L`APPROCHE PAR PROJETS
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L`APPROCHE PAR PROJETS
L’APPROCHE PAR PROJETS Micheline Lalonde-Graton 1.1 Origines L’approche par projets n’a rien de nouveau. En effet, elle se fonde sur les théories de John Dewey, philosophe et pédagogue américain, qui, dans la première moitié du 20ème siècle, s’interrogeait sur la meilleure façon de créer des expériences d’apprentissage significatives pour les enfants. Reconnaissant que les apprentissages sont le fruit d’un processus continu et que les enfants sont ouverts, curieux, créateurs et intéressés à découvrir le monde, il en vint à la conclusion qu’il importe de leur offrir des activités et des projets qui sont pour eux significatifs, qui présentent des défis en termes d’exploration, de manipulation et de résolution de problèmes, qui leur permettent d’aller en profondeur dans leur découverte du monde et qui les amènent à construire leurs propres connaissances, à leur propre rythme, à partir de leurs intérêts. L’approche par projets fait maintenant partie de nombreux programmes s’adressant aux enfants du préscolaire et du primaire à travers le monde. Par exemple, en Italie, les centres d’éducation à la petite enfance et les écoles de Reggio Emilia1 ont adopté une telle approche depuis les années 1950. Aux États-Unis, depuis une vingtaine d’années, le Project Approach fait partie intégrante du curriculum de nombreux programmes d’éducation à la petite enfance2. Au Québec, bon nombre de centres de la petite enfance incluent l’approche par projets dans leur programme d’activités3. 1 Boyd Cadwell, Louise. 1997. Bringing Reggio Emilia Home. An Innovative Approach to Early Childhodd Education. Teachers College Press. Columbia University. New York and London. Edwards, Carolyn, Lella Gandini et George Forman. 1998. The Hundred Langages of Children. The Reggio Emilia Approach - Advanced reflections. Second Edition. Ablex Publishing Corporation. Greenwich, Connecticut. London, England. Hendrix, Joanne. 1997. Firts Steps Towards Teaching Reggio Emilia. Prentice-Hall. Columbus, Ohio. Katz, Lillian G. et Cesarone, Bernard. 1994. Reflections on the Reggio Emilia Approach. Eric Clearinghouse on Elementary Education & early Childhood Education. Urbana, Illinois. New, Rebecca S. 1993. Reggio Emilia : Some Lessons for U.S. Educators. Children’s Research Center. University of Illinois. 2 Katz, Lillian G. 1989. Engaging Children’s Minds : the Project Approach. Ablex. Norwood. New Jersey. 2 Bien que cette approche ne soit pas nouvelle, elle fait l’objet d’un intérêt croissant depuis quelques années, par exemple au Québec, la réforme de l’éducation encourage les apprentissages par projet. En ce qui concerne la petite enfance, l’intérêt porté à l’approche par projets résulte des recherches sur les façons dont le jeune enfant apprend et les résultats de recherches qui montrent les impacts positifs de l’intégration de cette approche au curriculum et ce, plus particulièrement dans les centres Reggio Emilia. Projet, thème, blocs d’activités dirigées Un projet représente l’investigation en profondeur d’un sujet qui mérite qu’on aille plus loin pour en connaître tous les aspects. Dans un centre de la petite enfance, une telle recherche peut se réaliser en petits ou en grand groupes et aussi de façon individuelle. La caractéristique clé d’un projet repose sur un effort de recherche axé sur la volonté de trouver des réponses à des questions sur un sujet initié par les enfants, par le personnel éducateur ou par les enfants et le personnel éducateur. L’objectif d’un projet est d’apprendre le plus possible sur un sujet plutôt que de trouver les bonnes réponses aux questions posés par le personnel éducateur. Un projet permet à l’enfant des occasions d’appliquer ses connaissances et ses habiletés, d’accroître ses compétences, d’être motivé, de déterminer ce sur quoi il veut travailler à partir de ses intérêts et de ses besoins. Les projets font partie du curriculum, mais n’en constitue pas l’essentiel. Ils sont plutôt intégrés au curriculum au même titre que d’autres activités. Les thèmes ne présentent pas les mêmes caractéristiques que les projets. Un thème implique que le personnel éducateur ramasse des livres, du matériel, des informations, etc. afin que les enfants puissent réaliser de nouveaux apprentissages sur un sujet précis. Toutefois, les enfants ne sont pas nécessairement impliqués dans la recherche et ils n’en McAninch, Amy C. 2000. Continuity and Purpose in the Design of Meaningful Project Work. Early Childhood Research and Practice. Volume 2, Number 1. University of Missouri. Kansas City. Glassman, Michael and Kimberlee Whaley. 2000. Dynamic Aims : The Use of Long-term Project in Early Childhood Classrooms in Light of Dewey’s Educational Philosophy. Early Childhood Research and Practice. Volume 2, Number 1. Ohio State University. 3 Pelletier, Danièle. 1998. L’activité-projet. Le développement global en action. Modulo. Mont-Royal. 3 sont pas les initiateurs. Il en va de même pour les blocs d’activités préalablement planifiés par le personnel éducateur. Bien qu’un thème ou des activités dirigées aient leur place dans le curriculum, ils ne peuvent remplacer les projets dans lesquels les enfants posent des questions qui guident leur recherche et prennent des décisions quant aux activités à entreprendre. Contrairement aux thèmes et aux blocs d’activités dirigées, le sujet d’un projet représente une réalité que les enfants peuvent eux-mêmes investiguer directement plutôt qu’à travers des recherches dans des livres par exemple. 4 Philosophie Les jeunes enfants ont une grande capacité d’émerveillement. Ils sont curieux de nature. La notion de projet repose sur le fait que les jeunes enfants apprennent à apprendre par eux-mêmes grâce à des recherches réalisées à partir de leurs intérêts. Un projet permet aux enfants de relever un défi, d’accomplir une réalisation, de résoudre une pluralité de problèmes qui sont interreliés. De plus, une telle approche leur permet d’utiliser des habiletés sociales propres à une société démocratique, soit la résolution de conflits, le partage de responsabilités dans la mise en application du projet, la capacité d’échanger avec les autres et de faire des suggestions, etc. Objectifs Les objectifs à la base de l’approche par projets sont de renforcer chez les jeunes enfants le goût d’apprendre et d’aller plus en profondeur sur un sujet en les encourageant à prendre des initiatives, à prendre en charge la direction qu’ils souhaitent donner à leur travail et à accepter la responsabilité de sa réalisation. Critères pour le choix d’un projet Plusieurs critères sont à considérer dans le choix d’un sujet : . il doit être en lien avec les expériences et le vécu quotidien des enfants; . plusieurs enfants en connaissent quelques éléments qui suscitent des questions; . le sujet choisi permet de développer des habiletés dans toutes les dimensions du développement global; . le sujet est suffisamment riche pour être explorer pendant au moins une semaine; . les ressources nécessaires à sa réalisation sont facilement accessibles (matériel, sorties, etc.); . le projet peut se réaliser à travers divers médium (jeu de rôle, construction, arts, etc.); . les parents sont susceptibles d’y participer ou d’y contribuer; . il tient compte de la culture locale, des valeurs, des objectifs du curriculum; . il procure de nombreuses occasions de mettre en application les habiletés des enfants. . il est adapté à l’âge des enfants; . il est suffisamment large, sans l’être trop. 5 Étapes Un projet se réalise par étape : Première étape : Les enfants et le personnel éducateur discutent et échangent sur les sujets susceptibles d’avoir un intérêt et d’être investigués en profondeur. Le sujet peut être proposé par un enfant ou par un adulte. Lorsqu’un sujet est choisi, les membres du personnel éducateur invitent les enfants à une session de “ brain stroming ” afin d’identifier les éléments qui s’y rattachent et qui peuvent faire l’objet de recherches à mesure que le projet avance. Les enfants font part de leurs connaissances actuelles et de leurs expériences passées qu’ils rattachent au sujet retenu. Ils proposent des questions auxquelles ils chercheront des réponses. Deuxième étape : Les “ recherches sur le terrain ”, c’est-à-dire l’investigation directe, incluant les sorties, les objets, les événements. Lors de cette deuxième étape, représentant le cœur du projet, les enfants fouillent, observent, explorent, construisent des modèles, enregistrent leurs découvertes, font des hypothèses, discutent avec les autres, intègrent leurs nouveaux apprentissages à des jeux dramatiques, etc. Troisième étape : Les enfants font un compte-rendu des événements vécus pendant le projet, incluant ce qu’ils ont appris, ce qu’ils en retiennent, comment ils ont vécu le projet, etc. 2 TOUS LES PROJETS SUIVENT LE MÊME MODÈLE : . ils sont initiés par les enfants (à partir de leurs idées, leurs intérêts, leurs besoins) et le personnel éducateur; . les enfants et le personnel éducateur posent des hypothèses - se questionnent - cherchent - introduisent de nouvelles données; . le personnel éducateur écoute les enfants - trouve des documents pertinents (livres, vidéo, etc.) - enregistre et prend des notes - documente le travail; . les enfants testent leurs hypothèses, vérifient, rencontrent des difficultés, trouvent des solutions, des réponses à leurs questions; . le personnel éducateur prend des photos des travaux réalisés, des découvertes pour compléter la documentation; 6 . les enfants font un retour en grand groupe; . les enfants invitent les enfants d’autres groupes (ou les parents) à admirer leurs réalisations. Le tout se réalise dans un contexte de coopération, d’échanges, de discussions, d’initiative individuelle, de partage de responsabilités, de résolution de conflits et de problèmes. 3 Exemples de projets Animaux de compagnie . Un enfant raconte qu’il est allé chez son oncle qui a un lézard comme animal de compagnie. . Les autres enfants posent des questions : pourquoi un lézard ? qu’est-ce qu’il fait avec ? qu’est-ce que ça donne ? qu’est-ce que ça mange ? est-il en cage ? . Les enfants font des liens avec autres animaux de compagnie. . L’éducatrice propose de définir ce qu’ils entendent par animal de compagnie + faire une liste d’animaux de compagnie. . Les enfants se questionnent ex. un écureuil ? un serpent ? quels oiseaux ? . Les enfants et l’éducatrice font des recherches (livres, internet, etc.). . Questions suscitées : Lesquels sont en cage ? Que mangent-ils ? Quels soins leur donner ? Combien d’années vivent-ils ? Où les achète-t-on ? Qui les soigne s’ils sont malades ? . L’éducatrice invite un vétérinaire et une propriétaire d’animalerie. . Les enfants demandent à leur parenté (grands-parents, oncles, tantes) s’ils ont ou ont eu animaux de compagnie – Lesquels ? S’ils ont des photos, etc. . Les enfants les dessinent – produisent des animaux avec de la glaise, du papier-maché, etc. – ils font des cages, de la nourriture, etc. . Ils produisent un livre collectif – des affiches (peinture collective) album photos + un vidéo de leurs productions et construisent une animalerie; .Ils invitent les enfants du service de garde et les parents. Liste des animaux de compagnie identifiés par les enfants: chats – chiens – poissons – serpents – lapins –souris – hamsters – lézards – tortues – putois (chaque catégorie et type ont été identifiés) ; Reptiles . Suite à une lecture, un enfant pose une question : C’est quoi un reptile ? . L’éducatrice nomme quelques types de reptiles : crocodiles, alligators, tortues, serpents, lézards (ce dont elle se souvient). . L’éducatrice laisse parler les enfants sur ce qu’ils connaissent. . Elle propose de faire une recherche avec eux sur différents reptiles. 7 . Questions : où ils vivent ? Lesquels sont dangereux et pourquoi ? Quelle est leur utilité dans la nature ? Comment ils se déplacent (ex. serpents) ? De quoi ils se nourrissent ? . En sous-groupes, les enfants travaillent une catégorie spécifique. Ils identifient différents types et leurs caractéristiques. . L’éducatrice trouve et présente un vidéo. . Elle invite un spécialiste : conférence et réponse aux questions. . Les enfants découvrent d’autres types de reptiles (ex. iguanes, crapauds galleux). Ils découvrent qu’ils se reproduisent par des œufs ; . Ils réalisent des modèles avec de la pâte à sel, glaise, etc. ; fabriquent des œufs ; dessinent différents types de reptiles. . Ils inventent des histoires et des jeux (ex. identifier caractéristiques des reptiles). . Ils montent une exposition : Le Zoo des reptiles. Roches . L’éducatrice a une collection de roches. Elle l’apporte au service de garde et explique où elle les a trouvées. . L’éducatrice pose questions aux enfants : où trouve-t-on roches ? De quoi sont-elles faites ? A quoi servent-elles ? Les rochers appartiennent-ils à cette catégorie ? . Les enfants identifient différents types de roches et leurs caractéristiques (rochers, rocailles, cailloux, galets, etc.). . Les enfants découvrent les volcans, les agates (bijoux), les cavernes. . Une sortie éducative les amène à ramasser des roches. . Les enfants les pèsent, les examinent à la loupe, font des expériences avec du vinaigre (certaines se désagrègent, d’autres pas – pourquoi ?). . Ils montent un album photos : classification – couleurs – grosseurs. Eau . Un matin, la brisure d’une vanne d’eau dans la rue en face de l’école suscite de nombreuses . questions : d’où vient l’eau ? Comment arrive-t-elle dans les maisons ? . L’éducatrice propose l’étude des différentes sources d’eau (océan, fleuves, lacs, rivières, étangs, marécages, chutes, etc.) + étude des réservoirs – aqueducs – usines de filtration + bouches d’incendie, barrages, écluses ; etc. . Les enfants découvrent les différences entre l’eau potable et non potable. . Les recherches sont étendues à des choses qui flottent et ne flottent pas – pourquoi ? (navires, bateaux, chaloupes, etc. flottent – pourquoi ?) . Les enfants réalisent des expériences : mélange huile et eau – température – produits dans l’eau (sel, colorant, sable, terre, grains de riz, farine, etc.) – examen à la loupe d’une eau sale et une eau propre; . Ils réalsent ensuite des projets en petits groupes : construction d’une usine de filtration – modèles de bateaux – montagne avec une chute… 8 Chaussures . Un enfant a une nouvelle paire de souliers qui lui font mal. L’éducatrice saute pour enclencher un projet sur les souliers : discussion sur différents types de souliers – les préférences ; questions : pourquoi pas juste une sorte de souliers ? . L’éducatrice explique que, selon l’époque, on retrouve plusieurs types de souliers à la mode + selon les pays et les cultures. . Les enfants identifient plusieurs types de chaussures disponibles : bottes (hiver, pluie, cow-boy)- souliers de course - souliers de toilette - à talons hauts, bas, pointus – bottines – sandales - pantoufles - sabots – souliers pour les sports (base-ball – football – bowling) – souliers de danse classique – etc. . Questions : de quoi sont faites les chaussures ? Qui les fabriquent ? Qui les réparent ? Pourquoi certaines font mal ? Selon pays, quels types de chaussures ? Selon les époques – ont-elles toujours existé ? Pourquoi la mode change-t-elle ? . Les recherches sont étendues : patins (glace, roulettes), raquettes, bottes de ski ; . Recherches : histoire des chaussures - différences et ressemblances entre différentes chaussures – matériaux utilisés dans composition (semelle, talons, attaches, empeigne) – utilité - histoires reliées à des chaussures (ex. Cendrillon, le petit Poucet), noms de magasins de chaussures. Bateaux . Suite au visionnement d’un vidéo, les enfants posent des questions sur les bateaux. . Combien de sortes de bateaux ? À quoi chacun sert ? Comment fonctionnent-ils ? Qui les fabriquent ? De quoi sont-ils faits ? Pourquoi les bateaux flottent-ils ? Pourquoi le Titanic a-t-il coulé ? Où retrouve-t-on les bateaux ? . Les enfants identifient différents types de bateaux : paquebots, navires de croisière, navires de guerre, canoë, bateaux de pèche, bateau à voile, chaloupes, voiliers, bateauxciternes, bateaux-mouches, yole, sous-marins. recherches : description de chaque type + fonctionnement (moteurs, propulseurs, avirons, rames, vent, etc.) + utilisation. . Recherche étendue : découverte de l’Amérique du Nord par bateaux – par qui ? Pourquoi ? Quelle route fut empruntée ? Combien de temps ça pris ? Quels furent les dangers ? + Comment se diriger, se retrouver sur l’océan ? Boussoles – pilote automatique – bouées – phares… Fourmis . L’éducatrice dit aux enfants qu’ils sont aussi organisés qu’une fourmilière. . Suite à leurs questions, elle enclenche un projet. . les enfants sont très intéressés, ils racontent ce qu’ils savent. . Questions : qu’est qu’une fourmilière ? Une colonie de fourmis ? Où vivent-elles ? Comment vivent-elles ? Comment se reproduisent-elles ? Que mangent-elles ? Pourquoi on en retrouve partout ? Comment font-elles pour retrouver leur fourmilière ? . Recherches : types de fourmis et fourmilières – reproduction – nourriture – longévité. . Les enfants découvrent différents types de fourmis et de fourmilières (chambre à couvain, cocons, magasin, larves, loge royale) – leur capacité à transporter plusieurs 9 fois leur poids – l’organisation sociale - le rôle de la reine féconde et le rôle des autres fourmis (ouvrières) – leur nourriture + présence de 50 000 dans certaines colonies + 2 000 espèces de fourmis . + font parties des hyménoptères (plus de 100 000 espèces) avec les abeilles et les guêpes qui vivent de façon similaire. Balles . Le projet est initié par les enfants et le personnel éducateur. . Ils montent une collection de balles (36 au total), fournies par enfants, personnel éducateur, parents, voisins. . Hypothèses et discussions sur différentes formes, fonctions, propriétés (texture, dimension, taille, poids hauteur des bonds, etc.) (ex. globe terrestre est-il une balle ou balle = uniquement un objet pour jouer?). . Recherches : les enfants découvrent qu’un grand nombre d’appareils électriques, de dispositifs, de véhicules, etc., utilisent des billes pour assurer leur fonctionnement. . Introduction de la notion de sphère - de circonférence (qu’en est-il d’un ballon de football?). . Exploration : chaque balle est pesée et classifier selon pesanteur, taille, dimension. . Les enfants construisent un plan avec des blocs et des planches pour faire rouler les balles et voir la rapidité de chacune d’elles. . Introduction de la notion de résistance : quelle balle se rend plus loin, sur un tapis, le gazon, un plancher, sur des petites roches ? + calcul de la hauteur des bonds (certaines ne rebondissent pas). . Utilisation des balles dans différents sports et jeux (frappées avec un bâton, un maillet, une raquette + quelles balles sont facilement lancées et attrapées - bougées avec les mains et les pieds). . Hypothèses sur les sports les plus populaires (ceux qui sont pratiqués, regardés). . Les enfants questionnent parents, amis, voisins et confrontent leurs réponses avec leurs hypothèses. Collection de balles : ping pong, tennis, criquet, croquet, billard, boules, golf, bowling, football (américain et européen), soccer, base-ball, ballon-balai, hand-ball, rugby, basketball, ballons gonflables, volley-ball, pétanque, pelote basque, ballon de plage, billes, boule de coton, globe terrestre, balle molle, balle dure, etc. Alimentation – repas congelés . Pendant le repas, les enfants s’interrogent sur les repas congelés préparés par des compagnies. . Ils demandent à l’éducatrice comment ils sont préparés. . Questions : qui les préparent ? Comment ? Y a-t-il des cuisines, des cuisinières ? Qui donnent les recettes ? Comment se fait la congélation ? Est-ce que tous les aliments se congèlent ? Est-ce bon pour la santé ? Comment se fait le transport jusqu’à l’épicerie ? . Recherches : fabrication – congélation – transport – aliments qui se congèlent – conservation des vitamines – congélation à la maison. 10 . Recherche étendue : four à micro-ondes, différents aliments (fruits, légumes, viandes, poissons, desserts) – mets préférés – recettes… Inondations . Suite à une annonce d’inondation dans les média d’information, les enfants posent des questions : qu’est-ce qui cause les inondations ? Pourquoi certaines régions, pays sont plus menacés ? . Recherche : photos d’inondations dans différents pays. . Recherche étendue : typhons, tornades, orages ( éclairs et tonnerre, foudre), cyclones, ouragans, débâcles + les impacts + comment se protéger. . Expériences des enfants : histoires personnelles racontées et illustrées. Halloween Questionnement sur les origines de l’halloween, les bonbons, les citrouilles, les sorcières, etc. (recherche par l’éducatrice) - historique 3 projets : bonbons – citrouilles – maison hantée Bonbons : visite d’une confiserie et chocolaterie – recettes de bonbons – fabrication de bonbons (grand-mère invitée), fabrication de papillotes – remise des bonbons à l’halloween Citrouilles : recherches (plante potagère, fruit, ce qu’on peut en faire, comment ça se mange…) Visite champ de citrouilles (grosseur, pesanteur…) Fabrication de citrouilles (terre glaise, papier mâché, pâte à modeler…) décoration… Maison hantée : Fabrication à partir de boîtes de carton – décoration ….. Grand Nord . Sujets abordés : température durant année - igloo – tempêtes de neige – traîneaux à chien – végétation – animaux présents – écoles – culture – vêtements – système de chauffage – six mois de jours, six mois de nuit – réchauffement de la glace – glaciers (icebergs) … Hôpital . Sujets abordés : expériences des enfants - connaissance des services (urgence, salles opération, cliniques, hospitalisation, radiographie, physiothérapie, pharmacie, etc.) – médecine (différentes spécialisations) – organisation – rôle des infirmières - ambulance – organisation et distribution des repas – entretien – médicaments – solutés – prises de sang – plâtres – etc. . À vous d’écouter les enfants et à avoir des idées pour lancer des projets...