L`Homme qui valait Trois Milliards avec Lee Majors et Richard

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L`Homme qui valait Trois Milliards avec Lee Majors et Richard
Le Magazine des Séries
L'Homme qui valait Trois Milliards avec Lee Majors et Richard Anderson.
Soumis par Fabien Rousseau
01-10-2016
Dernière mise à jour : 01-10-2016
Une série créée par Kenneth Johnson.
Un dossier conçu par Fabien Rousseau (présentation de la série) et par Christophe Dordain (analyse de son évolution).
Crédits photographiques : ABC Television / Universal Television.
L'HOMME QUI VALAIT TROIS MILLIARDS(1973/1978) "Steve Austin, astronaute. Un homme tout juste vivant.
"Messieurs, nous pouvons le reconstruire. Nous en avons la possibilité technique. Nous sommes capables de donner
naissance au premier homme bio-ionique." Steve Austin deviendra cet homme. Il sera supérieur à ce qu'il était avant
l'accident. Le plus fort... Le plus rapide... En un mot, le meilleur !" PRESENTATIONLe colonel Steve Austin est
astronaute à la N.A.S.A. Lors d’un vol expérimental à bord d’un prototype d’avion, il ne peut
empêcher son appareil d'atterrir en catastrophe et sort gravement blessé de cet accident. Il perd l’usage de
l'œil gauche, du bras droit et de ses deux jambes. Le docteur Rudy Wells, directeur du laboratoire de cybernétique,
décide de lui greffer des prothèses bioniques. Grâce à la science, il devient plus fort, plus rapide et met ses nouvelles
facultés au service de l’OSI (Office of Scientific Intelligence ou Bureau gouvernemental des investigations
scientifiques) dirigé par Oscar Goldman afin de remplir diverses missions.La série trouve son point de départ avec le
roman Cyborg (contraction de Cybernetic Organism) de Martin Caidin publié en 1972. Les responsables
d’Universal Télévision en confie l’adaptation au scénariste Kenneth Johnson. Ancien joueur de football
américain et second rôle dans des feuilletons de type western, Lee Majors est engagé pour incarner le héros. A partir de
1973, trois téléfilms pilotes sont tournés et veulent s’inscrire dans une ambiance à la James Bond avec lieux
exotiques, jolies filles et générique adéquat. Entre les pilotes et la série diffusée dès septembre 1973 sur le réseau
ABC, les personnages changent rapidement de visage. Ainsi le docteur Rudy Wells est d’abord interprété par
Martin Balsam (Psychose), puis Alan Oppenheimer, et enfin Martin E. Brooks. Le responsable du projet top secret
agents cyborgs, le cynique Oliver Spencer (Darren McGavin), laissera sa place à Oscar Goldman (Richard Anderson).La
série trouve peu à peu sa véritable identité en s’orientant vers le fantastique et la science-fiction : Steve Austin y
affronte double bionique, créatures extra-terrestres (le fameux bigfoot), robots et mutants, mais il lui arrive aussi de se
trouver face à des espions ou des terroristes. Au thème bondien succède une musique plus dynamique signée Oliver
Nelson qui rythme les capacités motrices hors normes du héros. D’autres effets comme les bruitages et les
ralentis viennent combler les effets spéciaux et servent à mettre en valeur sa puissance surhumaine.Au cours de la 2ème
saison, un nouveau personnage fait son apparition : il s’agit de Jaimie Sommers alias "Super Jaimie" ("Bionic
Woman"), ex-joueuse de tennis professionnelle devenue espionne, jouée par Lindsay Wagner. Au vu de la popularité
des aventures de Steve Austin, Kenneth Johnson lance alors une série dérivée en 1976 avec cette héroïne
reconstruite, elle aussi, par les miracles de la technologie. Les péripéties de cet alter-ego féminin dureront le temps de
3 saisons (soit 58 épisodes) jusqu'en 1978 où Richard Anderson reprendra son rôle de mentor. Dans chaque série,
Steve Austin et Jaimie Sommers seront réunis pour quelques épisodes. L'homme-bionique accomplira ses exploits
durant 5 saisons et s’arrêtera en 1978 au terme de plus de 100 épisodes. Steve Austin et Jaimie Sommers
reformeront un duo pour trois ultimes téléfilms : Mission bionique / Le retour de l'homme qui valait 3 milliards et Super
Jaimie (1987), L'espion bionique (1989) et Mariage bionique (1994). Quant à Lee Majors, L’homme qui tombe à pic
(1981/1986) notamment lui permettra de renouer avec le succès.Arborant parfois un cachet kitsch, la série a toutefois
gardé son côté nostalgique et repose essentiellement sur le capital sympathie d’un Lee Majors charismatique et
crédible dans la peau de cet agent secret à la supériorité physique, mais dont le potentiel humain prime avant tout.
L'autre intérêt réside dans la variété des intrigues proposant sa dose de suspense, ce qui en fait un divertissement
proche de l'esprit d'un comics. L'EVOLUTION DE LA SERIELes premicesS'appuyant sur l'ouvrage de Martin Caidin (dont
une des nouvelles avait déjà été adaptée au cinéma pour le film "Les Naufragés de l'Espace" dirigé par John Sturges
en 1969 avec Gregory Peck, James Franciscus, Richard Crenna, Gene Hackman et David Janssen), les producteurs du
projet "Six Million Dollar Man" optent tout d'abord pour la réalisation d'un téléfilm mis en scène par Richard Irving
(celui là même qui avait déjà réalisé les deux pilotes de la série "Columbo" en 1968 et en 1970). Au moment de choisir
l'acteur principal, le premier choix se porte sur Monte Markham qui avait toutes les faveurs de Martin Caidin. Toutefois,
Markham s'était déjà engagé pour être la vedette de la nouvelle version de "Perry Mason" (série qui sera finalement
diffusée du 16 septembre 1973 au 20 janvier 1974 sur CBS). Exit Markham donc et place est ainsi faite à Lee Majors
qui, lui, venait de connaître un second succès de taille au petit écran après "La Grande Vallée" (1965/1969) avec la
série judiciaire "Owen Marshall" (1971/1974) aux côtés d'Arthur Hill. Diffusé le 07 mars 1973, ce premier téléfilm
rencontre une audience de taille. Le scénario écrit par Terrence McDonnell est très convainquant, et le réseau ABC,
dirigé notamment par Frank Price, commande dans l'euphorie du moment deux nouveaux téléfilms dont il confie la
production à Glen A. Larson. Ce choix va s'avérer par la suite calamiteux, non pas que Larson soit un producteur de
piètre talent, loin de là, mais la nouvelle orientation qu'il décide de donner au projet va être lourde de conséquences.
Certes, il décide de confier à Richard Anderson le rôle d'Oscar Goldman en remplacement de Darren McGavin, mais
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Larson choisit surtout de transformer le personnage de Steve Austin en une sorte de James Bond. Il est maintenant
acquis que c'est à la demande express de Frank Price que cette nouvelle direction scénaristique fut prise afin de profiter
de l'engouement du grand public pour le personnage de 007, une franchise qui venait d'être revitalisée avec le
recrutement de Roger Moore pour "Vivre et laisser mourir" (1972) et "L'homme au pistolet d'or" (1973). Réalisé par
Russ Mayberry, ce second téléfilm intitulé "Vin, vacances et vahinés" est diffusé le 20 octobre 1973, suivi de "The
Solid Gold Kidnapping" le 17 novembre de la même année (troisième téléfilm réalisé également par Mayberry et
demeuré inédit en France jusqu'au moment de l'édition en DVD de la série). A ce point de l'histoire, le projet "Six
Million Dollar Man"est presque enterré tant la réaction du public est plus que tiède. Alors comment sauver le soldat
Steve Austin ? C'est Harve Bennett qui va se charger de la périlleuse mission de secours. Ce dernier venait d'achever
son travail de producteur pour la série "La Nouvelle Equipe" (une production Aaron Spelling / Danny Thomas datant de
la période 1968/1973) et Bennett se posait beaucoup de questions quant au fait de se lancer une nouvelle fois dans la
production d'une série au long cours. Cédant aux injonctions de Frank Price, il accepte quand même de visionner les
pilotes produits par Larson et décide de revenir aux sources du projet, celui du premier téléfilm. Avec le soutien de
Lionel Siegel, scénariste et producteur associé à cette aventure télévisuelle, Bennett décide de jouer la carte d'un Lee
Majors en héros martial pur et dur, le militaire typique tel que le public américain l'affectionne avec un minimum de
dialogue (Lee Majors n'étant pas un acteur de grande envergure) et un maximum d'action. Un détail saute quand
même au visage de Harve Bennett : la contrainte du temps puisqu'il accepte de produire la première saison de
"L'homme qui valait trois milliards" en novembre 1973 pour une première diffusion prévue en janvier 1974. Les délais
sont très courts et Bennett s'en rend bien compte. Les deux premières saisonsCette première saison s'ouvre le 18
janvier 1974 avec l'épisode "Population Zéro" réalisé par Jeannot Swarcz. Elle s'achève le 26 avril avec "Des
vacances forcées" et après 13 épisodes de solide facture, bien écrits et mis en scène avec efficacité grâce aux bons
offices de Jerry Jameson, Reza S. Badiyi, Jerry London, Virgil W. Vogel et Alf Kjellin notamment. Le personnage de
Steve Austin s'apparente clairement au héros solitaire et mécaniquement à part au regard des nombreuses prothèses
bioniques qu'il doit porter et qui l'empêchent d'être un être humain normal et à part entière. Quant à Martin Caidin,
pleinement satisfait de l'orientation prise dorénavant par la série, il accepte de voir son nom apparaître au générique,
chose qu'il avait refusé pour les deux téléfilms produits par Glen A. Larson. Il est notamment sensible au fait que Steve
Austin dispose, certes, de pouvoirs hors-normes, mais que les dits pouvoirs ne soient pas pour autant excessifs pour ne
pas dire démesurés. Il est acquis que Steve Austin est capable de soulever une voiture, de faire des bonds de
plusieurs mètres, de voir un objet ou un homme à plusieurs centaines de mètres et de courir à plus de 70 km/h, etc..
Toutefois, ses capacités déjà suffisamment extraordinaires ne relèvent quand même pas de ceux des super-héros du
catalogue Marvel par exemple.Une seconde saison est donc commandée. Cependant, "L"homme qui valait trois
milliards" va se retrouver engluer dans un désastre qui aurait pu être son chant du cygne. En effet, les aventures de
Steve Austin étaient proposées par ABC le vendredi soir avec "Kodiak" interprété par Clint Walker et "Dossiers
Brûlants" mettant en vedette Darren McGavin. Or, cette case horaire devenait un echec manifeste en termes
d'audience et Steve Austin se retrouvait pris au piège de cette nasse. ABC décide alors de prendre une mesure
spectaculaire : la suspension de tous les programmes de ce créneau du vendredi soir. Concernant "L'homme qui valait
trois milliards", deux éléments vont être salvateurs : le déplacement de la série au dimanche soir et l'appel à Kenneth
Johnson que l'on missionne pour développer une histoire d'amour librement inspirée du film "La fiancée de
Frankenstein". Ecrit par Johnson en une semaine, le scénario de l'épisode "La Femme Bionique" est suffisamment
dense pour que Fred Silverman exige et obtienne qu'il soit conçu en deux parties. Diffusés les 16 et 23 mars 1975, avec
une bonne mise en scène signée Dick Moder, ce double épisode est un monumental succès qui permet au grand
public de découvrir le personnage de Jaimie Sommers jouée par la délicieuse Lindsay Wagner. Initialement, il était
prévu sa disparition définitive à l'issue de ce dyptique mais, face à l'hostilité du public qui ne comprenait pas que l'on
puisse faire disparaître un personnage aussi attachant, Frank Price et Fred Silverman font pression sur Kenneth
Johnson pour qu'il l'a ressuscite, ce qui sera chose faite au tout début de la troisième saison. Bionique en sériesA
l'orée de cette nouvelle saison se produit un changement de taille qui concerne la distribution artistique de "L'homme qui
valait trois milliards". La production choisit Martin Brooks afin de remplacer Alan Oppenheimer dans le rôle du docteur
Rudy Wells. Ainsi on apprend que c'est à la demande de la direction du réseau ABC que s'effectue cette subsitution au
profit d'un acteur un peu plus jeune. Cette troisième saison présente également quelques changements quant à la
structure narrative de la série. Sous l'impulsion de Kenneth Johnson est introduit un peu plus d'humour dans les
aventures de Steve Austin qui se caractérisaient jusque là par leur aspect très voire trop sérieux. Un effort est
également fait dans le choix des vedettes-invitées dans les différents épisodes quoique la précédente saison était
déjà bien riche sur ce point. A l'affiche de cette troisième saison : Chuck Connors, Sonny Bono, Tim O' Connor,
Radames Pera, Stephanie Powers, etc. C'est plutôt bien, non ? Deux autres moments forts à signaler au cours de cette
nouvelle saison : tout d'abord le retour de Monte Markham dans le rôle de Barney Miller alias l'homme qui valait sept
millions de dollars soit un de plus que Steve Austin. Le personnage de Barney Miller était déjà apparu dans l'épisode de
la saison II, "500 millions de plus", réalisé par Dick Moder et diffusé le 01 novembre 1974. Miller revient dans l'épisode
"Super duel", dirigé par Leslie H. Martinson et diffusé cette fois le 09 novembre 1975. Les dirigeants d'Universal
Television et du réseau ABC pensaient-ils concevoir de nouvelles séries qui déclineraient de nouveaux personnages
bioniques ? Cela est possible même si Martin Caidin trouvait le principe idiot surtout que Jaimie Sommers allait
connaître à son tour sa propre série dans le cadre d'un cross-over avec l'épisode "Bienvenue Jaimie" réalisé par Alan
Crosland, Jr, diffusé le 11 janvier pour la 1ère partie, et le 14 janvier pour la 2ème partie afin de lancer la nouvelle série
bionique.Néanmoins, l'arrivée sur antenne de la nouvelle série "Super Jaimie" suscite des difficultés majeures pour
Kenneth Johnson. Comment concilier les deux séries qui demandaient chacune un investissement plus que
conséquent ? Face a ce dilemme, Johnson choisit de privilégier les aventures de Jaimie Sommers. Pourquoi ? Il est
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vraisemblable que Johnson trouvait le personnage bionique féminin plus intéressant, moins figé. Il est vrai que les
capacités d'acteur de Lee Majors, ceci dit avec le plus grand respect, étaient bien plus limitées que les aptitudes de
Lindsay Wagner. D'ailleurs Lee Majors commençait à s'inquiéter de la popularité de "Super Jaimie" et craignait que cette
dernière ne fasse un peu trop d'ombre à Steve Austin. Il est vrai que les deux séries faisaient partie des 5 programmes
parmi les plus regardés aux Etats-Unis entre 1976 et 1977. Fin de parcoursAprès une quatrième saison pleinement
réussie notamment avec l'introduction du personnage de Bigfoot (ce dernier était apparu pour la première fois, au
cours de la saison III, dans le double épisode "L'empreinte du diable", réalisé par Alan Crosland, Jr et diffusé en
février 1976, avant de revenir en ouverture de la saison IV avec un autre épisode de longue durée, "Le retour du
scalpeur", mis en images par Barry Crane et diffusé en septembre de la même année), se posait clairement la
question de l'avenir de "L'homme qui valait trois milliards"... Que souhaitait faire Lee Majors ? Avait-il encore envie de
poursuivre sa carrière au petit écran alors que le grand lui faisait d'incessants appels du pied ? Richard Landau et Fred
Freiberger, le nouveau duo de producteurs en charge de ce qui allait devenir l'ultime saison de la série, avaient une
claire conscience des enjeux et se préparaient même à un changement d'acteur pour le rôle de Steve Austin. Nous
sommes donc en mars 1977 et plusieurs noms commencent à circuler pour pourvoir au remplacement de Lee Majors.
Par exemple, Gil Gerard, sous contrat avec la société Universal (et futur "Buck Rogers" que lancera Glen A. Larson en
1979) faisait partie des postulants. Plus étonnant encore est l'évocation du nom de Harrison Ford ! Oui, vous avez bien
lu ! Le futur Han Solo et Indiana Jones fut un temps pressenti pour être le nouveau Steve Austin mais Universal
opposa un refus net au prétexte qu'il n'était pas suffisamment qualifié pour être la vedette d'une série d'action !
Difficile de ne pas sourire en prenant connaissance de cet avis pertinent, n'est-ce pas ? Toujours est-il que deux mois
plus tard "La Guerre des Etoiles" sortait sur les écrans et vous connaissez la suite quant à la carrière d'Harrison Ford...En
fait, Lee Majors avait fait habilement monter les enchères afin d'obtenir une revalorisation substantielle de son contrat.
Cela sera chose faite et la 5ème saison de "L'homme qui valait trois milliards" débute en septembre 1977 avec le
double-épisode "Les Requins" mis en scène par Alan J. Levi. Observons que c'est au cours de cette ultime saison que
les épisodes en deux parties sont les plus nombreux et notamment les très réussis "Mission Lune" (réalisé par Cliff
Bole et diffusé en novembre 1977) et "La sonde meurtrière" (réalisé par Tom Connors et diffusé en janvier 1978). Le
06 mars 1978, Steve Austin apparaît pour une ultime aventure, "Opération double-jeu" réalisé par Don McDougall.
Après cinq années de bons et loyaux services, le temps de se retirer était venu. Notons enfin que la diffusion de "Super
Jaimie" s'achevait deux mois plus tard... LES ACTEURSLee MajorsC'est en 1965 que les Américains découvre le jeune
Lee Majors dans la série, "La Grande Vallée". Né en 1939 dans le Michigan, Lee Majors débute à 24 ans et se retrouve
très occupé avec la série. Il trouve cependant le temps de s'éclipser pour le tournage de "Will Penny , le solitaire" de
Tom Gries avec Charlton Heston, Donald Pleasance et Bruce Dern. Visiblement à l'aise dans le western, il complète en
1970, le casting du Virginien pour le spin-off : "The Men From Shiloh" diffusé au cours de la saison 1970/1971. Ensuite, il
tourne dans sa première série contemporaine : "Owen Marshall, Counselor at Law" (1971/1974). La série va durer trois
saisons et Lee Majors se verra notamment dirigée par un jeune réalisateur du nom de Steven Spielberg.En 1974, il
accepte de reprendre le rôle qu'il avait tenu dans 3 téléfilms programmés au cours de l'année 1973 : "L'homme qui valait
trois milliards". La même année tout lui sourit puisqu'il épouse l'actrice Farrah Fawcett (mariage qui durera jusqu'en
1980) et il obtient un contrat de rêve de la part d'Universal pour la série puisqu'il gagne 50 000 dollars par épisode. Les
années Steve Austin s'achèvent en 1978 après 97 épisodes et l'acteur tente une carrière au cinéma dans "Des Nerfs
d'Acier" sous la direction de Steve Carver, un film qui raconte les difficultés des constructeurs de buildings. Toutefois, le
succès n'est pas au rendez-vous et Lee Majors retourne au petit écran, sous l'impulsion de Glen A. Larson, qui lui
permet d'incarner le cascadeur Colt Seavers dans "L'Homme qui tombe à pic" à partir de 1981. La série se termine en 1986
et l'acteur se fait alors plus discret, jouant dans quelques téléfilms dont trois où il retrouve sa panoplie d'homme
bionique. En 1990, il part pour le Viêtnam pour les besoins de la série "L'Enfer du Devoir" puis il enchaîne avec "The
Raven", dernière prestation remarquable du comédien dans l'univers des séries qui est connue une diffusion en France.
Depuis, Lee Majors a participé à de nombreuses séries dont "Too Much Sun" en 2000 mais qui ne sont pas arrivées
jusque chez nous hormis quelques apparitions dans "Weeds", "Cold Case", "Grey's Anatomy" et "Les Experts :
Manhattan". Notons aussi qu'il a participé en 2011 à la nouvelle version de "La Grande Vallée" en incarnant Tom
Barkley. Richard AndersonRichard Norman Anderson est né le 8 aout 1926 à Long Branch, dans le New Jersey (USA).
Ses parents déménagent à Los Angeles quand il a 10 ans, et c'est à cette période qu'il commence à s'intéresser
sérieusement au métier d'acteur. Il est fasciné par le cinéma et il décide de tenter sa chance aux studios de la MGM,
dès la fin de ses études au lycée. Le seul emploi qu'il réussit à décrocher est alors un job au service courrier.
Toutefois, son désir de devenir acteur est mis de coté par la suite, car il doit partir pour l'armée, pendant un an, durant
la Seconde Guerre mondiale. Quand la guerre se termine, il retourne à Los Angeles où il étudie au célèbre "American
Lab" à Hollywood. En 1947, il a déjà joué dans plusieurs pièces de théâtre. En 1949, la femme de Cary Grant, Betsy
Drake, impressionnée par son talent d'acteur, le pistonne à la MGM. Il signe alors avec ce fameux studio un contrat de six
ans, période durant laquelle il joue dans 26 films.Après de nombreuses participations à des séries en tant que vedette
invitée à la fin des années 60, il trouve en Oscar Goldman, le directeur de l'OSI, le rôle majeur de sa carrière, personnage
qui va lui procuré une notoriété internationale grâce à "L'Homme qui valait trois milliards" en 1973, puis "Super Jaimie" dès
1976. Il reprendra le costume de Oscar Goldman pour les téléfilms de réunion réalisés pendant les années 90.
Notons que par la suite, le comédien a été le narrateur de la nouvelle version de la série "Kung Fu" entre 1993 et
1997.Acteur d'un seul rôle en fait, Richard Anderson a cessé toute activité ou presque depuis 1998. FICHE
TECHNIQUECréée par : Kenneth JohnsonProducteurs exécutifs : Allan Balter, Harve Bennet, Lionel SiegelProducteurs :
Allan Balter, Douglas Boyle, Joe Cramer, Fred Feiberger, Richard Irving, Kenneth Johnson, Richard Landau, Glen A.
Larson, Lionel Siegel, Sam Strangis, Herbert Wright, Sam Strangis, Arthur E. McLairdProducteurs associés : Rod
Holcomb, Andrew MacLaird, David Phinney, Arnold TurnerThème musical : Olivier NelsonMusique : Robert Bryant, J.J..
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Jonhson, Luchi De Jesus, Benny Golson, Richard ClementsSupervision de la musique : Hal MooneyDirecteurs de la
photographie : Enzo A. Martinelli, Ronald W. Browne, Allen M. Davey, Ron McManus, Kenneth T. Williams, Alric
EdensSupervision du montage : Richard BieldingMontage : Ralph Schoenfeld, George Ohanian, Bill Parker, Robert
Leeds, Carl Pingitore, Jamie Caylor, Jack Schoengarth, Fabian Tordjmann, Douglas Stewart, J. Howard Terrill, Howard
Epstein, Robert K. Richard, Frederic L. Kundston, Patrick Ryan, Leon Garber, Vern ShawMontage son : James A. Bean,
Carl J. Brando, Gene Graig, Joe Divitale, Dale Johnston, Don Tomlinson, Don WeinmanDirecteurs artistiques : Alfo
Bocchicchio, Jack DeGovia, Alexander Mayer, Norman Newberry, Frank Grieco, Jr, William L. Campbell, Paul
PetersDécors : Llowell Chambers, Jerry Adams, Robert C. Bradfield, Bert F. Allen, Mary Swanson, Richard Reams, Ron
JeschkeCostumes : Burton MillerAssistants- réalisateurs : Ralph Sariego, Tom Connors III, Jerome Siegel, Cliff Bole,
Kevin Donnelly, Phil Bowles, Paul Samuelson, James Garner, Ray Taylor, Louis Race, Lou WattEffets spéciaux :
Richard Stutsman, William H. SchirmerCoordinations des cascades : Vince Deadrick, SrCascadeurs : Jesse Wayne,
Michael Hayne, Terry Leonard, Fred Lerner, Kim Dahana, Dick Warlock, James Winburn, Wesley Lau, Louie Elias, Dave
Cass, Everett Creach, Troy Melton, Don 'Red' Barry, Bob Minor, Paul DeadrickConception du générique : Jack
ColeProduction : Universal/MCA et Silverton Productions Inc. (1973/1978) LE GUIDE DES EPISODES
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