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20 SÉRIE AGRONOMIE LES TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFIÉES ...un guide des nouvelles techniques de travail du sol, sans labour et en semis direct 2 brochures de 28 pages 21 x 30 Editions 1998-2010 première partie : POURQUOI ? t airemenock r o p m e T re de st u t p u r n e OI ? POURQU antes n p. suiv Explicatio seconde partie : COMMENT ? . que reproche-t-on aux labours d’aujourd’hui ? . les remplacer par d’autres machines, d’autres techniques, est-ce une simple mode ou une conduite plus économique et plus écologique ? Est-ce de la bonne agronomie ? . cette agriculture sur sol vivant varie-t-elle selon les cultures, les sols, les climats... ? . doit-on modifier les techniques de fertilisation, de désherbage, de lutte antiparasitaire...? llection C SCIENCES ET TECHNIQUES AGRICOLES www.soltner.fr BP 157 - 79303 BRESSUIRE Cedex Tél. (33) 05 49 74 25 99 - Fax. 05 49 74 23 08 E.mail : [email protected] 21 Sommaire des éditions 1998-2000 Diffusées jusqu’en 2012 Premier fascicule : Le travail simplifié du sol, POURQUOI ? . Agriculture intégrée et travail du sol, quel rapport ? . C’est la vie qui forme le sol : 1 - Les racines et leurs actions . C’est la vie qui forme le sol : 2 - La faune et la microflore du sol et leurs actions . La structure et la porosité du sol sont surtout d’origine biologique . Il n’est de bonne structure que stable et solide . Le travail du sol est bon ou mauvais pour la stabilité de structure . Le travail du sol : bref résumé d’une longue histoire . De l’érosion au travail simplifié du sol : l’exemple américain . Le travail simplifié en France : quelles machines, quelles méthodes, quelle évolution ? . Une classification des sols d’après leur comportement cultural . En définitive, que reproche-t-on aux labours d’aujourd’hui ? . Conclusion : ne pas conclure mais continuer les recherches Second fascicule : Le travail simplifié du sol, COMMENT ? . TCS, non-labour, semis direct...de quoi s’agit-il au juste ? . Comment déchaumer : les deux itinéraires de déchaumage. . Comment associer engrais vert et déchaumage : 3 fonctions - 3 modes de semis - 3 itinéraires. . Les principaux itinéraires culturaux en TCS : comment conduire les cultures d’automne-hiver et d’hiver-printemps ? . TCS et fertilisation : faut-il modifier les doses et les techniques d’apport ? . TCS et désherbages : sont-ils plus difficiles ou non à conduire ? . TCS et parasitisme : le non-labour augmente-t-il les risques de maladies et parasites ? . TCS en arboriculture et viticulture : faut-il travailler le sol des vignes et vergers et comment ? . TCS en régions tropicales : le «semis direct sous couvert» (Les méthodes Séguy-CIRAD). . Le «semis direct sous couvert» en Europe : la transposition est-elle possible ? . TCS et prairies : comment ressemer ou sursemer . TCS et types de sols : labour ou TCS sont-ils ou non à choisir selon les caractéristiques du sol ? . TCS et connaissance du sol : comment apprécier les résultats des TCS par les examens de profils, les analyses de sol ? . TCS et économie : peut-on améliorer les coûts de production par les TCS ? Et comment prendre en compte le coût écologique ? En 2013, Rien à renier, mais beaucoup de nouveau ! En 1996-98, époque de parution de la première édition de ces deux brochures, les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) étaient surtout présentées, lors des manifestations et dans la presse, comme le remplacement de la charrue par de nouveaux matériels. Poser la question «le travail simplifié du sol, «POURQUOI ?» était donc déjà un progrès : savoir ce que l’on reprochait aux labours. La seconde QUESTION «COMMENT ?» s’imposait alors : il fallait parler cette fois de toutes sortes d’itinéraires culturaux pratiqués par les agriculteurs en TCS en cette décennie 2000. Leurs résultats, bons ou moyens, furent commentés par ces agriculteurs concernés : réunis en associations, leurs échanges les firent intensément progresser. Des centaines de photos, heures de films, colloques et articles ont donné de telles conclusions que le sommaire de ces deux brochures ne pouvait être «mis à jour» par de simples ajouts : il fallait une refonte, quitte à suspendre quelque temps la diffusion ! Page suivante 23 22 Des «Techniques Culturales Simplifiées» à Les brochures «Les TCS, Pourquoi ?» (1998) et «Les TCS Comment ?»( 1999) sont épuisées. Pourquoi n’ont-elles pas été aussitôt réimprimées ? Première partie : s onible p s i d In ur ant le pend jour à mise Si la question «Pourquoi ne plus labourer ?» est encore posée par nombre d’agriculteurs français, elle ne l’est plus guère en Amériques du Nord et du Sud, en Australie, Nouvelle Zélande, et de moins en moins en Europe (50 % des agriculteurs allemands ont abandonné la charrue). Mais l’agriculteur français est encore souvent un «laboureur» dans l’âme ! Plus pour longtemps sans doute tellement deviennent nombreux et crédibles les témoignages des agriculteurs ayant abandonné le travail profond de la charrue et des instruments qui la suivent, et n’y reviendraient pas ! Seconde partie : Les «premières TCS» (1990-2000) furent du «Non-labour» pour économiser en charges (mécanisation-carburant-temps de travail), pour éviter de détruire l’habitat des vers de terre et pour réduire l’érosion par le maintien en surface d’un mulch. Mais les nouveaux matériels, souvent profonds, étaient-ils si économes, et si respectueux de la faune ? Aujourd’hui (surtout depuis 2005), la priorité est moins aux outils qu’à la biologie, végétale et animale, stimulée par quatre pratiques agronomiques désormais prioritaires : En attendant la nouvelle parution : de bons relais Se lancer en TCS ou en Semis Direct, est une grande décision. 1 - Les DVD AGROVIDEO On explique aujourd’hui certains échecs des débuts, car on comAgronome-producteur prend mieux que réinstaller une vie chargée de remplacer la charvidéo, Stéphane AISSAOUI rue demande plusieurs années de réorganisation de la ferme par donne la parole à des did’autres assolements et rotations. zaines d’agriculteurs dont Des centaines d’agriculteurs ont vécu cela, des expérimental’expérience, positive ou tions l’ont testé et continuent à sécuriser les méthodes. Le résumer en deux brochures est réalisable mais doit être bien expliqué, non, en toutes régions, sur illustré, et ouvert aux évolutions. tous sols, pour toutes culNous avons donc préféré suspendre la réédition de ces guides tures, rend crédibles leurs agronomiques pour en parfaire la mise à jour. Mais tout agri- témoignages culteur dispose déjà d’une vaste information : et leurs conseils ««l’Agriculture sur Sol Vivant» C’est que leur mise à jour demande de profondes modifications. Les techniques auraient-elles donc changé ? Oui, précisément, et en voici brièvement l’histoire : LLes TCS, Pourquoi ? Depuis 1998 donc ces deux brochures font le point sur ce que l’on reproche à cette agronomie dite «conventionnelle», au profit de «l’Agriculture de Conservation» (de l’anglais «Conservation Agriculture») (voir site Agriculture-de-Conservation.com). de plus en plus qualifiée aussi d’«Agriculture sur Sol Vivant». Cette première partie «Pourquoi ?» est donc la base agronomique : elle résume les fondamentaux de l’étude du sol, sa structure et sa fragilité, exposée par le travail du sol à la perte de sa biologie, de son humus, de sa perméabilité et de sa portance. Et elle démontre que les «habitants du sol» cherchent à «reconstruire ce que chaque année détruisent la charrue et sa suite, et comment cette agriculture sur labour, dite à tort «conventionnelle», cherche à corriger cette destruction par des «intrants», engrais, désherbants, pesticides. Les TCS, Comment ? 1 - Un travail du sol limité aux 5 premiers cm, sauf opérations spéciales de décompactages temporaires ou localisés ; 2 - Des couverts végétaux en interculture ou même en «double culture», des mélanges d’une vaste gamme d’espèces, de plusieurs familles botaniques, dont toujours des Légumineuses. 3 - Des Légumineuses, en culture et interculture, fortes stimulatrices des activités biologiques des sols, dont la fixation d’azote de l’air dans leurs nodosités. 4 - Des rotations longues, donc des assolements plus variés, incluant si possible des élevages : les productions pluri-annuelles (luzerne, prairies..) aux effets fertilisants, désherbants, sanitaires, limitent les intrants. 5 - La non-exportation du maximum de résidus végétaux ce qui limite ou exclut les ventes de paille. 2 - La REVUE TCS, avec 5 numéros à thèmes par an, de réassort possible, est une véritable encyclopédie d’Agriculture de Conservation sur Sols Vivants. Tous les thèmes ci-dessus sont détaillés par l’équipe réunie par Frédéric THOMAS, agronome et agriculteur, fondateur de cette revue en 1999. Pages 58-59 les adresses de ces médias