? L’ISLE
Le Conseil communal a refusé
de dépenser 100 000 francs
pour régler à l’amiable
un conflit portant
sur le licenciement
d’une employée communale.
YVERDON-LES-BAINS
L’appartement de l’ancienne
concierge sera mis en location.
L’assemblée générale de l’Association de la maison de paroisse
s’est tenue hier devant une vingtaine de membres, préoccupés
par l’avenir du bâtiment dont ils
sont propriétaires.
En effet, depuis près de
vingt-cinq ans, l’intendante –
Arlette Pochon – a vécu dans
cette bâtisse, jusqu’à son départ
à la retraite. La nouvelle concierge, elle, s’est installée dans la
petite villa, également propriété
de l’association, où logeait traditionnellement le pasteur de la
paroisse d’Yverdon-Temple.
Dès lors, le logement de trois
pièces s’est retrouvé inoccupé.
L’Association de la maison de
paroisse a donc décidé de le
rénover et de le proposer à la
location. «Nous avions l’intention d’en faire un bureau, mais
un spécialiste nous a fait consta-
Ce bâtiment, situé à la rue Pestalozzi, pourrait peut-être abriter
un appartement destiné aux étudiants.
ter que de nombreuses surfaces
de ce type étaient vacantes au
centre-ville», déclare Martin
Schwarz, président de l’association. L’hypothèse d’en faire un
logement pour étudiants a été
évoquée au cours d’une séance
sans coup d’éclat. «Yverdon,
Nominations au Temple
YVERDON-LES-BAINS
La paroisse réformée a
complété son conseil au cours
d’une assemblée extraordinaire.
Le conseil de la paroisse d’Yverdon-Temple est de nouveau au
complet. En effet, lors de l’assemblée extraordinaire de mercredi, les paroissiens ont élu les
laïcs qui encadreront les ministres de l’Eglise yverdonnoise.
Cette élection sans grand enjeu,
puisqu’il y avait autant de candidats que de sièges à repourvoir, a cependant attiré un
nombre relativement élevé de
votants. Ainsi, Agnès Criblez,
Philippe Fontannaz, Guilhem
Lavignotte, Corinne Noir rejoignent l’Exécutif de l’Eglise. Les
anciens présidents du conseil,
La commune de L’Isle a décidé
de ne pas faire le dos rond dans
un conflit qui l’oppose à une
ancienne employée. Depuis des
années, la Municipalité doit répondre devant les tribunaux du
licenciement de son ex-boursière. Alors que le Conseil communal aurait pu abréger cette
longue procédure par une conciliation, il a décidé, mercredi,
de s’en remettre aux juges.
Pierre Guignard et Georges Vuffray, ont été élus après une
période de vacance.
De nouveau au complet
Pour Jacqueline Paillard,
membre du bureau de l’assemblée paroissiale, il faut se réjouir d’avoir un conseil au complet, ce qui n’était pas arrivé
depuis longtemps. «J’espère
que ce groupe pourra faire un
bon travail d’équipe», a-t-elle
ajouté.
Une deuxième élection a désigné les délégués à l’assemblée
régionale. Il aura fallu attendre
le moment même du vote pour
que des candidats manifestent
leur intérêt pour le poste. Roger
Guignard et Nicole Perrenoud
ont finalement accepté cette
T. V. A.
mission.
avec ses Hautes Ecoles, souffre
d’un manque de logements.
C’est pourquoi, je suis personnellement favorable à ce type de
solution», a ajouté le président.
L’assemblée s’est d’ailleurs ralliée à son point de vue.
T. V. A.
Une question de mobbing
L’histoire a connu plusieurs
rebondissements. Licenciée en
2001, cette employée a porté l’affaire devant la Cour civile qui lui
a donné tort, ce qu’a confirmé la
Chambre des recours du Tribunal cantonal. «En revanche, le
Tribunal fédéral a estimé que
certains aspects du dossier
VU POUR VOUS
AGAPE
Ambiance festive et
sympathique hier
au chalet des Dénériaz-Dessous,
à Sainte-Croix, où, à l’invitation
de la Municipalité, la commission
de gestion du Conseil communal
marquait, conformément à la
tradition, la fin de sa «semaine»
de contrôle. Une petite partie
officielle a précédé un excellent
repas de circonstance, soupe
aux pois, puisque le soleil s’est
fait rare hier. Mais du côté de la
collaboration entre la
commission, les membres du
personnel communal et la
Municipalité, tout est au beau
fixe, comme l’ont relevé les
orateurs de la journée, tout en
saluant la saine et sage gestion
financière des autorités.
SAINTE-CROIX, LE 11 MAI 2007
JOANA ABRIEL
PERTURBATION En raison
OLIVIER ALLENSPACH
Des bus
pour des trains
Une bague pour se souvenir
d’une étoile trop tôt partie
OLIVIER ALLENSPACH
EN BREF
SAMEDI-DIMANCHE 12-13 MAI 2007
24 HEURES
n’avaient pas été suffisamment
ouverts. La procédure est alors
repartie de zéro, mais cette fois
elle porte principalement sur
une question de mobbing», explique la municipale Sandrine
Böhlen, qui s’occupe actuellement de l’affaire avec le syndic,
Roger Nicolas.
C’est à ce stade que le juge
instructeur de la Cour civile,
chargé de reprendre le cas, a
proposé un règlement à l’amiable. La Municipalité et son ex-employée sont alors tombées d’accord sur une transaction prévoyant que la commune verse
100 000 francs à la plaignante.
«Mais c’était sans aucune reconnaissance de responsabilité et par
gain de paix», précise Sandrine
Böhlen.
Ce divorce à l’amiable ne sera
finalement pas prononcé. Le
Conseil communal a nettement
refusé cette solution, par 32 voix
contre 8, préférant prendre le
risque d’aller au bout du procès
plutôt que de consentir une telle
dépense. A coup de recours, l’affaire pourrait donc durer encore
L. PI.
quelques années.