LA TRAVIATA
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LA TRAVIATA
LA TRAVIATA Opéra en trois actes (1853) Musique de Giuseppe Verdi (1813-1901) Livret de Francesco Maria Piave D’après le drame d’Alexandre Dumas fils La Dame aux camélias « Et cette pauvre Mariette Duplessis qui est morte… C’est la première femme dont j’ai été amoureux, qui se trouve dans je ne sais quel cimetière, livrée aux vers du sépulcre ! Elle me le disait bien il y a quinze mois : “Je ne vivrai pas : je suis une singulière fille et je ne pourrai y tenir à cette vie que je ne sais pas ne pas mener et que je ne sais pas non plus supporter. Prends-moi, emmènemoi où tu voudras ; je ne te gênerai pas, je dors toute la journée, le soir tu me laisseras aller au spectacle et la nuit tu feras de moi ce que tu voudras !” Je ne vous ai jamais dit de quel singulier attachement je m’étais pris pour cette charmante créature. Maintenant la voilà morte… Et je ne sais quelle étrange corde d’élégie antique vibre dans mon cœur à son souvenir. » Ainsi Franz Liszt évoquait-il à Marie d’Agoult le fantôme inoubliable de celle qui allait devenir la Dame aux camélias. Après Dumas fils, c’est Verdi qui lui donna son immortalité dans un chef-d’œuvre singulier, l’un des portraits de femme les plus étreignants du répertoire, à la fois cruel et sublime. Après Werther, Benoît Jacquot met en scène Diana Damrau dans cet autre opéra de l’amour et du sacrifice. Opéra présenté par Alain Duault Direction musicale Francesco Ivan Ciampa Mise en scÈne Benoît Jacquot Décors Sylvain Chauvelot Costumes Christian Gasc Lumières André Diot Chef dU chœur Alessandro Di Stefano DISTRIBUTION Violetta Valéry Diana Damrau Flora Bervoix Anna Pennisi Annina Cornelia Oncioiu Alfredo Germont Francesco Demuro Giorgio Germont Ludovic Tézier Gastone Kevin Amiel Il Barone Douphol Fabio Previati Il Marchese d’Obigny Igor Gnidii Dottore Grenvil Nicolas Testé Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris Durée de l’œuvre : 2h10 En langue italienne, sous-titré en français Réalisation : Louise Narboni et Benoît Jacquot Photo : © Opéra national de Paris / Elisa Haberer VERDI ActE I Violetta Valéry, une demi-mondaine, donne une grande réception. Un ami, Gaston, lui présente le jeune Alfredo Germont, secrètement amoureux d’elle et qui a pris chaque jour de ses nouvelles durant sa récente maladie. Violetta fait ironiquement remarquer à son protecteur, le baron Douphol, qu’il manifeste moins d’intérêt pour elle que ce jeune homme inconnu. Alfredo propose alors un toast. Dans la pièce voisine, les danses reprennent mais Violetta, saisie d’un malaise soudain, demande qu’on la laisse seule. Alfredo, toutefois, reste avec elle. Il lui déclare son amour, que Violetta, bien que touchée, ne semble pas prendre au sérieux. Elle lui donne néanmoins une fleur en lui demandant de la lui rapporter lorsqu’elle sera fanée, le lendemain. Les invités prennent congé et, restée seule, Violetta s’avoue troublée par ce jeune homme qui a éveillé en elle des rêves enfouis depuis l’enfance. Mais elle se ressaisit : sa destinée n’est pas de vivre pour l’amour d’un seul homme, elle doit rester libre et parcourir tous les chemins du plaisir. ActE II Premier tableau Trois mois se sont écoulés. Violetta a fini par céder à l’amour d’Alfredo et s’est réfugiée avec lui dans sa maison de campagne. Mais Alfredo apprend d’Annina, la femme de chambre de Violetta, que sa maîtresse doit vendre ses biens pour faire face aux problèmes matériels. Il décide alors de regagner Paris afin de trouver l’argent nécessaire. Giorgio Germont, le père d’Alfredo, se présente. Il aborde Violetta avec froideur, persuadé que la jeune femme ne pense qu’à soutirer de l’argent à son fils. Il se radoucit lorsqu’il découvre la vérité, mais il demande toutefois à Violetta de renoncer à Alfredo. Elle refuse. Germont évoque alors sa fille, qui ne peut se marier à cause de la liaison scandaleuse de son frère. Comprenant que son passé la poursuivra toujours, Violetta cède, la mort dans l’âme : elle quittera Alfredo et reprendra son ancienne vie. Germont prend congé, ému par la noblesse de cette femme qu’il a contrainte au sacrifice. Elle s’apprête à écrire une lettre d’adieu à son amant. Le retour d’Alfredo la surprend et elle s’éclipse après des adieux que le jeune homme ne comprend pas. Il réalise en ouvrant la lettre que Violetta lui fait parvenir quelques instants plus tard. Germont revient et, sans rien dire de sa visite à Violetta, cherche à consoler le désespoir de son fils en lui vantant les vertus de la vie familiale. Mais Alfredo ne songe qu’à retrouver Violetta. Deuxième tableau La fête bat son plein chez Flora Bervoix, une amie de Violetta. Alfredo surgit. Flora s’étonne de le voir seul, mais Violetta fait à son tour son entrée, accompagnée du baron Douphol. Alfredo n’a qu’un seul désir : se venger. Il joue aux cartes avec le baron et gagne une somme considérable. Violetta est partagée entre le désir de s’expliquer et la promesse qu’elle a faite à Germont. Elle finit par prétendre qu’elle aime Douphol. Fou de rage, Alfredo jette l’argent gagné au visage de Violetta devant tous les invités, la payant ainsi de ses trois mois d’amour. Violetta s’évanouit et le baron provoque Alfredo en duel. Germont, qui a suivi son fils, lui reproche d’insulter une femme de cette manière. ActE III Violetta, gravement malade, est abandonnée de tous. Seule, la fidèle Annina est auprès d’elle. Son médecin passe la visiter comme tous les matins et confie à Annina que Violetta n’a plus que quelques heures à vivre. Dehors, les rues de Paris renvoient l’écho des fêtes du Carnaval. Germont a écrit à la jeune femme pour lui annoncer qu’Alfredo a blessé le baron au cours du duel qui les a opposés. Il a dû s’éloigner mais son père lui a avoué la vérité et Alfredo est sur le chemin du retour. Violetta l’attend désespérément, même si elle pense qu’il est maintenant trop tard. Alfredo arrive enfin. Il demande à Violetta de lui pardonner. Ils quitteront Paris à nouveau et elle recouvrera la santé. Germont vient à son tour rendre visite à la jeune femme, qu’il considère à présent comme sa fille, mais celle-ci est à bout de forces. Un dernier sursaut de vie semble la ranimer, puis elle retombe, morte. www.fraprod.com Une coproduction Avec la participation de Avec le soutien du Avec le soutien de la Fondation Orange orange TM Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris En partenariat avec En association avec