Le microcrédit ouvre un espoir aux exclus du crédit
Transcription
Le microcrédit ouvre un espoir aux exclus du crédit
Humavie Le microcrédit ouvre un espoir aux exclus du crédit  Plusieurs millions de français en situation de précarité, ou présentant un “risque aggravé de santé―, sont excl bancaire. Inspirées par les expériences de microcrédit, les initiatives se multiplient pour aider ces laissés-pour-compte. Le micro-crédit intéresse les organismes de crédit Le 20 mars dernier, à l’occasion de son assemblée générale, l'Association pour le droit à l'initiative économique (Ad recevait un invité de marque : Muhammad Yunus, le “banquier des pauvres―, prix Nobel de la Paix 2006. Il y a 30 ans, cet économiste a créé au Bangladesh la Grameen Bank qui délivre des microcrédits aux exclus du système bancaire, permettant ainsi la réinsertion sociale de plusieurs millions de personnes. Ce modèle est aujourd’hui copié partout dans le monde, même dans les pays développés où sa rentabilité comme intéresser les organismes de crédit commerciaux. « Le microcrédit est non seulement un instrument de la croissance, mais aussi un outil de la cohésion sociale, » rappelle Maria Nowak, la présidente de l’Adie, qui, dès 1988, s’est inspirée de cette expérience pour créer la pri institution de microcrédit en France : « La microfinance permet de lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud et contre l'exclusion dans les pays riches. » Petite somme pour grand besoin Si l’Adie se distingue dans le domaine de la réinsertion économique (35 000 entreprises financées et 40 0000 emplois créés par d’ex-chômeurs et Rmistes), d’autres initiatives pour les exclus du crédit visent les prêts à la consomm des prêts immobiliers. Plus de 5 millions de personnes en situation de précarité - SDF, chômeurs, travailleurs pauvres - seraient ainsi exclues du système bancaire. Certains n’ont pas accès à un compte, à d’autres on refuse un chéquier, une carte de paiem a fortiori un prêt. Le crédit à la consommation leur est refusé alors qu’il est accordé à des ménages pourtant à la surendettement, mais possédant des ressources. N’est-il pas préférable de prêter une petite somme d’argent pou la caution d’un logement ou acheter un véhicule indispensable à la recherche d'un travail ? Le rapprochement entre le Secours Catholique et Laser Cofinoga, n°3 du crédit à la consommation en France, pour “permettre aux exclus bancaire de se réinsérer dans la société grâce à des micro crédits― a valeur de symbole. Aéras : une avancée significative D’autres démarches vont dans ce sens. En novembre 2006, le Cetelem, filiale de crédit à la consommation de BNP Paribas, a annoncé un partenariat avec l'association Cresus pour l’ouverture de microcrédits aux exclus du système bancaire. Ces prêts sont garantis par le Fonds de cohésion sociale, instauré en 2004 par la loi Borloo et géré par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Les Caisses d’Epargne ou le Crédit Mutuel aussi s’y sont mis, bientôt s par d’autres organismes bancaires. Mais l’avancée la plus récente et significative a été menée, en janvier 2007 bénéfice d’autres exclus du crédit : les personnes présentant un risque aggravé de santé. Signée par des banq assureurs, des mutuelles et par les associations de malades, la convention Aeras (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) concerne aussi bien les personnes en mauvaise santé, qu’en rémission d’une maladi Jusqu’alors, aucune compagnie d’assurance n’était prête à couvrir le risque de leurs emprunts. Sauf des banque étrangères, à taux d’intérêt prohibitifs. Un dossier à suivre Ainsi, sous l‘impulsion du milieu associatif, un mouvement général semble s’amorcer pour permettre aux exclus d’ à l’emprunt. L’Etat, qui s’est déjà engagé dans le fonds de cohésion social, est-il prêt à aller plus loin ? En Président Jacques Chirac en personne lançait un appel en faveur du développement du microcrédit. Un mois après, Martin Hirsch, le président d’Emmaüs, également investi dans l’Agence nouvelle des solidarités actives, dépos son bureau un projet de “banque sociale―, diffuseur régional de microcrédit auprès des plus démunis. Le nouveau chef de l’Etat jugera-t-il prioritaire d’ouvrir ce dossier ? Affaire à suivreMicrocrédit, une définition Apparu dans les années 1970, à l’initiative du Pr Muhammad Yunus, le microcrédit désigne un petit prêt (100 dollars en moyenne) octroyé à un taux d'intérêt plus bas que ceux du marché. Il est destiné à aider au démarrage ou au sou d’activités des personnes les plus en difficulté.  Liens - www.adie.org. Numéro Vert : 0 800 800 566. - www.aeras-infos.fr/ http://www.planete-mutuelle.net/humavie Propulsé par Joomla! Généré: 21 February, 2017, 02:58