lundi 29 mars 2010
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lundi 29 mars 2010
4 Liban lundi 29 mars 2010 Un important ouvrage de maçonnerie mis au jour, place Riad el-Solh Archéologie Beyrouth est le théâtre de nombreux chantiers de construction. Ces chantiers, qui donnent accès à des opérations de fouilles de sauvetage dirigées par la Direction générale des antiquités (DGA), apportent leur moisson de découvertes archéologiques. May MAKAREM À Achrafieh, le sous-sol antique continue de dévoiler des fragments de la nécropole romaine de Beyrouth. Des tombes des Ier-IIIe siècles de notre ère, renfermant des sarcophages en terre cuite et en bois, ont été récemment déterrées dans la zone située entre Furn el-Hayek et la pharmacie Berty (bien-fonds 618 appartenant au groupe CGI). D’autres, en terre cuite mais aussi construites en pierre et datant de la même période, ont été exhumées sur la parcelle de Chawki Farhat, au nord de Notre-Dame de l’Annonciation, rue du Liban. La même rue avait dans le passé révélé de nombreuses tombes. Des hypogées creusés dans le rocher et remontant à l’époque romano-byzantine ont été par ailleurs mis au jour dans le secteur Medawar. Ces découvertes, ajoutées à celles faites au cours des dernières années à Rmeil, Gemmayzé, Akkaoui, Mar Mitr, Saint-Nicolas et la rue Ghandour el-Saad, ont apporté un éclairage nouveau sur l’extension de la nécropole romaine. Selon le schéma classique, celle-ci devrait se trou- ver en dehors de la ville antique et s’étendre des deux côtés de la route romaine, a expliqué M. Assaad Seif, directeur des fouilles à la Direction générale des antiquités (DGA), ajoutant que l’ensemble de ces opérations archéologiques permettent d’ordonner et de croiser quantité d’informations sur la typologie funéraire de la nécropole romaine et sur les modes d’inhumation à cette période de l’histoire. Du côté de Saïfi, rue Georges Haddad, sur le bien-fonds 1056, qui correspond à un site de mille mètres carrés, les archéologues ont identi- fié des couches d’occupation byzantine et romaine tardive, comprenant un système de canalisation et une structure d’habitat composée de plusieurs pièces dont une renferme trois squelettes d’âne. L’archéozoologue Yacha Hourani étudie aujourd’hui les causes du décès des équidés pour savoir si elles sont dues à une mort naturelle ou si elles sont liées à l’alimentation des hommes en viande. Car les fouilles entreprises en 2005 dans la parcelle de Joseph Moawad, située à proximité du site actuel, avaient révélé des traces de boucherie, rappelle Assaad Seif, ajoutant toutefois qu’il ne faudrait pas anticiper le résultat des recherches. D’autre part, le bien-fonds n° 1056 étant situé dans l’alignement de la muraille hellénistique, des investigations sont menées pour savoir si les récupérations (de pierres) recueillies dans une grande fosse ont servi à l’origine à la construction de la muraille. Rien n’est sûr cependant. « Les fouilles viennent de commencer et, à ce stade des travaux, on reste prudent », a encore souligné le responsable de la DGA. Place Riad el-Solh, les pre- Des structures de l’époque des croisés et un dallage ottoman dévoilés dans le secteur du port, au nord-ouest du tell phénicien. miers sondages, menés sur un terrain de 7 600 m2 (Landmark) au milieu duquel s’élèvera le mégabâtiment de l’architecte français Jean Nouvel, ont abouti à la mise au jour d’un mur mesurant plus de huit mètres de large et six mètres de haut, construit avec de gros blocs de pierres. D’après les sondages, il a une structure tentaculaire allant au-delà du terrain, vers l’est sous le bâtiment du Grand Théâtre, et à l’ouest sous l’Escwa. Sa datation, de la première moitié Assaad Seif propose une nouvelle approche concernant le peuplement du Akkar Assaad Seif, directeur des fouilles à la Direction générale des antiquités, a décroché la « mention très honorable » avec avis de publication en l’état pour sa thèse de doctorat présentée à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Sur le thème « Les dynamiques spatiales et la céramique du couloir syro-palestinien du néolithique à l’âge du bronze moyen : le cas du Akkar », la thèse prétend poursuivre une série de travaux effectués dans la plaine du Akkar au nord du Liban par des archéologues de renommée, qui ont proposé des modèles de peuplement de cette plaine alluviale dans ses deux composantes méridionale « libanaise» et septentrionale « syrienne ». Elle a l’ambition de proposer Une vue des excavations place Riad el-Solh. une nouvelle approche concernant le peuplement du Akkar. Plus spécifiquement, elle vise à comprendre les relations culturelles de ce territoire avec son entourage régional, ainsi que l’interaction entre l’homme et son environnement, depuis le néolithique jusqu’au bronze moyen II. La thèse est structurée autour de trois axes principaux : le premier concerne l’analyse du matériel issu des prospections entreprises dans la partie méridionale de la plaine en 1997 et 1999 afin d’en tirer les informations d’ordres technologique, culturel et chronologique, d’une part ; et, d’autre part, à travers les parallèles, de brosser une esquisse des contacts régionaux. Le deuxième axe se concentre sur les données paléoenvironnementales en vue de comprendre le paléoclimat et la géomorphologie globale de la région en général et de la plaine en particulier au cours des périodes concernées. Le troisième axe se focalise sur une archéologie du paysage qui prendrait en compte la dimension spatiale afin d’aboutir à une meilleure compréhension des interactions entre les sites et le territoire. L’utilisation des systèmes d’informations géographiques (SIG) est à la base des approches adoptées. Dans ce cadre, toutes les étapes des analyses adoptées sont exposées en présentant les explications des méthodes choisies ainsi que les différentes phases des procédures analytiques utilisées. Les Libanais dans le monde Rencontre mexicaine à Tyr Dans la ville de Tyr, où était célébrée pour la première fois la fête islamo-chrétienne de l’Annonciation en présence de l’évêque maronite Mgr Chucrallah el-Hage et du mufti chiite Hassan Abdallah, deux jeunes Mexicaines, quasiment libanaises de par l’amitié les liant aux descendants d’émigrés de notre pays, n’ont pas tari d’éloges sur la tradition d’accueil et la beauté des sites qui font la réputation du Liban. Cecilia et Kati travaillent depuis trois ans au Caire et à Damas où elles enseignent l’anglais dans des instituts privés : elles ont enfin réalisé leur rêve de passer quelques jours au Liban, où leur mère, qui leur a toujours parlé de ce beau pays, de ses cèdres, ses montagnes, ses villes et ses habitants, avait étudié en 1965 dans une école agricole de la Békaa. Toute la famille s’est ainsi retrouvée à Beyrouth, et les deux sœurs se rendront à Byblos pour y recevoir le fiancé colombien de Cecilia. « Nous sommes à Tyr depuis trois jours. Nous y rencontrons des gens merveilleux, très respectueux et divertissants, il y a beaucoup de choses à voir comme partout au Liban. Nous pensons incessamment à notre ville, Oaxaca, à 400 km au sud-est de Mexico. C’est une ville à l’architecture coloniale, possédant de très beaux sites comme celui du mont Alban où trônent des pyramides de l’époque zapotèque. Là se trouve aussi un des arbres les plus vieux du monde, l’arbre “del Tule”, et la confection de bijoux en argent et la tradition de l’artisanat ressemblent beaucoup à celles de l’Orient. » Oaxaca est aussi réputée pour ses fabriques de textile et ses activités culturelles. Les Libanais ont été les pionniers dans ces domaines et sont aujourd’hui très intégrés dans la société mexicaine, tout en conservant certaines habitudes culinaires sans oublier le jeu de la « tawlé ». D’ailleurs, ils se rendent régulièrement au club libanais de la ville voisine de Puebla. Cette cité, où aura lieu fin octobre la convention annuelle de l’association Jomali, sera la première étape du voyage préparé à cette occasion par l’association RJLiban au Mexique. Alfredo Harp Helú à Oaxaca Le responsable d’un projet d’aquaculture sur lequel a travaillé Cecilia au Yucatán était un Libanais d’origine. Il l’a amenée à rencontrer d’autres compatriotes et ils ont souvent mangé dans les restaurants mexicains de la ville où des plats libanais, comme la kebbé, figurent naturellement dans le menu. Kati a effectué une thèse sur la migration de cultures et des religions était pour elle une espérance, et la voilà qui réalise son rêve avec Tania Kassis entourée des deux muezzins Maan Zakaria et Mohammad Chaar. « Viva España » à Gemmayzé L’Espagne vous donne rendezvous, le mercredi 7 avril, pour le lancement d’une série de soirées espagnoles qui auront lieu tous les mercredis au restaurant Venue, à Gemmayzé, rue Gouraud. Ces événements, culturels intitulés « Viva España » et auxquels participe l’association RJ Liban, sous le parrainage de l’ambassade d’Espagne, comprendront des shows de flamenco, des menus spéciaux et des cadeaux souvenir. Pour les réservations, appeler le 03/198444. confiance : un Ave Maria au son du muezzin Allah Akbar, avec Maan Zakaria et Mohammad Chaar. La chanteuse franco-libanaise a rendu un vrai hommage à la Vierge Marie et porté un message de paix à l’adresse du Liban et du monde entier à travers son exceptionnel Ave Maria, qui a inauguré la rencontre islamo-chrétienne « Ensemble autour de Marie, notre dame », le jeudi 25 mars au Collège Notre-Dame de Jamhour, à l’occasion de la fête de l’Annonciation, déclarée fête commune cette année. Depuis sa première interprétation, le 20 mai 2009 au collège Bernardins à Paris puis au campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth le 30 mai, ce chant a pris beaucoup d’ampleur et nombre de personnes ont été interpellées par l’idée. C’est ainsi qu’une édition limitée a été distribuée au cours du lancement de la version arabe du livre du président français Ni- Parallèlement aux opérations entreprises à la place Riad el-Solh, les archéologues explorent une parcelle située entre le bâtiment d’an-Nahar et le tell archéologique. Le terrain, couvrant une superficie de 1 100 m2 et appartenant au groupe CGI, a dévoilé les strates superposées des périodes byzantine, romaine, hellénistique et de l’âge du fer. Au niveau de l’âge du fer s’inscrit en vedette une partie de la route phénicienne qui reliait le tell au port antique. Au niveau byzantin, les spécialistes ont mis au jour des structures d’habitations à deux étages, détruites par un incendie. Les planchers sont pavés de mosaïque. Les charpentes à moitié calcinées et les décombres des étages écroulés sont toujours in-situ. Les lieux n’ont été ni nettoyés ni réoccupés, mais totalement abandonnés après le sinistre. Le sous-sol de la partie nord-ouest du tell regorge également d’histoire. Lors des travaux d’infrastructure entrepris par Solidere en vue d’aménager une place publique près de la citadelle des croisés, les ouvriers ont découvert des traces de vestiges : un dallage de l’époque ottomane et des murs fortifiés avec des colonnes en boutisse, datant de la période des croisés, sont alors dégagés. Les spécialistes cherchent maintenant à savoir si ces murs, situés au niveau du port ancien, appartiennent aux structures portuaires ou s’ils font partie de la citadelle. Carlos Slim, un fils d’émigré au destin exceptionnel Les Mexicaines Cecilia et Kati admirant le couchant du soleil sur la plage de l’auberge al-Fanar à Tyr où se prépare pour fin juin un grand événement culturel. l’Orient vers l’État de Oaxaca, la majeure partie des immigrés provenant du Liban (Zahlé, Bécharré…) et d’Irak. Les deux sœurs ont fait l’éloge du grand philanthrope libano-mexicain Alfredo Harp Helú, un cousin de Carlos Slim marié à Maria Isabel Grañén Porrúa. « Don Alfredo, un ami de la famille, a passé son enfance à Oaxaca où il est retourné s’installer après avoir vécu plusieurs années dans la capitale, Mexico. Sa fondation participe au financement de nombreux projets d’utilité publique, comme le Musée de la philatélie, la Bibliothèque pour enfants, le Musée de la cité, le Musée du textile et l’agenda culturel. Deux réalisations qui nous tiennent beaucoup à cœur ont vu le jour grâce à lui : il a ainsi monté à Oaxaca l’équipe Los Guerreros de base-ball, sport favori de notre père, et a financé le projet présenté par notre mère concernant la restauration et le catalogage des orgues dans nos églises. » Naji FARAH L’« Ave » islamo-chrétien fait le tour du Liban et du monde Entre l’église et la mosquée, la soprano Tania Kassis a passé son enfance. Le dialogue des du Ier siècle après J.-C., correspond à la période de la Pax Romana, une ère de relative tranquillité pendant laquelle l’empire n’a connu ni guerre civile majeure ni invasion. Par conséquent, explique le responsable des fouilles à la DGA, la plupart des villes et des métropoles romaines n’ont pas érigé des murs de fortification. « Nous n’avons aucune mention historique d’une telle construction romaine à Beyrouth, aussi faudrait-il élargir les fouilles pour savoir si cet ouvrage de maçonnerie fait partie d’une muraille ou s’il appartient à un bâtiment… Et dans ce cas, celui-ci doit être d’une grande importance. Nous sommes devant une découverte majeure qui a besoin de plus d’investigations pour qu’elle soit bien comprise dans ses détails d’ordre historicoarchéologico-architectural. » Le site a également livré le fragment (15 cm) d’un buste en marbre portant l’inscription du nom du philosophe grec Isocrate, l’un des dix orateurs attiques et fondateur d’une école de rhétorique célèbre. Les sondages ont aussi donné accès à un espace d’inhumation byzantin, qui a été réutilisé à l’époque omeyyade (sept tombes datées du VIIe siècle). Des discussions sont actuellement engagées avec les promoteurs pour permettre à la DGA d’étendre ses fouilles afin de résoudre l’énigme du mur et connaître l’extension du cimetière du VIIe siècle. colas Sarkozy, La République, les religions, l’espérance, en juin 2009 à Paris. L’Ave Maria a poursuivi sa tournée estivale 2009 au Liban pour être interprété au Festival chrétien de Batroun en juillet, au Festival de Faqra à l’occasion de la fête de l’Assomption le 15 août, pour atteindre les estrades du Festival international de Saïda en septembre pour la fête du Fitr, à la grande insistance de l’audience. La Cité sportive de Beyrouth a de même accueilli Tania et les deux muezzins pour inaugurer les VIes Jeux de la francophonie en septembre et représenter Beyrouth devant 30 000 personnes, en présence du président Michel Sleiman, du Premier ministre français François Fillon, de l’ancien président du Sénégal Abdou Diouf et du prince Albert II de Monaco. Le mois de février 2010 fut assez spécial pour l’Ave dans lequel la voix douce de Tania a fusionné avec le son tou- chant du « adane » à la place des Martyrs pour commémorer la mort de Rafic Hariri et ses amis. Ce chant est même arrivé au Vatican chez Benoît XVI qui a demandé une copie au Premier ministre Saad Hariri lors de sa visite le 20 février dernier. Le CD Ave islamo-chrétien, à présent disponible au Liban, a été signé lors de la rencontre de Jamhour par Tania Kassis, laquelle prépare une tournée qui la mènera en octobre de cette année dans le monde de l’émigration libanaise, et plus particulièrement en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Venezuela, Colombie et Uruguay). Un nouveau CD consacrera le retour définitif de Tania au Liban après 7 ans passés à Paris. Un mélange entre l’Orient et l’Occident, réalisé en collaboration avec Michel Fadel, Élias Rahbani, Nabil Abou Abdo et plusieurs autres compositeurs français. Cynthia ABOU JAOUDÉ « Avec une bonne perspective historique, nous pouvons avoir une meilleure notion du passé et du présent, pour ainsi avoir une claire vision du futur. » (Carlos Slim Helú) Le Mexicain d’origine libanaise Carlos Slim Helú a été déclaré homme le plus riche de la planète pour l’année 2010, selon le magazine américain Forbes. Slim n’oublie pas la terre de son père Julián qui, à l’âge de 14 ans, a quitté Jezzine, sa ville natale au LibanSud, pour débarquer en 1902 au port de Veracruz, au Mexique, où avaient déjà émigré ses frères aînés depuis 1898. Il travailla avec dynamisme dans ce pays qui devint sa seconde patrie pour disposer de l’épicerie Estrella del Oriente (Étoile de l’Orient) en 1911. Il se tourna ensuite vers le secteur immobilier en achetant des édifices commerciaux au centre de Mexico. En 1926, Julián se maria avec Linda Helú, une Mexicaine d’origine libanaise. Ils eurent six enfants : Nour, Alma, Julián, José, Carlos et Linda (voir notre édition du 5 mai 2008). Né en 1940 à Mexico, Carlos Slim poursuivit ses études en génie et épousa en 1965 Soumaya Doumit Gemayel (décédée en 1999). Ils eurent six enfants. En 1966, il débuta sa carrière financière en fondant le Groupe Carso (Carlos et Soumaya) pour l’achat de biens immobiliers au centre de Mexico City. En 1990, il monta la première société de télécommunications du Mexique (Telmex), qui détient à présent 90 % du marché local. Sa fortune servira au financement de diverses fondations (écoles, hôpitaux, etc.). Slim est de même connu comme étant un célèbre collectionneur d’art, regroupant ses œuvres dans son propre musée fondé au nom de sa femme, le musée Soumaya. Inauguré en 1994, ce musée culturel à but non lucratif fait partie de la Fondation Carlos Slim et comporte un grand bouquet d’œuvres d’art, de peintures, de sculptures allant du XVe au XVIIIe siècle, ainsi que la deuxième plus grande collection d’Auguste Rodin après celle de la France. Un espace qui expose six siècles d’art (www.soumaya.com.mx/ index.html) et conserve plusieurs patrimoines. Au cours de son séjour au Liban, Carlos Slim a visité l’Atelier de conservation du patrimoine écrit de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), faisant partie de la bibliothèque centrale (www.usek.edu.lb). Cet atelier abrite d’importants manuscrits et archives du patrimoine libanais dont Slim a découvert les dernières technologies de conservation et de restauration effectuées par une équipe de spécialistes dans ce domaine. Il a été de même reçu par le recteur de l’USEK, le père Hady Mahfouz, le conservateur en chef de la bibliothèque, le père Joseph Moukarzel, ainsi que les doyens et professeurs. Le père Moukarzel a exposé à Carlos Slim les différents travaux de conservation de manuscrits, et le chercheur libano-brésilien Roberto Khatlab a commenté la démarche de la création à l’USEK d’un centre d’études latino-américain, qui sera le premier au MoyenOrient pour le développement des relations entre les deux régions en termes d’histoire, de langues, d’économie, etc. Le père Mahfouz a offert à Slim une Bible imprimée en langue syriaque à Rome en 1703. Ce cadeau souvenir fera sans doute partie du musée Soumaya et viendra sûrement s’ajouter au patrimoine des Libanais et de leurs descendants au Mexique. Roberto KHATLAB Réception à l’USEK avec, de gauche à droite : Patricio Slim, Mgr Georges Abi Younès, le père Joseph Moukarzel, Carlos Slim, Mgr Antoine Chedraoui, le père Hady Mahfouz et Carlos Slim Jr. Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’association RJLiban. E-mail : [email protected] – www.rjliban.com