Annuaire de la recherche Année Académique
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ECOLE DE MANAGEMENT DE NORMANDIE NORMANDY BUSINESS SCHOOL ANNUAIRE DE LA RECHERCHE RESEARCH YEARBOOK Année académique 2006/2007 Academic year 2006/2007 Annuaire de la recherche Introduction Olivier GERMAIN Directeur de Métis Didier CHABAUD Directeur Académique Demain, tous chercheurs ? Chercheurs et praticiens évolueraient donc dans des mondes parallèles. Le praticien, pressé par des exigences de performance à court-terme, n’aurait que faire de modèles et d’un trop plein d’analyse mais risquerait dès lors « l’extinction par l’instinct » selon les mots d’Ann Langley. Le chercheur de son côté se voit souvent reprocher d’être au mieux en chasse-patate entre le peloton des chercheurs et une réalité échappée. Il produirait des théories assez peu propices à une application concrète. Et pourtant, depuis quelques temps, l’accent est mis sur un affaiblissement des formes rationnelles de management et un renforcement du poids de l’expérimentation au sein des conduites managériales des organisations. Du côté de l’entrepreneur par exemple, la conduite du projet entrepreneurial n’a que peu à voir avec l’exécution stricte d’un plan préétabli. Ainsi, nous dit Sarah Sarasvathy, en situation d’incertitude, les objectifs vont s’élaborer chemin faisant à partir des ressources à disposition de l’entrepreneur. Ce qu’elle nomme l’« effectuation ». Du côté du stratège, on sait aujourd’hui que les formes balistiques résistent assez mal à l’épreuve de la pratique du fait notamment d’un raccourcissement des horizons temporels. L’activité stratégique consiste dès lors bien plus à manager un flot continu d’expérimentations ; les acteurs apprenant par des comportements de recherche (search behavior) au fil d’essais et d’erreurs. La mise en œuvre de « stratégies juste-à-temps » (Karl Weick) n’empêche toutefois pas l’élaboration de processus rigoureux qui permettent de déployer des capacités d’improvisation. Ainsi donc le manager se ferait chercheur. Au total, cela incite un peu plus au développement des modes pédagogiques expérientiels en management dans la mesure où ils favorisent le développement de compétences de recherche. La matrice de cet annuaire et la première version ont été conçues par Sandra NORDET que nous tenons sincèrement à remercier. COORDINATIONS/ OUVRAGES/ CHAPITRES D’OUVRAGES 2006/2007 COORDINATIONS/ BOOKS/ CHAPTERS IN BOOKS Professeurs permanents Traduction et adaptation : K. Ben Youssef, D. Chabaud, F. Bondoux, et O. Germain Stratégie d'entreprise Giorgio Pellicelli Ces dernières années, les entreprises ont été confrontées à des bouleversements majeurs : ouverture des frontières, délocalisations et globalisation, changements technologiques incessants dans l’informatique et les télécoms, changements géopolitiques et apparition de nouveaux concurrents... Plus que jamais, les entreprises ont besoin de savoir interpréter ces changements et de savoir comment construire – ou adapter - leurs stratégies. C'est un manuel accessible qui permet aux lecteurs (managers, enseignants et étudiants) de comprendre les schémas conceptuels et les méthodes nécessaires pour construire une stratégie d'entreprise ou en discuter la pertinence. En s’appuyant sur de nombreux cas d’entreprise et d’illustrations, ce manuel permet de comprendre l’essentiel, d’assimiler les méthodes et de les appliquer en situation. P. Joffre et O. Germain (Coord.) Management et Avenir, Cahier spécial, Mai 2007, n°12 « De nouveau déploiement du projet en management » Le désir de projet se fait grandissant en des temps de crise des formes d’anticipation où les conditions du vivre et de l’agir ensemble sont de plus en plus délicates à tenir et à réinventer. Dit autrement, le discours du projet masquerait parfois une absence de projet mais marquerait des attentes fortes. Plus encore, l’adoption des conduites de projet en management constituerait, selon le socio-anthropologue Jean-Pierre Boutinet, une pathologie de la postmodernité : sa « montée en puissance manifeste une focalisation sur le seul moment présent à l’exclusion de tout horizon temporel prospectif » (Boutinet, 2004a, p. 135). Le projet aurait en partie perdu sa dimension anticipatoire pour devenir un outil de navigation par gros temps. Quelques éléments liés ont inspiré la réalisation de ce dossier constitués de cinq articles. Ils apparaissent à l’examen des développements théoriques récents et de l’évolution du champ des pratiques : - l’action dans les organisations prend de plus en plus la forme d’une prolifération de projets (Joffre et al. 2006) ; - le projet déborde de ses frontières initiales (la conception de produits, le domaine industriel) pour investir de nouveaux territoires : réorganisation, fusions, partenariats, événementiel, etc. ; - les bénéfices présumés de la méthodologie projet sont recherchés au point que les dirigeants sont portés à manager des opérations « répétées » sur le mode projet ; - selon des approches critiques, le management de projet peut constituer une nouvelle note de la gamme bureaucratique (Courpasson, 2000 ; Autier, 2001), voire une rebureaucratisation larvée de l’organisation (Hodgson, 2002) ; - l’examen de la fabrique du projet (project-as-practice) montre l’ambigüité des buts, la polyphonie des voix, l’équivocité des critères de performance, des plans et une direction continuellement renégociés dans un contexte social, le rôle des émotions, le du pouvoir et de la communication (Cicmil, 2006) ; - la dimension managériale du projet et les compétences déployées par les managers de projets deviennent centrales. O. Germain et A. Bloch Economie et Sociétés, Série K Economie de l’entreprise, 2007, n°16 « Les conduites du repreneuriat : réussir la reprise et la transmission de l’entreprise » Il n’est sans doute pas besoin de rappeler les statistiques qui montrent – invariablement selon les pays – l’urgence des questions liées à la transmission des entreprises (même si le cédant potentiel se joue souvent des statistiques officielles). C’est dans ce sens qu’ont été organisées par HEC Paris et l’Ecole de management de Normandie en mars 2006 les premières Journées Georges Doriot consacrées aux conduites de « repreneuriat ». Ces journées ont été organisées avec les soutiens d’OSEO, de la Région Basse-Normandie, de JPMorgan Private Bank, de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Association Internationale de Management Stratégique. Ce numéro de la revue Economies et Sociétés est l’occasion de présenter sept articles issus de ces journées et retenus par un comité scientifique restreint dans le cadre d’un processus de reviewing Professeurs affiliés P. Joffre, P. Aurégan, F. Chedotel et A. Tellier Economica, 2006 Le management stratégique par le projet L’environnement des entreprises est aujourd’hui considéré comme complexe, turbulent, imprévisible, véloce… Ces qualificatifs n’éclairent que la face la plus visible du phénomène, l’incontrôlabilité de l’environnement. Ils laissent dans l’ombre les mécanismes qui la causent et qui sont les véritables leviers managériaux : les projets plus ou moins risqués et subversifs des entrepreneurs et de leurs organisations. Le projet s’impose comme l’unité d’analyse pertinente du management stratégique. La capacité de générer, de sélectionner et de conduire des projets devient une compétence stratégique fondamentale pour les entreprises. L’objectif de l’ouvrage est d’aborder les différentes facettes de ce management stratégique par projet susceptibles de questionner le stratège. Pourquoi les évolutions récentes du système économique impliquent-elles d’intégrer finement le projet dans la réflexion stratégique ? Comment la vision des dirigeants peut-elle générer des projets dans l’organisation ? Comment évaluer et sélectionner des projets pour constituer un portefeuille de projet cohérent ? Comment concilier la programmation des projets et la nécessaire adaptation créative face à l’imprévu ? Cet ouvrage s’adresse aux étudiants en gestion et à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre les orientations stratégiques des firmes. Il peut aussi aider les professionnels à apprécier de manière plus constructive leurs marges de manœuvre et à déployer des moyens inédits pour assurer la réussite de l’entreprise. F. Carluer Elsevier, New York, 2007 Managing Conflict in Economic Convergence of Region in Greater Europe Today, Europe is facing a political crisis because it has not solved a double dilemma. The first one is institutional and concerns the frontiers of the Union and thus the number of potential regions. The second one is economic, and makes it necessary to choose between, on the one hand, the need to strengthen the European growth poles (especially the metropolitan regions) in order to compete successfully with the Triad and the Asiatic countries and, on the other, the obligation to ensure “harmonious development,” which implies the distribution of the structural funds more evenly (or to concentrate them in the Eastern countries and the less favoured regions characterized by atonic growth). In other words, the choice facing the European Commission reflects the crucial dilemma between size and integration and between equity and growth. In terms of territorial prospective and management, four main scenarios must be compared and their impacts must be estimated: the strengthening of concentration, the diffused metropolization, the increase of regional inequalities and the polycentrism. This is the main reason why the question of European regional convergence is now attracting considerable attention. Additionally the polarization phenomena and specific regional trajectories are challenging the hypothesis of automatic catch-up within the European Union over nearly two decades. This interest is further compounded by the huge challenge of integrating the ten new Eastern countries, two other candidates in 2007 (Bulgaria and Romania) and probably several other ones in the near future (especially Croatia, but also Moldavia and Ukraine and, perhaps, Turkey). For regional policymakers, the main concern is to make monetary integration successful, to moderate the divergent forces and to stimulate the lagging territories. The study of spatial convergence is very interesting, because it combines theoretical openness, access to recent statistical databases (REGIO) and the use of mathematical applications (Markov chains, Generalized Moments method), together with the possibility of conducting empirical tests leading to a new analysis of decentralization policies and to the characterization of new growth factors and new locational strategies. All these methods are used to analyze the empirical reality of the European convergence process, for Western European countries and Eastern ones successively. A final chapter on the regional dynamics in Ukraine and Russia is also added. The results show a strong diversity of regional evolutions at an aggregate level and specific spatial dynamics at a sectoral level. The role of agglomeration economies (density, regional capitals) and spatial externalities (diffusive growth), especially through autocorrelation tests and fixed effects analysis, as well as the importance of regional specialization and of metropolarization are confirmed. To sum up, the main finding of this book is the coexistence of national convergence and regional divergence for the Western countries and the converse for the Eastern ones. All these empirical results shed light on the relevance of new economic geography, the need to distinguish spatial and institutional hierarchies and give appropriate strategies to policymakers. The questions of the quality of the integration and the prospect of further enlargement of the European Union to the East (up to the Urals frontier?) highlighted by these empirical findings demand ingenious political management in order to reconcile regional diversity (and especially the fact that a moderate level of inequalities could stimulate global growth) and the European project itself (not only the economic aspects but also the political and cultural aspects). F. Hatem Revue Economies et Sociétés – Série K « Economie de l’entreprise » Développement territorial et attraction des projets innovants : de l’analyse à l’action Confrontés au déclin de leur compétitivité dans les industries manufacturières traditionnelles, les pays développés cherchent aujourd'hui un relais de croissance dans les activités intensives en innovation et en savoir. Cette politique comporte à la fois un volet endogène - créer un environnement favorable au lancement de projets par les acteurs locaux - et un volet exogène - attirer des investisseurs et des talents sur le territoire. Ces enjeux très concrets ouvrent des domaines de réflexion en partie nouveaux pour la recherche, notamment sur les questions touchant à l'attractivité. Quelle est l'ampleur du phénomène d'internationalisation de la R&D des entreprises ? Quels sont les critères utilisés par celles-ci pour localiser ces activités ? Quel rôle y jouent, en particulier, les effets d'agglomération autour des grands « clusters » scientifico-industriels ? La prééminence actuelles des pays développés est-elle menacée, à terme, par la concurrence croissante des pays émergents et en transition ? Quelles politiques d'attractivité sont actuellement mises en œuvre à travers le monde pour attirer les activités liées à l'innovation ? Comment ces politiques s'articulent-elles avec celles touchant au développement endogènes ? Le dossier que nous vous présentons dans ce numéro spécial de la revue Economie et Société (série K) a pour ambition d'éclairer ces enjeux concrets par des contributions à caractère académique. Il s'appuie, d'une part sur un socle de travaux réalisés au cours des deux dernières années au sein du pôle de recherche « attractivité » de l'Ecole de Management de Normandie, d'autre part sur des contributions de chercheurs extérieurs spécialistes du thème de l'attractivité. Il est articulé autour de trois thèmes principaux : l'environnement international (flux d'investissements internationaux, critères de localisation des firmes ; montée des nouvelles concurrences), l'offre territoriale (rôle des effets d'agglomération et des clusters) ; enfin, les politiques de développement endogène et d'attractivité. To conclude, the main question is whether the European Union has means to play on different fields (geographic size, cultural mix and above all distribution of structural funds) without threatening its long-term growth and diluting its economic culture (and its “social cohesion”) in the face of globalization. ARTICLES DANS LES REVUES A COMITE DE LECTURE 2006/2007 JOURNAL ARTICLES AT COMITY OF READING Professeurs permanents D. Chabaud et O. Germain M@n@gement, vol. 9, 2006, n°13, pp. 191-213 « La réutilisation des données qualitatives en sciences de gestion : un second choix ? » La réutilisation des données qualitatives (RDQ) est une méthodologie assez peu mobilisée en sciences de gestion. Cet article s’interroge sur le statut, la légitimité, les potentialités et les limites qu’elle peut y avoir. Apres avoir examine la place accordée à la RDQ au sein des méthodes en sciences de gestion, nous procéderons a sa délimitation et au repérage de la variété de ses formes, nous précisons les questions épistémologiques soulevées avant d’envisager les conditions de son utilisation. S. Ehlinger, V. Perret et D. Chabaud Revue Française de Gestion, vol. 33, 2007, n°170, pp 155-172 « Quelle gouvernance pour les réseaux territorialisés d’organisations ? » Pour de nombreux spécialistes des réseaux territorialisés, la question de leur gouvernance se pose de façon critique. Cependant, peu de travaux se sont focalisés sur le sujet. Dans un contexte de multiplication de ce type de réseaux et devant les résultats mitigés des diverses expériences menées jusqu'à ce jour, cet article propose une synthèse des connaissances et des pistes de formalisation d'une structure de gouvernance territoriale. N. Fadil Management et Avenir, vol.11, 2006, pp 147-166 « Stratégie, gouvernance et performance des ME : Quel est l’impact de la cotation en Bourse ? » Cet article s’intéresse à la problématique de la cotation en Bourse des moyennes entreprises et son impact sur la conduite stratégique des dirigeants et sur la performance. L’étude repose sur les justifications traditionnelles de la théorie de la gouvernance. Elle stipule que le marché financier renforce l’arsenal de contrôle des dirigeants, réduit leur latitude managériale et gouverne leur conduite stratégique. Il importe donc de savoir si cela va dans le sens de l’amélioration de la performance globale des ME. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude statistique de nature longitudinale, sur un horizon de sept ans (comparaison avant/après cotation) et transversale, portant sur 65 ME cotées (en comparaison avec des ME similaires non cotées sur le même horizon temporel). Ces tests ont été renforcés par la suite grâce à l’outil économétrique sur des données de panel. O. Germain et A. Bloch Economies et Sociétés, Série K Economie de l’entreprise, 2007, n°16, pp 1-10 « Ouverture : Quelques mots sur le repreneuriat » Il n’est sans doute pas besoin de rappeler les statistiques qui montrent – invariablement selon les pays – l’urgence des questions liées à la transmission des entreprises (même si le cédant potentiel se joue souvent des statistiques officielles). C’est dans ce sens qu’ont été organisées par HEC Paris et l’Ecole de management de Normandie en mars 2006 les premières Journées Georges Doriot consacrées aux conduites de « repreneuriat ». Ces journées ont été organisées avec les soutiens d’OSEO, de la Région Basse-Normandie, de JPMorgan Private Bank, de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Association Internationale de Management Stratégique. Ce numéro de la revue Economies et Sociétés est l’occasion de présenter sept articles issus de ces journées et retenus par un comité scientifique restreint dans le cadre d’un processus de reviewing E. Guy et Y. Alix Journal of Transport Geography, 15, 2007, pp 46-55 “A Successful Upriver Port” This paper revisits the advantages and disadvantages associated with the location of Montréal in the container shipping market. Traditionally, the St. Lawrence River has proved a competitive way to connect the industrial heart of North America with Europe. How does this premise hold in an era of ever-larger containerships ? Recent trends in container market share, the number of ships deployed and the services provided are analyzed. It is found that while Montreal continues to maintain its rank among top container ports on the East Cost of North America, The competition environment has changed significantly over the last 5 years. Keywords : Port of Montreal; Shipping lines; Port competition J.-C. Hauguel Economies et Sociétés, Série « Monnaie », juin-juillet 2006, n°12, pp 957-979 « La crédibilité de la Banque Centrale Européenne » L’objet de cette étude est de faire le point sur les débats traditionnellement posés en matière de crédibilité en les replaçant dans le contexte européen. Dans un premier temps, nous nous proposons de définir le concept de crédibilité, nous précisons les liens entre la crédibilité et le statut de la BCE, nous étudions la crédibilité sous l’angle des objectifs de la politique monétaire européenne. Mais, au-delà de ces aspects habituels, nous cherchons à créer un avantage comparatif dans la conquête de la crédibilité, par rapport aux autres Banques centrales. Il apparaît en étudiant l’une des fonctions les plus fondamentale des Instituts d’émission : celle de prêteur en dernier ressort. Sur cette fonction, les Banques centrales ont toujours cherché à maintenir la théorie du secret, chère à Goodfriend. Pourtant, en améliorant la transparence sur cette pratique, leur réputation pourrait considérablement s’améliorer. En revenant aux préconisations de Thornton et Bagehot, c'est-à-dire en prêtant uniquement aux établissements financiers illiquides (et non pas à ceux qui sont insolvables), la BCE pourrait s’affranchir d’une pratique courante qui affaiblit toujours la crédibilité de ses homologues. G. Poulingue Management et Avenir, n°12, Mai 2007, pp 90-105 « Les Membres du club Montréal ont-ils influencé la recherche en management de projet ? » Cet article a pour but de vérifier l’apport d’une communauté de pratique, le Club de Montréal, à un domaine de gestion, le management de projet. Ce club de réflexion informel a réuni des directeurs de grands projets (aujourd’hui à des postes de dirigeant d’entreprise) et des enseignants chercheurs. Durant ces seize années de vie non achevée du Club, les chercheurs et quelques praticiens qui ont franchi la frontière de l’académisme ont publié des productions scientifiques fidèles à un paradigme défendu collectivement au sein du Club. Il s’agit donc d’examiner le caractère novateur de ces contributions théoriques à la recherche en management de projet. Professeurs Affiliés F. Carluer Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007 « Localisation stratégique et ressources territoriales : application d’une méthode multicritères aux plates-formes énergétiques françaises » Après avoir souligné l'intérêt et mis en perspective les différentes méthodes de choix multicritères et plus particulièrement l'une d'entre elles (la méthode de l'utilité multi-attribut ; section 1), le caractère stratégique de la localisation d'un investissement énergétique est analysé au travers des avantages et des inconvénients propres aux « plates-formes » industrialo-portuaires en compétition (section 2). Enfin, la méthode précédemment exposée fait l'objet d'une application en matière de stockage des produits énergétiques fossiles sur la base d'une procédure de benchmarking territorial (englobant 17 indicateurs) en discriminant trois grandes plates-formes régionales françaises, localisées respectivement en Provence, en Normandie et dans le Nord de la France (section 3). Mots clés : Décision de localisation, Méthodes multicritères, Plates-formes industrielles F. Carluer Géographie, Economie, Société, vol.8, n°2, pp 193-214, 2006 « Réseaux d’entreprises et dynamiques territoriales : une analyse stratégique » Comprendre les stratégies spatiales de l'entreprise est aujourd'hui crucial pour analyser la formation des réseaux territoriaux. Les dynamiques coopétitives à l'ouvre dans les différents types de systèmes productifs locaux (SPL) méritent donc d'être mises en parallèle avec le récent ancrage local des entreprises multinationales, attirées par cette nouvelle source de création de valeur. Après avoir dressé une typologie des différents types de SPL en insistant sur les raisons de leur dynamique et leurs faiblesses structurelles en matière d'apprentissage, d'interactions et d'ancrage territorial, une matrice d'analyse stratégique est élaborée. Elle débouche sur la mise en évidence des stratégies potentielles les plus appropriées pour chaque type de réseau glocalisé. A l'heure des « pôles de compétitivité » cette matrice permet d'éclairer, pour un territoire donné, les ressources à favoriser et le sentier de croissance sur lequel il apparaît stratégique de s'engager. Mots clés : Systèmes productifs locaux - Réseaux d'entreprises - Coopétition - Matrice stratégique D. Barbe Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007 « Financement des entreprises et attractivité des territoires : le cas des entreprises innovantes » « L’insuffisance de moyens de financement constitue un handicap technique au développement d’entreprises innovantes, facteurs de dynamisme des territoires. La chaîne de valeur du financement de ces entreprises souffre en France de la défaillance du marché dans un contexte culturel peu favorable. Le papier présente les maillons faibles de cette chaîne et leurs conséquences en matière d’attractivité des territoires et/ou de risque de prises de contrôle d’opérateurs étrangers. Les acteurs publics locaux peuvent réduire ces points faibles par des interventions directes et des engagements managériaux (gouvernance) sur toute la chaîne du financement. La construction d’un « business model » du financement de l’économie locale est à formaliser. » Chercheurs Associés S. Le Gall Economies et sociétés, Série K Economie de l’Entreprise, n°42, 2007 « La localisation de l’investissement internationalement mobile : le choix du cluster » L’article vise à caractériser la décision spatiale de l’entreprise multinationale à travers l’analyse des choix de localisation d’un investissement mobile sur un territoire étranger. L’analyse ex post de ces choix souligne la primauté des effets d’agglomération. Néanmoins s’intéresser à la décision spatiale suppose de comprendre le choix de localisation ex ante, en donnant un contenu stratégique à ces effets. La problématique de la localisation de l’investissement international évolue pour se réduire à la question du choix par l’entreprise multinationale du cluster étranger. 2006/2007 PARTICIPATION A DES COLLOQUES AVEC COMITE DE LECTURE ______________________________ CONFERENCE PARTICIPATION WITH COMITY OF READING Professeurs permanents D. Chabaud et J. Ngijol Academy of Management Annual Meeting, Entrepreneurship Division, Philadelphia, 6-8 août 2007 “Entrepreneurial opportunities : Challenges of a constructivist view” Research on entrepreneurship has multiplied in recent years, according an increasingly important role to the concept of markets opportunities. However, market opportunities are still often defined in an implicit manner, which often hides the wealth and complexity of the study. This article aims to show that epistemological clarification allows us for both : - avoidance of economicist bias, which has irrigated most of the literature on opportunity, identification of the main dimensions of this phenomena which, until now, have been mainly ignored or underestimated. D. Chabaud et O. Germain Academy of Management Annual Meeting, Research Methods Division, Philadelphia, 6-8 août 2007 “Re-using qualitative data in management sciences: second choice?” Re-using qualitative data (RQD) is a methodology rarely used in management sciences. This article raises the question of the status, legitimate nature, potential and limits of RQD in the area of management science. After having examined the place occupied by RQD within management science methodologies, we will proceed with marking its limits and identifying the variety of its forms. We will finally mention the epistemological issues raised before envisaging the conditions of use. Key Words: Re-use of qualitative data, case studies, conditions of re-using, re-use typology, data accessibility N. Fadil Conférence internationale sur les méthodes de recherche co-organisée par l’ISEOR et l’Academy of Management, Research Methods division (Etats-Unis), IAE de Lyon, 26-28 mars 2007 « Les méthodes quantitatives en PME : un cas d’application sur la cotation en Bourse » L’article proposé se veut une illustration des méthodes quantitatives en PME. Il s’intéresse à la problématique de la cotation en Bourse et son incidence sur la conduite stratégique des dirigeants et sur la performance. Il développe une étude longitudinale sur sept ans. L’étude porte sur un échantillon de 103 PME cotées et non cotées. Elle s’est déroulée en trois étapes : la première concerne l’étude statistique descriptive de l’évolution de la performance et de la stratégie, dans le temps (avant/après cotation) et dans l’espace (PME cotées/ PME non cotées) ; la seconde élabore un modèle économétrique sur des données de panel et la troisième suggère un modèle explicatif de l’évolution de la performance après cotation. N. Fadil Congrès international francophone en entrepreneuriat et PME (CIFEPME), 25-27 octobre 2006, Fribourg « La cotation en Bourse des PME et ses conséquences sur les stratégies internationales » Cet article s’interroge sur l’impact de la cotation en Bourse des PME sur leur degré d’internationalisation, en comparaison avec d’autres choix stratégiques. Il tente également d’expliquer l’évolution de certains indicateurs de la performance à travers les changements de la conduite stratégique des dirigeants. L’expansion géographique en est une composante majeure. Après avoir brossé quelques travaux sur l’internationalisation et la PME et après avoir justifié l’approche théorique retenue, nous avons amorcé l’étude empirique en exposant la méthodologie et les principaux résultats obtenus. Il en découle une amélioration du degré d’internationalisation des PME, à l’issue de l’introduction en Bourse. Ce choix stratégique, contrairement à d’autres, a contribué à atténuer l’effet négatif de la Bourse sur la performance économique et financière des sociétés de notre échantillon. V. Hachard Journée d’étude de l’Académie de L’entrepreneuriat, 24 octobre 2006, Advancia, Paris « L’allongement du temps de création en temps partagé ? Réflexion au travers d’une étude de cas » L’objet de cette présentation est de mettre en lumière, au travers de trois études de cas, un élément émergent au sein de processus de création « de longue durée » : l’apparition de nouvelles formes de temps partagé permettant la continuation dudit projet. En effet, le porteur de projet estime au départ la durée de lancement de son projet qui lui permettra d’aboutir à une création effective, puis à une création efficiente, avec l’objectif d’une rentabilité économique atteinte au bout d’une année d’activité. Or, cette phase de lancement, au travers des cas étudiés, s’allonge, obligeant l’individu créateur à recourir à de nouvelles formes de travail pour pérenniser son projet : La création en temps partagé. Pour commencer notre propos, nous situerons les projets dans le cadre du paradigme d’une nouvelle activité économique développé par Per Davidsson. Nous présenterons ensuite l’étude de cas de trois porteurs de projets suivis depuis dix-huit mois au travers d’interviews. Nous en tirerons enfin les remarques évoquées sur l’idée d’une création en temps partagé, qui apparaît être un élément incontournable de la pérennisation du projet. Y. Alix, E. Guy et J.F. Pelletier 10ème Conférence internationale Villes et Ports, 5-9 novembre 2006, Sydney, Australie « Terminaux portuaires méthaniers : exception de la logique Ville-Ports ou redéfinition d’une relation Ruralité-Terminal ? » De tout temps, les installations portuaires structurent les espaces dans lesquels elles se localisent et se développent. Nombre de villes dans le monde témoignent de ces constructions qui lient le fait urbain et la fonction portuaire. Pour ce faire, les facteurs de la localisation portuaire ont toujours résulté d’une combinaison complexe d’éléments physiques, géographiques, politiques, économiques, stratégiques ou encore logistiques. Tout ceci demeure une réalité, mais le récent débat sur l’implantation des terminaux méthaniers dans le nord-est américain se pose a priori comme un contre-exemple. A la relation Ville/Port semble vouloir se substituer le couple Ruralité/Terminal où l’attractivité territoriale repose sur l’isolement spatial du site, synonyme de moindres risques mais impliquant une « pauvreté » du tissu industrialo-portuaire et à l’absence de services logistiques/tertiaires. L’objet de la présente contribution vise à démontrer comment une structuration différente du territoire émerge avec une création de valeur et d’activités sans implications spatiale, industrielle et urbaine fortes. Les facteurs de la localisation des sites portuaires méthaniers sont analysés en disséquant le processus de consultation publique entrepris par les acteurs publics et privés. Une grille de lecture pondère l’importance relative de chacun des éléments retenus dans le choix des implantations gazières. Le résultat met en évidence de nouvelles logiques territoriales où les populations discutent la perspective des emplois induits et du développement économique sur l’argument de la conscientisation environnementale et la responsabilité citoyenne. La conclusion de la présente contribution relève que la localisation stratégique d’investissements énergétiques majeurs s’appuie dorénavant sur des facteurs définitivement plus sociétaux qu’économiques, laissant de côté le resserrement de l’intégration ville-port. N. Fadil et M. Ayouz Congrès International de l’Association Française de Finance (AFFI), 27-28-29 juin 2007, Université de Montesquieu, Bordeaux IV. « La gouvernance par le marché financier et la performance : tests à partir d’un modèle dynamique à équations simultanées appliqués aux PME » L’objectif de cet article est d’étudier le sens de causalité entre la décision d’introduction en Bourse et la performance financière des PME. Il s’agit de tester si ce lien de causalité est bijectif. Les deux hypothèses principales retenues dans ce travail sont les suivantes : 1) la cotation en Bourse, dans une perspective de gouvernance, inciterait à l’amélioration de la performance des PME. 2) l’introduction en Bourse des PME dépendrait principalement de leur performance observée. Les fondements théoriques reposent sur la théorie de la gouvernance et son application à la PME dans le contexte particulier de la cotation en Bourse. Le travail empirique repose sur un panel non cylindré de 240 PME françaises observées durant la période 1989-2002 et pour lesquelles nous disposons de sept observations pour chaque entreprise. Les tests effectués ont été réalisés à partir d’un modèle dynamique d’équations simultanées à variables continues et qualitatives évalué par les estimateurs des effets aléatoires et des moments généralisés. Le résultat principal de cet article est que le lien entre la performance et la cotation est univoque : si la présence en Bourse permet d’améliorer la performance des PME, leur décision de cotation semble dépendre d’autres variables dont certaines ne sont pas observées par l’économètre. S. Adam-Ledunois, J. Guédon et S. Renault Atelier AIMS « Stratégies, Espaces, Territoires », 16 novembre 2006, Rouen « Les parcs industriels fournisseurs : au-delà de la proximité géographique » Les nouvelles formes de coordination interfirmes dans l’industrie automobile sont marquées par des choix stratégiques relatifs à l’espace. La notion de proximité est au centre de l’analyse des Parcs Industriels Fournisseurs (PIF). Il semble pourtant simpliste de considérer que le seul rapprochement géographique d’acteurs engagés dans une même filière de production peut suffire à améliorer l’efficacité d’ensemble. Le courant de la proximité s’inscrit dans une vision qui nuance les effets positifs de la proximité géographique, démontrant que d’autres facteurs interviennent. Cette grille de lecture semble particulièrement intéressante afin d’enrichir notre compréhension des PIF. Nous nous proposons d’étudier les effets de la proximité au sein des PIF, en mettant en particulier l’accent sur la co-existence de différentes formes de proximité ainsi que sur la dualité de leurs externalités. La méthodologie qualitative a été privilégiée, et s’appuie sur l’étude de cas de 3 parcs industriels fournisseurs (Renault Sandouville, Renault Trucks Blainville sur Orne et PSA Rennes la Janais). Au travers de cet article, nous confrontons les travaux relatifs à la notion de proximité au matériau collecté sur notre terrain de recherche, sur la base d’observations et d’entretiens réalisés auprès des principaux acteurs impliqués. Les différentes proximités observées au coeur des PIF (proximité géographique, relationnelle…) permettent de dégager des externalités positives en termes d’apprentissage, de confiance, de réactivité de l’organisation productive. Pourtant, si les louanges de la proximité sont régulièrement chantées, notre recherche nous permet de mettre en évidence les conflits inhérents à la proximité géographique, dimension souvent laissée de côté. 2006/2007 ARTICLES DANS DES REVUES PROFESSIONNELLES OU SANS COMITE DE LECTURE / PROFESSIONALS JOURNALS ARTICLES OR WITHOUT COMITY OF READING Professeurs permanents O. Germain Point de vue, VoxAcademia, 9 mars 2007-06-12 « M6 : une petite histoire de (la) stratégie » F. Hatem Sociétal, 3ème trimestre, n° 57, 2007. « France et délocalisations : jusqu'ici, tout va bien, mais... » Le Nouvel Economiste, n°1375, 15 février, 2007. « Investissement international : les illusions d'une statistique » Le Nouvel Economiste, n°1366, 16 novembre 2006 « La montée des multinationales du sud » OCDE, notes et études, DSTI/EAS/ID/SWP/2006/15, janvier, 2007. « International investment in R&D centers in Europe from 2002 to 2006 », Revue Interrégions, n°270, CNER, janvier-février, 2007. « Les investissements étrangers dans l'agroalimentaire : état des lieux » Notes et études AFII, Septembre 2006. « Les investissements internationaux en Europe par secteur 2002-2005 » Notes et études AFII, n°6, 2006. « Les investissements étrangers en Europe dans la fonction R&D 2002-2005 (édition 2006) » PARTICIPATION A DES COLLOQUES / SEMINAIRES / TABLES RONDES 2006/2007 CONFERENCES / SEMINARS / ROUND TABLE PARTICIPATION Professeurs permanents Y. Alix et A. Gruchy 30ème Conseil Annuel de l’AGPAOQ, Février 2007, Cap-Vert « Quand la compétition se gagne « à terre » : Stratégies fluviales du Port Autonome du Havre » Y. Alix et A. Gruchy 6th Panafrican Ports conference, Novembre 20/24, 2006, Abuja, Nigeria “De l’autorité portuaire régalienne à la gestion privée: quelle(s) autorité(s) portuaire(s) pour le XXIéme siècle ?” Y. Alix et J. Paquin Colloque international Impact de la conteneurisation sur les ports et leur environnement, PAH/IPER/OMI, 25 et 26 septembre 2006, Le Havre « Perspectives et enjeux du Short Sea Shipping au Havre, comparaison avec l’expérience nord-américaine » O. Germain Conférence internationale francophone en entrepreneuriat et PME, Haute Ecole de Gestion, Fribourg, Table ronde pilotée par François Brouard et Louise Cadieux : « La transmission d’entreprise », 24-27 octobre 2006. « La transmission d’entreprise : Survol des recherches récentes sur le repreneuriat » 2006/2007 EVENEMENTIEL EVENT Conférence Internationale sur la Haute Fiabilité Organisationnelle (HFO-HRO) 29, 30 & 31 mai 2007 - Deauville Depuis une vingtaine d’années, un groupe d’experts nous invite à renouveler notre approche du risque. Il suggère que la fiabilité de nos infrastructures et de nos industries sensibles ne peut être envisagée sous l’angle de la seule technique et qu’il nous faut transformer nos attitudes et nos comportements, nos modes d’organisation et d’intervention. Ce groupe est né à l’Université de Berkeley en 1985 autour du Professeur Karlene Roberts. Sa particularité : le goût du réel, l’épreuve des faits. Réunissant géographes, ingénieurs civils, analystes du droit public et environnemental, chercheurs en comportement organisationnel et humain, ses équipes ont séjourné, depuis plus de 20 ans, sur des porte-avions nucléaires et des plates-formes off-shore, ont participé à des opérations avec des gardes-côtes et sont intervenus en Louisiane au lendemain de Katrina… Pendant longtemps, collectif invisible, le « groupe High Reliability Organizations de Berkeley » est aujourd’hui réuni dans le Centre de Recherche sur les Risques Catastrophiques de Berkeley http://iber.berkeley.edu/ccrm/people.html. Ce centre accueille des chercheurs du monde entier et plusieurs chercheurs français y travaillent actuellement. Le cœur de leurs études est l’Organisation à Haute Fiabilité, à savoir une organisation soumise à des exigences de haute fiabilité en raison de ses activités qui sont susceptibles d’induire des conséquences catastrophiques. C’est à l’instigation du groupe de Berkeley, Karlene Roberts, Robert Bea, Ian Mitroff et du français Philippe Baumard, que l’Ecole de Management de Normandie a organisé et accueilli à Deauville la première conférence internationale en Europe sur la Haute Fiabilité Organisationnelle, les 29, 30 et 31 mai 2007. Cette manifestation a fait suite à la création en 2006 par l’Ecole de Management de Normandie d’un Mastère Spécialisé Prévention des Risques Technologiques et Fiabilité des Organisations qui partage la préoccupation affichée par le groupe de Berkeley : concilier la sécurité des personnes, la performance des organisations et la résilience de nos sociétés en faisant toute leur place aux dimensions managériales et organisationnelles de la gestion des risques. 80 experts, dirigeants et chercheurs internationaux 160 participants Le défi consistait à organiser sur ce thème une rencontre véritablement transatlantique, entre praticiens et chercheurs appartenant à tous les grands secteurs d’activité concernés par la question. 80 experts, dirigeants, chercheurs internationaux ont débattu : - des chercheurs de renommée internationale comme William H. Starbuck (NYU, Oregon), Karlene Roberts (Berkeley), Sim Sitkin (Duke), René Amalberti (Hôpital du Val de Grâce), Patrick Lagadec (Polytechnique), le criminologue Peter Manning (Brooks), - des représentants des autorités de régulation : William E. Wright, membre de la Commission de Sûreté Chimique US, Paul Louis Arslanian, Directeur du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses de la Sécurité de l’aviation civile, le BEA français, aux côtés de son homologue Christopher Hart, dirigeant de la Federal Aviation Administration, - des praticiens quotidiennement confrontés au risque comme le Commandant du centre d’entraînement anti-terroriste et de gestion des feux de San Bernardino, Californie Gary Provensal et les pompiers des Bouches du Rhône (SDIS 13) et l’Ecole Centrale d’Application de la Sécurité Civile, le commandant du GIGN français et son homologue américain, Tony Hare, spécialiste de la prise d’otages, … - des dirigeants d’entreprise à hauts risques : BP, Shell, Gazprom, EDF … et de celles qui les assurent : Swiss RE, American Steamship Owners Mutual Protection and Indemnity Association, Inc. 160 participants à la Conférence HRO. L’assistance était composée : - à parts égales de chercheurs et de professionnels. - une majorité d’étrangers : 70 venaient de France, 31 des Etats-Unis, 55 du reste de l’Europe et 4 de l’Australie et du Japon. Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Faculty members Professeurs permanents Yann ALIX Professeur de Management Maritime Thématiques : Management Maritime Didier CHABAUD Directeur académique, Thématiques : Entrepreneuriat, accompagnement, néo-institutionnalisme Roland CONDOR Professeur de Management de projet Thématiques : Logiques d’anticipation, Entrepreneuriat, Management de projets Olivier DUPOURQUE Professeur de management des ressources humaines Thématiques : management des ressources humaines Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Faculty members Nazik FADIL Professeur de Comptabilité/Finance/Contrôle Thématique : Finance de PME Peter FORSTER Professeur de Marketing Thématique : Marketing Olivier GERMAIN Directeur du Métis, Professeur de Stratégie Thématiques : questions de politique générale et d'organisation Stéphanie GESLIN Professeur de Comptabilité Thématiques : Prise de décision et Choix social Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Faculty members Jérôme GUEDON Professeur Assistant en Système d’Information, Thématiques : Proximité ; Management de projet ; Territoire Virginie HACHARD Professeur de Comptabilité et de Finance Fondamentales Thématiques : Entrepreneuriat Jean-Christophe HAUGUEL Professeur d’Economie Thématique : Economie monétaire Ludovic JEANNE Professeur en Management Interculturel Thématiques : Management Interculturel et Management du capital sociologique Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Faculty members Geneviève POULINGUE Professeur de Géopolitique Thématiques : Projet, Organisation, Apprentissage, Communautés Corinne ROUGEAU MAUGER Professeur de Droit Thématique : Droit Processuel Roger SOULIEUX Professeur de Management Portuaire Thématique : Logistique Antoine VENIARD Professeur de Management des Ressources Humaines Thématique : Ressources humaines Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Faculty members Professeurs Affiliés Fabrice HATEM Professeur de Management territorial Thématique : Attractivité et développement territorial Patrick JOFFRE Conseiller Académique et Recherche Thématiques : Management Stratégique ; projet ; théories de l’entreprise Frédéric CARLUER Professeur de management territorial Thématiques : Analyse spatiale (convergence, clusters); Economie publique européenne; Analyse stratégique (choix d’investissement et de localisation) Annuaire de la recherche / Research yearbook Liste des enseignants chercheurs / Falculty members Assistants de Recherche Emilie BREUIL Professeur Assistant en Marketing stratégique et opérationnel Thématique : Marketing expérientiel, distribution, tourisme Ecole de Management de Normandie 9, rue Claude Bloch – 14052 CAEN CEDEX 4 Tél. : 33 (0)2 31 46 78 78 – Fax : 33 (0)2 31 43 81 01 30, rue Richelieu – 76087 LE HAVRE CEDEX Tél. : 33 (0)2 32 92 59 99 – Fax : 33 (0)2 35 42 11 16 e-mail : [email protected] www.ecole-management-normandie.fr