Eh, Gaguluedat`! T`as vu? Il y en a qui jouent les débiles et qui le

Eh, Gaguluedat’!
T’as vu?
Il y en a qui jouent les débiles et qui le sont pas!
Ultime prière et moukil au nez
fidèle à mes tartines froides
J’écoutais la pierre
l’éternité.
Tehouuuuuuumeulah, maigre gisquette.
Moisissures des gargouillis intimes de sphincters
ombres risquées des déchirures du journal intime
&
détritus de poubelles sélectives
jaunes bleues blanches parfois grises
accrochées aux rochers d’évidences
photos d’une vie éparses, bien sûr! Mais encore?
Panique?
Sueurs et silences solitaires?
Traces et lignes de crayons sur une page rude?
Signes et griffures de pas de doigts raides tremblés abandonnés
las
las
sèches chimères de silence non-aboutis
considérables multiples
&
même pas cap’ de s’envoyer en l’air.
Je me demande d’ailleurs
si
je me demande si les chiens parviennent à renifler les culs des fourmis rouges?
Eh, Gaguluedat’!
T’as vu?
Il y en a qui jouent les débiles et qui le sont pas!
Pourquoi j’en suis arrivé à
Je me demande encore pourquoi
lorsqu'ils sont jetés par terre, oubliés, écrasés dans un cendrier sur une table de
jardin,
ou d’une cuisine équipée oui/non, les mégots de cigarettes camaïeutent bruns. Que
le tabac soit corsé ou non, cela n'a pas d'importance.
&
Pris au piège immobile d’une route
l’envie d'arriver au but pousse comme tomates au soleil
L’irrépressible désir de rangement rêve de douleurs de sangs de sueurs
Enjoy your life and have much fun!
Il est trois heures du matin et j'ai mal au ventre..
J'étouffe.
las
Pourquoi j’en suis arrivé à
Je me demande encore pourquoi
lorsque rendu, cette année là, rue de Pascale, je découvre dans le cendrier trois
mégots de Gauloise, le filtre du joint de la nuit, trois noyaux de prunes, l’épluchure
d’une mandarine et l’étiquette de Vache qui Rit.
Allonges le linge de cristal, alors.
&
crampes-toi aux habitudes
&
cherche l’amertume des nuits blanches
dead or alive
au finish coûte que coûte.
Eh, Gaguluedat’!
T’as vu?
Il y en a qui jouent les débiles et qui le sont pas!
Question du jour:
«... ?»
&
la tête contre le mur tu entendras qui j’étais alors...
Seule ma vieillesse estompera l’écriture
car,
la force du Bic est la même
couché
C’est bien.
Couché!
Vas!
Debout!
Assis!
Go!
debout
assis.