Visite de la ville d`Arles et de son Musée départemental. Le Groupe

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Visite de la ville d`Arles et de son Musée départemental. Le Groupe
Visite de la ville d'Arles et de son Musée départemental.
Le Groupe des Supelec Provence a clos son cycle de rencontres du premier
semestre 2015 par une visite culturelle et familiale de la ville d’Arles le samedi 27
juin.
Dans le cadre du rapprochement de nos écoles, quelques amis centraliens se sont
joints aux Supelec et nous nous sommes retrouvés près de trente pour effectuer
cette visite.
Nous avons commencé par arpenter le Musée Arles Antique où guidés par Christine
Berthon, conférencière dynamique et fort intéressante, nous avons pu admirer les
riches collections du musée, sarcophages, mosaïques, objets de la vie courante et
suivre l’évolution de la ville d’Arles et de ses environs grâce à des maquettes et des
plans très instructifs.
Nous nous sommes naturellement attardés devant les "stars" de ce musée : Le buste
de César et la barge romaine tous deux repêchés dans le lit boueux du Rhône.
Profil de César
Coin repas de l'équipage à la proue de la barge
C'est le profil de César, reproduit ici, qui a fait dire aux spécialistes appelés à
identifier ce buste : " C'est bien lui ! c'est bien Caius Julius Caesar !". Le futur
Dictateur a été le véritable fondateur d'Arles en lui accordant le statut de Colonie
Romaine en récompense du soutien déterminant de ses habitants contre Marseille
lors de la Guerre civile qui l'opposait à Pompée. Le culte de la personnalité aidant il
devait y avoir nombre de représentations de César dans la cité et il n'est donc pas
très étonnant d'en retrouver une ici ou là à l'occasion de fouilles.
La barge qui trône dans une aile du musée, spécialement construite pour la mettre
en valeur, est à la fois impressionnante par ses dimensions- plus de trente mètres de
long et plus de 10 tonnes de capacité d'emport de matériaux divers- et touchante par
les objets de la vie courante de l'équipage récupérés autour de ses vestiges.
Après un déjeuner sympathique dans une auberge fort heureusement climatisée
près des thermes d'Antonin, nous avons arpenté le centre historique d’Arles où tous
les participants ont fait preuve de beaucoup de constance et de résistance car
la température dépassait largement les 30°.
Il faut dire que si Arles à l'époque de sa plus grande gloire était connue sous le nom
de "La petite Rome des Gaules" elle mérite encore de nos jours ce titre. Comme la
Ville Éternelle, elle a su conserver et entretenir des bâtiments remarquables de
toutes les époques : antiquité, moyen âge, renaissance, XVIIème et XVIIIème siècle
etc
Place de l'Hôtel de Ville.
Nous avons admiré le hall majestueux de l’Hôtel de ville réalisé par un architecte
arlésien d’après les plans de Mansard, et ses voûtes plates chef d'œuvre des
tailleurs de pierre.
Puis le magnifique portail du 12ème siècle de la cathédrale Saint Trophime et sa nef
de 20 m de haut, éclairée par des fenêtres hautes et étroites ouvertes au-dessus
des grandes arcades qui la font communiquer avec les bas-côtés. Saint Trophime au
nom improbable, comme beaucoup de Saints Provençaux, est censé avoir été le
premier Évêque d'Arles.
Après avoir traversé la place du forum et son Café Jaune, qui semble hanté par Van
Gogh, attablé devant son absinthe, nous avons ensuite fait une halte à l'ombre
protectrice des arcades de l'Hôtel Dieu.
Puis nous avons visité le Théâtre Antique, avant d’aller admirer l'Amphithéâtre
appelé Les Arènes. Ces deux édifices continuent d'exercer leur fonction de lieu de
spectacle. Dans le cas des Arènes il est d'ailleurs presque aussi sanglant que du
temps de l'Empire Romain.
Saint Trophime
L'assistance est attentive.
Lorsque vers 18 heures la visite s’est achevée, nous avions pu voir une partie des
richesses de cette ville. Nous nous sommes séparés en ayant tous une grande envie
d’y revenir pour approfondir nos découvertes et jouir du charme unique de cette citée
à la fois historique et authentiquement provençale.
André. Descous.

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