Revue de presse - CGSP Enseignement
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Revue de presse 1 06.07.2012 SYNDICAT ON VA RÉFORMER L'INDEX SANS LE RÉFORMER MAGOTTEAUX : UN SUICIDE QUI POSE QUESTION COCKERILL : LA WALLONIE S'ENGAGE À ÉTUDIER LA SORTIE D'ARCELORMITTAL ACTUALITÉS LES ÉTUDIANTS DU TECHNIQUE ONT UNE IMAGE NÉGATIVE DE LEURS FUTURS MÉTIERS DIRECTEURS :«IL FAUT REVALORISER» ECOLE : "IL FAUT AIDER LES DIRECTEURS" DANS NOS RÉGIONS Wanne - Ecole menacée A L’ÉTRANGER Fin de l'attente pour les candidats au bac Mémo du 06 juillet 2012 1 Contact : Marilyn MAHY 2 Revue de presse SYNDICAT On va réformer l'index sans le réformer 06/07/12 - DH Qu’ont en commun un pain cramique, une grenouillère et un essuie-glace ? Tous les trois font partie des 556 produits de ce fameux panier de la ménagère dont les prix sont surveillés de près, puisqu’ils entrent dans le calcul de l’index. Bétonné dans l’accord de gouvernement, le système n’arrête pas de subir des remises en cause, de l’Europe comme, de façon plus subtile, de la Banque nationale encore tout récemment. Alors, pas touche, malgré tout, à l’index ? Ce n’est pas l’avis du ministre des Consommateurs, Johan Vande Lanotte (SP.A). Il veut bel et bien le réformer, mais sous l’angle de la façon dont on répertorie les prix. “Actuellement, 20 inspecteurs vont relever ces prix dans les magasins” , explique sa porte-parole. “L’idée que le ministre met sur la table, c’est de remplacer cela par une analyse des tickets de caisse des consommateurs.” La même insiste : “Il ne s’agit pas de réformer l’index, mais de l’améliorer. Avec les tickets de caisse, on aurait une idée très réelle de ce que les gens consomment et paient vraiment. Ceci dit, le projet du ministre n’est qu’au stade de l’étude. Il faudra sans doute encore au moins un an pour qu’il aboutisse, et notamment voir comment on pourrait recevoir des magasins le détail des tickets des clients…” Au PS, où on est particulièrement chatouilleux sur le sujet, on se dit “prudent” mais “pas du tour fermé” . “Johan Vande Lanotte ne veut supprimer aucun des produits du panier, mais coller le plus possible à la consommation réelle des gens” , explique la porte-parole de Thierry Giet. “Si cela va dans ce sens-là, et qu’on nous démontre que cela permet d’améliorer le système, pourquoi pas ? Ceci dit, la composition du panier doit être revue en 2014. Les partenaires sociaux sont en train de réfléchir à tout ce qui se trouve sur la table. Laissons-les d’abord en débattre…” Magotteaux : un suicide qui pose question 06/07/12 – Le Soir Un travailleur s’est donné la mort mercredi au sein de l’entreprise Magotteaux, à Vaux-sous- Chèvremont. Le Setca Liège met clairement en rapport le suicide du travailleur et les conditions de travail au sein de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de matériel de concassage et de broyage. « Le travailleur venait d’être changé de poste sans avoir la moindre formation. Alors qu’il mangeait toujours à la cantine avec ses collègues, ces dernières semaines, il s’isolait. Il mangeait debout devant son casier. Il s’inquiétait pour l’avenir. Ne le voyant pas rentrer, sa femme s’est inquiétée et a appelé ses collègues qui ont découvert le corps dans l’entreprise », explique Patrick Masson, secrétaire permanent Setca-Liège. Mémo du 06 juillet 2012 2 Contact : Marilyn MAHY 3 Les travailleurs de l’entreprise sont sous le choc. C’est pour cette raison qu’une aide psychologique leur a été apportée à l’initiative des syndicats dès jeudi matin. La direction a accepté que cette démarche se tienne dans ses locaux. Ce drame intervient alors qu’un conflit social secoue l’entreprise. Mardi déjà, les ouvriers et les employés de chez Magotteaux déclaraient leur inquiétude concernant le respect des normes de sécurité dans l’entreprise. « L’absence d’investissements dans la maintenance des outils pourrait occasionner rapidement des problèmes qui ne pourront être imputés, comme c’est trop souvent le cas, aux travailleurs. Cette absence d’investissement est aggravée par le manque de formation de certains travailleurs engagés sous contrat intérimaire ou CDD. Ces conditions de travail déplorables augmentent le risque d’accident et dégradent la qualité du produit », soulignait Patrick Moens, permanent FGTB Métal (MWB). Selon les délégués syndicaux, la situation « résulte d’une mauvaise gestion du directeur de production et de l’ancien “plant manager” qui a quitté l’entreprise avec un joli magot, mais en laissant pourrir une situation que les travailleurs doivent assumer. Une nouvelle fois, un management déficient est récompensé alors qu’il a mis en péril la pérennité d’une activité et les emplois qui y sont liés », précise Patrick Masson. Cela fait des mois que les organisations syndicales Setca et MWB dénoncent les conditions de travail dans une entreprise dont le carnet de commande est bien rempli. « L’Unesco devrait, en plus des sites miniers wallons, classer notre usine et ses conditions de travail au patrimoine immatériel de l’humanité comme un témoignage vivant de ce qui se passait au 19e siècle ! », déclarent dans un communiqué Didier Rulot, délégué principal Setca-Magotteaux et Eric Detaille, délégué principal MWB-Magotteaux. « Ce qui s’est passé mercredi n’est en rien un accident dû au hasard ou à une fragilité individuelle. Il s’agit de l’aboutissement des techniques de management mises en place par la direction pour satisfaire les actionnaires de l’entreprise et de l’absence d’investissement dans la sécurité. » Cockerill : la Wallonie s'engage à étudier la sortie d'ArcelorMittal 05/07/12 – Le Soir Le gouvernement wallon s'est engagé devant les syndicats liégeois à négocier le fonctionnement de Cockerill en dehors de la multinationale ArcelorMittal. Un « business plan » est à l'étude. Le gouvernement wallon s'est engagé devant les syndicats liégeois à rencontrer la direction d'ArcelorMittal afin de permettre à Cockerill de fonctionner seul, en dehors de la multinationale qui a condamné sa phase à chaud à la fermeture. Un « business plan » va être étudié. Il souhaite également l'ouverture d'une négociation avec la direction du groupe sidérurgique même s'il s'attend à une tâche difficile, a expliqué le ministre de l'Economie, Jean-Claude Marcourt (PS), à l'issue d'une réunion entre l'exécutif régional et les représentants syndicaux. Le ministre n'a pas tranché la question de savoir si l'avenir d'une sidérurgie intégrée à Liège se ferait avec ou sans ArcelorMittal. La première solution est la plus commode mais la deuxième n'est pas exclue. « Il y a sûrement moyen de faire quelque chose sans Arcelor mais à nous maintenant d'entrer en négociation. C'est clair que ça va être quelque chose de difficile », a souligné le ministre. Dans le cadre d'une négociation avec le géant sidérurgique, la Région dispose d'arguments. S'ils devaient maintenir leurs exigences, le coût du démantèlement et de dépollution des sites devrait les faire réfléchir, a averti M. Marcourt. Aucune estimation précise n'a été avancée à ce jour mais un coût tournant autour des 800 millions d'euros est toujours évoqué. «Pour nous, avec ArcelorMitall, c'est mort» Mémo du 06 juillet 2012 3 Contact : Marilyn MAHY 4 L'élaboration d'un plan d'affaires permettra de démontrer la viabilité du modèle proposé à la fin du mois de juin par les syndicats, et aussitôt rejeté par la direction d'ArcelorMittal. «A ce stade, il n'y a pas d'engagement irrémédiable mais une volonté de travail. Nous avons devant nous un travail sérieux mais qui n'est pas complet. Toute une série de questions doivent encore trouver une réponse», a expliqué le vice-président cdH du gouvernement, André Antoine. Parmi celles-ci, figurent la recherche d'un partenaire industriel ou la compatibilité d'un soutien régional au projet avec la réglementation européenne. M. Marcourt a rappelé plus tôt dans la semaine au parlement que la marge de manoeuvre sur ce sujet était étroite. Les représentants syndicaux se sont dits «extrêmement positifs» à l'issue de la réunion. « La rencontre avec les ministres a été très positive. Ils ont écouté nos arguments et se sont engagés à étudier le scénario de la poursuite de l'activité de Cockerill en dehors d'ArcelorMittal », a commenté Jordan Atanasov, de la CSC-Métal. «J'ai pu leur présenter notre plan alternatif à la fermeture pendant une heure et demie, et j'ai le sentiment que nous avons été entendu », poursuit José Verdin (FGTB). Il n'y avait toutefois aucun optimisme à l'égard de la poursuite des activités dans le giron du groupe sidérurgique. « Pour nous, avec ArcelorMitall, c'est mort. Depuis la mi-juin, M. Mittal ferme la porte», a indiqué Jean-Luc Rader, secrétaire régional de la FGTB Métal. « On montera la garde devant les outils » Le plan syndical pour assurer le maintien d'une sidérurgie intégrée s'inspire du modèle éprouvé dans le land allemand de Sarre et repose sur la création d'une société patrimoniale et une société de gestion. Un soutien financier régional serait nécessaire. Les syndicats proposent à cet effet au gouvernement wallon de vendre la participation de 0,7 % que la Région détient dans le capital d'ArcelorMittal. L'exécutif n'a pris aucun engagement sur ce point. La phase 1 de la Loi Renault, entamée en octobre après l'annonce de la fermeture de la phase à chaud liégeoise, s'est achevée le 26 juin. La direction a répété qu'elle n'entendait pas vendre les outils, qu'il s'agisse du chaud ou du froid. Elle a toutefois fait savoir qu'elle ne poserait aucun acte susceptible de mettre en péril les outils de la phase liquide au mois de juillet. Les syndicats demandent que ce délai soit prolongé jusqu'au mois d'octobre.«S'ils ne s'engagent pas par écrit, on montera la garde devant les outils», a averti M. Rader. ACTUALITÉS Les étudiants du technique ont une image négative de leurs futurs métiers 06/07/12 – L’Echo Il ressort d'une étude de l'Université de Liège pour Agoria que les jeunes de l'enseignement général ont une vision plus positive des métiers techniques que ceux qui s'y préparent. Voilà une étude qui tord le cou aux clichés sur l'enseignement qualifiant (technique et professionnel). Réalisée par le Laboratoire sur les nouvelles technologies, l'innovation et le changement (Lentic/Université de Liège/HEC) pour Agoria Liège-Luxembourg, elle a étudié les perceptions et représentations des jeunes générations sur les métiers du secteur de l'industrie technologique (soudeur, mécanicien, électricien, informaticien, etc.). Les questions ont été soumises aux élèves du supérieur, tant de l'enseignement général (184 jeunes) que de l'enseignement qualifiant (218 élèves). Contrairement aux jeunes de l'enseignement général, ceux des filières techniques ont une image négative de leurs futurs métiers. (voir tableau). "C'est l'un des résultats qui interpellent à l'issue de Mémo du 06 juillet 2012 4 Contact : Marilyn MAHY 5 l'étude. Les jeunes de l'enseignement qualifiant ont une image sale de leurs futurs métiers, alors que ceux de l'enseignement général ne valident pas cette perception. Les deux catégories ne valident pas l'idée que l'enseignement qualifiant est plus facile. Elles ne sont pas non plus d'accord avec le processus de relégation concernant l'enseignement qualifiant (pousser les élèves vers le qualifiant uniquement en cas d'échec scolaire dans le général)", nous a confié Ludivine Bronfort, une des auteurs de l'étude. Les élèves des enseignements des deux types ne valident pas l'idée que les métiers techniques sont pénibles et caractérisés par des horaires difficiles. Sensibilisation: échec Quant aux actions de sensibilisation des jeunes, l'étude conclut à un échec sur toute la ligne: en surnombre et manque de coordination, peu d'évaluation des actions, etc. "Nous devons renforcer le lien entre l'école et l'entreprise. Nous devons développer des projets concrets à travers lesquels les deux mondes collaboreront davantage. Ils sont d'ailleurs demandeurs. Il y a aussi beaucoup de concurrence entre les différentes actions de sensibilisation. Davantage de concertation entre les acteurs permettrait de résoudre ce problème. Les élèves demandent des visites d'entreprises. Ils n'ont pas conscience de tous les biens que nous consommons et qui sont liés à l'industrie technologique (Ipad, etc.)", dit Véronique Gély, responsable du Fonds de formation d'Agoria Liège-Luxembourg. Quant aux attentes par rapport à la valeur travail, les élèves de l'enseignement général et de l'enseignement qualifiant s'accordent pratiquement sur tout. Les deux catégories défendent l'idée que le travail doit garantir l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Travail égale salaire Elles en espèrent un développement professionnel et un épanouissement personnel. Elles sont attachées au travail en équipe et à la variété des tâches dans leurs occupations professionnelles. Mais elles sont en désaccord sur la dimension instrumentale (rentrée d'argent). Les élèves de l'enseignement général ne se voient pas embrasser un travail uniquement parce qu'il leur garantit une rentrée d'argent, alors que ceux du qualifiant en tiennent compte. "Le rejet de la dimension instrumentale par les jeunes du général interpelle, car on entend souvent que les jeunes sont principalement axés sur la rémunération. Les élèves du qualifiant valident les trois formes de conception du travail, alors qu'on pourrait s'attendre à ce qu'ils ne prêtent attention qu'à la dimension instrumentale, en raison de leur faible bagage scolaire", observeLudivine Bronfort. Directeurs :«Il faut revaloriser» 06/07/12 – Le Soir Autrefois, c’était une fonction prisée. Le bel aboutissement d’une carrière. Ce n’est plus le cas. Diriger une école est devenu un calvaire – la gestion administrative s’est alourdie, les écoles ne sont plus les havres de paix d’antan, les publics scolaires de plus en plus divers sont de plus en plus difficiles à gérer, etc. Total : les candidats à la fonction ne se bousculent plus. Les pouvoirs organisateurs (PO) peinent à en dénicher. Et bien des chefs d’école craquent, et s’en retournent sur l’estrade. C’est surtout vrai au fondamental. Au secondaire, le chef d’école est épaulé par une équipe. Au primaire, il est souvent seul. Une aide administrative est accordée par lot de 1.000 élèves. C’est dérisoire. Soutenus par le Secrétariat de l’enseignement catholique (Segec), les directeurs réclament un geste de la Communauté française. En vain. Mais le Conseil de l’éducation de la formation (CEF) vient de rendre un avis qui confortera leur combat. Le CEF est cet organe de réflexion qui réunit une trentaine Mémo du 06 juillet 2012 5 Contact : Marilyn MAHY 6 d’acteurs scolaires (PO, syndicats, parents…) et de la formation (patrons, Forem, Actiris…). Son avis est clair et unanime : la fonction de directeur du primaire doit être revalorisée. Le CEF rappelle que la Communauté s’y est engagée en début de législature (certes : « en fonction des disponibilités budgétaires »). Il note que l’OCDE a signalé que « le recrutement des chefs d’école est devenu difficile » (on évoque « des difficultés de recrutement dans 15 pays sur 22 » (dont le nôtre). Le CEF cite une étude menée par les PO où il est dit, notamment : vis-à-vis des enseignants, « l’autorité du directeur ne va plus de soi ». Les PO avaient aussi noté que les directeurs doivent de plus en plus travailler avec des intervenants sociaux et judiciaires (« Ils sont au coeur d’un réseau d’intervenants multiples qui le sollicitent dans le cadre de conflits familiaux, de problème de maltraitance ou d’exercice de l’autorité parentale »). On évoquait encore une « inflation administrative et bureaucratique qui empêche les directions de se consacrer à l’essentiel : le leadership pédagogique de leur équipe ». Le CEF engage le politique à considérer le directeur comme le « pivot indispensable de l’amélioration de la qualité de l’enseignement » et à mettre les moyens pour cela. Sur l’aide administrative : « Les chefs d’établissements doivent être mis en état d’exercer un véritable leadership pédagogique, ce qui nécessite qu’ils puissent bénéficier d’un encadrement pour déléguer les fonctions sociales, éducatives et administratives à du personnel organique spécifique, comme c’est le cas au secondaire » – le CEF, ici, suggère un leadership pédagogique « partagé » avec les profs expérimentés. Enfin, il est dit que la fonction « doit être rendue plus attractive » sur le plan salarial et qu’un écart suffisant doit être conservé entre directeur et enseignant. A priori, on voit mal le politique esquiver un avis aussi tranchant. Et le Segec a déjà annoncé que le prochain accord social devra évoquer le sort du directeur (Le Soir de mardi). Mais l’unanimité est de façade. La CGSP-enseignement signale qu’elle n’a pas collaboré à cet avis du CEF. Et si les syndicats admettent que le directeur doit être épaulé, ils jugent qu’il y a d’autres priorités. « Le Segec veut utiliser une partie de l’encadrement au soutien du directeur, note Pascal Chardome. C’est non ! L’encadrement doit servir aux élèves, en classe. » Chardome évoque ce fameux écart salarial entre directeur et instituteur. « C’est vrai que des instituteurs gagnent plus que leur directeur parce qu’ils ont fait un master en sciences de l’éducation. Cela fait râler le Segec qui dit que le directeur, lui, n’a pas le temps de suivre cette formation car sa charge est trop lourde. Allez ! La charge de l’instituteur ne serait pas trop lourde, elle? » Dans cet avis du CEF, la CGSP dit y renifler une manoeuvre du Segec – « Il lui arrive de se servir du CEF pour que celui-ci exprime des avis qui vont dans son sens. Et comme le Segec est devenu le syndicat des directeurs… » Mémo du 06 juillet 2012 6 Contact : Marilyn MAHY 7 Ecole : "Il faut aider les directeurs" 06/07/12 - DH Les directeurs du fondamental réclament depuis longtemps une revalorisation de leur fonction BRUXELLES La fonction de directeur d'école, principalement en primaire, est une tâche de plus en plus difficile à assumer et les pouvoirs organisateurs peinent à recruter des directeurs. Les directeurs du fondamental réclament depuis longtemps une revalorisation de leur fonction et le Conseil de l'éducation et de la formation (CEF) vient de rendre un avis unanime qui conforte leur demande, indique vendredi le journal Le Soir. Les directeurs, soutenus par le Secrétariat de l'enseignement catholique (Segec), réclament en vain un geste de la Communauté française. Le Conseil de l'éducation et de la formation, organe qui réunit une trentaine d'acteurs scolaires et de la formation, vient de rendre un avis qui va dans leur sens. Le CEF estime que la fonction de directeur doit être revalorisée et rappelle que la Communauté française s'y était engagée en début de législature, en fonction des disponibilités budgétaires, souligne Le Soir. Le CEF invite le police à considérer le directeur comme le "pivot indispensable de l'amélioration de la qualité de l'enseignement" et à y mettre les moyens, notamment en prévoyant une aide administrative et une revalorisation salariale. Cet avis n'est toutefois pas partagé par tous les acteurs. La CGSP-enseignement n'a pas collaboré à cet avis du CEF et estime qu'il n'y a d'autres priorités et sous-entend que le Segec se sert du CEF pour qu'il exprime des avis qui vont dans son sens. Mémo du 06 juillet 2012 7 Contact : Marilyn MAHY 8 DANS NOS RÉGIONS Wanne - Ecole menacée 06/07/12 – La Meuse Mémo du 06 juillet 2012 8 Contact : Marilyn MAHY 9 A L’ÉTRANGER Fin de l'attente pour les candidats au bac 06/07/12- Nouvel Observateur Les résultats des épreuves écrites du baccalauréat seront publiés dans la journée pour l'ensemble des filières. Les 703 059 candidats au bac 2012, quelle que soit leur filière, générale, technologique ou professionnelle, vont découvrir vendredi s’ils ont décroché du premier coup le précieux sésame, s’ils sont collés ou s’ils sont convoqués au rattrapage. La publication des résultats s'échelonne entre 8 heures (académie de Strasbourg) et 19 heures (Corse), chaque académie ayant sa propre organisation. Les candidats ont deux principales manières de savoir s’ils ont décroché le diplôme ou non : soit ils se rendent dans leur centre d’examen, où les résultats sont affichés, soit ils consultent gratuitement (avec leur numéro d’inscription) le site internet du ministère. Ceux dont la moyenne est comprise entre 8 et 10 devront se plier à un oral de rattrapage, qui portera sur deux matières que le candidat choisira. Dans chaque discipline, seule la meilleure note obtenue, aux épreuves écrites ou orales, sera retenue. Ces épreuves de rattrapage, dites aussi «épreuves du second groupe», auront lieu jusqu’au mercredi 11 juillet au matin. Les candidats pourront connaître presque instantanément les résultats définitifs, qui seront affichés après chaque demi-journée d’oraux. La session de remplacement - qui ne s’adresse qu’aux candidats absents en juin pour des raisons de force majeure - se tiendra du 10 au 14 septembre. Décrocher le bac ne suffit plus pour beaucoup de lycéens qui visent une mention qui leur ouvrira les portes des grandes écoles. Plusieurs incidents ont été relevés lors de l'édition 2012 du baccalauréat, dont certains ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, sans atteindre l’ampleur de la fuite sur un sujet de mathématiques au bac S qui avait ébranlé cet examen emblématique en 2011. Depuis, des mesures draconiennes de sécurisation du bac ont été mises en place. En 2011, le taux de réussite au baccalauréat a été de 86% (85,8% en 2010), et 71,8% (65,7%) des jeunes d’une génération ont décroché ce diplôme grâce à la réforme de la voie professionnelle. Dorénavant, le bac pro se prépare en trois ans au lieu de quatre ans, et 80 bac pro étaient proposés à la rentrée 2011. Mémo du 06 juillet 2012 9 Contact : Marilyn MAHY 10 Mémo du 06 juillet 2012 10 Contact : Marilyn MAHY