La principale partie de l`orateur, c`est la probité : sans elle il

Transcription

La principale partie de l`orateur, c`est la probité : sans elle il
« La principale partie de l’orateur, c’est la probité : sans elle il dégénère en déclamateur, il déguise ou
il exagère les faits, il cite faux, il calomnie, il épouse la passion et les haines de ceux pour qui il parle ;
et il est de la classe de ces avocats dont le proverbe dit qu’ils sont payés pour dire des injures » La
Bruyère – Les caractères
Le « parcours de l’avocat pénaliste » projette de donner aux futurs confrères, qui ont la volonté de se
consacrer à la matière humaine qu’est le droit pénal, les clés qui leur permettront d’exister
professionnellement, de faire valoir leur qualité d’avocat, qu’ils assistent ou défendent.
L’enseignement se veut extrêmement concret : l’avocat pénaliste pourra accomplir sa mission par deux
voies : l’écriture et la parole ; sera donc étudié le maniement de ces 2 outils, ce qui donnera lieu à deux
« blocs » d’enseignement, successivement étudiés :
 L’écriture : à qui écrire ? Pourquoi écrire ? Comment écrire ?
 La parole : parler avant, pendant et après l’audience ; interroger et contre-interroger ; discerner
la spécificité de la parole, notamment à la cour d’assises ; savoir aussi taire sa parole.
S’y ajoutera un cours facultatif à choisir parmi les 3 suivants : droit des infractions de presse ; droit des
mineurs ; les violences faites aux femmes.
Les cours seront donnés essentiellement par des avocats ayant une pratique significative du droit
pénal : 2 ou 3 enseignants interviendront ensemble pour chaque cours ; ponctuellement, interviendront
dans ces cours des magistrats et experts, un universitaire et un avocat aux Conseils.
Le parcours débutera par un cours d’introduction qui présentera concrètement ce qu’est le travail de
l’avocat pénaliste et qui permettra ainsi à grands traits d’annoncer tous les cours à venir. Cela sera
l’occasion, à travers un échange avec les étudiants, d’interroger les idées reçues sur le métier : la réalité
de la pratique du droit pénal est souvent extrêmement éloignée de l’idée qu’on s’en fait.
Le parcours s’achèvera par 3 exercices de foisonnement, chacun d’entre eux portant sur un thème
spécifique de droit pénal et vous permettant de mobiliser les connaissances que vous aurez pu acquérir
tout au long du parcours et au cours desquels il vous sera notamment demandé de rédiger une
consultation et de plaider.