bibliographie - Mémorial de la Shoah

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bibliographie - Mémorial de la Shoah
BIBLIOGRAPHIE
La Shoah fait l’objet d’une bibliographie extrêmement abondante. Afin de rester didactiques, nous
avons établi cette sélection parmi les ouvrages les plus récents publiés en français sur le sujet.
DICTIONNAIRES, MANUELS ET INSTRUMENTS DE TRAVAIL
BENSOUSSAN Georges, Histoire de la Shoah, PUF, Que sais-je, n° 3081, 1996, rééd. 2007.
BENSOUSSAN Georges, DREYFUS Jean-Marc, HUSSON Édouard, KOTEK Joël, Dictionnaire de la
Shoah, Larousse, 2009.
BERSTEIN Serge, MILZA Pierre, Dictionnaire des fascismes et du nazisme, Éd. André Versailles, 2010.
BOVY Daniel, Dictionnaire de la barbarie nazie et de la Shoah, Éditions Luc Pire, 2006.
CHAPOUTOT Johann, L’Âge des dictatures, PUF, 2008.
GILBERT Martin, Atlas de la Shoah, Éditions de l’Aube, 1992.
KLARSFELD Serge, Le Calendrier de la persécution des Juifs en France, 2 tomes, Fayard, 2001.
LELEU Jean-Luc, PASSERA Françoise, QUELLIEN Jean, DAEFFLER Michel, La France pendant la
Seonde Guerre mondiale. Atlas historique, Fayard, 2010.
OVERY Richard, Atlas historique du IIIe Reich, Autrement, 1999.
LES JUIFS D’EUROPE AVANT LA SHOAH
COLLECTIF, Mille ans de cultures ashkenazes, Liana Levi, 1993.
Déroulant l’histoire du judaïsme européen de l’époque médiévale jusqu’au XXe siècle, cet ouvrage
pluridisciplinaire (histoire, littérature, linguistique) est une porte d’entrée très complète dans le
Yiddishland anéanti par les nazis.
GERMA Antoine, LELLOUCH Benjamin et PATLAGEAN Évelyne (dir.), Les Juifs dans l’histoire : de la
naissance du judaïsme au monde contemporain, Champ Vallon, 2011.
Dernier collectif paru sur le monde juif, sa cinquième partie « À l’âge des nations (1815-1945) »
constitue une approche très éclairante de l’avant-guerre et de la « Solution finale » par le prisme des
victimes.
HERZOG Elisabeth et ZBOROWSKI Mark, Olam – dans le shtetl d’Europe centrale avant la Shoah,
Terre humaine – Plon (poche), 1992.
Publiée dans la fameuse collection de Jean Malaurie, une plongée dans la vie d’un shtetl, l’une de ces
communautés juives rurales d’avant-guerre.
MINCZELES Henri, Une histoire des Juifs de Pologne. Religion, culture, politique, La Découverte,
2006.
Une histoire des Juifs de Pologne, qui ont représenté la moitié des victimes de la Solution finale.
MINCZELES Henri, Histoire générale du Bund, un mouvement révolutionnaire juif, Denoël, 1999.
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Une histoire du Bund, mouvement socialiste juif européen, qui se caractérisait par sa laïcité et son
opposition au sionisme.
SALAMANDER Rachel (dir.), Le Monde juif d’hier : textes, photographies et témoignages d’Europe
centrale, 1860-1938, Éditions du Chêne, 1997.
VISHNIAC Roman, Un monde disparu, Seuil, 1984.
En 1933, l’auteur a traversé une grande partie de l’Europe centrale et orientale pour réaliser cette
chronique du monde juif à la veille de la guerre.
GENERALITES SUR L’ANTISEMITISME
CHEVALIER Yves, L’Antisémitisme – le Juif comme bouc émissaire, Cerf, 1998.
Une approche sociologique et anthropologique de l’antisémitisme, qui décortique de manière originale
le concept de « bouc émissaire ».
COHN Norman, Histoire d’un mythe. La « conspiration » juive et les Protocoles des Sages de Sion,
Gallimard, 1967, rééd. Folio Histoire, 1992.
Une histoire des Protocoles des Sages de Sion, faux plan de conquête du monde par les Juifs et les
francs-maçons imaginé par la police secrète russe au début du XXe siècle et qui a beaucoup nourri
l’antisémitisme des décennies suivantes (et notamment d’Hitler).
IANCU Carol, Les Mythes fondateurs de l’antisémitisme. De l’Antiquité à nos jours, Privat, 2004.
Une histoire de la « plus longue haine » qu’a connue l’humanité, de l’antijudaïsme chrétien à
l’antisémitisme idéologique et politique.
ISAAC Jules, L’Enseignement du mépris, Grasset, 1962, rééd. 2004.
Un ouvrage de référence, qui a fait date dans l’historiographie de l’antisémitisme.
KOTEK Joël, SYLVAIN Gérard, La carte postale antisémite, de l’affaire Dreyfus à la Shoah, Berg,
2005.
L’antisémitisme « populaire » à travers les cartes postales. Riche en iconographie.
POLIAKOV Léon, Histoire de l’antisémitisme, Points Seuil 2 tomes, Points histoire, réed. 2001.
L’œuvre majeure de l’un des fondateurs, en 1943, du Centre de documentation juive contemporaine.
POLIAKOV Léon, La Causalité diabolique, Calmann-Lévy/Mémorial de la Shoah, 2006.
Un essai qui analyse le phénomène politique du « bouc émissaire » et les mécanismes de ce que nous
nommons aujourd’hui la « théorie du complot », qui ont beaucoup alimenté l’antisémitisme moderne.
TAGUIEFF Pierre-André, Les Protocoles des Sages de Sion – faux et usages d’un faux, Berg, 2004.
Un ouvrage des plus récent sur les fameux Protocoles.
LE IIIe REICH ET LE NAZISME
AYÇOBERRY Pierre, La Société allemande sous le IIIe Reich 1933-1945, Points, Seuil, 1998.
Par l’un des rares spécialistes français de l’Allemagne nazie, une riche analyse des ambivalences de la
société allemande sous le IIIe Reich.
CHAPOUTOT Johann, Le national-socialisme et l’Antiquité, PUF, 2009
Une étude sur la place de l’antiquité gréco-romaine dans les représentations et la vision du monde
nazies.
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CONTE Édouard et ESSNER Cornelia, La Quête de la Race. Une anthropologie du nazisme, Hachette,
1995.
Une stimulante enquête sur le nazisme, à la fois historique et anthropologique.
EVANS Richard J., Le Troisième Reich, Flammarion, 2009, 3 vol.
Une somme considérable et récemment traduite en français sur l’histoire politique de l’Allemagne
nazie.
GELLATELY Robert, Avec Hitler. Les Allemands et leur Führer, Flammarion, 2003.
Une autre interrogation sur les responsabilités de la société allemande dans la terreur nazie.
INGRAO Christian, Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS, Fayard, 2010.
L’étude d’un groupe d’intellectuels, juristes pour beaucoup, qui ont composé l’élite du Service de
sécurité de la SS et se sont, pour nombre d’entre eux, retrouvés à la tête des commandos mobiles de
tuerie (Einsatzgruppen) sur le front de l’Est. Une approche inspirée de l’histoire culturelle des
violences de guerre.
KERSHAW Ian, Qu’est-ce que le nazisme ? Problèmes et perspectives d’interprétation, Folio,
Gallimard, 1992.
Un état des lieux critique de l’historiographie du nazisme, rédigé à la fin des années 1980. Essentiel
pour comprendre les grands débats autour desquels s’est construite l’histoire du nazisme.
LONGERICH Peter, « Nous ne savions pas ». Les Allemands et la « Solution finale » 1933-1945,
Éditions Héloïse d’Ormesson, 2008
Que savaient les Allemands de l’entreprise nazie d’anéantissement des Juifs d’Europe ? De quel
soutien réel disposait le régime ? Une étude fouillée sur la population et l’opinion allemandes sous le
IIIe Reich.
TREGENZA Michael, Aktion T4. Le secret d’État des nazis : l’extermination des handicapés physiques
et mentaux, Calmann-Lévy-Mémorial de la Shoah, 2011.
Une étude du programme nazi d’« euthanasie » des handicapés et malades mentaux qui, par ses
fondements idéologiques et les modalités de sa mise en œuvre, préfigurait la « Solution finale de la
question juive ».
VOEGELIN Eric, Hitler et les Allemands, Seuil, 2003.
Philosophe américain d’origine allemande, l’auteur étudie les rapports de la société allemande à Hitler,
de la montée du nazisme aux années d’après-guerre.
ÉTUDES DE REFERENCE SUR LA SHOAH
BÉDARIDA François (dir.), La Politique nazie d’extermination, Albin Michel, 1989.
Ouvrage un peu daté mais qui met l’accent sur un certain nombre de débats qui ont fait l’histoire de la
Shoah, notamment l’opposition entre intentionnalistes et fonctionnalistes.
BRAYARD Florent, La « Solution finale de la question juive ». La technique, le temps et les catégories
de la décision, Fayard, 2004.
Étude extrêmement fouillée des ressorts qui ont conduit les nazis à décider de la « Solution finale de la
question juive ». Idéal pour aller piocher ça et là des informations précises, mais difficilement
abordable dans son entier par les non-spécialistes.
BREITMAN Richard, L’Architecte du génocide. Himmler et la solution finale, Calmann-Lévy –
Mémorial de la Shoah, 2009.
Ouvrage très dense mais daté (l’édition anglaise est parue en 1991) qui se concentre notamment sur la
décision du génocide des Juifs. L’auteur, l’un des premiers à avoir concentré son étude sur la datation
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de la décision, situe cependant celle-ci au début de l’année 1941, thèse largement invalidée ces
dernières années par d’autres spécialistes.
BROWNING R. Christopher, Les Origines de la solution finale – l’évolution de la politique antijuive
des nazis, septembre 1939-mars 1942, Les Belles Lettres, 2007.
Une autre analyse très approfondie autour du déclenchement de la « Solution finale » et du processus
de décision, par l’un des plus éminents spécialistes de la Shoah. Il défend notamment l’idée que la
décision d’éliminer les Juifs a été prise dans un contexte d’« euphorie » liée aux victoires de la
Wehrmacht sur le front de l’Est.
BURRIN Philippe, Hitler et les Juifs : genèse d’un génocide, Seuil, 1995.
Un autre éminent spécialiste à s’être intéressé à la décision du génocide. Au contraire de Browning, il
défend, dans ce petit ouvrage magistralement conduit, l’idée d’une prise de décision alors que les nazis
prennent conscience de l’échec de la guerre éclair à l’Est.
BURRIN Philippe, Ressentiment et apocalypse. Essai sur l’antisémitisme nazi, 2004, rééd. Poche 2006.
Dans le prolongement de ses précédents ouvrages, Ressentiment et apocalypse se veut une synthèse
approfondie des fondements de l’antisémitisme nazi.
FRIEDLÄNDER Saül, L’Allemagne nazie et les Juifs. Les Années de persécution, tome 1, Seuil, 1997,
rééd. 2008.
FRIEDLÄNDER Saül, L’Allemagne nazie et les Juifs. Les Années d’extermination, tome 2, Seuil, 2008.
Somme magistrale en deux tomes sur la « Solution finale » et ses prémices. Première étude générale
de la Shoah à intégrer de nombreux allers-retours entre le niveau local et les décisions centrales, entre
l’angle de vu nazi et celui des Juifs.
HILBERG Raul, La Destruction des Juifs d’Europe, Gallimard, rééd. Folio Histoire, 3 vol., 2006.
L’étude pionnière de Hilberg demeure la principale référence pour une vue globale du génocide des
Juifs. Son analyse des étapes fondamentales qui ont conduit à la destruction des Juifs d’Europe
continue à ce jour à structurer les études sur la Shoah.
HILBERG Raul, Exécuteurs, victimes, témoins. La catastrophe juive 1933-1945, Gallimard, 1994.
En complément à La Destruction des Juifs d’Europe. Une approche thématique et par catégorie
d’acteurs.
HUSSON Édouard, Heydrich et la Solution finale, Perrin, 2008.
Deux autres études concentrées sur la prise de décision. L’auteur attribue en particulier un rôle central
à Heydrich, le chef de l’Office central de la sécurité du Reich assassiné en juin 1942, dont les idées sur
la manière de régler la « question juive » auraient influencé la prise de décision en novembre 1941. La
thèse a fait l’objet de critiques chez les spécialistes.
Pour approfondir :
Quelques focales :
L’Album d’Auschwitz, sous la direction de Serge Klarsfeld, Al Dante/FMS, 2005.
Découvert à la fin de la guerre par une ancienne détenue juive d’Auschwitz, ce corpus de photos prises
par des officiers nazis à l’arrivée des convois de Juifs hongrois constitue un témoignage
iconographique unique du processus de mise à mort à Birkenau.
ALY Götz et HEIM Suzanne, Les Architectes de l’extermination. Auschwitz et la logique de
l’anéantissement, coédition Mémorial de la Shoah / Calmann-Lévy, 2006.
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La « Solution finale » est ici réinscrite dans le contexte plus large de la guerre
d’anéantissement menée à l’Est par les nazis. Les auteurs y expliquent les arrière-pensées de
ceux qui ont conçu ce plan de conquête de l’ « espace vital », qui impliquait des transferts
massifs de populations. Une approche totalement « fonctionnaliste » de la Shoah qui peut
faire débat.
BARTOV Omer, L’Armée d’Hitler, Hachette Littérature, 1999.
Longtemps a couru le mythe d’une Wehrmacht ayant fait la guerre à la manière d’une armée
professionnelle détachée de l’idéologie nazie. Dans cet ouvrage dont l’édition anglaise est
parue en 1987, l’auteur montre au contraire que celle-ci était imprégnée de la vision du monde
nazie et que cela explique sa spectaculaire endurance.
BLATMAN Daniel, Les Marches de la mort, Fayard, 2009.
Au fur et à mesure que les Alliés reprenaient les territoires conquis par la Wehrmacht au cours
de la première phase de la guerre, le régime hitlérien se vit dans l’obligation d’évacuer les
camps qui étaient sous son autorité en jetant notamment des centaines de milliers de détenus
sur les routes en direction du Reich. L’ouvrage de Blatman est la première étude d’ensemble
sur ce sujet.
BREITMAN Richard, Secrets officiels. Ce que les nazis planifiaient, ce que les Britanniques et
les Américains savaient, coédition Mémorial de la Shoah / Calmann-Lévy, 2005.
La question « qui savait quoi ? » est l’une des plus fréquemment posée sur la Shoah. Cet
ouvrage s’attache à mettre en relation l’évolution de la politique nazie à l’encontre des Juifs et
les informations parvenues à la connaissance des Alliés.
BROWNING Christopher, Des hommes ordinaires. Le 101e bataillon de réserve de la police
allemande et la Solution finale en Pologne, Les Belles Lettres 1994 (réédité en format poche,
1998).
L’histoire d’un bataillon composé principalement d’« hommes ordinaires », réservistes de la
police allemande, et qui ont pourtant pris part à la « Solution finale » en Pologne. Un ouvrage
qui a fait date.
CARP Matatias, Cartea Negra, Le Livre noir sur les souffrances des Juifs de Roumanie (19401944), Denoël, 2009.
Publié pour la première fois en Roumanie juste après la guerre, cet ouvrage évoque le cas de
d’un pays qui a lui-même et indépendamment de la « Solution finale » nazie, assassiné près
de la moitié des Juifs présents sur son territoire. L’auteur, un avocat juif de Bucarest, a tenté
de recenser dès 1940 toutes les persécutions et massacres commis contre les Juifs de son pays.
KOGON Eugen, LANGBEIN Hermann, RÜCKERL Adalbert, Les Chambres à gaz, secret d’État, Histoire,
Seuil, 1987.
Ouvrage de combat destiné à répondre aux thèses négationnistes qui ont particulièrement émergé dans
les années 1970, puis qui ont gagné du terrain dans les années 1980. Cette étude explique la filiation
des chambres à gaz et a pu être réalisée grâce au dépouillement d’une masse considérable d’archives
allemandes.
OGORRECK Ralph, Les Einsatzgruppen, les groupes d’intervention, coédition Mémorial de la Shoah /
Calmann-Lévy, Paris, 2007.
Une étude assez technique du recrutement, de la formation et du modus operandi des groupes mobiles
de tuerie qui ont opéré sur le front de l’Est.
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PRAZAN Michaël, Einsatzgruppen : sur les traces des commandos de la mort nazis, Seuil, 2010.
Cet ouvrage raconte l’enquête minutieuse menée par son auteur afin de réaliser son documentaire
Einsatzgruppen, les commandos de la mort, diffusé en 2009.
PRESSAC Jean-Claude, Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse, CNRS
Éditions, 2007.
À l’origine séduit par les thèses négationnistes auxquelles il a totalement renoncé par la suite, l’auteur,
pharmacien de métier, a réalisé cette étude très technique des installations de mise à mort
d’Auschwitz. Il en est devenu un éminent spécialiste, et cet ouvrage a fait date sur le sujet.
SERENY Gitta, Au fond des ténèbres, Denoël, 1975, rééd. 2007.
Ce livre est le fruit de longs entretiens conduits par l’auteur, journaliste et historienne britannique,
avec Franz Stangl, ancien commandant de Sobibor et de Treblinka condamné en 1970 à la réclusion à
perpétuité par un tribunal allemand.
WIEVIORKA Annette, Auschwitz, soixante ans après, Robert Laffont, 2005.
Premier ouvrage de fond publié en français sur Auschwitz, cette étude aborde l’histoire et la mémoire
de ce complexe concentrationnaire au sein duquel a été construit le plus important centre de mise à
mort des Juifs d’Europe. Une approche thématique et chronologique très pédagogique.
Biographies :
KERSHAW Ian, Hitler. 1889-1936 : Hubris et 1936-1945 : Némésis, Flammarion, 1996 et 1999.
Une biographie qui se veut également une histoire des circonstances qui vont conduire à la prise du
pouvoir par les nazis (Hubris), puis une histoire du IIIe Reich et de la « Solution finale ». Ouvrage de
référence.
CESARANI David, Adolf Eichmann, Tallandier, 2010.
Souvent perçu comme l’incarnation de la « banalité du mal » chère à Hannah Arendt, en raison de son
comportement révérencieux lors de son procès à Jérusalem, Eichmann était pourtant une figure
majeure de l’administration nazie, spécialiste des « questions juives » au sein de l’Office central de la
sécurité du Reich, puis maillon central dans la mise en œuvre de la « Solution finale ».
HERBERT Ulrich, Werner Best. Un nazi de l’ombre, Tallandier, 2010
Juriste de formation, Best est l’un des idéologues phares de la SS. Chargé par le Reich de théoriser les
pratiques d’occupation, il sera envoyé dans différents pays sous le joug allemand, dont en France. Un
chapitre est consacré à ses années d’administrateur en France occupée.
LONGERICH Peter, Himmler, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2010.
La plus récente et la plus complète étude sur l’un des plus hauts dignitaires nazis, notamment en
charge de la mise en œuvre de la « Solution finale ».
Les Tsiganes :
ASSÉO Henriette, Les Tsiganes. Une destinée européenne, Découvertes Gallimard, 1994.
Une approche générale sur l’histoire des Tsiganes en Europe.
LEWY Guenter, La persécution des Tsiganes par les nazis, Les Belles Lettres, 2003.
L’ouvrage de référence sur le sort des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale. L’auteur met
notamment en avant les théories raciales ambiguës portées par les nazis sur cette population, qui
expliquent la complexité et l’inconstance de la politique nazie à son égard.
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