Annuaire de la recherche Année Académique

Transcription

Annuaire de la recherche Année Académique
ECOLE DE MANAGEMENT
DE NORMANDIE
NORMANDY BUSINESS
SCHOOL
ANNUAIRE
DE LA RECHERCHE
RESEARCH YEARBOOK
Année académique 2006/2007
Academic year 2006/2007
Annuaire de la recherche
Introduction
Olivier GERMAIN
Directeur de Métis
Didier CHABAUD
Directeur Académique
Demain, tous chercheurs ?
Chercheurs et praticiens évolueraient donc dans des mondes parallèles. Le praticien, pressé par des
exigences de performance à court-terme, n’aurait que faire de modèles et d’un trop plein d’analyse
mais risquerait dès lors « l’extinction par l’instinct » selon les mots d’Ann Langley. Le chercheur de
son côté se voit souvent reprocher d’être au mieux en chasse-patate entre le peloton des chercheurs et
une réalité échappée. Il produirait des théories assez peu propices à une application concrète.
Et pourtant, depuis quelques temps, l’accent est mis sur un affaiblissement des formes rationnelles de
management et un renforcement du poids de l’expérimentation au sein des conduites managériales
des organisations. Du côté de l’entrepreneur par exemple, la conduite du projet entrepreneurial n’a
que peu à voir avec l’exécution stricte d’un plan préétabli. Ainsi, nous dit Sarah Sarasvathy, en
situation d’incertitude, les objectifs vont s’élaborer chemin faisant à partir des ressources à disposition
de l’entrepreneur. Ce qu’elle nomme l’« effectuation ». Du côté du stratège, on sait aujourd’hui que les
formes balistiques résistent assez mal à l’épreuve de la pratique du fait notamment d’un
raccourcissement des horizons temporels. L’activité stratégique consiste dès lors bien plus à manager
un flot continu d’expérimentations ; les acteurs apprenant par des comportements de recherche (search
behavior) au fil d’essais et d’erreurs. La mise en œuvre de « stratégies juste-à-temps » (Karl Weick)
n’empêche toutefois pas l’élaboration de processus rigoureux qui permettent de déployer des
capacités d’improvisation. Ainsi donc le manager se ferait chercheur.
Au total, cela incite un peu plus au développement des modes pédagogiques expérientiels en
management dans la mesure où ils favorisent le développement de compétences de recherche.
La matrice de cet annuaire et la première version ont été conçues par Sandra
NORDET que nous tenons sincèrement à remercier.
COORDINATIONS/
OUVRAGES/
CHAPITRES D’OUVRAGES
2006/2007
COORDINATIONS/
BOOKS/
CHAPTERS IN BOOKS
Professeurs permanents
Traduction et adaptation :
K. Ben Youssef, D. Chabaud, F. Bondoux,
et O. Germain
Stratégie d'entreprise
Giorgio Pellicelli
Ces dernières années, les entreprises ont été confrontées à des
bouleversements majeurs : ouverture des frontières, délocalisations et
globalisation, changements technologiques incessants dans l’informatique et
les télécoms, changements géopolitiques et apparition de nouveaux
concurrents...
Plus que jamais, les entreprises ont besoin de savoir interpréter ces
changements et de savoir comment construire – ou adapter - leurs
stratégies. C'est un manuel accessible qui permet aux lecteurs (managers, enseignants et
étudiants) de comprendre les schémas conceptuels et les méthodes nécessaires pour construire
une stratégie d'entreprise ou en discuter la pertinence. En s’appuyant sur de nombreux cas
d’entreprise et d’illustrations, ce manuel permet de comprendre l’essentiel, d’assimiler les
méthodes et de les appliquer en situation.
P. Joffre et O. Germain (Coord.)
Management et Avenir, Cahier spécial, Mai 2007, n°12
« De nouveau déploiement du projet en management »
Le désir de projet se fait grandissant en des temps de crise des formes d’anticipation où les
conditions du vivre et de l’agir ensemble sont de plus en plus délicates à tenir et à réinventer.
Dit autrement, le discours du projet masquerait parfois une absence de projet mais marquerait
des attentes fortes. Plus encore, l’adoption des conduites de projet en management
constituerait, selon le socio-anthropologue Jean-Pierre Boutinet, une pathologie de la
postmodernité : sa « montée en puissance manifeste une focalisation sur le seul moment
présent à l’exclusion de tout horizon temporel prospectif » (Boutinet, 2004a, p. 135). Le
projet aurait en partie perdu sa dimension anticipatoire pour devenir un outil de navigation par
gros temps.
Quelques éléments liés ont inspiré la réalisation de ce dossier constitués de cinq articles. Ils
apparaissent à l’examen des développements théoriques récents et de l’évolution du champ
des pratiques :
- l’action dans les organisations prend de plus en plus la forme d’une prolifération de
projets (Joffre et al. 2006) ;
- le projet déborde de ses frontières initiales (la conception de produits, le domaine
industriel) pour investir de nouveaux territoires : réorganisation, fusions, partenariats,
événementiel, etc. ;
- les bénéfices présumés de la méthodologie projet sont recherchés au point que les
dirigeants sont portés à manager des opérations « répétées » sur le mode projet ;
- selon des approches critiques, le management de projet peut constituer une nouvelle
note de la gamme bureaucratique (Courpasson, 2000 ; Autier, 2001), voire une rebureaucratisation larvée de l’organisation (Hodgson, 2002) ;
- l’examen de la fabrique du projet (project-as-practice) montre l’ambigüité des buts, la
polyphonie des voix, l’équivocité des critères de performance, des plans et une
direction continuellement renégociés dans un contexte social, le rôle des émotions, le
du pouvoir et de la communication (Cicmil, 2006) ;
- la dimension managériale du projet et les compétences déployées par les managers de
projets deviennent centrales.
O. Germain et A. Bloch
Economie et Sociétés, Série K Economie de l’entreprise, 2007, n°16
« Les conduites du repreneuriat : réussir la reprise et la
transmission de l’entreprise »
Il n’est sans doute pas besoin de rappeler les statistiques qui montrent – invariablement selon
les pays – l’urgence des questions liées à la transmission des entreprises (même si le cédant
potentiel se joue souvent des statistiques officielles). C’est dans ce sens qu’ont été organisées
par HEC Paris et l’Ecole de management de Normandie en mars 2006 les premières Journées
Georges Doriot consacrées aux conduites de « repreneuriat ». Ces journées ont été organisées
avec les soutiens d’OSEO, de la Région Basse-Normandie, de JPMorgan Private Bank, de
l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Association Internationale de Management
Stratégique. Ce numéro de la revue Economies et Sociétés est l’occasion de présenter sept
articles issus de ces journées et retenus par un comité scientifique restreint dans le cadre d’un
processus de reviewing
Professeurs affiliés
P. Joffre, P. Aurégan, F. Chedotel et A. Tellier
Economica, 2006
Le management stratégique par le projet
L’environnement des entreprises est aujourd’hui considéré
comme complexe, turbulent, imprévisible, véloce… Ces qualificatifs
n’éclairent que la face la plus visible du phénomène, l’incontrôlabilité de
l’environnement. Ils laissent dans l’ombre les mécanismes qui la causent
et qui sont les véritables leviers managériaux : les projets plus ou moins
risqués et subversifs des entrepreneurs et de leurs organisations.
Le projet s’impose comme l’unité d’analyse pertinente du
management stratégique. La capacité de générer, de sélectionner et de
conduire des projets devient une compétence stratégique fondamentale
pour les entreprises. L’objectif de l’ouvrage est d’aborder les différentes facettes de ce
management stratégique par projet susceptibles de questionner le stratège.
Pourquoi les évolutions récentes du système économique impliquent-elles d’intégrer
finement le projet dans la réflexion stratégique ? Comment la vision des dirigeants peut-elle
générer des projets dans l’organisation ? Comment évaluer et sélectionner des projets pour
constituer un portefeuille de projet cohérent ? Comment concilier la programmation des
projets et la nécessaire adaptation créative face à l’imprévu ?
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants en gestion et à tous ceux qui souhaitent mieux
comprendre les orientations stratégiques des firmes. Il peut aussi aider les professionnels à
apprécier de manière plus constructive leurs marges de manœuvre et à déployer des moyens
inédits pour assurer la réussite de l’entreprise.
F. Carluer
Elsevier, New York, 2007
Managing Conflict in Economic Convergence of Region in Greater Europe
Today, Europe is facing a political crisis because it has not solved a
double dilemma. The first one is institutional and concerns the frontiers
of the Union and thus the number of potential regions. The second one is
economic, and makes it necessary to choose between, on the one hand,
the need to strengthen the European growth poles (especially the
metropolitan regions) in order to compete successfully with the Triad
and the Asiatic countries and, on the other, the obligation to ensure
“harmonious development,” which implies the distribution of the
structural funds more evenly (or to concentrate them in the Eastern
countries and the less favoured regions characterized by atonic growth).
In other words, the choice facing the European Commission reflects the
crucial dilemma between size and integration and between equity and
growth. In terms of territorial prospective and management, four main
scenarios must be compared and their impacts must be estimated: the strengthening of concentration,
the diffused metropolization, the increase of regional inequalities and the polycentrism.
This is the main reason why the question of European regional convergence is now attracting
considerable attention. Additionally the polarization phenomena and specific regional trajectories are
challenging the hypothesis of automatic catch-up within the European Union over nearly two decades.
This interest is further compounded by the huge challenge of integrating the ten new Eastern countries,
two other candidates in 2007 (Bulgaria and Romania) and probably several other ones in the near
future (especially Croatia, but also Moldavia and Ukraine and, perhaps, Turkey). For regional policymakers, the main concern is to make monetary integration successful, to moderate the divergent forces
and to stimulate the lagging territories.
The study of spatial convergence is very interesting, because it combines theoretical openness,
access to recent statistical databases (REGIO) and the use of mathematical applications (Markov
chains, Generalized Moments method), together with the possibility of conducting empirical tests
leading to a new analysis of decentralization policies and to the characterization of new growth factors
and new locational strategies.
All these methods are used to analyze the empirical reality of the European convergence process,
for Western European countries and Eastern ones successively. A final chapter on the regional
dynamics in Ukraine and Russia is also added. The results show a strong diversity of regional
evolutions at an aggregate level and specific spatial dynamics at a sectoral level. The role of
agglomeration economies (density, regional capitals) and spatial externalities (diffusive growth),
especially through autocorrelation tests and fixed effects analysis, as well as the importance of
regional specialization and of metropolarization are confirmed. To sum up, the main finding of this
book is the coexistence of national convergence and regional divergence for the Western countries and
the converse for the Eastern ones. All these empirical results shed light on the relevance of new
economic geography, the need to distinguish spatial and institutional hierarchies and give appropriate
strategies to policymakers.
The questions of the quality of the integration and the prospect of further enlargement of the
European Union to the East (up to the Urals frontier?) highlighted by these empirical findings demand
ingenious political management in order to reconcile regional diversity (and especially the fact that a
moderate level of inequalities could stimulate global growth) and the European project itself (not only
the economic aspects but also the political and cultural aspects).
F. Hatem
Revue Economies et Sociétés – Série K « Economie de l’entreprise »
Développement territorial et attraction des projets innovants : de
l’analyse à l’action
Confrontés au déclin de leur compétitivité dans les industries manufacturières traditionnelles, les pays
développés cherchent aujourd'hui un relais de croissance dans les activités intensives en innovation et
en savoir. Cette politique comporte à la fois un volet endogène - créer un environnement favorable au
lancement de projets par les acteurs locaux - et un volet exogène - attirer des investisseurs et des
talents sur le territoire.
Ces enjeux très concrets ouvrent des domaines de réflexion en partie nouveaux pour la recherche,
notamment sur les questions touchant à l'attractivité. Quelle est l'ampleur du phénomène
d'internationalisation de la R&D des entreprises ? Quels sont les critères utilisés par celles-ci pour
localiser ces activités ? Quel rôle y jouent, en particulier, les effets d'agglomération autour des grands
« clusters » scientifico-industriels ? La prééminence actuelles des pays développés est-elle menacée, à
terme, par la concurrence croissante des pays émergents et en transition ? Quelles politiques
d'attractivité sont actuellement mises en œuvre à travers le monde pour attirer les activités liées à
l'innovation ? Comment ces politiques s'articulent-elles avec celles touchant au développement
endogènes ?
Le dossier que nous vous présentons dans ce numéro spécial de la revue Economie et Société (série K)
a pour ambition d'éclairer ces enjeux concrets par des contributions à caractère académique. Il
s'appuie, d'une part sur un socle de travaux réalisés au cours des deux dernières années au sein du pôle
de recherche « attractivité » de l'Ecole de Management de Normandie, d'autre part sur des
contributions de chercheurs extérieurs spécialistes du thème de l'attractivité. Il est articulé autour de
trois thèmes principaux : l'environnement international (flux d'investissements internationaux, critères
de localisation des firmes ; montée des nouvelles concurrences), l'offre territoriale (rôle des effets
d'agglomération et des clusters) ; enfin, les politiques de développement endogène et d'attractivité.
To conclude, the main question is whether the European Union has means to play on different
fields (geographic size, cultural mix and above all distribution of structural funds) without threatening
its long-term growth and diluting its economic culture (and its “social cohesion”) in the face of
globalization.
ARTICLES DANS LES REVUES
A COMITE DE LECTURE
2006/2007
JOURNAL ARTICLES
AT COMITY OF READING
Professeurs permanents
D. Chabaud et O. Germain
M@n@gement, vol. 9, 2006, n°13, pp. 191-213
« La réutilisation des données qualitatives en sciences de gestion : un
second choix ? »
La réutilisation des données qualitatives (RDQ) est une méthodologie assez peu mobilisée en
sciences de gestion. Cet article s’interroge sur le statut, la légitimité, les potentialités et les
limites qu’elle peut y avoir. Apres avoir examine la place accordée à la RDQ au sein des
méthodes en sciences de gestion, nous procéderons a sa délimitation et au repérage de la
variété de ses formes, nous précisons les questions épistémologiques soulevées avant
d’envisager les conditions de son utilisation.
S. Ehlinger, V. Perret et D. Chabaud
Revue Française de Gestion, vol. 33, 2007, n°170, pp 155-172
« Quelle gouvernance pour les réseaux territorialisés d’organisations ? »
Pour de nombreux spécialistes des réseaux territorialisés, la question de leur gouvernance se
pose de façon critique. Cependant, peu de travaux se sont focalisés sur le sujet. Dans un
contexte de multiplication de ce type de réseaux et devant les résultats mitigés des diverses
expériences menées jusqu'à ce jour, cet article propose une synthèse des connaissances et des
pistes de formalisation d'une structure de gouvernance territoriale.
N. Fadil
Management et Avenir, vol.11, 2006, pp 147-166
« Stratégie, gouvernance et performance des ME : Quel est l’impact de la
cotation en Bourse ? »
Cet article s’intéresse à la problématique de la cotation en Bourse des moyennes entreprises et
son impact sur la conduite stratégique des dirigeants et sur la performance. L’étude repose sur
les justifications traditionnelles de la théorie de la gouvernance. Elle stipule que le marché
financier renforce l’arsenal de contrôle des dirigeants, réduit leur latitude managériale et
gouverne leur conduite stratégique. Il importe donc de savoir si cela va dans le sens de
l’amélioration de la performance globale des ME. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude
statistique de nature longitudinale, sur un horizon de sept ans (comparaison avant/après
cotation) et transversale, portant sur 65 ME cotées (en comparaison avec des ME similaires
non cotées sur le même horizon temporel). Ces tests ont été renforcés par la suite grâce à
l’outil économétrique sur des données de panel.
O. Germain et A. Bloch
Economies et Sociétés, Série K Economie de l’entreprise, 2007, n°16, pp 1-10
« Ouverture : Quelques mots sur le repreneuriat »
Il n’est sans doute pas besoin de rappeler les statistiques qui montrent – invariablement selon
les pays – l’urgence des questions liées à la transmission des entreprises (même si le cédant
potentiel se joue souvent des statistiques officielles). C’est dans ce sens qu’ont été organisées
par HEC Paris et l’Ecole de management de Normandie en mars 2006 les premières Journées
Georges Doriot consacrées aux conduites de « repreneuriat ». Ces journées ont été organisées
avec les soutiens d’OSEO, de la Région Basse-Normandie, de JPMorgan Private Bank, de
l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Association Internationale de Management
Stratégique. Ce numéro de la revue Economies et Sociétés est l’occasion de présenter sept
articles issus de ces journées et retenus par un comité scientifique restreint dans le cadre d’un
processus de reviewing
E. Guy et Y. Alix
Journal of Transport Geography, 15, 2007, pp 46-55
“A Successful Upriver Port”
This paper revisits the advantages and disadvantages associated with the location of Montréal
in the container shipping market. Traditionally, the St. Lawrence River has proved a
competitive way to connect the industrial heart of North America with Europe. How does this
premise hold in an era of ever-larger containerships ? Recent trends in container market share,
the number of ships deployed and the services provided are analyzed. It is found that while
Montreal continues to maintain its rank among top container ports on the East Cost of North
America, The competition environment has changed significantly over the last 5 years.
Keywords : Port of Montreal; Shipping lines; Port competition
J.-C. Hauguel
Economies et Sociétés, Série « Monnaie », juin-juillet 2006, n°12, pp 957-979
« La crédibilité de la Banque Centrale Européenne »
L’objet de cette étude est de faire le point sur les débats traditionnellement posés en matière
de crédibilité en les replaçant dans le contexte européen. Dans un premier temps, nous nous
proposons de définir le concept de crédibilité, nous précisons les liens entre la crédibilité et le
statut de la BCE, nous étudions la crédibilité sous l’angle des objectifs de la politique
monétaire européenne. Mais, au-delà de ces aspects habituels, nous cherchons à créer un
avantage comparatif dans la conquête de la crédibilité, par rapport aux autres Banques
centrales. Il apparaît en étudiant l’une des fonctions les plus fondamentale des Instituts
d’émission : celle de prêteur en dernier ressort. Sur cette fonction, les Banques centrales ont
toujours cherché à maintenir la théorie du secret, chère à Goodfriend. Pourtant, en améliorant
la transparence sur cette pratique, leur réputation pourrait considérablement s’améliorer. En
revenant aux préconisations de Thornton et Bagehot, c'est-à-dire en prêtant uniquement aux
établissements financiers illiquides (et non pas à ceux qui sont insolvables), la BCE pourrait
s’affranchir d’une pratique courante qui affaiblit toujours la crédibilité de ses homologues.
G. Poulingue
Management et Avenir, n°12, Mai 2007, pp 90-105
« Les Membres du club Montréal ont-ils influencé la recherche en
management de projet ? »
Cet article a pour but de vérifier l’apport d’une communauté de pratique, le Club de Montréal,
à un domaine de gestion, le management de projet. Ce club de réflexion informel a réuni des
directeurs de grands projets (aujourd’hui à des postes de dirigeant d’entreprise) et des
enseignants chercheurs. Durant ces seize années de vie non achevée du Club, les chercheurs et
quelques praticiens qui ont franchi la frontière de l’académisme ont publié des productions
scientifiques fidèles à un paradigme défendu collectivement au sein du Club. Il s’agit donc
d’examiner le caractère novateur de ces contributions théoriques à la recherche en
management de projet.
Professeurs Affiliés
F. Carluer
Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007
« Localisation stratégique et ressources territoriales : application d’une
méthode multicritères aux plates-formes énergétiques françaises »
Après avoir souligné l'intérêt et mis en perspective les différentes méthodes de choix
multicritères et plus particulièrement l'une d'entre elles (la méthode de l'utilité multi-attribut ;
section 1), le caractère stratégique de la localisation d'un investissement énergétique est
analysé au travers des avantages et des inconvénients propres aux « plates-formes »
industrialo-portuaires en compétition (section 2). Enfin, la méthode précédemment exposée
fait l'objet d'une application en matière de stockage des produits énergétiques fossiles sur la
base d'une procédure de benchmarking territorial (englobant 17 indicateurs) en discriminant
trois grandes plates-formes régionales françaises, localisées respectivement en Provence, en
Normandie et dans le Nord de la France (section 3).
Mots clés : Décision de localisation, Méthodes multicritères, Plates-formes industrielles
F. Carluer
Géographie, Economie, Société, vol.8, n°2, pp 193-214, 2006
« Réseaux d’entreprises et dynamiques territoriales : une analyse
stratégique »
Comprendre les stratégies spatiales de l'entreprise est aujourd'hui crucial pour analyser la
formation des réseaux territoriaux. Les dynamiques coopétitives à l'ouvre dans les différents
types de systèmes productifs locaux (SPL) méritent donc d'être mises en parallèle avec le
récent ancrage local des entreprises multinationales, attirées par cette nouvelle source de
création de valeur. Après avoir dressé une typologie des différents types de SPL en insistant
sur les raisons de leur dynamique et leurs faiblesses structurelles en matière d'apprentissage,
d'interactions et d'ancrage territorial, une matrice d'analyse stratégique est élaborée. Elle
débouche sur la mise en évidence des stratégies potentielles les plus appropriées pour chaque
type de réseau glocalisé. A l'heure des « pôles de compétitivité » cette matrice permet
d'éclairer, pour un territoire donné, les ressources à favoriser et le sentier de croissance sur
lequel il apparaît stratégique de s'engager.
Mots clés : Systèmes productifs locaux - Réseaux d'entreprises - Coopétition - Matrice
stratégique
D. Barbe
Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007
« Financement des entreprises et attractivité des territoires : le cas des
entreprises innovantes »
« L’insuffisance de moyens de financement constitue un handicap technique au
développement d’entreprises innovantes, facteurs de dynamisme des territoires. La chaîne de
valeur du financement de ces entreprises souffre en France de la défaillance du marché dans
un contexte culturel peu favorable. Le papier présente les maillons faibles de cette chaîne et
leurs conséquences en matière d’attractivité des territoires et/ou de risque de prises de
contrôle d’opérateurs étrangers. Les acteurs publics locaux peuvent réduire ces points faibles
par des interventions directes et des engagements managériaux (gouvernance) sur toute la
chaîne du financement. La construction d’un « business model » du financement de
l’économie locale est à formaliser. »
Chercheurs Associés
S. Le Gall
Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007
« La localisation de l’investissement internationalement mobile : le choix
du cluster »
L’article vise à caractériser la décision spatiale de l’entreprise multinationale à travers
l’analyse des choix de localisation d’un investissement mobile sur un territoire étranger.
L’analyse ex post de ces choix souligne la primauté des effets d’agglomération. Néanmoins
s’intéresser à la décision spatiale suppose de comprendre le choix de localisation ex ante, en
donnant un contenu stratégique à ces effets. La problématique de la localisation de
l’investissement international évolue pour se réduire à la question du choix par l’entreprise
multinationale du cluster étranger.
2006/2007
PARTICIPATION A DES
COLLOQUES
AVEC COMITE DE LECTURE
______________________________
CONFERENCE PARTICIPATION
WITH COMITY OF READING
Professeurs permanents
D. Chabaud et J. Ngijol
Academy of Management Annual Meeting, Entrepreneurship Division, Philadelphia,
6-8 août 2007
“Entrepreneurial opportunities : Challenges of a constructivist view”
Research on entrepreneurship has multiplied in recent years, according an increasingly
important role to the concept of markets opportunities. However, market opportunities are still
often defined in an implicit manner, which often hides the wealth and complexity of the study.
This article aims to show that epistemological clarification allows us for both :
-
avoidance of economicist bias, which has irrigated most of the literature on
opportunity,
identification of the main dimensions of this phenomena which, until now, have been
mainly ignored or underestimated.
D. Chabaud et O. Germain
Academy of Management Annual Meeting, Research Methods Division, Philadelphia,
6-8 août 2007
“Re-using qualitative data in management sciences: second choice?”
Re-using qualitative data (RQD) is a methodology rarely used in management sciences. This
article raises the question of the status, legitimate nature, potential and limits of RQD in the
area of management science. After having examined the place occupied by RQD within
management science methodologies, we will proceed with marking its limits and identifying
the variety of its forms. We will finally mention the epistemological issues raised before
envisaging the conditions of use.
Key Words: Re-use of qualitative data, case studies, conditions of re-using, re-use typology,
data accessibility
N. Fadil
Conférence internationale sur les méthodes de recherche co-organisée par l’ISEOR et
l’Academy of Management, Research Methods division (Etats-Unis), IAE de Lyon,
26-28 mars 2007
« Les méthodes quantitatives en PME : un cas d’application sur la
cotation en Bourse »
L’article proposé se veut une illustration des méthodes quantitatives en PME. Il s’intéresse à
la problématique de la cotation en Bourse et son incidence sur la conduite stratégique des
dirigeants et sur la performance. Il développe une étude longitudinale sur sept ans. L’étude
porte sur un échantillon de 103 PME cotées et non cotées. Elle s’est déroulée en trois étapes :
la première concerne l’étude statistique descriptive de l’évolution de la performance et de la
stratégie, dans le temps (avant/après cotation) et dans l’espace (PME cotées/ PME non
cotées) ; la seconde élabore un modèle économétrique sur des données de panel et la troisième
suggère un modèle explicatif de l’évolution de la performance après cotation.
N. Fadil
Congrès international francophone en entrepreneuriat et PME (CIFEPME), 25-27
octobre 2006, Fribourg
« La cotation en Bourse des PME et ses conséquences sur les stratégies
internationales »
Cet article s’interroge sur l’impact de la cotation en Bourse des PME sur leur degré
d’internationalisation, en comparaison avec d’autres choix stratégiques. Il tente également
d’expliquer l’évolution de certains indicateurs de la performance à travers les changements de
la conduite stratégique des dirigeants. L’expansion géographique en est une composante
majeure.
Après avoir brossé quelques travaux sur l’internationalisation et la PME et après avoir justifié
l’approche théorique retenue, nous avons amorcé l’étude empirique en exposant la
méthodologie et les principaux résultats obtenus.
Il en découle une amélioration du degré d’internationalisation des PME, à l’issue de
l’introduction en Bourse. Ce choix stratégique, contrairement à d’autres, a contribué à
atténuer l’effet négatif de la Bourse sur la performance économique et financière des sociétés
de notre échantillon.
V. Hachard
Journée d’étude de l’Académie de L’entrepreneuriat, 24 octobre 2006, Advancia, Paris
« L’allongement du temps de création en temps partagé ? Réflexion au
travers d’une étude de cas »
L’objet de cette présentation est de mettre en lumière, au travers de trois études de cas, un
élément émergent au sein de processus de création « de longue durée » : l’apparition de
nouvelles formes de temps partagé permettant la continuation dudit projet.
En effet, le porteur de projet estime au départ la durée de lancement de son projet qui lui
permettra d’aboutir à une création effective, puis à une création efficiente, avec l’objectif
d’une rentabilité économique atteinte au bout d’une année d’activité.
Or, cette phase de lancement, au travers des cas étudiés, s’allonge, obligeant l’individu
créateur à recourir à de nouvelles formes de travail pour pérenniser son projet : La création en
temps partagé.
Pour commencer notre propos, nous situerons les projets dans le cadre du paradigme d’une
nouvelle activité économique développé par Per Davidsson. Nous présenterons ensuite l’étude
de cas de trois porteurs de projets suivis depuis dix-huit mois au travers d’interviews. Nous en
tirerons enfin les remarques évoquées sur l’idée d’une création en temps partagé, qui apparaît
être un élément incontournable de la pérennisation du projet.
Y. Alix, E. Guy et J.F. Pelletier
10ème Conférence internationale Villes et Ports, 5-9 novembre 2006, Sydney, Australie
« Terminaux portuaires méthaniers : exception de la logique Ville-Ports
ou redéfinition d’une relation Ruralité-Terminal ? »
De tout temps, les installations portuaires structurent les espaces dans lesquels elles se
localisent et se développent. Nombre de villes dans le monde témoignent de ces constructions
qui lient le fait urbain et la fonction portuaire. Pour ce faire, les facteurs de la localisation
portuaire ont toujours résulté d’une combinaison complexe d’éléments physiques,
géographiques, politiques, économiques, stratégiques ou encore logistiques. Tout ceci
demeure une réalité, mais le récent débat sur l’implantation des terminaux méthaniers dans le
nord-est américain se pose a priori comme un contre-exemple. A la relation Ville/Port semble
vouloir se substituer le couple Ruralité/Terminal où l’attractivité territoriale repose sur
l’isolement spatial du site, synonyme de moindres risques mais impliquant une « pauvreté »
du tissu industrialo-portuaire et à l’absence de services logistiques/tertiaires.
L’objet de la présente contribution vise à démontrer comment une structuration différente du
territoire émerge avec une création de valeur et d’activités sans implications spatiale,
industrielle et urbaine fortes. Les facteurs de la localisation des sites portuaires méthaniers
sont analysés en disséquant le processus de consultation publique entrepris par les acteurs
publics et privés. Une grille de lecture pondère l’importance relative de chacun des éléments
retenus dans le choix des implantations gazières. Le résultat met en évidence de nouvelles
logiques territoriales où les populations discutent la perspective des emplois induits et du
développement économique sur l’argument de la conscientisation environnementale et la
responsabilité citoyenne. La conclusion de la présente contribution relève que la localisation
stratégique d’investissements énergétiques majeurs s’appuie dorénavant sur des facteurs
définitivement plus sociétaux qu’économiques, laissant de côté le resserrement de
l’intégration ville-port.
N. Fadil et M. Ayouz
Congrès International de l’Association Française de Finance (AFFI), 27-28-29 juin
2007, Université de Montesquieu, Bordeaux IV.
« La gouvernance par le marché financier et la performance : tests à
partir d’un modèle dynamique à équations simultanées appliqués aux
PME »
L’objectif de cet article est d’étudier le sens de causalité entre la décision d’introduction en
Bourse et la performance financière des PME. Il s’agit de tester si ce lien de causalité est
bijectif. Les deux hypothèses principales retenues dans ce travail sont les suivantes : 1) la
cotation en Bourse, dans une perspective de gouvernance, inciterait à l’amélioration de la
performance des PME. 2) l’introduction en Bourse des PME dépendrait principalement de
leur performance observée.
Les fondements théoriques reposent sur la théorie de la gouvernance et son application à la
PME dans le contexte particulier de la cotation en Bourse.
Le travail empirique repose sur un panel non cylindré de 240 PME françaises observées
durant la période 1989-2002 et pour lesquelles nous disposons de sept observations pour
chaque entreprise. Les tests effectués ont été réalisés à partir d’un modèle dynamique
d’équations simultanées à variables continues et qualitatives évalué par les estimateurs des
effets aléatoires et des moments généralisés.
Le résultat principal de cet article est que le lien entre la performance et la cotation est
univoque : si la présence en Bourse permet d’améliorer la performance des PME, leur
décision de cotation semble dépendre d’autres variables dont certaines ne sont pas observées
par l’économètre.
S. Adam-Ledunois, J. Guédon et S. Renault
Atelier AIMS « Stratégies, Espaces, Territoires », 16 novembre 2006, Rouen
« Les parcs industriels fournisseurs : au-delà de la proximité
géographique »
Les nouvelles formes de coordination interfirmes dans l’industrie automobile sont marquées
par des choix stratégiques relatifs à l’espace. La notion de proximité est au centre de l’analyse
des Parcs Industriels Fournisseurs (PIF). Il semble pourtant simpliste de considérer que le seul
rapprochement géographique d’acteurs engagés dans une même filière de production peut
suffire à améliorer l’efficacité d’ensemble. Le courant de la proximité s’inscrit dans une
vision qui nuance les effets positifs de la proximité géographique, démontrant que d’autres
facteurs interviennent. Cette grille de lecture semble particulièrement intéressante afin
d’enrichir notre compréhension des PIF. Nous nous proposons d’étudier les effets de la
proximité au sein des PIF, en mettant en particulier l’accent sur la co-existence de différentes
formes de proximité ainsi que sur la dualité de leurs externalités.
La méthodologie qualitative a été privilégiée, et s’appuie sur l’étude de cas de 3 parcs
industriels fournisseurs (Renault Sandouville, Renault Trucks Blainville sur Orne et PSA
Rennes la Janais). Au travers de cet article, nous confrontons les travaux relatifs à la notion de
proximité au matériau collecté sur notre terrain de recherche, sur la base d’observations et
d’entretiens réalisés auprès des principaux acteurs impliqués.
Les différentes proximités observées au coeur des PIF (proximité géographique,
relationnelle…) permettent de dégager des externalités positives en termes d’apprentissage, de
confiance, de réactivité de l’organisation productive. Pourtant, si les louanges de la proximité
sont régulièrement chantées, notre recherche nous permet de mettre en évidence les conflits
inhérents à la proximité géographique, dimension souvent laissée de côté.
2006/2007
ARTICLES DANS DES REVUES
PROFESSIONNELLES
OU SANS COMITE DE LECTURE
/
PROFESSIONALS JOURNALS ARTICLES
OR WITHOUT COMITY OF READING
Professeurs permanents
O. Germain
Point de vue, VoxAcademia, 9 mars 2007-06-12
« M6 : une petite histoire de (la) stratégie »
F. Hatem
Sociétal, 3ème trimestre, n° 57, 2007.
« France et délocalisations : jusqu'ici, tout va bien, mais... »
Le Nouvel Economiste, n°1375, 15 février, 2007.
« Investissement international : les illusions d'une statistique »
Le Nouvel Economiste, n°1366, 16 novembre 2006
« La montée des multinationales du sud »
OCDE, notes et études, DSTI/EAS/ID/SWP/2006/15, janvier, 2007.
« International investment in R&D centers
in Europe from 2002 to 2006 »,
Revue Interrégions, n°270, CNER, janvier-février, 2007.
« Les investissements étrangers dans l'agroalimentaire :
état des lieux »
Notes et études AFII, Septembre 2006.
« Les investissements internationaux en Europe
par secteur 2002-2005 »
Notes et études AFII, n°6, 2006.
« Les investissements étrangers en Europe dans
la fonction R&D 2002-2005 (édition 2006) »
PARTICIPATION A DES COLLOQUES /
SEMINAIRES / TABLES RONDES
2006/2007
CONFERENCES / SEMINARS / ROUND
TABLE
PARTICIPATION
Professeurs permanents
Y. Alix et A. Gruchy
30ème Conseil Annuel de l’AGPAOQ, Février 2007, Cap-Vert
« Quand la compétition se gagne « à terre » :
Stratégies fluviales du Port Autonome du Havre »
Y. Alix et A. Gruchy
6th Panafrican Ports conference, Novembre 20/24, 2006, Abuja, Nigeria
“De l’autorité portuaire régalienne à la gestion privée: quelle(s)
autorité(s) portuaire(s) pour le XXIéme siècle ?”
Y. Alix et J. Paquin
Colloque international Impact de la conteneurisation sur les ports et leur environnement,
PAH/IPER/OMI, 25 et 26 septembre 2006, Le Havre
« Perspectives et enjeux du Short Sea Shipping au Havre, comparaison
avec l’expérience nord-américaine »
O. Germain
Conférence internationale francophone en entrepreneuriat et PME, Haute Ecole de Gestion, Fribourg,
Table ronde pilotée par François Brouard et Louise Cadieux : « La transmission d’entreprise », 24-27
octobre 2006.
« La transmission d’entreprise :
Survol des recherches récentes sur le repreneuriat »
2006/2007
EVENEMENTIEL
EVENT
Conférence Internationale
sur la Haute Fiabilité Organisationnelle (HFO-HRO)
29, 30 & 31 mai 2007 - Deauville
Depuis une vingtaine d’années, un groupe d’experts nous invite à renouveler notre approche
du risque. Il suggère que la fiabilité de nos infrastructures et de nos industries sensibles ne peut
être envisagée sous l’angle de la seule technique et qu’il nous faut transformer nos attitudes et
nos comportements, nos modes d’organisation et d’intervention. Ce groupe est né à
l’Université de Berkeley en 1985 autour du Professeur Karlene Roberts. Sa particularité : le
goût du réel, l’épreuve des faits. Réunissant géographes, ingénieurs civils, analystes du droit
public et environnemental, chercheurs en comportement organisationnel et humain, ses équipes
ont séjourné, depuis plus de 20 ans, sur des porte-avions nucléaires et des plates-formes off-shore,
ont participé à des opérations avec des gardes-côtes et sont intervenus en Louisiane au lendemain
de Katrina… Pendant longtemps, collectif invisible, le « groupe High Reliability
Organizations de Berkeley » est aujourd’hui réuni dans le Centre de Recherche sur les Risques
Catastrophiques de Berkeley http://iber.berkeley.edu/ccrm/people.html. Ce centre accueille des
chercheurs du monde entier et plusieurs chercheurs français y travaillent actuellement. Le cœur
de leurs études est l’Organisation à Haute Fiabilité, à savoir une organisation soumise à des
exigences de haute fiabilité en raison de ses activités qui sont susceptibles d’induire des
conséquences catastrophiques.
C’est à l’instigation du groupe de Berkeley, Karlene Roberts, Robert Bea, Ian Mitroff et du
français Philippe Baumard, que l’Ecole de Management de Normandie a organisé et accueilli
à Deauville la première conférence internationale en Europe sur la Haute Fiabilité
Organisationnelle, les 29, 30 et 31 mai 2007.
Cette manifestation a fait suite à la création en 2006 par l’Ecole de Management de Normandie
d’un Mastère Spécialisé Prévention des Risques Technologiques et Fiabilité des
Organisations qui partage la préoccupation affichée par le groupe de Berkeley : concilier la
sécurité des personnes, la performance des organisations et la résilience de nos sociétés en faisant
toute leur place aux dimensions managériales et organisationnelles de la gestion des risques.
80 experts, dirigeants et chercheurs internationaux
160 participants
Le défi consistait à organiser sur ce thème une rencontre véritablement transatlantique,
entre praticiens et chercheurs appartenant à tous les grands secteurs d’activité
concernés par la question.
80 experts, dirigeants, chercheurs internationaux ont débattu :
- des chercheurs de renommée internationale comme William H. Starbuck (NYU, Oregon),
Karlene Roberts (Berkeley), Sim Sitkin (Duke), René Amalberti (Hôpital du Val de Grâce),
Patrick Lagadec (Polytechnique), le criminologue Peter Manning (Brooks),
- des représentants des autorités de régulation : William E. Wright, membre de la
Commission de Sûreté Chimique US, Paul Louis Arslanian, Directeur du Bureau d’Enquêtes et
d’Analyses de la Sécurité de l’aviation civile, le BEA français, aux côtés de son homologue
Christopher Hart, dirigeant de la Federal Aviation Administration,
- des praticiens quotidiennement confrontés au risque comme le Commandant du centre
d’entraînement anti-terroriste et de gestion des feux de San Bernardino, Californie Gary
Provensal et les pompiers des Bouches du Rhône (SDIS 13) et l’Ecole Centrale d’Application de la
Sécurité Civile, le commandant du GIGN français et son homologue américain, Tony Hare,
spécialiste de la prise d’otages, …
- des dirigeants d’entreprise à hauts risques : BP, Shell, Gazprom, EDF … et de celles qui
les assurent : Swiss RE, American Steamship Owners Mutual Protection and Indemnity
Association, Inc.
160 participants à la Conférence HRO. L’assistance était composée :
- à parts égales de chercheurs et de professionnels.
- une majorité d’étrangers : 70 venaient de France, 31 des Etats-Unis, 55 du reste de
l’Europe et 4 de l’Australie et du Japon.
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Faculty members
Professeurs permanents
Yann ALIX
Professeur de Management Maritime
Thématiques : Management Maritime
Didier CHABAUD
Directeur académique,
Thématiques : Entrepreneuriat, accompagnement, néo-institutionnalisme
Roland CONDOR
Professeur de Management de projet
Thématiques : Logiques d’anticipation, Entrepreneuriat, Management de
projets
Olivier DUPOURQUE
Professeur de management des ressources humaines
Thématiques : management des ressources humaines
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Faculty members
Nazik FADIL
Professeur de Comptabilité/Finance/Contrôle
Thématique : Finance de PME
Peter FORSTER
Professeur de Marketing
Thématique : Marketing
Olivier GERMAIN
Directeur du Métis, Professeur de Stratégie
Thématiques : questions de politique générale et d'organisation
Stéphanie GESLIN
Professeur de Comptabilité
Thématiques : Prise de décision et Choix social
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Faculty members
Jérôme GUEDON
Professeur Assistant en Système d’Information,
Thématiques : Proximité ; Management de projet ; Territoire
Virginie HACHARD
Professeur de Comptabilité et de Finance Fondamentales
Thématiques : Entrepreneuriat
Jean-Christophe HAUGUEL
Professeur d’Economie
Thématique : Economie monétaire
Ludovic JEANNE
Professeur en Management Interculturel
Thématiques : Management Interculturel et Management du capital sociologique
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Faculty members
Geneviève POULINGUE
Professeur de Géopolitique
Thématiques : Projet, Organisation, Apprentissage, Communautés
Corinne ROUGEAU MAUGER
Professeur de Droit
Thématique : Droit Processuel
Roger SOULIEUX
Professeur de Management Portuaire
Thématique : Logistique
Antoine VENIARD
Professeur de Management des Ressources Humaines
Thématique : Ressources humaines
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Faculty members
Professeurs Affiliés
Fabrice HATEM
Professeur de Management territorial
Thématique : Attractivité et développement territorial
Patrick JOFFRE
Conseiller Académique et Recherche
Thématiques : Management Stratégique ; projet ; théories de l’entreprise
Frédéric CARLUER
Professeur de management territorial
Thématiques : Analyse spatiale (convergence, clusters); Economie publique
européenne; Analyse stratégique (choix d’investissement et de localisation)
Annuaire de la recherche / Research yearbook
Liste des enseignants chercheurs / Falculty members
Assistants de Recherche
Emilie BREUIL
Professeur Assistant en Marketing stratégique et opérationnel
Thématique : Marketing expérientiel, distribution, tourisme
Ecole de Management de Normandie
9, rue Claude Bloch – 14052 CAEN CEDEX 4
Tél. : 33 (0)2 31 46 78 78 – Fax : 33 (0)2 31 43 81 01
30, rue Richelieu – 76087 LE HAVRE CEDEX
Tél. : 33 (0)2 32 92 59 99 – Fax : 33 (0)2 35 42 11 16
e-mail : [email protected]
www.ecole-management-normandie.fr