Bulletin Economique Chine

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Bulletin Economique Chine
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Bulletin Economique Chine
n°63 – février 2014
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Sommaire
DOSSIER : LE COMMERCE ELECTRONIQUE EN CHINE ................................................................................................................................ 2
PIB : LA CHINE S’ENGAGE A PRENDRE DES MESURES PLUS STRICTES POUR REDUIRE SES SURCAPACITES ................................................... 15
RETRAITES : LE SOLDE DES FONDS DE PENSION ENREGISTRE UN EXCEDENT DE PLUS DE 65 MDS USD EN 2013 ......................................... 16
RELATIONS FRANCO-CHINOISES : LA 22EME COMMISSION MIXTE FRANCO-CHINOISE S’EST TENUE A PARIS LE 24 FEVRIER....................... 17
SECTEUR BANCAIRE : LE TAUX DE CREANCES DOUTEUSES S’ETABLISSAIT A 1% A FIN 2013 ....................................................................... 18
ZONE DE LIBRE-ECHANGE DE SHANGHAI : LA SAFE APPORTE DES CLARIFICATIONS SUR LES ACTIVITES DE CHANGE DE DEVISES ................ 19
FINANCES PUBLIQUES : LES REVENUS PROVENANT DES CESSIONS DE TERRAINS ONT ATTEINT UN NIVEAU RECORD EN 2013 .................... 19
REFORME FINANCIERE : LA CHINE APPROUVE UNE NOUVELLE ZONE FINANCIERE PILOTE A QINGDAO ..................................................... 20
ENERGIE : LE PLUS GRAND GISEMENT DE GAZ A CE JOUR EN CHINE A ETE DECOUVERT DANS LE SICHUAN................................................ 21
INDICATEURS ECONOMIQUES MENSUELS ............................................................................................................................................. 22
INDICATEURS ECONOMIQUES ANNUELS................................................................................................................................................ 23
PREVISIONS DE CROISSANCE DU PIB CHINOIS ........................................................................................................................................ 24
AMBASSADE DE FRANCE EN CHINE
SERVICE ECONOMIQUE REGIONAL DE PEKIN
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1- Le commerce électronique en Chine
La Chine comptait 618 millions d’internautes au 31 décembre 2013, contre 94 millions en 2004. 189 millions de
foyers ont accès à l’Internet haut-débit (dont 22,6 % avec un accès supérieur à 8 mégas). Le taux de pénétration
d’Internet en Chine était de 45,8 % en 2013. L’accès à Internet à partir d’un terminal mobile est la principale force
de croissance du nombre d’internautes chinois, avec 500 millions d’utilisateurs fin 2013 (+19 % en g.a) contre 233
millions fin 2009.
Cette croissance de l’Internet en Chine ces dernières années a conduit à l’essor de son utilisation dans la sphère
commerciale. Le commerce électronique s’est ainsi rapidement développé, touchant l’ensemble des domaines
économiques, permettant aux entreprises d’élargir leurs marchés tout en réduisant leurs coûts d’exploitation, et
aux consommateurs d’avoir un accès facilité à différents services.
Le commerce électronique s’entend d’un ensemble
de services, comprenant notamment les achats en
ligne, les achats groupés, les réservations en ligne
et les services bancaires en ligne.
Le marché du commerce électronique connait
actuellement
un
changement
structurel,
caractérisé par un gain de parts de marché des
services B2C sur les services C2C. Le segment
B2C a fortement progressé en 2013 (+68,4 % en
g.a), alors que le C2C enregistrait une croissance
plus modérée (+30,9 %). Le montant des échanges
des plateformes de commerce électronique B2C
s’est élevé à 650 Mds CNY en 2013 selon
iResearch, soit environ 36 % du montant total des
ventes au détail en ligne. Le segment B2C est
ainsi le principal moteur de croissance du
commerce électronique en Chine au détriment du
segment C2C. Il devrait représenter plus de 50 %
du marché des ventes au détail en ligne d’ici 2017.
Sa croissance en Chine s’est fortement accélérée
ces dernières années, le montant total de ses
échanges GMV (Gross merchandise volume)
s’étant élevé en 2013 à plus de 10 000 Mds CNY
selon le ministère chinois du commerce (Mofcom),
soit une croissance de 24,7 % en g.a. Il est
constitué à près de 80 % par les échanges B2B
selon l’institut de recherche iResearch. Ce dernier
estime que le montant total des échanges GMV
devrait atteindre 21 600 Mds CNY en 2017.
Le développement du commerce en ligne se traduit
par son intégration dans l’ensemble des secteurs
économiques, notamment l’industrie, l’agroalimentaire,
le
tourisme,
conduisant
au
renforcement des services liés à son utilisation,
notamment logistiques. La China Electronic
Commerce Research Center estimait ainsi le
volume des ventes de produits cosmétiques sur le
marché B2C à 80 Mds CNY en 2013. Dans le
domaine du tourisme en ligne (compagnies
aériennes, agence de tourisme en ligne, attractions,
hôtels) le chiffre d’affaires s’est élevé à 220,4 Mds
CNY en 2013, alimenté essentiellement par
l’augmentation des transactions liées aux billets
d’avion, aux réservations d’hôtel et (modérément)
aux forfaits touristiques. Toutefois, il n’a représenté
que 7,4 % des revenus générés par le tourisme en
Chine en 2013 (2 947 Mds CNY).
Echanges GMV et prévisions
Le montant des ventes au détail en ligne était de
1 850 Mds CNY en 2013 (+42,9 % en g.a). A titre
de comparaison, il n’était que de 25,8 Mds CNY en
2006. Ces ventes en ligne ont représenté 7,7 % du
total des ventes de biens de consommation.
Elles couvrent un large éventail de produits,
constitué en premier lieu d’articles du prêt-à-porter
et d’appareils électriques et numériques.
Dans le domaine agro-alimentaire, le Mofcom
estimait à plus de 22 millions de tonnes, les
produits vendus en ligne en 2012, pour un chiffre
d’affaires dépassant 81 Mds CNY. Les sociétés,
détaillants comme grossistes, ont développé des
offres en ligne, à l’exemple d’AP88.com,
Xjguoguo.com, Caiguanjia (962360.com). Le
détaillant en ligne Yihaodian (yhd.com), détenu à
51 % par Walmart, a renforcé ses activités dans les
produits alimentaires importés : il indiquait ainsi
contrôler fin 2013, 37,2 % du marché des ventes
de produits laitiers importés. Le leader du
commerce électronique Alibaba est également
présent dans ce domaine : en 2010, il recensait plus
de 260 000 magasins spécialisés dans l’agroalimentaire sur sa plateforme Taobao (C2C), pour
Montant des ventes au détail en ligne
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un volume de vente estimé à près de 20 Mds CNY.
En février dernier, le groupe a mis en service son
site tmall.hk, qui propose aux consommateurs
chinois des articles 100 % importés de l’étranger,
notamment des produits alimentaires. Enfin, le
groupe a créé en 2013 des « Villages Taobao » en
milieu rural, sortes de places de marché virtuelles
accessibles aux paysans. Ces derniers se rendent
dans un local dédié pour y vendre leurs produits en
ligne et bénéficier de services logistiques.
-
Au 31 décembre 2013, les principales données
concernant la croissance du commerce électronique
en Chine étaient les suivantes :
-
-
-
-
302 millions d’internautes ont effectué au
moins un achat en ligne au cours du dernier
semestre 2013, soit une croissance de 24,7 %
en g.a (+59,87 millions de personnes). L’achat
en ligne était le fait de près de 49 % des
internautes fin 2013, contre seulement 28,1 %
en 2009.
hôtels) au cours des six derniers mois de
2013, soit une croissance de +61,9 % en g.a
(+69,1 M de personnes), et un taux de
pénétration de 29,3 %.
141 millions d’internautes ont recouru au
moins une fois au service des achats groupés
au cours des six derniers mois de 2013,
devenant de fait l’utilisation d’Internet ayant le
plus fort taux de croissance en Chine
(+68,9 % en g.a). Cette hausse a bénéficié
essentiellement
du
développement
des
terminaux mobiles, le taux d’utilisation des
achats groupés mobiles ayant augmenté de 4,6
% fin 2012 à 16,3 % fin 2013. Le taux de
pénétration de 22,8 %, laisse augurer des
perspectives de croissance importantes.
Développement des principaux services du commerce
électronique
(en millions d’utilisateurs)
260 millions d’internautes ont procédé au
moins une fois à un paiement en ligne au cours
des six derniers mois, soit une croissance de
+17,9 % en g.a, conduisant à un taux
d’utilisation de 42,1 %. Cette évolution résulte
principalement de la croissance des applications
commerciales, de la diversification des moyens
de paiements proposés par les plateformes et
de la convergence des paiements en ligne et
hors ligne, modifiant les habitudes des
consommateurs. La Chine compterait plus d’une
vingtaine de plateformes de paiement. Alipay
(Alibaba), fondée en 2004, est le leader du
marché, mais est concurrencé par TenPay
(Tencent). Les autres plateformes de paiement
comprennent 99Bill, ChinaPnR, YeePay, et IPS,
PayPal (eBay) étant également disponible pour
les paiements et règlements transfrontaliers.
Les taux de pénétration des divers aspects du
commerce électronique restent cependant en
deçà de l’usage « socio-communicatifs » et
ludique (musique, vidéo, jeux) d’Internet en Chine.
Toutefois, en glissement annuel, les usages
d’Internet
liés
au
commerce
électronique
connaissent les plus forts taux de croissance, tandis
que certains usages « socio-communicatifs »
enregistrent un recul (-9 % pour les microblogs et 19,3 % pour les forums).
250 millions d’internautes ont été attirés par
les services bancaires en ligne, conduisant à
une croissance de 13,1 % en g.a et un taux de
pénétration de 40,4 %. Selon un rapport publié
par la China Banking Association, les
transactions bancaires en ligne avaient atteint 1
067 billions CNY (173,7 billions USD) fin 2013,
en hausse de 22 % en g.a. tandis que les clients
particuliers des services bancaires sur Internet
se sont élevés à 753 millions (+28 % en g.a), et
les entreprises clientes des services bancaires
en ligne ont atteint plus de 15 millions (+30 % en
g.a). Par ailleurs, les transactions bancaires
effectuées via un téléphone mobile étaient de
12 740 Mds CNY (2,1 Mds USD) fin 2013
(+248 % en g.a). Les clients particuliers des
services bancaires sur téléphone mobile étaient
de 458 millions d'individus (+55,5 % en g.a).
Taux de croissance 2013 des différents usages
d’Internet en Chine (en g.a)
Raphaël Péquignot,
181 millions d’internautes ont procédé à des
réservations en lignes (voyages, avion, train,
Service économique régional de Pékin
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2- Les principaux acteurs du commerce électronique en Chine
Le marché du commerce électronique en Chine, est largement dominé par le groupe Alibaba, à hauteur de 80 %.
Le groupe subit toutefois une concurrence croissante dans le segment porteur du B2C et est confronté aux
volontés de développement sur ce marché du groupe Tencent. Par ailleurs, trois constats illustrent la présence
étrangère : les leaders traditionnels étrangers du commerce électronique sont globalement absents du marché
chinois ; les principaux leaders chinois du commerce électronique sont détenus par des investisseurs étrangers ;
les grands détaillants étrangers investissent dans le commerce en ligne.
I.
Structure du commerce électronique en
Chine et principaux acteurs
Cette structure du commerce électronique en
Chine illustre l’importance d’Alibaba. Fondé à
Hangzhou en 1999, le groupe privé employant
environ 25 000 collaborateurs, est actif dans
l’ensemble
des
segments
du
commerce
électronique : le B2B (Alibaba.com), le C2C
(Taobao.com), le B2C (subdivisée en : Tmall Chine,
Tmall Global accessible aux sociétés étrangères, la
plateforme internationale AliExpress, Taobao Global
chargé
de
gérer
les
exportations
vers
l’international), le B2B ouvert aux transactions
locales intervenant entre petites entreprises
chinoises (1688.com), les achats groupés
(Juhuasuan), le paiement sécurisé en ligne
(Alipay.com), la recherche dédiée aux achats
(Etao.com), et les services d’informatique en nuage
et de gestion des données (Aliyun.com). Dans le
secteur du B2C, Tmall est une plateforme mettant
en relation des boutiques, qu’elle ne contrôle
pas, avec des particuliers et des entreprises. Les
vendeurs versent un dépôt pour être hébergé sur la
plateforme et Tmall perçoit une commission sur
chaque transaction.
Le commerce électronique, dans ces segments B2B,
C2C et B2C, est globalement dominé par le groupe
Alibaba. Il subit toutefois la concurrence croissante
de JD.com dans le B2C, segment le plus porteur du
commerce électronique en Chine.
En 2013, huit grands opérateurs ont représenté
62,3 % du chiffre d’affaires total des plateformes de
services B2B à destination des PME en Chine,
selon iResearch. Alibaba, le groupe hongkongais
Global Sources et HC360 contrôlent conjointement
plus de la moitié du marché, à hauteur de 42,3 %,
6,2 % et 4,5 % respectivement. Alibaba est en
situation de quasi-monopole sur le segment du
C2C, porté par sa plateforme Taobao, avec 96,5 %
du marché. Son unique concurrent est la plateforme
Paipai, ouverte en 2006 par le groupe Tencent (et
récemment cédée à JD.com).
Principaux acteurs de services C2C en 2013
Le géant du commerce électronique revendique
près de 100 millions de visiteurs distincts par
jour, dont 25 millions se livrent à des achats. Le
chiffre d’affaires consolidé du groupe, estimé à
environ 5 Mds USD en 2013, pourrait dépasser
celui de Walmart d’ici 5 ans. L’électronique, les
produits blancs, les bijoux et les meubles sont les
principaux foyers d’activité du groupe. Alibaba
commercialise également des produits alimentaires
frais sur la base d’un modèle de commandes
consolidées permettant d’optimiser sa chaîne
logistique. Au cours de l’année, Alibaba devrait être
introduit en bourse à New-York. Cela devrait
constituer la plus importante introduction en bourse
de valeurs Internet sur la place américaine depuis
Facebook en mai 2012, et la plus importante levée
de fonds à New-York pour une entreprise chinoise,
jusqu’à 15 Mds USD. Les analystes valorisent
Alibaba entre 140 à 200 Mds USD.
Dans le B2C, la concurrence est plus
significative en raison d’un plus grand nombre
d’acteurs. Toutefois, le marché devrait se
consolider dans les prochaines années, autour de
deux acteurs phares : Tmall (Alibaba) et JD.com.
Principaux acteurs de services B2C en 2013
Le groupe JD.com, principal concurrent d’Alibaba, a
été fondé à Pékin en 2004 (sous le nom de
360buy). Employant plus de 38 000 salariés, le
groupe est actif sur le seul segment du B2C. Il
revendique 35,8 millions de comptes actifs et un
volume de commandes de 86 Mds CNY au cours
des 9 premiers mois de 2013. Leader du
commerce en ligne des produits 3C (computers,
communication & consumer electronics) en Chine
avec près de 42 % du marché, JD.com a élargi sa
gamme de produits ces dernières années,
proposant désormais des vêtements et chaussures,
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entre JD.com et Tencent : Tencent doit entrer à
hauteur de 15 % dans le capital de JD.com, pour
215 millions USD et s’est engagé à prendre 5 % de
parts supplémentaires après l’introduction en
bourse à New York de JD.com. En échange,
Tencent cède à JD.com 100 % de ses plateformes
QQ Wanggou et Paipai (comprenant également la
logistique), ainsi qu’une part minoritaire dans Yixun
avec le droit d’en acquérir 100 % dans un second
temps. Ce partenariat conduira JD.com à
accéder à l’immense réseau des utilisateurs des
applications mobiles de Tencent (QQ, Weixin) et
à son service de paiement en ligne. Il permettra
également à Tencent de se développer dans le
domaine du commerce en ligne en termes de
paiement en ligne et de publicité. Cette association
est considérée comme une menace crédible au
quasi-monopole d’Alibaba, portant la part de
marché de JD.com à 25,5 % (sur la base des
données de 2013) et alliant le savoir-faire logistique
de JD.com aux services en ligne de Tencent.
des produits ménagers, des produits de luxe (bijoux
et montres), des cosmétiques (produits pour la
santé, soins de la peau, maquillage), des produits
pour enfants et maternité, des aliments, etc.
A
l’inverse
d’Alibaba,
JD.com
distribue
essentiellement des produits qu’il vend
directement. JD.com est ainsi le leader chinois du
marché B2C indépendant, avec 45 % du marché.
Sur l’ensemble du marché B2C (ventes directes et
indirectes), il détient 22,4 % du marché. Ce modèle
permet à JD.com de maitriser l’ensemble de la
chaine des ventes (achat, stockage, promotion,
vente et livraison), ce qui l’a conduit à disposer de
services de livraison à domicile performants à la
différence de son rival Alibaba (livraison en moins
de 24 h dans 160 districts et comtés au plan
national, contre plusieurs jours actuellement pour
Alibaba). JD.com a déposé début 2014 une
demande d’introduction en bourse à New-York, qui
lui permettrait de lever près d’1,5 Md USD.
Le groupe Tencent est le troisième acteur du
commerce en ligne, actif dans les segments du B2C
(QQ Wanggou et Yixun), du C2C (Paipai) et dans
les achats groupés (20 % de Dianping). Fondé en
1998, le groupe est le leader de l’Internet en Chine,
présent essentiellement dans les réseaux sociaux :
la messagerie instantanée (n°1 avec QQ et Weixin),
le portail d’information (QQ.com), l’édition de jeux
vidéo (n°1 mondial), la musique (QQ Music), le
microbloging (Tencent Weibo), le paiement en ligne
(Tenpay), les produits financiers (Licaitong), les
cartes de crédit virtuel, le tourisme en ligne (eLong),
les systèmes de navigation (Tencent Maps), les
systèmes d’exploitation et applications pour la
téléphonie mobile (CyanogenMod, Tencent MyApp,
etc.), etc. Tencent est propriétaire de 4 des 5
applications mobiles les plus utilisées en Chine,
avec, en février 2014, 322 millions d’utilisateurs
actifs de QQ Mobile, 294 millions de Weixin, 135
millions de Qzone, et 99 millions de QQ Music. A
titre de comparaison, l’application mobile de Taobao
recueille 102 millions d’utilisateurs actifs.
Ce partenariat illustre une tendance de plus en
plus
courante,
devant
conduire
à
la
concentration du secteur. Les plateformes du
segment B2C tendent à s’allier face à l’hégémonie
d’Alibaba. Vipshop, n°7 du marché, a acquis en
février pour 112 millions USD, 75 % de Lefeng,
plateforme spécialisée dans les cosmétiques.
Vipshop représente environ 70 % des ventes en
ligne de vêtements et de chaussures à prix
discount, tandis que Lefeng représente près de 50
% des ventes en ligne de produits cosmétiques.
Début mars, Dangdang (n°8 du marché), côté au
Nasdaq, et Yihaodian (n°6), détenu en majorité par
l’américain Walmart, ont conclu un partenariat
stratégique permettant à chacun de vendre ses
produits sur la plateforme de l’autre.
II.
La
présence
étrangère
est
essentiellement portée par les investisseurs et
les grands détaillants
Trois constats illustrent la présence étrangère dans
le commerce en ligne en Chine : (i) les leaders
étrangers traditionnels du commerce électronique
sont globalement absents du marché chinois ; (ii)
les principaux leaders chinois du commerce
électronique sont détenus par des investisseurs
étrangers ; (iii) les grands détaillants étrangers
investissent dans le commerce en ligne.
Au cours des derniers mois, la rivalité entre
Tencent et Alibaba s’est intensifiée, chacun
contestant la suprématie de l’autre : tandis que
Tencent introduisait une fonction de paiement à sa
messagerie mobile Weixin, cherchant à tirer profit
du succès de cette application et à concurrencer
Alipay, Alibaba investissait dans les réseaux
sociaux (notamment le lancement en octobre de
Laiwang pour mettre fin au monopole de Weixin).
En mars 2014, Alibaba a annoncé un
investissement de 215 millions USD dans
l’application de messagerie instantanée Tango.
Celle-ci, particulièrement utilisée en Amérique du
Nord, à Taiwan et à Singapour, permet à ses
utilisateurs d’effectuer gratuitement des appels
audio et vidéo.
(i)
Les leaders traditionnels du commerce
électronique sont globalement absents du
marché chinois. L’américain eBay, entré sur le
marché en 2002 suite à l’acquisition du site
EachNet, a vu sa part de marché de plus de 80 %
dans le C2C s’éroder suite à la mise en ligne de
Taobao en 2003. En 2006, malgré près de
400 millions USD d’investissement, il ne contrôlait
plus que 29 % du marché tandis que la part de
Taobao était de 67 %. eBay s’est retiré du marché
chinois en 2006, suite à l’intégration de son site
eBay EachNet dans une coentreprise détenue à
Cette compétition s’est accrue début mars 2014,
suite à l’annonce d’un partenariat stratégique
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JD.com, principal concurrent d’Alibaba, a bénéficié
depuis 2007 d’investissements de plus d’1,8 Md
USD lui permettant de soutenir son développement.
A l’inverse d’Alibaba, la société reste détenue à
23,7 % par son fondateur Liu Qiangdong. Toutefois,
les investisseurs étrangers sont également
présents, avec le fonds américain Tiger Global
Management (22, 1 %), le russe DST Global (11,2
%), et le fonds saoudien Kingdom Holdings du
prince Alwaleed bin Talal (5,1 %). Cette répartition
de l’actionnariat devrait être modifiée suite à l’entrée
au capital de Tencent (dont le principal actionnaire
est le groupe sud-africain Naspers, à 34 %) à
hauteur de 15 % dans un premier temps.
51 % par la société chinoise Tom Online (moins de
1 % du marché). Après l’acquisition en 2004 du
numéro 1 du B2C, Joyo.com, spécialisé dans les
biens culturels (livres, musique, vidéos), Amazon a
connu une érosion rapide de ses parts de marché
(2,7 % en 2013 contre 14 % en 2007) résultant de la
concurrence croissante des acteurs locaux
(Danddang, JD.com, Tmall). Rakuten, leader
japonais du commerce en ligne et propriétaire du
français PriceMinister, est entré sur le marché
chinois en 2010, en partenariat avec le moteur de
recherche chinois Baidu. En 2012, les partenaires
mettaient fin à leur coopération, la plateforme
Lekutian n’ayant pas réalisé les performances
attendue, le japonais évoquant également
l’intensification de la concurrence dans l’industrie
chinoise du commerce en ligne. La compagnie
américaine Expedia a acquis 60 % de la compagne
eLong (fondée en 1999) en 2004. La même année,
une autre agence de voyage en ligne, Ctrip, était
fondée à Shanghai. En 2013, Ctrip dominait le
marché à 49,7 %, loin devant eLong (9,7 %). Dans
le segment des achats groupés, le leader mondial
du marché, l’américain Groupon, a investi
8,6 millions USD dans une plateforme (Gaopeng)
en partenariat (40 %) avec Tencent en 2011. Malgré
le taux de croissance de l’achat en ligne groupé
(+68,9 % en g.a en 2013), la part de marché de
Gaopeng est de moins de 2,5 % en 2013, loin
derrière les leaders Juhuasuan (Alibaba), Meituan
(10 % contrôlé par Alibaba), Dianping (20 %
Tencent) et Nuomi (Baidu).
La structure de l’actionnariat de ces sociétés
explique en partie leur volonté d’effectuer une
introduction en bourse à New-York plutôt qu’à
Hong-Kong. Les fondateurs, bien que minoritaires,
souhaitent conserver le contrôle de leur groupe et
nommer la majorité des membres du conseil
d’administration. Hong Kong, à l’inverse de NewYork, n’autorise pas un tel schéma permettant aux
actionnaires d’origine de verrouiller le contrôle sur le
capital et la stratégie.
(iii) Sous la pression de la concurrence
croissante des acteurs chinois du commerce en
ligne,
les
grands
détaillants
étrangers
développent leurs propres offres de vente en
ligne. Le groupe de distribution allemand Metro
dispose d’une plateforme B2B depuis 2000. Des
enseignes, à l’exemple du groupe britannique
Tesco, ont récemment développé une offre en
ligne. L’investissement le plus significatif a été
réalisé par leader de la grande distribution Walmart.
Après avoir essayé d’investir dans JD.com en 2010,
Walmart a jeté son dévolu sur le détaillant en ligne
chinois Yihaodian (yhd.com) en 2011. En 2012, il a
porté sa participation à 51 %. Cette prise de
contrôle a conduit le détaillant américain à partager
avec Yihaodian son infrastructure logistique et a
permis à la plateforme chinoise de se connecter
avec des fournisseurs internationaux afin de
stimuler son activité de ventes de produits
alimentaires importés. En 2013, Yihaodian a
augmenté ses ventes en ligne de 70 %, à 11,54
e
Mds CNY (1,9 Md USD), s’imposant comme la 6
plateforme B2C en Chine. La chaîne de magasin
américaine Macy’s a également investi 15 millions
USD en 2012 pour acquérir une participation
e
minoritaire dans VIPshop, 7 plateforme B2C
chinoise spécialisée dans la vente de marques à
prix discount.
Les
enseignes
françaises
disposent également d’une offre en ligne, à
l’exemple de Decathlon ou d’Auchan. Ce dernier,
après avoir inauguré son service « Auchan Drive »
en Chine en mai 2012, a lancé avec son partenaire
taïwanais Ruentex (au sein de la coentreprise Sun
Art Retail Group) un site de commerce en ligne
(feiniu.com) en janvier dernier.
(ii)
Les principaux leaders chinois du
commerce électronique sont détenus par des
investisseurs étrangers. La « success story » des
principaux acteurs chinois du secteur a grandement
bénéficié de l’investissement de fonds étrangers. En
2000, à l’aube de son développement, Alibaba a
bénéficié d’un apport de 25 millions USD de
plusieurs
institutions,
parmi
lesquelles
le
conglomérat japonais Softbank Corp., déjà actif
dans le commerce électronique et l’Internet, via
notamment une coentreprise au Japon avec Yahoo!
depuis 1996. Par ailleurs, Alibaba a noué en 2005
un partenariat stratégique avec Yahoo! et Softbank,
cédant à Yahoo! 43 % de son capital pour 1 Md
USD. La détérioration des relations entre les
partenaires a finalement conduit en mai 2012 à la
revente au groupe Alibaba de 20 % de cette
participation pour un montant de 7 Mds USD.
Actuellement, Alibaba compte pour principaux
actionnaires le groupe japonais Softbank (37 %)
et Yahoo! (24 %), les actionnaires minoritaires
comprenant les fonds américains Silver Lake et
Tiger Global Management, le fonds singapourien
Temasek Holdings, et le russe DST Global. Jack
Ma, fondateur d’Alibaba, ne détient que 7,4 % du
capital, deux autres membres de la direction
contrôlant un peu moins de 7 %. L’introduction en
bourse d’Alibaba à New-York devrait conduire le
portail Internet américain Yahoo! à réduire sa
participation.
Raphaël Péquignot,
Laurent Martin
-6-
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3- Les principaux facteurs de croissance du commerce électronique
Plusieurs facteurs expliquent la croissance du commerce électronique : (i) l’amélioration de l’environnement des
réseaux mobiles renforçant le développement des achats en ligne à partir d’un support mobile, (ii) le rôle des
plateformes de médias sociaux, qui influencent les commandes en ligne, et (iii) les opérations marketings,
notamment les promotions offertes par les sites de vente en ligne.
1.
L’amélioration de l’environnement des
réseaux mobiles (Wi-Fi, 3G), portée par la
popularité de la téléphonie mobile « intelligente »
(1,2 Md d’abonnés aux services de téléphonie
mobile fin décembre 2013, dont 401,6 abonnés au
service 3G) et des autres supports mobiles
(tablettes, etc.), est l’un des principaux facteurs de
développement du commerce électronique. Fin
2013, 144 millions d’internautes ont effectué au
moins un achat en ligne à partir d’un terminal
mobile (+160 % en g.a), soit plus d’¼ des
personnes accédant à internet à partir d’un terminal
mobile (500 millions) et près de la moitié des
personnes ayant effectué au moins un achat en
ligne (302 millions). Selon iResearch, le montant
des achats en ligne à partir d’un appareil mobile
s’est élevé à 167,64 Mds CNY en 2013 (+165,4 %
en g.a). Il devrait atteindre 1 000 Mds CNY en 2017.
Cette croissance bénéficiera du renforcement de
l’environnement des réseaux en Chine, porté
notamment par l’attribution des licences 4G en
décembre 2013. Les circonstances d’achat mobile
en ligne sont très variées : 86,7 % des utilisateurs
affirment effectuer des achats à leur domicile, 20 %
au bureau ou à l’école, 40 % durant les temps de
transport en commun, et 13,3 % dans les files
d’attente.
Conscients des opportunités dans ce domaine, les
acteurs du commerce en ligne développent des
applications mobiles. A titre d’exemple, JD.com,
n°2 du commerce en ligne B2C, dénombre plus de
80 M d’applications JD installées. Ses ventes
mobiles sont passées de 4 % en 2012 à 10 % du
total de ses ventes en 2013. La conquête des
internautes mobiles s’est traduite par une
concurrence acharnée ces derniers mois entre
Alibaba, leader du commerce électronique, et le
groupe Tencent, leader de l’Internet chinois. Ces
développements, visant à conquérir le marché du
paiement mobile, ont conduit à multiplier les
applications à destination des consommateurs, à
l’exemple de l’application numérique permettant
d’offrir les traditionnelles Hóng Bāo (développée par
la messagerie Weixin de Tencent), les applications
de commande de taxi et le lancement de carte de
crédits virtuelles.
Tencent et Alibaba soutiennent chacun deux
applications mobiles de réservation de taxis afin
de promouvoir leur mode de paiement électronique,
Didi Dache (liée à Weixin de Tencent) et Kuaidi
Dache (liée à Alipay d’Alibaba). Ils offrent chacun
des primes pouvant aller au-delà de 10 CNY aux
chauffeurs et clients, s’ils utilisent leur application
respective et règlent les courses par une méthode
de paiement mobile. Cette rivalité a conduit ces
dernières semaines à une surenchère dans les
primes allouées (jusqu’à 30 CNY/jour pour un client,
100 CNY/jour pour un chauffeur), l’objectif
stratégique poursuivi étant le gain de part de
marché du paiement mobile. Fin janvier, Didi
comptait 30 M de comptes d’utilisateurs pour
500 000 commandes par jours, Kuaidi enregistrant
23 M de comptes d’utilisateurs pour 300 000
commandes.
2.
Les plateformes de médias sociaux sont
également
devenues
un
facteur
de
développement du commerce électronique. Ces
plateformes, comme QQ et Weixin (Tencent) ou
Sina Weibo (leader des microblogs) ont connu une
croissance rapide, suscitant l’intérêt des acteurs du
commerce électronique. En avril 2013, Alibaba a
acquis 18 % de Weibo Sina (microblog similaire à
Twitter) pour 586 millions USD. Le récent
partenariat stratégique entre Tecent et JD.com (n°2
du B2C) conduira ce dernier JD.com à accéder à
l’immense réseau des utilisateurs des applications
de Tencent (800 millions de comptes QQ, 350
millions de comptes Weixin & WeChat) et à son
service de paiement en ligne.
Avec des informations presque instantanées et des
interfaces faciles à utiliser, les médias sociaux
sont devenus un élément de référence des
consommateurs électroniques chinois. Ils les
utilisent en effet pour disposer de conseils
immédiats ou poster des critiques sur certains
produits. Les commentaires laissés par des
consommateurs sont l’un des deux principaux
facteurs influençant la décision d’achat en ligne d’un
produit connu ou inconnu, devant la notoriété du
site. Des critères tels que le prix, les délais de
livraison, les services après-vente, les promotions et
cadeaux offerts, exercent une moindre influence
dans la décision d’achat en ligne du consommateur
chinois. La proportion d’achat en ligne après une
recherche d’informations sur Internet est également
significative, 62,2 % des internautes achetant plutôt
en ligne après avoir recherché des informations en
ligne sur un produit (ils n’étaient que 39,7 % en
2012).
Principaux facteurs influençant la décision d’achat en
ligne d’un produit inconnu (par tranche d’âge)
©DG Trésor
3. Enfin, la croissance du commerce électronique
résulte également de la multiplication des
promotions offertes par les sites de vente en
ligne et la guerre des prix entre les acteurs de
commerce électronique, stimulant le désir d’achat
des consommateurs. Ainsi, les opérations de
promotion se multiplient, de la journée dite des
« célibataires » (11 novembre), à la Saint Valentin
et passant par le nouvel an chinois, la journée de la
femme, etc. La valeur des transactions sur les
plateformes Tmall (BtoC) et Taobao (CtoC)
d’Alibaba, s’est élevée à 35 Mds CNY (5,7 Mds
USD) pour la seule journée du 11 novembre, soit
une croissance de 83 % en g.a (19,1 Mds CNY en
2012), portée par plus de 171 millions de
commandes (et 402 millions de visiteurs sur Tmall).
La valeur des transactions de JD.com s’est élevée à
9,7 Mds CNY (1,6 Md USD).
Principaux facteurs influençant la décision d’achat en
ligne d’un produit connu (par tranche d’âge)
Décision d’achat après une recherche en ligne sur un
produit
Raphaël Péquignot
-8-
©DG Trésor
4- L’action des pouvoirs publics pour encadrer le commerce électronique
1
et rapide du commerce électronique » . Celle-ci fixe
14 mesures encadrant le travail des ministères
sur ce sujet, notamment : i) la mise en place d’un
mécanisme de coordination interministériel ; ii) le
lancement de projets pilotes par le ministère des
finances visant à vulgariser l’emploi de fichiers
comptables électroniques ; iii) l’amélioration par le
Mofcom des politiques, normes et systèmes de
gestion relatifs aux transactions, à la logistique et la
distribution, et aux ventes aux enchères en ligne ; iv)
l’amélioration par l’Administration générale des
douanes des services de dédouanement pour le
commerce électronique transfrontalier ; iv) l’étude
par le ministère des Finances et l’Administration
d’Etat des Impôts des politiques fiscales et normes
de gestion applicables au commerce électronique
transfrontalier, et le développement de l’usage des
factures électroniques ; v) la construction d’un
mécanisme de contrôle de la qualité des produits
par l’AQSIQ et la SAIC, et la mise en place par
l’AQSIQ et le Bureau d’Etat des Postes d’un modèle
règlementaire d’inspection et de quarantaine des
envois transfrontalier. Les autres mesures
concernent
la
promotion
des
paiements
électroniques, l’amélioration des livraisons et de la
chaine logistique et le développement du commerce
électronique dans les secteurs agricoles et
touristiques.
Le fort développement du commerce électronique a
attiré l’attention du gouvernement chinois. Le
ministère chinois de l’Industrie et de la Technologie
de l’information (MIIT) a ainsi élaboré en mars 2012
un plan pour stimuler davantage le secteur, afin
de lui faire jouer un rôle plus important dans la
transformation et la modernisation économique du
pays. Selon ce plan, la contribution de l’industrie du
commerce électronique à l’économie nationale doit
être sensiblement améliorée en 2015, notamment :
le volume des échanges du commerce
électronique devront dépasser 18 000 Mds CNY
d’ici 2015, le volume des échanges entre
entreprises devant représenter 15 000 Mds CNY ;
plus de 60 % des petites et moyennes
entreprises devront utiliser fréquemment les
services de commerce électronique ;
les ventes au détail en ligne devront
dépasser 3 000 Mds CNY d’ici 2015, soit plus de 9
% du total des ventes au détail de biens de
consommation.
Pour atteindre ces objectifs, le MIIT encourage le
développement du commerce électronique dans
certains secteurs clés, notamment l’agriculture,
les transports, la poste et la logistique, la
culture,
le
tourisme,
l’éducation,
les
médicaments, et la finance.
Afin de tester la mise en place de ces mesures et
soutenir
le
développement
du
commerce
électronique, les autorités (NDRC, Mofcom, MoF)
ont accrédité 22 villes pilotes comme centre de
démonstration du commerce électronique. Ces
villes doivent résoudre les contradictions et les
problèmes existants dans le développement du
commerce en ligne, mettre en place un
environnement propice à sa croissance (services et
logistique notamment), et favoriser l’innovation. La
sélection d’une seconde série de villes pilotes,
parmi 38 villes candidates, est actuellement en
cours. Selon le Rapport sur l’impact du commerce
électronique dans les zones urbaines en Chine
(2012), Pékin se classe au premier rang des 22
des villes pilotes en termes d’attractivité, de
technologies et de cadre politique. Le bureau des
statistiques de la municipalité évalue d’ailleurs à
plus de 50 Mds CNY le montant des ventes au
er
détail en ligne dans la municipalité au cours du 1
semestre 2013, représentant plus de 10 % des
ventes au détail de biens de consommation. Parmi
les 9 premières sociétés du B2C, cinq sont basées
à Pékin (JD.com, Amazon, Dangdang, Gome et
Vancl).
Les pouvoirs publics entendent également
encadrer le développement du commerce
électronique
dans
un
environnement
standardisé, notamment concernant les droits des
consommateurs
en
ligne.
Un
processus
d’élaboration d’un cadre légal spécifique au
commerce électronique a débuté fin 2013, devant
conduire à présenter un rapport fin 2014 et aboutir à
la publication d’une loi en juin 2016. En parallèle, la
loi révisée sur les droits et protections des
consommateurs, entrée en vigueur le 15 mars
2014, assure une meilleure protection des
consommateurs en ligne : ceux-ci disposent
désormais d’un délai de réflexion de sept jours au
cours duquel ils peuvent obtenir le remboursement
des achats effectués en ligne (à l’exception des
produits personnalisés, des produits frais et
périssables,
des
produits
numériques
téléchargeables en ligne et des journaux et
magazines).
Treize ministères travaillent au développement
du
commerce
électronique
et
à
son
encadrement règlementaire et normatif, suite à la
publication en avril 2013 d’une circulaire commune
portant sur la « promotion et le développement sain
1
-9-
Fagaibangaoji [2013] No. 894
©DG Trésor
feraient l’objet d’aucune taxe. Selon lui, la
plateforme Alibaba couvrirait une fraude fiscale
de 35 Mds CNY en 2012, et le chiffre dépasserait
100 Mds CNY pour toutes les plateformes du
commerce électronique.
Comme dans tous les autres pays, une réflexion
nourrie s’est développée en Chine autour des
problèmes
de
taxation
du
commerce
électronique, qu’elle émane du monde politique,
économique ou de la société civile. Elle est
notamment portée par M. Zhang Jindong, à la fois
membre de la conférence consultative politique du
peuple chinois et administrateur de la société de
vente de produits électroniques Suning, qui propose
que les autorités fiscales renforcent le contrôle fiscal
et la lutte contre l’évasion fiscale des acteurs du
commerce électronique.
Dans ce contexte, le principe général, rappelé par le
MOFCOM le 25 juin 2013, est que la loi fiscale
s’applique uniformément sur les sociétés de
vente en ligne et les sociétés traditionnelles. Afin
d’encourager les entreprises dûment déclarées
dans la vente en ligne à l’exportation, la circulaire
n°89 du 30 décembre 2013 crée une exonération
de TVA et de taxe à la consommation pour les
exportations opérées via des plateformes de
vente en ligne.
Les géants de l’Internet chinois ne sont pas
ouvertement soupçonnés de fraude mais les
plateformes de vente en ligne sont considérées
comme favorisant la fraude dans les transactions
C2C. Pour WANG Tian, président du groupe
Bubugao, 30 % des achats en ligne seulement
seraient facturés, et 70 % des transactions ne
Raphaël Péquignot,
Jildaz ECOLAN
- 10 -
©DG Trésor
5- Le commerce électronique face aux défis de la logistique
La croissance du commerce électronique et son expansion géographique dans des provinces reculées a pour
corollaire l’augmentation des besoins de services de livraison fiables et rapides et la nécessité de s’appuyer
sur un réseau de plateformes logistiques. Les acteurs du commerce électronique sont toutefois confrontés aux
contraintes propres à ce secteur en Chine, principal défi à leur développement et quête de parts de marché.
I.
Les acteurs du commerce électronique
sont confrontés aux contraintes du secteur
logistique chinois
essentiellement constitué de petits vendeurs
stockant
leurs
marchandises
de
manière
globalement informelle. En revanche, il est un
facteur déterminant de la croissance des services
de livraison en express. A l’inverse, le modèle B2C
porté par la demande de produits et de services
d’une qualité supérieure et par la présence de
détaillants traditionnels qui y voient un moyen
rentable d’établir une présence en ligne et d’étendre
leurs marchés, nécessite de disposer d’un réseau
d’entrepôts et d’un service de livraison efficace.
Le secteur de la logistique en Chine souffre d’un
défaut d’infrastructure performant. Certes, les
signes de croissance de la logistique en Chine sont
plus que positifs : dans le domaine des services de
livraison en express, la Chine devrait dépasser les
Etats-Unis en 2014, portée par la hausse du
commerce électronique et le rapide développement
des infrastructures en milieu rural. En 2013, plus de
7 500 sociétés opéraient dans le secteur des
livraisons en express, selon le Bureau national des
postes chinois. Ces services ont enregistré une
croissance de 60 % en g.a en 2013, avec 9,2 Mds
de livraisons (dont 60 % provenant des achats en
ligne) pour un chiffre d’affaires de 143 Mds CNY
(+36 %) selon la China Federation of Logistics and
Purchasing.
II.
Plusieurs
modèles
logistiques
cohabitent pour répondre aux spécificités du
commerce électronique
Les acteurs du commerce électronique sont à la
recherche d’installations modernes et de services
logistiques de haute qualité leur permettant de
développer efficacement leurs capacités de
distribution. Trois stratégies de développement
(souvent complémentaires) s’offrent à eux.
Toutefois, la Chine fait face à une pénurie
d’espace logistique. La hausse du commerce de
détail en général, et du commerce électronique en
particulier, dépasse la capacité des promoteurs à
fournir un espace de stockage et d’expédition des
marchandises. Les plateformes logistiques sont
relativement peu développées au regard de la
taille du marché : la superficie totale des entrepôts
logistiques en Chine ne représente qu’1/12 de celle
disponible aux Etats-Unis, et que 10 % de l’espace
disponible au Japon, selon le groupe singapourien
Global Logistic Properties, leader de l’immobilier
logistique en Chine.
(i)
Traditionnellement,
les
acteurs
du
commerce électronique B2C externalisent les
services de ramassage et la livraison aux
entreprises traditionnelles de logistique. A
l’instar du commerce C2C, ils s’appuient en partie
sur les sociétés de service de livraison en express.
Ils ont également recours à des prestataires ayant
la responsabilité d’exécuter une partie plus ou
moins importante de la logistique (entrepôt,
transport, services associés). Ils louent ainsi les
services de compagnies de l’immobilier logistique,
notamment le singapourien Global Logistic
Properties (GLP), l’australien Goodman, l’américain
Prologis ou encore les compagnies chinoises du
secteur (China South City, etc.). Goodman compte
ainsi pour clients Alibaba, Vipshop et Jumei, tandis
qu’Amazon, Vancl et JD.com figurent parmi les 10
premiers locataires de GLP en Chine en 2013. Le
commerce électronique occupe une part
croissante de l’activité des acteurs de
l’immobilier logistique. Les entreprises de
commerce électronique ont ainsi représenté 20 %
de l’espace loué par GLP en Chine au cours de
l’exercice 2013 (se terminant au 31 mars), contre
4 % pour l’exercice 2010. Cette croissance des
besoins de plateformes logistiques, liée en partie au
commerce électronique, a conduit GLP à lancer un
fonds d’infrastructure de 3 Mds USD en Chine en
novembre dernier, et à céder en février 2014, 34 %
des parts de sa filiale en Chine à des investisseurs
chinois (Bank of China, Hopu) afin de lever 2,5 Mds
USD nécessaires au développement de ses
infrastructures.
L’externalisation des services conduit toutefois à de
sérieux engorgements en période de pointe,
Les gouvernements locaux sont traditionnellement
réticents à libérer des terrains pour le
développement
d’entrepôts
logistiques.
Ils
privilégient les implantations industrielles, porteuses
de plus de retombées économiques locales et
génératrices de plus d’emplois. Cependant, le
développement d’entrepôts destinés aux acteurs du
commerce électronique suscite leur intérêt. Ils
estiment que ces espaces logistiques consacrés au
commerce
électronique
nécessitent
un
investissement supérieur de 10 à 15 % comparé
aux entrepôts logistiques traditionnels, favorisent le
déploiement de hautes technologies (logiciels, cloud
computing, etc.) et attirent l’implantation locale
d’industries complémentaires (services de livraison).
Le changement structurel actuel du marché du
commerce en ligne, caractérisé par un gain de parts
de marché des sites B2C sur les sites C2C, a des
conséquences sur la chaine logistique. Le modèle
C2C, traditionnellement dominant ces dernières
années, n’a pas été un facteur important de la
demande
d’entrepôts,
ce
marché
étant
- 11 -
©DG Trésor
notamment lors des jours de grande promotion (11
novembre, etc.). En outre, la dégradation des
services suite à la concurrence des prix entre les
prestataires, a conduit les plateformes de commerce
au détail en ligne à investir dans des entreprises de
logistique existantes ou à disposer de leur propre
système de livraison.
Cainiao Network Technology Co. Inaugurée en mai
2013, elle est appelée à fédérer les principaux
groupes privés chinois spécialisés dans la logistique
en Chine et intéressés par le potentiel dérivé d’un
maillage plus fin de centaines de villes chinoises
entre elles. Ce programme, d’un investissement
initial de 100 Mds CNY, doit conduire à la mise en
place d’un réseau (China Smart Logistics Network)
devant permettre d’effectuer les livraisons en 24h à
l’horizon 2020 sur l’ensemble du territoire chinois,
contre plusieurs jours actuellement. A cette fin,
l’établissement d’une vingtaine de plateformes
logistiques est projeté à l’horizon 2020. Alibaba a
procédé fin 2013 au lancement des premières
négociations portant sur l’acquisition de vastes
emprises foncières en Chine destinées à accueillir
les
plateformes
logistiques
nationales
et
internationales du groupe.
(ii)
Les acteurs du commerce électronique
investissent dans des entreprises de logistique
existantes
et
forment
des
partenariats
stratégiques avec elles, cela avec plus ou moins
de succès.
En 2010, Alibaba a ainsi investi 70 millions de CNY
pour 30 % de la compagnie privée de livraison Stars
Express,
fondée
en
2008,
investissement
hasardeux la société faisant faillite en 2012. Alibaba
a renouvelé l’expérience fin 2013, en scellant une
alliance stratégique dans la logistique avec le leader
de l’électroménager chinois, Haier Electronics, au
terme de laquelle il effectuera une série
d’investissements de 360 millions USD dans la
société chinoise. Sur ce total, 240 millions USD
seront investis dans sa filiale, Goodaymart, dédié à
la logistique de produits blancs. Couvrant 260 000
communes
chinoises,
Goodaymart
dispose
aujourd’hui de neuf bases d’entrepôts nationales, de
90 centres de livraisons, ainsi que d’une surface de
2
2 millions m d’entrepôts.
Cette politique d’Alibaba vise à rattraper un certain
retard sur son principal concurrent dans le segment
B2C, le groupe JD.com. Ses gains de parts de
marché ces dernières années (11 % en 2010,
22,4 % en 2013) reposent en partie dans la mise en
place d’une politique de gestion intégrée des
services logistiques. Cette dernière, à coup
d’investissements significatifs, a conduit JD.com à
détenir fin 2013 l’un des rares réseaux intégrés de
logistique chez un acteur du commerce
électronique. JD disposait de 82 entrepôts répartis
dans 34 villes, de 1 453 postes de livraisons et de
209 postes d’approvisionnement dans 460 villes. La
répartition de la masse salariale du groupe est
significative de l’importance accordée à la
logistique : fin 2013, le groupe employait 38 325
salariés, consacrés à 68,5 % (26 288 personnes)
aux services de logistique, dont 70 % (18 005
salariés) aux services de livraison, les 30 % restants
(8 000 employés) étant spécialisés dans la gestion
des entrepôts.
***
Le groupe Tencent, leader de l’Internet chinois
cherchant à se renforcer dans le commerce
électronique, a acquis en janvier dernier 9,9 % de
l’opérateur logistique chinois China South City
Holdings Ltd (CSC), pour un investissement de
193,5 millions USD. Cette acquisition, complétée
par un accord de coopération stratégique, doit
permettre
une
intégration
des
services
« physiques » et « en ligne », conduisant CSC à
développer des services de commerce électronique
en utilisant la technologie de Tencent (paiement en
ligne, etc.) et Tencent à s’appuyer sur le réseau
d’entrepôts et les services logistiques de CSC pour
développer ses activités B2C.
La contrainte logistique devrait à court terme
conduire à assainir le marché du commerce
électronique. L’investissement dans l’infrastructure
de distribution est un élément clé de la stratégie de
croissance des acteurs du commerce électronique.
Les petits acteurs seront de fait exclus du marché
ou contraints de se rapprocher d’acteurs plus
grands avec qui ils sont en concurrence
actuellement. La loi révisée sur les droits et
protections des consommateurs (entrée en
application le 15 mars) devrait renforcer cette
tendance : les clients disposent désormais d’un
délai de réflexion de sept jours au cours duquel ils
peuvent obtenir le remboursement des achats
effectués en ligne, à charge également pour les
vendeurs en ligne d’assurer la logistique (souvent le
paiement) des produits renvoyés.
(iii)
Les acteurs du commerce électrique
entendent disposer de leur propre réseau
logistique interne. Certains acteurs ont tout
d’abord développé leur propre service de
livraison en express, après avoir obtenu
l’autorisation des autorités postales chinoises.
JD.com a ainsi obtenu en 2012 une licence pour
effectuer des services de livraison express en
Chine. D’autres plateformes de commerce au détail
en ligne tels que Vancl, Vipshop et Yihaodian
disposent également d’une licence.
Les acteurs dominants investissent également
dans la création d’un réseau logistique intégré.
Alibaba a pris la tête d’un pool de 8 investisseurs
(dont le groupe Fosun, mais également les
compagnies chinoises de livraison en express SFExpress, Shentong Express, ZTO Courier, YTO
Express et Yunda Express) pour créer la société
Raphaël Péquignot
- 12 -
©DG Trésor
6- Les sociétés internet chinoises développent leur offre de produits financiers
Les sociétés internet chinoises ont progressivement développé une large gamme de produits financiers : services
de paiements, solutions de financement, fonds d’investissement. Cette offre complète celle des banques, en
ciblant les petites et micro-entreprises, les auto-entrepreneurs et les particuliers. Mais, en commercialisant des
fonds du marché monétaire, les sociétés internet contribuent également à l’augmentation du coût de financement
des banques chinoises.
1. Les sociétés internet chinoises proposent
désormais une large gamme de produits
financiers
Enfin, les sociétés internet ont récemment
débuté
la
commercialisation
de
fonds
d’investissement. En juin 2013, Alipay a lancé un
nouveau produit, nommé Yuebao, qui crée un
tunnel entre les comptes Alipay, non rémunérés, et
Zenglibao, un fonds du marché monétaire géré par
Tianhong Fund Management Company. Les taux
servis par ce fonds sont nettement supérieurs à la
rémunération des dépôts à vue : les taux sur le
marché monétaire sont actuellement supérieurs à
5%, alors que les dépôts à vue sont rémunérés au
maximum à 0,385% (soit le taux de référence fixé
par la PBoC, 0,35%, augmenté de 10%, la marge
de manœuvre octroyée par la banque centrale aux
établissements de crédit). Le rendement et la facilité
d’utilisation de Yuebao expliquent le succès du
produit. A fin février 2014, soit neuf mois après le
lancement du fonds, son encours atteignait plus de
500 Mds CNY, ce qui représentait environ le tiers de
l’encours total des 105 fonds du marché monétaire
commercialisés à cette date en Chine. Selon
Yuebao, les fonds levés sont placés à plus de 90%
dans des dépôts auprès de 29 banques
sélectionnées, dont les cinq grandes banques
nationales et les 12 joint-stock commercial banks.
Le développement du commerce en ligne s’est
accompagné de l’émergence d’une offre de
services de paiements sur internet. Le commerce
en ligne connaît une forte croissance en Chine,
avec une hausse du montant des ventes de détail
en ligne de 43% en 2013 en glissement annuel pour
atteindre 1 800 Mds CNY, soit 7,7% du total des
ventes de biens de consommation. Les achats en
ligne peuvent être réglés à la livraison, par carte
bancaire ou via un prestataire de services de
paiement sur internet. Les principales sociétés
internet ont ainsi crée leurs propres services de
paiement, dont le modèle économique repose sur la
mise en place de commissions commerçant
calculées en fonction du montant des opérations.
C’est notamment le cas d’Alibaba, qui propose un
service de paiement, Alipay, sur ses places de
marché alibaba.com pour le B2B, Taobao.com pour
le C2C et Tmall.com pour le B2C. Ce service, qui a
étendu son périmètre d’utilisation en dehors des
entités du groupe, est de loin le leader des
prestataires de services de paiement en ligne avec,
selon IResearch Consulting Group, une part de
marché de près de 50%. Tenpay, de la société
Tencent, possède une part de marché de 20%.
2. Les sociétés internet complètent l’offre du
secteur financier traditionnel, avec lequel elle
passe également des alliances
Les sociétés internet occupent en partie des
segments de marché délaissés par le secteur
financier traditionnel. Les sociétés internet servent
des acteurs qui peinent à se financer auprès du
secteur bancaire. Dans son rapport sur l’exécution
de la politique monétaire au deuxième trimestre
2013, la PBoC souligne ainsi que les sociétés
internet, par la réduction des coûts de transaction et
la diversification des risques, améliorent la
couverture des services financiers, au bénéfice des
petites et micro-entreprises, des auto-entrepreneurs
et des particuliers. La Banque centrale souligne
également qu’Alibaba, grâce à l’analyse des
comportements et des préférences des utilisateurs
de ses places de marché, affiche un taux de
créances douteuses à fin 2013 de moins que 1%,
comparable à la moyenne du secteur bancaire.
Les sociétés internet offrent également des
solutions de financement. Alibaba a ainsi créé
Alifinance, qui commercialise des prêts de petit
montant auprès des entreprises et des particuliers
enregistrés sur les plateformes d’échange du
groupe. Alifinance propose depuis 2008 des prêts
aux commerçants d’un montant unitaire maximal
d’un million CNY et d’une maturité pouvant aller
jusqu’à six mois. L’activité d’Alipay connait des pics
d’activité qui peuvent atteindre plus de 10 000 prêts
accordés en une journée. De mi-2010 jusqu’à fin
2013, Alipay a octroyé des prêts à plus de 650 000
emprunteurs pour un total de 160 Mds CNY et un
encours à fin juin 2013 de 12 Mds CNY. Par ailleurs,
Alipay a annoncé le lancement prochain d’une offre
de prêts à la consommation pour le règlement des
achats sur Taobao.com ou Tmall.com. Le montant
maximal du prêt serait fixé selon la presse à 5 000
CNY, avec un délai de grâce de 38 jours. Les frais
seraient compris entre 0,8 et 1% du montant de la
transaction, soit un pourcentage nettement inférieur
à celui appliqué en cas de recours à une carte de
crédit (entre 2 et 3%).
Les sociétés internet s’allient avec le secteur
financier pour lancer de nouveaux produits ou
améliorer les processus de gestion. Alibaba a
ainsi lancé en novembre 2013 avec Tencent et le
groupe d’assurance Pingan la première société
d’assurance chinoise entièrement en ligne, Zhongan
Online Property Insurance. La société entend
proposer une gamme d’assurances innovantes pour
- 13 -
©DG Trésor
les biens, les transports et la responsabilité civile.
Est d’ores et déjà commercialisée une assurance
couvrant les commerçants électroniques contre les
réclamations de leurs clients. En novembre 2013
également, Alibaba a débuté la vente d’une offre de
gestion des données internet à destination des
institutions financières de petite taille : banques,
maisons de titres et sociétés de gestion de fonds.
Plusieurs banques commerciales urbaines (city
banks), telles que Bank of Bohai, Bank of Donghai,
et Wujiang Commercial Bank ont adopté la solution
proposée par Alibaba et ont annoncé une réduction
de 70% du coût de traitement de leurs services de
banque en ligne.
décembre 2013 une directive visant à clarifier les
caractéristiques du shadow banking, ainsi que les
modalités de sa supervision. Les fonds monétaires
y seraient classés parmi les secteurs dont l’activité
est insuffisamment réglementée. A la mi-février
2014, la China Securities Regulatory Commission
(CSRC) a annoncé qu’elle travaillait, en liaison avec
d’autres régulateurs, à la rédaction d’une
réglementation relative à la finance sur internet.
Tout en se déclarant dans l’ensemble favorable au
développement de ce secteur, la CSRC a évoqué,
sans les préciser, les caractéristiques uniques de la
finance sur internet, qui justifient la publication de
règles spécifiques. D’après la presse, les autorités
de régulation pourraient s’orienter vers l’application
d’un mécanisme similaire aux réserves obligatoires
pour les fonds du type de ceux commercialisé par
Yuebao ou alors plafonner le montant des
transactions effectuées via des services de
paiement par internet. Par ailleurs, à la mi-mars, la
PBoC a annoncé la suspension de l'utilisation des
cartes de crédit en ligne (cartes de crédit virtuelles)
de Tencent et Alipay, ainsi que des paiements par
scannage de code QR par l’intermédiaire d’un
appareil mobile. Selon un responsable anonyme de
la Banque centrale, cité par l’agence de presse
officielle Xinhua, cette décision serait motivée par la
nécessité de s’assurer de la sécurité de ces
solutions de paiement mais aussi de garantir une
égalité de traitement réglementaire entre les cartes
physiques et les cartes virtuelles.
3. L’offre des sociétés internet pourrait avoir
une forte incidence sur le coût des
ressources bancaires
Le développement des fonds du marché
monétaire transforme des dépôts à vue bon
marché en ressources coûteuses. A fin juin 2013,
l’encours des fonds du marché monétaire
s’établissait à 304 Mds CNY, soit 3,1% du total des
dépôts à vue. Avec le lancement de Yuebao, cet
encours a fortement progressé pour atteindre 1 423
Mds CNY à fin février 2014, soit 7,9% du total des
dépôts à vue des particuliers. Pour illustrer
l’incidence sur les coûts de financement des
banques de la transformation des dépôts à vue en
fonds du marché monétaire, on soulignera qu’à fin
février 2014 les 1 423 Mds CNY d’encours de fonds
du marché monétaire coutaient quotidiennement,
sur la base d’un taux à 5%, 195 millions CNY. Les
18 047 Mds CNY de dépôts à vue des particuliers à
la même date, soit 17% du total des dépôts
bancaires, ne coutaient quotidiennement que 190
millions CNY, sur la base d’un taux d’intérêt à
0,385%, correspondant au maximum autorisé par la
Banque centrale.
Les sociétés internet participent au processus de
libéralisation des taux de rémunération des dépôts
bancaires. La Banque centrale laissait entendre que
cette libéralisation concernerait d’abord les dépôts
de montant élevé et de maturité longue. Mais le
succès des fonds du marché monétaire
commercialisés en ligne pourrait conduire à une très
forte augmentation du coût des dépôts de faible
montant et de très court terme et peser sur la
rentabilité des banques, à une période où elles
doivent déjà composer avec l’apparition des
premiers défauts sur les marchés obligataires ainsi
que sur les produits de shadow banking. Il reste que
les sociétés internet ont lancé leurs produits dans
un contexte très favorable, marqué par des taux
interbancaires élevés et le soutien implicite des
régulateurs. Elles doivent désormais confirmer la
viabilité de leur modèle alors que les taux ont
nettement diminué et que se profile un
durcissement de la réglementation.
La pression sur les ressources des banques est
donc accrue. Les banques se livrent d’ores et déjà
à une forte concurrence pour attirer les dépôts via
l’émission
de
produit
structurés
(wealth
management products). Mais les fonds du marché
monétaire commercialisés sur internet présentent
plusieurs caractéristiques avantageuses : leur
liquidité est immédiate, alors que les produits
structurés ont une maturité d’au moins 30 jours ;
l’investissement minimal est de 1 CNY contre un
plancher généralement fixé à 50 000 CNY pour les
produits structurés ; les frais prélevés par les
gestionnaires des fonds sont très faibles. Les
banques ont réagi à cette concurrence en imposant
des limites aux montants unitaires ou quotidiens
que leurs clients peuvent virer sur Yueabao.
Christian Masson,
JI Tianhe
Les autorités chinoises entendent renforcer la
supervision de la finance sur internet. De source
officieuse, le Conseil des affaires d'Etat a émis en
Service économique régional de Pékin
- 14 -
©DG Trésor
PIB : La Chine s’engage à prendre des mesures plus strictes pour réduire ses
surcapacités
Production
25%
Industrie lourde
Croissance de la valeur ajoutée industrielle (% g.a.)
20%
15%
10%
5%
Industrie légère
Valeur ajoutée
industrielle
0%
janv. 07
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Croissance de la
janvier 2014 (g.a.)
valeur ajoutée
Moyenne sur 12 mois
+9,6%
industrielle
 Le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'Information
(MIIT) a annoncé que la Chine interdirait de nouveaux projets
dans l'acier, le ciment, l'aluminium électrolytique, le verre plat et
les industries de construction navale jusqu’en 2017, tout en
éliminant progressivement les infrastructures obsolètes existantes
via l’application plus stricte de normes environnementales et
d’efficacité énergétique.
 La production de ciment en Chine a atteint 2,41 milliards de
tonnes en 2013, soit une hausse de 9,6% en g.a. tandis que la
production de verre plat s’est établie à 778,9 millions de boîtes,
soit une hausse de 11,2% en g.a.. L'industrie des matériaux de
construction a réalisé 452,6 Mds CNY (73 Mds USD) de bénéfices
en 2013, réalisant ainsi une croissance de 18,2% en g.a.. Ces
secteurs restent cependant fortement touchés par les
surcapacités en dépit de l’élimination des capacités de production
obsolètes de 73 millions de tonnes de ciment et 105,4 millions de
boîtes de verre plat en 2013 selon les objectifs du MIIT.
+8,6%

+8,1%

50,2


Métallurgie et Technologies
Croissance mensuelle lissée en glissement
annuel
80%
70%
Automobile
60%
Produits finis
50%
40%
Métaux
non ferreux
30%
20%
10%
0%
Fonte
Acier brut
-10%
déc. 07
déc. 08
déc. 09
déc. 10
déc. 11
déc. 12
déc. 13
120%
Croissance de la production (% g.a.)
Téléphones mobiles
100%
80%
Ordinateurs
60%
40%
20%
0%
Croissance de la
décembre 2013 (g.a.)
production d’acier
Moyenne sur 12 mois
+ 9,3%
brut
 La consommation d'or de la Chine a atteint 1 176,4 tonnes en
2013, soit une hausse de 41,36% en g.a.. tandis que la production
nationale d’or s’est élevée à 428 tonnes, soit une hausse de 6%
en g.a., maintenant la Chine à la place du plus grand producteur
mondial d'or pour la septième année consécutive. Cette forte
hausse de la consommation est principalement attribuée à la
demande croissante du pays en bijoux et lingots d'or dont les
ventes ont enregistré des hausses respectives de 42,52% et
56,57% en g.a. pour atteindre 716,5 tonnes et 375,73 tonnes.
 L'industrie chinoise des terres rares a subi une forte baisse de ses
bénéfices en 2013, malgré une augmentation modérée de ses
revenus. Les revenus du secteur ont ainsi atteint près de 77 Mds
CNY (12,6 Mds USD) en 2013, en hausse de 7,9% en g.a., tandis
que les bénéfices ont chuté de 28,1% à 7,7 Mds CNY (1,26 Md
USD), principalement en raison de la baisse des prix.
 Le MIIT a accordé un second lot de licences à huit entreprises
privées pour la revente de certains services mobiles. Ces licences
permettent aux entreprises, dont Gome et Suning, de s'associer et
d’entrer en concurrence avec les opérateurs traditionnels par la
revente de services mobiles. Pour obtenir les licences, les
entreprises privées ont toutefois dû signer un accord de
coopération avec l'un des trois opérateurs classiques, China
Mobile, China Unicom et China Telecom.
Circuits
intégrés
-20%
-40%
nov. 07
nov. 08
nov. 09
nov. 10
nov. 11
nov. 12
nov. 13
Purchasing
Manager’s Index
Indice PMI des directeurs d’achat

Indice PMI des directeurs d'achats
(mensuel)
70
65
Indice
PMI
Nouvelles
commandes
60
55
50
45
40
Etat des stocks
35
30
févr. 09

févr. 10
févr. 11
févr. 12
févr. 13
févr. 14
- 15 -
février 2014 (indice)
50,8
L'indice Purchasing Managers' index (PMI) officiel s'élève à 50,2
points au mois de février. La majorité des sous-indices a
enregistré une contraction sur le mois avec les sous-indices pour
la production et pour les nouvelles commandes qui ont perdu
chacun 0,4 point et s'établissaient respectivement à 52,6 points et
50,5 points tandis que les sous-indices pour les nouvelles
commandes à l'export et pour les importations ont également
décliné pour atteindre 48,2 points et 46,5 points au mois de
février. En revanche, le sous-indice relatif aux prévisions sur la
production et l'activité a enregistré une hausse et s'établissait à
61,8 points. Par ailleurs, l'indice PMI final d'HSBC qui donne plus
de poids au secteur privé, s'établissait à 48,5.
L'indice PMI pour le secteur non manufacturier s'est établi à 55
points au mois de février, soit une augmentation de 1,6 point par
rapport à l'indice du mois de janvier.
Moyenne sur 12 mois
©DG Trésor
RETRAITES : Le solde des fonds de pension enregistre un excédent de plus de 65
Mds USD en 2013
Croissance
janvier 2014 (g.a.)
nominale des ventes
Moyenne sur 12 mois
+13,0%
de détail
 Les ventes d'automobiles ont atteint 2,16 millions d'unités au
cours du mois de janvier, soit une hausse de 6% en g.a., dont
1,85 million de voitures particulières, en hausse de 7,03% en g.a..
Ce fort ralentissement de la croissance des ventes d’automobiles
est dû à une stagnation des ventes de véhicules commerciaux qui
représentent 15% du marché ainsi qu'aux effets du Nouvel an
chinois induisant une baisse du nombre de jours ouvrés sur le
mois de février et la prise de congés de vendeurs pendant la
période.
+11,8% 
Ventes de détail
Croissance des ventes de détail (glissement
annuel)
25%
Croissance nominale
20%
15%
10%
Croissance réelle
5%
0%
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Croissance des
dépenses
d’investissement
Investissement
40%
Moyenne sur 12 mois
+17,9% 
+19,6%
 D'une longueur totale de 123 kilomètres, le tunnel ferroviaire en
projet devrait relier Yantai (province du Shandong) à Dalian
(province du Liaoning), et permettre d’éviter un détour de près de
1400 km le long des côtes du golfe de Bohai. Le projet devrait être
soumis à la décision du Conseil des Affaires d'Etat en avril, avec
un objectif de début des travaux prévu en 2015 ou 2016 et une
ouverture en 2026. Le coût de l'infrastructure est estimé à 220
Mds CNY (26,5 Mds EUR). Les plus longs tunnels ferroviaires
sous-marins actuellement en service mesurent moins de la moitié
de la distance entre Yantai et Dalian (54 km pour le tunnel du
Seikan au Japon et 50 km pour le tunnel sous la Manche).
Croissance de l'investissement par secteurs (% g.a.)
35%
30%
25%
20%
janvier 2014 (g.a.)
Autres secteurs
15%
Immobilier
10%
5%
Secteur manufacturier
0%
janv. 10
juil. 10
janv. 11
juil. 11
janv. 12
juil. 12
janv. 13
juil. 13
janv. 14
Croissance du
salaire moyen
Emploi / Salaires
1,20
1,15
Ratio national
Régions de l'Est
1,10
1,05
1,00
0,95
Régions
de l'Ouest
0,90
Régions
centrales
0,85
0,80
Un ratio inférieur à 1,00 signale un excédent de main d'oeuvre,
Un ratio supérieur à 1,00 une pénurie de main d'oeuvre
0,75
3ème trim. 2013 (g.a)
Moyenne sur 12 mois
+11,0% 
+11,0%
 Le Vice-ministre des ressources humaines et de la sécurité
sociale HU Xiaoyi a déclaré que le solde total des fonds de
pension pour les employés urbains, les chômeurs urbains et les
résidents ruraux s'élevait à 3 100 CNY (506,6 Mds USD) à la fin
de l'année 2013 dont 2 800 Mds CNY (457,6 Mds USD) pour les
employés urbains enregistrés. Sur l'année 2013, les revenus des
cotisations de retraites des travailleurs urbains ont atteint 2 250
Mds CNY (367,7 Mds USD) tandis que les versements ont atteint
1 840 Mds CNY (300,7 Mds USD), soit un excédent de 400 Mds
CNY (65,4 Mds USD).
déc. 13
juin 13
sept. 13
déc. 12
Indice des prix à la
consommation
Inflation
Indice des prix à la
consommation (IPC)
10%
5%
0%
-5%
Indice des prix
à la production
janvier 2014 (g.a.)
+2,5%
=
+2,7%
 L'indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une
croissance de 2,5% en g.a. au mois de janvier soit un taux
identique à celui enregistré au mois de décembre 2013. En base
mensuelle, la croissance de l'IPC a atteint 1%. Par ailleurs l'indice
des prix à la production PPI a baissé de -1,6% en g.a. au mois de
janvier, ce qui représente la plus forte baisse enregistrée depuis le
mois d'août 2013.
15%
Croissance (%, glissement annuel)
mars 13
juin 12
sept. 12
déc. 11
mars 12
juin 11
sept. 11
déc. 10
mars 11
juin 10
sept. 10
mars 10
déc. 09
0,70
IPC hors
alimentation
-10%
- 16 -
Moyenne sur 12 mois
©DG Trésor
Relations franco-chinoises : La 22ème commission mixte franco-chinoise s’est tenue à
Paris le 24 février
Croissance des
exportations
Echanges commerciaux
100
80%
80
60%
Solde commercial
(échelle de droite)
60
40%
40
20%
20
0%
0
-20%
+10,6%

+7,4%
 Le volume du commerce extérieur a atteint 382,4 Mds USD au
mois de janvier, soit une progression de +10,6% en g.a.. Les
exportations se sont établies à 207,1 Mds USD, soit une hausse
de +10,5% en g.a. tandis que les importations ont atteint 175,3
Mds USD, soit une hausse de +10,8% en g.a. portant l'excédent
commercial à 31,9 Mds USD, soit une progression de 9,6% en
g.a.. Les échanges avec les Etats-Unis et l’Union européenne
enregistrent respectivement des progressions de 11,9% et
17,7% en g.a. Les échanges franco-chinois se situent audessus de la moyenne européenne avec une hausse
enregistrée de +23,8% en g.a..
Valeur (Mds USD)
Croissance mensuelle en glissement annuel
100%
janvier 2014 (g.a.)
Moyenne sur 12 mois
-20
Exportations
(échelle de gauche)
-40%
-40
Importations (échelle de gauche)
-60%
-60
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Croissance sur trois mois, en glissement
annuel
18%
Exportations
16%
Importations
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
ASEAN
UE
Etats-Unis
Japon
Brésil, Russie,
Inde
-1,9%
Croissance sur trois mois, glissement annuel
50%
Exportations
Importations
30%
20%
10%
0%
-10%
Produits
minéraux
Textile
Equipements
électriques

Croissance des
janvier 2014 (g.a.)
exportations
Moyenne sur 12 mois
+13,0%
électroniques
 A l’occasion de sa visite à Bagdad, le ministre des Affaires
étrangères chinois WANG Yi s’est engagé à augmenter les
investissements chinois en Irak dans le secteur pétrolier et les
infrastructures. La Chine participera également aux grands
projets
de
développement
de
l’électricité,
des
télécommunications et de l’industrie portuaire, a-t-il ajouté. Il
s’agit de la première visite gouvernementale chinoise depuis
2003. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Irak.
Les échanges commerciaux sino-irakiens ont été multipliés par
10 en 5 ans, et s’élèvent à 18,7 Mds EUR fin 2013, (+37% par
rapport à 2012) selon les douanes chinoises, dont 72% sont dus
aux importations chinoises de pétrole.
Commerce par secteurs
40%
Croissance des
janvier 2014 (g.a.)
exportations
Moyenne sur 12 mois
+3,0%
vers l’UE
 Le ministre chinois du Commerce GAO Hucheng et la ministre
du Commerce extérieur Nicole BRICQ ont tenu la 22e
Commission mixte franco-chinoise pour le commerce et
l’économie. Les deux parties ont exprimé leur volonté de
« rééquilibrer leurs échanges commerciaux ». Sur le plan des
investissements, le ministre chinois GAO Hucheng s'est félicité
des mesures prises pour faciliter le déplacement des étudiants
et des hommes d'affaires chinois en France annoncées le 17
février par le président Hollande. Les deux ministres ont
également déclaré que l'Europe et la Chine œuvraient vers un
compromis sur l'enquête ouverte en Chine sur les conditions
d'exportation des vins européens. Cette rencontre avait pour
but de préparer le volet économique et commercial de la visite
d’Etat du Président de la République populaire de Chine en
France, prévue fin mars 2014.
 La Chine et le Sri Lanka pourraient conclure un accord bilatéral
de libre-échange d’ici la fin de l’année 2014, a annoncé le
ministre des Affaires étrangères sri-lankais G.L. PEIRIS à
l’occasion de sa visite officielle à Pékin. Les relations sino-sri
lankaises ont en outre été élevées au rang de partenariat
coopératif stratégique.
+19,2%
Commerce par destinations
Véhicules
Produits
métallurgiques
- 17 -

©DG Trésor
SECTEUR BANCAIRE : Le taux de créances douteuses s’établissait à 1% à fin 2013
Taux prêteur
de référence
Taux d’intérêt
Ratios de réserves obligatoires
25,0%
Ratio de
réserves
obligatoires
20,0%
5 Grandes banques
Taux
15,0%
Autres banques commerciales
10,0%
Taux prêteur de référence
5,0%
Au 01/03/2014 (%)
6,00
20,0/18,0
=
=
+13,2%

Au 01/03/2014 (%)
RRR
grandes banques / autres

La PBoC a émis des règles visant à réguler les investissements des
produits structurés sur le marché obligataire interbancaire. Ces
règles forcent notamment les banques à séparer strictement les
actifs du bilan et du hors bilan afin d'éviter qu’elles ne procèdent à
des transferts d'actifs entre leur bilan et leurs comptes de produits
structurés hors bilan pour répondre à un besoin de trésorerie. Les
banques commerciales qui investissent des fonds de produits
structurés dans les obligations négociées sur le marché
interbancaire de Shanghai devront ainsi établir des comptes
distincts pour chaque produit avec seulement quelques exceptions
lorsque par exemple un produit est géré par plusieurs banques. Les
nouvelles règles définissent également des exigences minimums à
remplir pour ouvrir des comptes de produits structurés en vue de
négocier sur le marché interbancaire.
Rémunération des dépôts
0,0%
févr. 08
févr. 09
févr. 10
févr. 11
févr. 12
févr. 13
févr. 14
16%
14%
CHIBOR
overnight
12%
Taux (%)
10%
Taux repo à
28 jours
8%
6%
4%
2%
Taux des obligations PBoC à trois mois
0%
Croissance de
l’agrégat M2
Masse monétaire

Croissance mensuelle en glissement
annuel
60%
Monnaie de
réserve
50%
40%
30%
20%
10%
janvier 2014 (g.a.)
+14,6%
Le montant des nouveaux prêts libellés en CNY octroyés sur le mois
de janvier par les banques chinoises a atteint 1 320 Mds CNY (216
Mds USD), soit une augmentation de 246,9 Mds CNY (40,4 Mds
USD) en g.a. et le montant le plus élevé depuis quatre ans.
L'agrégat du financement social du pays, qui mesure le montant
total de fonds levés pour le financement de l'économie réelle a
atteint 2 580 Mds CNY (422,2 Mds USD), soit 39,9 Mds CNY (6,5
Mds USD) de plus qu'en 2013.
Moyenne sur 12 mois
M2 (monnaie et
quasi-monnaie)
0%
déc. 07
déc. 08
déc. 09
déc. 10
déc. 11
déc. 12
déc. 13
Croissance du crédit
bancaire
Crédit bancaire
70%
35%
Ratio
Crédits/
30% Dépôts
(échelle de
droite)
Crédits bancaire
(échelle de gauche)
50%
40%
20%
30%
15%
Dépôts bancaires
(échelle de gauche)
20%
10%
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13

60%
25%
10%
janv. 08

80%
janv. 14
Ratio (%)
Croissance (glissement annuel)
40%
janvier 2014 (g.a.)
+14,3%

+14,4%
La Commission de supervision bancaire de Chine (CBRC) a
annoncé que les investisseurs privés seraient autorisés à établir des
banques commerciales rurales afin de soutenir le développement
des campagnes.
Les créances douteuses des banques commerciales ont atteint
592,1 Mds CNY (96,8 Mds USD) à la fin du dernier trimestre de
l'année 2013, portant le ratio de créances douteuses à 1%, une
hausse de 0,03 point de pourcentage par rapport au troisième
trimestre de 2013 et le niveau le plus élevé enregistré sur l'année.
La quasi-totalité des prêteurs chinois a enregistré une hausse du
ratio de créances douteuses tandis que les banques étrangères ont
enregistré une baisse de 0,06 point de pourcentage de ce ratio par
rapport au troisième trimestre 2013. Par ailleurs, les banques
commerciales ont engrangé un bénéfice net de 1 418 Mds CNY
(231,8 Mds USD) en 2013 avec une marge d'intérêt nette de 2,68%
tandis que les ratios core tier one, tier one et le capital adequacy
ratio s'établissaient respectivement à 9,59%, 9,95% et 12,19% à la
fin de 2013.
- 18 -
Moyenne sur 12 mois
©DG Trésor
ZONE DE LIBRE-ECHANGE DE SHANGHAI : La SAFE apporte des clarifications sur les
activités de change de devises
CNY/USD
CNY/EUR
Taux de change
effectif réel
140
Variation base=100 au 1er janvier 2005
Variation depuis le
31/12/2011
+2,93%
-2,71%


 Le siège de Shanghai de la Banque populaire de Chine (PBoC) a
autorisé cinq entreprises de paiement (Allipay, 99Bill, China Pay,
Dongfang Electronics et Shengpay) à traiter des règlements
transfrontaliers libellés en CNY dans la zone de libre-échange de
Shanghai. Ces entreprises devront au préalable ouvrir chacune un
compte dans les filiales de banques dans la zone de Shanghai
destinés aux opérations transfrontalières en CNY. Ce nouveau
service permettra d'accroître les achats en ligne sur les sites offshore
pour les Chinois.
CNYUSD
(nominal)
135
130
125
120
115
Taux de change
effectif nominal
110
105
100
Au 28/02/2014
CNYEUR
(nominal)
 L'agence de Shanghai du Bureau national de contrôle des devises
étrangères (SAFE) a précisé les détails des nouvelles mesures
relatives aux activités de change de devises dans la zone de libreéchange pilote de Shanghai : assouplissement de la gestion des
crédits et des dettes, retrait des exigences d'autorisation sur les
garanties transfrontalières et hausse du plafond des prêts en devises
pour les entreprises dans la zone.
95
févr. 09 août 09 févr. 10 août 10 févr. 11 août 11 févr. 12 août 12 févr. 13 août 13 févr. 14
Croissance des
réserves de change
Réserves de change
IDE (échelle
de gauche)
130
Variation mensuelle %
Mds USD
80
-20
-70
-120
déc. 07
Autres flux de devises
(échelles de gauche)
Solde commercial
(échelle de gauche)
déc. 08
déc. 09
déc. 10
déc. 11
déc. 12
+0,8%

+1,2%
 La Chine a attiré 10,8 Mds USD d'investissements directs
étrangers en janvier, soit une croissance de 16,1% en g.a.. 58,6%
des flux d'IDE (6,3 Mds USD) concernaient l’industrie des services,
tandis que les IDE dans le secteur manufacturier, en particulier
l’industrie des équipements de transports, ont régressé de 21,7% en
g.a.. Les flux d'IDE dans les secteurs des services de distribution
ainsi que des équipements de télécommunications et de
l’informatique ont en revanche enregistré des croissances
respectives de 7,4% et 9,2% en g.a.. Les flux d’IDE sortants ont
enregistré une forte progression (+47,2% en g.a.) à 7,2 Mds USD,
attribuée principalement par le ministère du commerce chinois à un
bond de 500% en g.a. des investissements vers le Japon.
 L'achat net par la Chine de titres du Trésor américain a augmenté de
48,5 Mds USD en 2013, il s’agit de la deuxième croissance la plus
importante derrière le Japon (+71,3 Mds USD en 2013), portant le
total à 1 269 Mds USD fin 2013. La Chine demeure ainsi le premier
créancier des Etats-Unis.
Réserves de change
(échelle de droite)
30
décembre 2013
(g.mensuel)
déc. 13
Moyenne sur 12 mois
FINANCES PUBLIQUES : Les revenus provenant des cessions de terrains ont atteint un niveau
record en 2013
Croissance des recettes
fiscales de l’Etat
Budget
80%
800
RECETTES (EG)
DEPENSES (EG)
60%
400
40%
0%
-400
-20%
-800
-40%
-60%
-1 200
SOLDE BUDGETAIRE SUR
12 MOIS GLISSANTS (ED)
-80%
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
+13,0% 
+11,1%
 En 2013 le revenu national en provenance des cessions de droit
d’usage des terrains appartenant à l'Etat s’est établi pour la première
fois à plus de 4 000 Mds CNY (645,6 Mds USD) enregistrant ainsi un
nouveau record historique. Les revenus des cessions cumulés
depuis 2008 s'établissent à 15 600 Mds CNY (2 550,7 Mds USD).
0
20%
janvier 2014 (g.a.)
Moyenne sur 12 mois
-1 600
janv. 14
- 19 -
©DG Trésor
REFORME FINANCIERE : La Chine approuve une nouvelle zone financière pilote à
Qingdao
Bourse de Shanghai
5 000
Valeurs commerciales
Valeurs immobilières
4 500
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
Indice Composite
1 000
Valeurs industrielles
500
nov. 13
févr. 14
mai 13
août 13
nov. 12
févr. 13
mai 12
août 12
nov. 11
févr. 12
mai 11
août 11
nov. 10
févr. 11
mai 10
août 10
févr. 10
0
Bourse de Shenzhen
2 000


Variation sur un mois du Shanghai
Composite Index (28/02/2014)
Variation sur un mois du Shenzhen
Composite Index (28/02/2014)
 La PBoC a émis une notification exigeant de la chambre de
compensation de Shanghai qu'elle unifie les opérations de
compensation des produits dérivés financiers sur le marché de
gré à gré. Par ailleurs, l'ensemble des procédures de
compensation qualifiées des swaps de taux d'intérêt du CNY
devront être soumises à la chambre de compensation de
Shanghai ou bien expliquées à la PBoC.
+1,1%
+0,9%
Marchés boursiers
 Le gouvernement de la ville de Qingdao (province du Shandong)
a annoncé que 11 ministères et commissions dont NDRC
avaient approuvé la mise en place d'une nouvelle zone pilote
financière pour les produits structurés dans la ville. Cette zone a
pour objectif de répondre à la demande croissante pour les
produits structurés et d'encourager l'innovation dans le système
financier ainsi que sa supervision. La zone favorisera ainsi la
mise en place d'organisations de produits structurés diversifiées
et la participation du capital privé afin d'établir un marché
spécialisé des produits structurés dans la ville.
Valeurs immobilières
1 800
1 600
Valeurs financières
1 400
1 200
1 000
800
600
400
Shenzhen
Composite
200
0
Valeurs technologiques
Croissance des
surfaces vendues
Marchés immobiliers
Croissance mensuelle (glissement annuel)
Valeur des ventes
150%
100%
50%
0%
Surfaces vendues
juil. 10
janv. 11
juil. 11
janv. 12
juil. 12
janv. 13
juil. 13
janv. 14
Evolution du prix, par nombre de villes et en glissement mensuel
10
1
3
1
1
2
1
3
2
5
2
4
4
2
2
2
3
2
3
1
3
2
3
5
3
66
68
67
65
63
62
66
65
65
66
65
62
53
avr. 13
juil. 13
Prix en hausse
Prix stables
oct. 13
Moyenne sur 12 mois

 Parmi les 70 villes sous revue, 62 ont enregistré une hausse des
prix des logements neufs en glissement mensuel au mois de janvier,
contre 65 au mois de décembre. Le prix moyen des logements
neufs a augmenté de 0,4% en g.m., soit un taux de croissance
inchangé par rapport au mois précédent. En glissement annuel, la
croissance du prix moyen a perdu 0,2 point de pourcentage (9,5%
en janvier contre 9,7% en décembre).
7
janv. 13
-1,2%
+19,4%
 En 2013 l'offre de terrains a enregistré une hausse de 5,8% en g.a.
tandis que les revenus des ventes de terrains ont atteint 4 100 Mds
CNY (676 Mds USD), soit un nombre supérieur au record de 3 150
Mds CNY (487,5 Mds USD) enregistré en 2011. Les données
recueillies dans 105 villes principales de Chine ont confirmé la
tendance à la hausse des prix des terrains en 2013 avec le prix
moyen du mètre carré des terrains résidentiels qui a atteint 5 033
CNY (829,8 USD) à la fin du dernier trimestre 2013, soit une hausse
de 9% en g.a. tandis que l'offre de terrains destinés à la propriété a
atteint 200 000 hectares en 2013, soit une hausse de 26,8% en g.a..
200%
-50%
janv. 10
janvier 2014 (g.a.)
janv. 14
Prix en baisse
- 20 -
©DG Trésor
ENERGIE : Le plus grand gisement de gaz à ce jour en Chine a été découvert dans le
Sichuan
-0,3%
Production d’électricité
Croissance de la production d'électricité
(Glissement annuel, sur 12 mois glissants)
25%
TOTAL
Nucléaire
20%
15%
10%
5%
Hydroélectrique
Thermique
0%
-5%
-10%
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Croissance de
janvier 2013 (g.a.)
la production
Moyenne sur 12 mois
+6,2%
d’électricité
 94 GW de capacité de génération électrique ont été installées en Chine
en 2013, soit une augmentation de 9,2% en g.a., portant la capacité
totale installée à 1250 GW. Cette augmentation se compose de 36,5
GW pour le thermique, 29,9 GW pour l'hydroélectrique, 14,1 GW pour
l'éolien, 11,3 GW pour le solaire et 2,2 GW pour le nucléaire.
 Le Centre pour la Recherche et le Développement du Conseil des
Affaires d'Etat (DRC) a déclaré que les axes prioritaires de la politique
énergétique de la Chine de 2030 devaient être la sécurité énergétique,
le respect de l'environnement et l'efficacité énergétique. Sur la base de
travaux de plusieurs dizaines d'experts internationaux, le Centre
cherche à anticiper les conséquences d'une dépendance de plus en
plus importante de la Chine aux marchés internationaux (75% du
pétrole consommé en Chine en 2030 devrait être importé). L'article
appelle aussi à donner plus de place aux marchés dans le domaine de
l'énergie, dans la ligne des orientations définies lors du troisième
plénum du 18ème comité central.


Croissance du
janvier 2014 (g.a.)
prix de détail
Moyenne
sur 12 mois
-0,02%
de l’essence
 Les dirigeants de Sinopec, l'une des trois grandes compagnies d'Etat
du secteur des hydrocarbures, ont annoncé que le capital de leur filiale
de vente au détail pourrait être ouvert à des investisseurs privés
(jusqu’à 30%). Cette branche regroupe environ 30 000 stationsservices disséminées dans tout le pays, ainsi que des pipelines et des
infrastructures de stockage. Bien que les acquéreurs potentiels ne
pourront pas prendre le contrôle exécutif d'une filiale, même au niveau
local, cette annonce confirmerait la volonté gouvernementale de rompre
le monopole des grandes compagnies d'état dans certains
domaines "non stratégiques" liés au pétrole et au gaz.

+1,0%
Prix du pétrole
Croissance (en glissement annuel)
120%
100%
80%
Cours
international du
pétrole brut WTI
Prix de
gros
60%
40%
20%
0%
-20%
-40%
Prix de détail
-60%
-80%
janv. 08
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Croissance sur trois mois (glissement annuel)
40%
Importations, en volume
Pétrole brut
30%
20%
10%
0%
-10%
-20%
Produits raffinés
-30%
-40%
janv. 08
Croissance sur trois mois (glissement annuel)
30%
janv. 09
janv. 10
janv. 11
janv. 12
janv. 13
janv. 14
janv. 12
janv. 13
janv. 14
Production, en volume
25%
20%
Produits raffinés
15%
10%
5%
0%
Pétrole
brut
-5%
-10%
janv. 08
janv. 09
janv. 10
Croissance de la
janvier 2013 (g.a.)
production de
Moyenne sur 12 mois
+3,0%
produits raffinés
 La compagnie d'Etat CNPC a annoncé la découverte dans le district
d'Anyue de réserves de gaz s'élevant à près de 440 Mds m 3, dont 308
seraient aisément exploitables. Cela représente le plus grand champ de
gaz jamais trouvé en Chine. Il est cependant difficile de dire si ce
nouveau
gisement
permettra
d'accroître
significativement
l'indépendance énergétique du pays en raison de forte croissance de la
consommation de gaz (+13,9% en 2013).
 La production de pétrole a stagné en janvier (17,8 millions de tonnes,
+0,4% en g.a.), tandis que les importations ont enregistré une forte
augmentation (28,2 millions de tonnes, + 11,9% en g.a.). La production
de gaz naturel a cru à un rythme plus élevé que celle de pétrole (11,6
millions m3, +3,5% en g.a.), mais moins rapide cependant que les
importations de gaz (5,1 millions m3, +9,4% en g.a.) illustrant la
dépendance croissante de la Chine aux marchés internationaux.
 L'Agence Nationale de l'Energie (NEA) a annoncé qu'elle mettrait en
œuvre un plan visant à favoriser l'ouverture des activités d'opération
d'oléoducs et de gazoducs, actuellement concentrées au sein des
grandes compagnies d'Etat, à toutes les compagnies actives dans la
production et le raffinage d'hydrocarbures, ainsi qu'aux utilisateurs
industriels. L'objectif premier déclaré consiste à rationaliser l’usage des
infrastructures, souvent en surcapacité. Cette annonce est également
conforme à la volonté d'ouverture (au moins partielle) du secteur des
hydrocarbures affichée à plusieurs reprises par des dirigeants chinois
depuis le troisième plénum du 18ème Comité Central du Parti.
-4,3%
Production de pétrole
50%
janv. 11
=
- 21 -

©DG Trésor
INDICATEURS ECONOMIQUES MENSUELS
janv-13
Production
PIB trimestriel
Mds CNY
Mds USD
% g.a.
% g.a.
part du PIB total (%)
PIB : secteur secondaire
% g.a.
part du PIB total (%)
PIB : secteur tertiaire
% g.a.
part du PIB total (%)
févr-13
mars-13
avr-13
mai-13
juin-13
juil-13
août-13
sept-13
oct-13
nov-13
déc-13
janv-14
-
-
11 886
1 894,4
7,7
3,4
6,2
7,8
45,9
8,3
47,9
-
-
12 916
2 092,8
7,5
3,0
8,7
7,6
48,3
8,3
43,0
-
-
13 908
2 258,2
7,8
3,4
12,3
7,8
41,8
8,4
45,9
-
-
18 174
2 971,6
7,7
4,0
11,7
7,8
41,0
8,3
47,3
-
% g.a.
% g.a.
% g.a.
9,9
9,1
10,2
9,9
9,1
10,2
8,9
8,2
9,1
9,3
8,5
9,6
9,2
8
9,8
8,9
7,9
9,3
9,7
8,2
10,3
10,4
9,2
10,8
10,2
-
10,3
-
10
-
9,7
-
8,6
-
Demande interne
Ventes de détails
variation
Consumer confidence index
Investissement
secteurs manufacturiers
immobilier
Purchasing Manager Index
Mds CNY
% g.a.
%
% g.a.
% g.a.
% g.a.
%
1 890,0
12,3
104,5
21,2
17,0
26,1
50,4
1 890,0
12,3
108,2
21,2
17,0
26,1
50,1
1 764,1
12,6
102,6
21,5
20,0
22,3
50,9
1 760,0
12,8
103,7
19,8
17,7
24,8
50,6
1 888,6
12,9
99,0
19,7
16,7
21,8
50,8
1 882,7
13,3
97,0
19,9
15,1
21,0
50,1
1 851,3
13,2
97,2
20,2
17,0
20,9
50,3
1 888,6
13,4
97,8
21,4
22,5
14,7
51,0
2 065,3
13,3
99,8
19,6
22,1
19,3
51,1
2 149,1
13,3
102,9
19,2
23,5
16,8
51,4
2 101,2
13,7
98,9
17,6
14,1
17,5
51,4
2 306,0
13,6
102,3
17,2
11,8
25,2
51,0
2 114,1
11,8
101,1
17,9
15,1
19,1
50,5
Commerce extérieur
Exportations
variation
Importations
variation
Solde commercial
variation
IDE entrants
variation
Mds USD
% g.a.
Mds USD
% g.a.
Mds USD
% g.a.
Mds USD
% g.a.
187,3
25,0
159,2
29,6
28,1
4,0
9,3
-7,3
139,3
21,8
124,4
-15,0
14,9
n.a.
8,2
6,3
182,1
10,0
183,0
14,1
-0,9
n.a.
12,4
5,7
186,9
14,6
168,6
16,6
18,3
-1,2
8,4
0,4
182,7
0,9
162,2
-0,4
20,5
12,9
9,3
0,3
174,2
-3,1
147,0
-0,8
27,3
-13,9
14,4
20,1
185,9
5,1
168,2
10,9
17,8
-29,8
9,4
24,1
190,6
7,1
162,4
7,2
28,2
6,7
8,4
0,6
185,6
-0,3
170,6
7,5
15,0
-45,4
8,8
4,9
185,4
5,6
154,3
7,6
31,0
-3,2
8,4
1,2
202,2
12,7
168,3
5,3
33,9
73,8
8,5
2,3
207,4
4,2
182,1
8,3
25,3
-18,5
12,1
-42,6
207,1
10,6
175,2
10,1
31,9
13,5
10,8
16,1
Inflation
Indice des prix à la consommation
alimentaire
inflation sous-jacente
Indice des prix à la production
Prix des matières premières
Salaire nominal
% g.a.
% g.a.
% g.a.
% g.a.
% g.a.
% g.a.
2,0
2,9
1,5
-1,6
-2,2
-
3,2
6,0
1,8
-1,6
-2,6
-
2,1
2,7
1,9
-1,9
-3,2
11,7
2,4
4,0
1,8
-2,6
-4,8
-
2,1
3,2
1,8
-2,9
-5,1
-
2,7
4,9
1,7
-2,7
-4,2
9,6
2,7
5,0
1,6
-2,3
-3,2
-
2,6
4,7
1,6
-1,6
-2,4
-
3,1
6,1
1,7
-1,3
-2,0
11,0
3,2
6,5
1,8
-1,5
-2,6
-
3,0
5,9
1,8
-1,4
-2,4
-
2,5
4,1
1,8
-1,4
-2,0
-
2,5
3,7
2,0
-1,6
-2,5
-
Liquidité
M2
Monnaie de réserve
Taux de réserves obligatoires
Taux prêteur de référence
Taux de rémunération des dépôts
% g.a.
% g.a.
(%)
(%)
(%)
15,9
6,6
19,50
6,00
3,00
15,2
12,8
19,50
6,00
3,00
15,7
11,9
19,50
6,00
3,00
16,1
12,1
19,50
6,00
3,00
15,8
12,4
19,50
6,00
3,00
14,0
13,0
19,50
6,00
3,00
14,5
12,8
19,50
6,00
3,00
14,7
12,6
19,50
6,00
3,00
14,2
11,5
19,50
6,00
3,00
14,3
10,2
19,50
6,00
3,00
14,2
10,7
19,50
6,00
3,00
13,6
7,4
19,50
6,00
3,00
13,2
13,8
19,50
6,00
3,00
Mds CNY
Mds CNY
Mds CNY
(%)
0
0
300
2,80
0
55
198
2,75
0
153
0
2,84
-105
7
0
2,80
-138
8
0
2,93
-106
-199
0
4,65
-83,2
-24
-17
3,65
-131
0
-84
3,65
-37
0
21
3,65
-10,6
0
33
3,65
-1
0
-37
4,07
0
250
84
4,31
0
250
84
4,06
Réserves de change
accroissement mensuel
variation
CNY/USD
CNY/EUR
CNY/HKD
Mds USD
Mds USD
% g.a.
6,28
8,35
0,81
3 410
98,5
4,8
6,28
8,39
0,81
3 395
-14,6
2,6
6,27
8,13
0,81
3 443
47,2
4,2
6,25
8,13
0,80
3 534
91,8
7,1
6,20
8,04
0,80
3 515
-19,7
9,6
6,17
8,14
0,80
3 497
-18,1
7,9
6,17
8,08
0,80
3 548
51,1
9,5
6,17
8,22
0,80
3 553
5,2
8,6
6,16
8,21
0,79
3 663
109,6
11,5
6,14
8,38
0,79
3 737
73,9
13,7
6,14
8,28
0,79
3 789
52,9
14,9
6,12
8,38
0,79
3 821
31,9
15,4
6,10
8,32
0,79
-
Banques
Dépôts
Croissance des dépôts
Crédit total
Croissance du crédit
Ratio crédits/dépôts
Taux de créances douteuses
banques commerciales d'Etat
banques urbaines
Taux interbancaire CHIBOR overnight
Mds CNY
% g.a.
Mds CNY
% g.a.
%
%
%
%
(%)
95 511
16,0
68 548
15,4
71,8
2,13
96 330
14,6
69 281
15,0
71,9
2,59
100 698
15,6
70 488
14,9
70,0
0,96
0,98
0,83
2,31
100 587
16,2
71 328
14,9
70,9
2,38
102 035
16,2
72 002
14,5
70,6
2,80
103 640
14,3
72 877
14,2
70,3
0,96
0,97
0,86
6,43
103 278
14,6
73 461
14,3
71,1
3,34
104 144
14,9
74 132
14,1
71,2
3,23
105 848
14,6
74 991
14,3
70,8
0,97
0,98
0,87
3,22
105 427
14,5
75 498
14,2
71,6
3,62
105 988
14,5
76 127
14,2
71,8
3,88
107 059
13,8
76 633
14,1
71,6
1,00
1,00
0,88
3,71
106 392
11,3
78 116
14,3
73,4
3,36
points
%
points
%
2 385
5,1
936
6,2
2 366
-0,8
966
3,2
2 237
-5,5
928
-4,0
2 178
-2,6
913
-1,6
2 301
5,6
1 036
13,5
1 979
-14,0
888
-14,3
1 994
0,7
943
6,2
2 098
5,2
997
5,7
2 175
3,6
1 057
6,0
2 142
-1,5
1 021
-3,4
2 221
3,7
1 090
6,7
2 116
-4,7
1 058
-2,9
2 033
-3,9
1 081
2,2
Mds Kwh
% g.a.
434
24,5
43
8,1
323
-12,7
38
2,4
419
2,1
41
6,4
399
7,4
38
3,7
410
5,3
39
1,9
425
8,1
40
10,0
479
10,2
40
7,2
499
14,0
40
5,3
431
10,3
39
-0,3
431
10,5
41
2,9
439
9,5
40
-3,5
478
10,5
42
-2,6
433
-0,3
39
-10,0
croissance réelle
PIB : secteur primaire
Valeur ajoutée industrielle
industrie légère
industrie lourde
Opérations de stérilisation
Emissions nettes de titres souverains
Opérations repo nettes
Opérations reverse repo nettes
Taux des obligations à trois mois
Change
Taux moyen mensuel
Marchés d'actifs
Shanghai Composite Index
Performance sur un mois
Shenzhen Composite Index
Performance sur un mois
Energie
Production d'électricité
variation
Production de pétrole
variation
Mds tonnes
% g.a.
Source : NBS, BRI, SER de Pékin
- 22 -
©DG Trésor
INDICATEURS ECONOMIQUES ANNUELS
Production
PIB
croissance réelle
secteur primaire
secteur secondaire
secteur tertiaire
PIB par habitant
Contribution à la croissance
consommation
investissement
commerce extérieur
Taux d'investissement
Taux d'épargne
Population
Population totale
variation (croissance démographique)
Population urbaine
Taux d'urbanisation
Population rurale
Emploi (données officielles)
Taux d'activité
Taux de chômage urbain officiel
Commerce extérieur
Exportations (biens)
vers
Etats-Unis
Union Européenne
France
Importations (biens)
depuis
Etats Unis
Union Européenne
France
Solde commercial (biens)
Inflation
Indice des prix à la consommation
prix alimentaires
Balance des paiements
Balance des opérations courantes
Exportations de biens et services
Importations de biens et services
Solde commercial (biens et services)
Revenus nets
Transferts courants nets
Solde des opérations courantes
Solde du compte de capital
Compte des opérations financières
IDE
sortants
entrants
Solde des investissements directs à l'étranger
Actions
Obligations
Solde des investissements de portefeuille
Solde des autres investissements
Solde des opérations financières
Erreurs et omissions
Solde global
Dette externe
dont dette externe à court terme
Change
Taux de change annuel moyen USD/CNY
100JPY/CNY
EUR/CNY
Taux de change effectif nominal
Taux de change effectif réel
Réserves de change
Accroissement annuel
Finances publiques
Revenus
revenus fiscaux
Dépenses publiques
Solde budgétaire
Dette du gouvernement central
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Mds CNY
Mds USD
% g.a.
Mds CNY
Mds CNY
Mds CNY
USD/hab/an
%
%
%
%
%
21 631
2 713
12,7%
2 404
10 372
8 855
2 070
5,1%
5,5%
2,0%
43,0%
51,5%
26 581
3 496
14,2%
2 863
12 583
11 135
2 652
5,6%
6,0%
2,6%
41,7%
51,8%
31 405
4 522
9,6%
3 370
14 900
13 134
3 414
4,3%
4,5%
0,8%
44,0%
53,3%
34 090
4 991
9,2%
3 523
15 764
14 804
3 749
4,6%
8,1%
-3,4%
48,2%
53,1%
40 151
5 931
10,4%
4 053
18 738
17 360
4 434
4,5%
5,5%
0,4%
48,2%
52,2%
47 310
7 325
9,3%
4 749
22 041
20 521
5 450
5,3%
4,4%
-0,4%
48,3%
50,1%
51 947
8 229
7,7%
5 237
23 516
23 193
6 086
4,2%
3,6%
-0,2%
48,7%
51,0%
56 885
9 185
7,7%
5 696
24 968
26 220
6 750
3,9%
4,2%
-0,3%
-
millions
% g.a.
millions
%
millions
millions
%
%
1 314,5
52,8%
582,9
44,3%
731,6
749,8
57,0%
4,1%
1 321,3
51,7%
606,3
45,9%
715,0
753,2
57,0%
4,0%
1 328,0
50,8%
624,0
47,0%
704,0
755,6
56,9%
4,2%
1 334,5
48,7%
645,1
48,3%
689,4
758,3
56,8%
4,3%
1 340,9
47,9%
669,8
49,9%
671,1
761,1
56,8%
4,1%
1 347,4
47,9%
690,8
51,3%
656,6
764,2
56,7%
4,1%
1 354,0
49,5%
711,8
52,6%
642,2
767,0
56,6%
4,1%
1 360,7
49,2%
731,1
53,7%
629,6
769,8
56,6%
4,1%
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
969,7
203,4
181,9
13,9
751,9
59,2
90,4
11,3
217,7
1 220,1
232,7
245,2
20,3
904,1
69,4
111,0
13,3
315,9
1 434,7
252,4
293,0
23,3
1 074,1
81,4
132,9
15,6
360,6
1 203,8
220,8
236,3
21,5
954,3
77,5
127,9
13,0
249,5
1 581,4
283,3
311,3
27,7
1 327,2
102,1
168,5
17,1
254,2
1 903,8
324,5
356,1
30,0
1 660,3
122,1
211,2
22,1
243,5
2 056,9
351,8
334,1
26,9
1 735,3
132,9
212,5
24,1
321,6
2 219,0
368,4
338,3
26,7
1 859,1
152,6
220,1
23,1
359,9
% g.a.
% g.a.
1,5%
2,3%
4,8%
12,3%
5,9%
14,3%
-0,7%
0,7%
3,3%
7,2%
5,4%
11,8%
2,6%
4,8%
2,6%
4,7%
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
% PIB
Mds USD
1 061,7
852,8
208,9
-5,1
28,1
231,8
8,5%
4 020,1
1 342,3
1 034,2
308,0
8,0
37,1
353,2
10,1%
3 099,1
1 581,8
1 233,0
348,8
28,6
43,2
420,6
9,3%
3 051,4
1 333,3
1 113,1
220,1
-8,5
31,7
243,3
4,9%
3 939,3
1 743,6
1 520,6
223,0
-25,9
40,7
237,8
4,0%
4 630,5
2 089,8
1 907,9
181,9
-70,3
24,5
136,1
1,9%
5 446,3
2 248,3
2 016,5
231,8
-42,1
3,4
193,1
2,3%
4 272,3
2 427,4
2 189,3
238,1
-40,8
-8,6
188,6
2,1%
-
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
% PIB
Mds USD
-23,9
124,1
100,1
41,4
-109,8
-68,4
13,6
45,3
3,6
284,8
339
12,5%
199
-17,2
156,2
139,1
3,3
13,2
16,4
-64,4
91,1
13,3
460,7
389
11,1%
236
-56,7
171,5
114,8
6,3
28,6
34,9
-112,6
37,1
18,8
479,5
390
8,6%
226
-43,9
131,1
87,2
-11,5
38,6
27,1
80,3
194,5
-41,4
400,3
429
8,6%
259
-58,0
243,7
185,7
22,9
1,1
24,0
72,4
282,2
-52,9
471,7
549
9,3%
376
-48,4
280,1
231,7
6,4
13,2
19,6
8,7
260,0
-13,8
387,8
695
9,5%
501
-62,4
253,5
191,1
31,9
15,8
47,8
-260,0
-21,1
-79,8
96,6
737
9,0%
541
170,8
431,4
-
indice
indice
Mds USD
Mds USD
7,97
6,86
10,01
85,82
89,24
1 066,3
247,5
7,60
6,46
10,42
89,00
90,38
1 528,2
461,9
6,95
6,74
10,22
96,53
96,37
1 946,0
417,8
6,83
7,30
9,53
100,72
102,01
2 399,2
453,1
6,77
7,73
8,98
100,00
100,00
2 847,3
448,2
6,46
8,10
9,00
102,51
100,08
3 181,1
333,8
6,31
7,92
8,14
108,61
105,68
3 311,6
130,4
6,19
6,36
8,23
115,94
111,88
3 821,3
509,7
Mds CNY
Mds CNY
Mds CNY
% PIB
Mds CNY
% PIB
% PIB
3 876
3 480
4 042
18,7%
-166
-0,8%
16,2%
5 132
4 562
4 978
18,7%
154
0,6%
19,6%
6 133
5 422
6 259
19,9%
-126
-0,4%
17,0%
6 852
5 952
7 630
22,4%
-778
-2,3%
17,7%
8 310
7 321
8 987
22,4%
-677
-1,7%
16,8%
10 387
8 974
10 925
23,1%
-537
-1,1%
15,2%
11 725
10 061
12 595
24,2%
-870
-1,7%
14,9%
12 914
11 050
13 974
24,6%
-1 060
-1,9%
15,3%
Source : NBS ; BRI, SER de Pékin
- 23 -
©DG Trésor
PREVISIONS DE CROISSANCE DU PIB CHINOIS
Institutions
2014
Goldman Sachs
UBS
Standard Chartered
BNPP
Natixis
HSBC
OCDE
EIU
Fitch Ratings
Banque Mondiale
BAsD
FMI
Morgan Stanley
Crédit Suisse
JP Morgan
Bank of America Merrill Lynch
Société Générale
Crédit Agricole
7,7%
7,8%
7,4%
7,4%
7,5%
7,4%
8,2%
7,3%
7,3%
7,7%
7,5%
7,5%
7,6%
7,6%
7,2%
7,6%
7,5%
7,2%
Moyenne
7,5%
2015
Evolution de la moyenne des prévisions de
croissance du PIB chinois en 2014
7,2%
9,0%
7,2%
7,5%
7,0%
7,5%
8,0%
7,0%
6,0%
5,0%
4,0%
7,3%
3,0%
2,0%
7,2%
7,3%
6,8%
1,0%
0,0%
févr.-13
7,2%
Abréviations
BRI : Banque des Règlements Internationaux
cvs : corrigé des variations saisonnières
CNY : Monnaie Chinoise (norme ISO 4217)
g.a.: glissement annuel
g.m. : glissement mensuel
g.t. : glissement trimestriel
IDE : investissements directs étrangers
IPC : indice des prix à la consommation
Mds : milliards
août-13
févr.-14
MoF: ministère des Finances
Mofcom : ministère du Commerce
mns : millions
mmm : moyenne mobile mensuelle
NDRC : National Development & Reform Commission
PBoC : People’s Bank of China (banque centrale)
Pdb : point de base
PCC : Parti communiste chinois
ytd : données cumulées depuis le début de l’année (year to date)
Note : Dans les commentaires des graphiques, la flèche figurant à la suite d’un indicateur précise la tendance par rapport au mois précédent.
Sa couleur reflète notre appréciation de l’impact de cette évolution sur l’économie chinoise (positive en vert, négative en rouge, neutre en bleu).
Source des graphiques : CEIC, BRI, NBS / Calculs : SER de Pékin
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Version du : 27 mars 2014
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