Programme de salle - les Flâneries Musicales de Reims

Transcription

Programme de salle - les Flâneries Musicales de Reims
concert n°66
Synagogue
Jeudi 07 juillet 2011 20h30
carte blanche
Rohan de Saram / violoncelle
www.flaneriesreims.com
Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos
téléphones portables et vous rappelons qu’il est interdit de filmer, d’enregistrer et de prendre des photos durant le concert.
Nous vous remercions de votre compréhension.
programme
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Suite n°3 en Do majeur, BWV 1009 (1722)
Prélude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourrée I & II
Gigue
Iannis Xenakis (1922-2001)
Kottos (1977)
Luciano Berio (1925-2003)
Sequenza n°14 (2002)
Salvatore Sciarrino (1947- )
Ai limiti della notte (1979)
Zoltán Kodály (1882-1967)
Finale de la sonate (op.8 - 1915)
Allegro molto vivace
Portrait
Entretien avec Rohan de Saram, maître du violoncelle
D’une virtuosité éblouissante, Rohan de Saram est considéré comme l’un des plus grands violoncellistes
actuels. Bon nombre des plus grands compositeurs du XXe siècle ont écrit pour ce violoncelliste à
l’insatiable curiosité qui a contribué à développer le répertoire de son instrument comme personne. Une
reconnaissance de la scène contemporaine qui ne l’a nullement empêché de servir le répertoire classique.
Bach, Beethoven, Mozart, Haydn, Brahms… Autant de compositeurs qui figurent dans son panthéon et qu’il
interprète avec une sensibilité unique. Lorsqu’on écoute Rohan de Saram, on ne peut qu’être frappé par
la subtilité de son jeu, la perfection de son phrasé et de ses intonations, la couleur de sa sonorité. Au-delà
de sa virtuosité, il y a chez lui une incomparable façon de dessiner dans chaque morceau un paysage de
l’âme…
Itinéraire d’un musicien éclectique
L’itinéraire de Rohan de Saram dévoile un musicien pluriel. Durant son enfance au Sri Lanka, il est immergé
dans une double culture musicale, à la fois orientale et occidentale. A huit ans, il découvre le violoncelle
« par hasard » après avoir tâté du piano. « Mes parents, amateurs de musique, avaient entendu parler
d’un excellent violoncelliste qui a accepté de me prendre comme élève. Je ne savais même pas à quoi
ressemblait un violoncelle ! ». Contrainte de fuir la guerre, la famille de Rohan s’installe en Italie. Le jeune
prodige de 11 ans poursuit ses études de violoncelle à Florence avec Gaspar Cassado puis en Angleterre
avec John Barbirolli et à Porto Rico avec le grand Pablo Casals qui dira : « Ils sont peu nombreux dans
sa génération à avoir autant de dons ». Il vit ensuite à Oxford dans une sphère de musiciens éclairés où
il rencontre notamment la violoniste Jelly d’Aranyi (dédicataire de Tzigane de Ravel et de deux Sonates
de Bartók). Il se perfectionne dans le grand répertoire, explorant sans relâche Bach, Mozart, Schumann,
Brahms ou Mendelssohn. A 20 ans seulement, il est invité à rejoindre le New York Philharmonic pour jouer
le concerto pour violoncelle de Khatchaturian à Carnegie Hall. Reconnu pour ses dons exceptionnels, ce
surdoué parcourt le monde avec les plus prestigieux orchestres philharmoniques, réclamé par les chefs qui
ont pour noms : John Barbirolli, Zubin Mehta ou Seiji Ozawa.
Cordes contemporaines …
Il aurait pu se reposer sur ses lauriers classiques acquis depuis belle lurette ; il aura préféré aller de l'avant
constamment, au risque de désarçonner... « Je n’avais aucun contact avec l’avant-garde jusqu’à ce qu’on
me conseille un jour de jouer Nomos Alpha de Xenakis. Cela a été un véritable choc ! Je n’avais jamais
rien vu d’aussi difficile. J’avais abordé différents langages à travers Schönberg, Stravinski, Bartók, mais
rien de comparable avec cette partition ! ». Repéré par le violoniste Irvine Arditti, il devient le violoncelliste
du mythique Arditti Quartet, reconnu pour la qualité exceptionnelle de ses interprétations de musique
contemporaine. Très vite, Rohan de Saram s’affirme comme un musicien indispensable aux compositeurs
qui trouvent en lui l’interprète idéal sur ce difficile instrument qu’est le violoncelle. Il suffit pour éclairer ce rôle
de citer ses collaborations avec Iannis Xenakis, Karlheinz Stockhausen, Luciano Berio ou encore Toshio
Hosokawa, qui parmi tant d’autres, lui ont dédié des œuvres. Il a enregistré Soliloquy pour violoncelle
et orchestre de Rubbra, les Suites pour violoncelle No 1-3 de Britten, Ragamalas & Prabhanda de John
Mayer, Kottos de Xenakis, Figment I and II de Carter. Son enregistrement de la Sequenza XIV de Berio
(chez Mode) a été classé parmi les meilleurs enregistrements de l’année par le New York Times. S’il a quitté
le Quatuor Arditti en 2005, c’est pour suivre ses propres perspectives artistiques. Il travaille maintenant
avec différents artistes, amis et compositeurs, autour de projets réunissant la musique de diverses périodes
et parties du monde, d’Orient et d’Occident, classique et contemporaine, musique écrite et improvisation,
avec des musiciens qui viennent d’horizons multiples comme Rajesh Mehta par exemple. Plus que jamais,
il affiche un appétit insatiable de jouer ainsi qu’une joie de la musique intacte. Un immense musicien qu’on
aura le bonheur de retrouver sur plusieurs pièces emblématiques de Iannis Xenakis au cours du festival.
Lors de votre carte blanche le 6 juillet, vous allez interpréter deux œuvres écrites à votre intention
par Xenakis et Berio. Que représente Xenakis pour vous ?
Rohan de Saram : C’est grâce à lui que j’ai découvert l’univers de la musique contemporaine. L’impact
de Nomos Alpha a été spectaculaire ! Avec cette pièce qui représente un défi à tout violoncelliste,
Xenakis a révolutionné le jeu de l’instrument. Il a introduit de nombreuses innovations dont l’utilisation
des quarts de tons, de doubles cordes avec articulations distinctes, des glissandi rapides, une polyrythmie
impressionnante, qui oblige à accorder par moment l’instrument dans des tessitures extrêmes…
À tel point que j’utilise un violoncelle d’étude pour jouer cette œuvre et non mon violoncelle de trois siècles !
Dans Kottos, pièce qu’il a écrite en 1977 comme œuvre imposée au Concours Rostropovitch, il continue à
explorer le potentiel sonore enfoui dans l’âme du violoncelle. C’est aussi une pièce d’une grande difficulté
d’exécution. On y trouve des accents de Bartók, des allusions à la Grèce antique et cette extension vers un
autre monde qui n’appartient qu’à Xenakis.
Comment s’est passée votre collaboration avec Berio ?
Rohan de Saram : Après la première à Londres de « Il Ritorno degli Snovidenia » pour violoncelle et
orchestre, Berio m’a écrit pour me féliciter de mon interprétation. Il a ensuite découvert Kottos lors du
Concours Rostropovitch et je pense que cela l’a libéré d’une certaine manière dans sa propre écriture. Il m’a
écrit sa dernière Sequenza, la Sequenza n° XIV pour violoncelle seul, avec de longues sections rythmiques
basées sur les rythmes du tambour Kandyan du Sri Lanka que j’ai pratiqué durant mon enfance. Je trouve
très intéressant de présenter en même temps Kottos et la Sequenza XIV, qui sont totalement opposées
et montrent deux univers distincts de la création contemporaine : la délicatesse presque schubertienne de
Berio et la puissance rageuse qui puise dans la profondeur des mythes grecs de Xenakis.
Xenakis recommandait de s’abstenir de « belles sonorités » et indiquait « Pas de sons jolis mais âpres,
plein de bruits… ». Comment ressentez-vous ces indications en tant que musicien ?
Rohan de Saram : Cette notion du « beau » est très subjective en musique. C’est une idée liée à la
tradition romantique. Avant les Romantiques, Beethoven, par exemple disait que la beauté du son n’est pas
recherchée et ses symphonies sont emplies de discordances très intéressantes. Xenakis tente toujours de
dépasser les limites de l’écriture, par des textures extrêmes, des sections rythmiques étonnantes, c’est ce
qui rend passionnant sa musique et ce qui le rapproche du Père Ludwig. Ca n’est pas par hasard que le
premier grand prix international que Xenakis ait reçu était le Beethoven Preis à Bonn en 1977.
Vous allez également interpréter d’autres œuvres de Xenakis ?
Rohan de Saram : En duo avec Lori Freedman, je vais jouer Charisma, une courte pièce très puissante de
1971, pour violoncelle et clarinette composée en hommage au compositeur Jean-Pierre Guézec qui s’était
tué dans un accident de voiture. Je vais aussi jouer avec Roger Woodward « Paille in the wind », œuvre
très sombre où piano et violoncelle interviennent l’un après l’autre dans des suites de résonances. Je me
réjouis aussi d’interpréter Epicycles avec l’ensemble Asko Schönberg sous la direction de Diego Masson
avec qui je l’ai déjà enregistré. Epicycles est une œuvre concertante passionnante autour du thème du
cercle mais très difficile à exécuter. L’orchestre est représenté par un musicien pour chaque instrument :
un hautbois, une flûte, un violon, etc et cela exige une précision redoutable de chaque instrumentiste. Et
puis, Roscobeck, la deuxième œuvre (après Epicycles) que Iannis m’a dédiée, une œuvre rarement jouée,
tellement elle est difficile. Je me réjouis de l’interpréter ici à Reims avec Jean-Pierre Robert.
Quels sont les projets qui vous tiennent à cœur ?
Rohan de Saram : J’aimerais beaucoup ré-enregistrer Kottos et Nomos Alpha. Ce sont des œuvres que j’ai
déjà gravées et que je joue beaucoup et avec l’expérience acquise, il serait intéressant de laisser trace de
la lecture que j’en donne aujourd’hui. Par ailleurs, j’ai créé un nouveau trio avec le pianiste Pascal Gallois
et le guitariste Magnus Andersson pour explorer de nouvelles possibilités autour des textures de ces trois
instruments qui partagent à peu près la même tessiture mais qui sont tellement différents !
Propos recueillis par Anne de La Giraudière – Flâneries 2011
biographie
Rohan de Saram
Virtuose international du violoncelle, Rohan de Saram travaille depuis 2005 autour de projets réunissant
la musique de diverses périodes, d’Orient et d’Occident, classique et contemporaine, musique écrite et
improvisation, avec des musiciens qui viennent d’horizons multiples.
C’est comme artiste classique qu’il s’est d’abord fait un nom. Etudiant le violoncelle depuis l’âge de onze
ans en Italie, il fut récompensé à l’âge de dix-sept ans par le prix Suggia qui lui permit d’étudier avec John
Barbirolli et Pablo Casals. A l’invitation de Dmitri Mitropoulos, Rohan fit ses débuts à Carnegie Hall en 1960
avec le New York Philharmonic.
Célébré comme un champion suprême de la musique contemporaine, Rohan a joué avec les plus prestigieux
orchestres d’Europe, USA, Canada, Australie et l’ancienne Union Soviétique avec des chefs tels que John
Barbirolli, Zubin Mehta, Seiji Ozawa et William Steinberg.
Berio écrivit pour lui sa dernière Sequenza n°XIV, pour violoncelle seul, qui comporte de longs passages
basés sur les rythmes du tambour Kandyan, un instrument que Rohan a joué lui-même depuis son enfance
au Sri Lanka. Il a travaillé avec Kodály, Shostakovich, Poulenc et Walton, puis plus récemment avec de
nombreux compositeurs contemporains majeurs comme Pousseur, Xenakis et Berio.
Il a enregistré les Sonates de Vivaldi, les Suites pour violoncelle No 1-3 de Britten, des œuvres de John
Mayer, Xenakis et Carter. Son enregistrement de la Sequenza n°XIV de Berio a été publié par Mode en avril
2006 et par Edition Zeitklang en 2010.
Depuis sa démarche indépendante en 2005, Rohan a su multiplier et diversifier le répertoire, les musiciens
auxquels il s’associe et ses prestations de manière très remarquable. En 2009, son interprétation en
première mondiale de Chant, une œuvre pour violoncelle et orchestre de Toshio Hosokawa, a été
longuement ovationnée. Avec Hosokawa, le travail se poursuit au Festival de Takefu au Japon. A Los
Angeles il a donné un programme comprenant la première de Beyond The Reach Of The World de Param
Virfor pour violoncelle seul et des œuvres de J.S. Bach, Pietro Locatelli et Luigi Boccherini.
discographie
Rohan de Saram Sonatas for violoncello and piano op. 1. and op. 2 - Antonio Vivaldi
Salvatore Accardo, Franco Gulli, Bruno Canino, Rohan de Saram
Philips - 1997
Rohan de Saram A Trio of French Styles
de Saram, Clarinet, Trio
Amethyst Music Productions - 1998
Rohan de Saram Suites 1-3 for solo cello - Benjamin Britten
Montaigne/Auvidis/WDR - 2000
Rohan de Saram Four items for solo cello: Sequenza XIV, Les Mots Sont Allés, Sequenza VIb,
Chanson pour Pierre Boulez - Luciano Berio
The Complete Sequenzas, Alternate Sequenzas & Works for Solo Instruments
Mode Records - 2006
Rohan de Saram Patterns in a Chromatic Field - Morton Feldman
with Marianne Schroeder (piano)
hatART - 1993
Rohan de Saram Ragamalas & Prabhanda
with Druvi de Saram & John Mayer
EML Records - 2002
Rohan de Saram Duo for cello & guitar - Stephen Dodgson - John Mayer
with Jonathan Leathwood (guitar), Neil Jenkins (tenor) and others
Cadenza music - 2009
Rohan de Saram Interpretenportrait - Berio, Gehlhaar, Steinke, Zimmermann, Xenakis,
Ruzicka, Pröve
Edition Zeitklang - 2009
Rohan de Saram Orchestral Works & Chamber Music - Morton Feldman
with Hans Zender (Conductor), Saarbrucken Radio Symphony Orchestra (Orchestra), Roger
Woodward (Piano), et al.
Col Legno - 2000
Navettes concert pique-nique
samedi 09 /07 | 19h00 | Parc de Champagne
Quartier
arrÊt
À l’aLLer (vers Le Parc de Champagne), depuis :
Laon nord
tondeurs vers La Neuvillette Mairie
Orgeval
rethel vers Moulin de la Housse
Laon-Charles arnould
Belges vers Moulin de la Housse
Quartier Clairmarais
romains vers Opéra
Centre
Gare vers Opéra
Centre
Opéra vers St timothée
Franchet D’esperey
Franchet d’esperey vers apollinaire
Faculte Droit et Lettres
Campus
Croix rouge
Hôpital
Val de murigny
Méliès vers Val de Murigny
Cormontreuil
alsace Lorraine vers Opéra
Châtillons
Ch. Colomb vers Opéra
Wilson
Salaire vers Opéra
Sainte anne
Sainte anne vers Opéra
Saint-remi
Saint timothée vers Hôpital Sébastopol
Porte de Paris
Martin Peller vers Opéra
Opéra
rue Chanzy
Jean Jaurès
Brouette vers route de Witry
Jean Jaurès
Cimetière de l’est vers Campus
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Jean Moulin vers Campus
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retOur (depuis Le Parc de Champagne), vers :
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Saint-timothée vers Campus
Sainte-anne
Sainte-anne vers Campus
Wilson : arrêt
e. D’Orves vers Cormontreuil
Quartier Châtillons
Christophe Colomb vers Cormontreuil
Cormontreuil
alsace Lorraine vers théâtre
Murigny
Méliès vers Val de Murigny
Croix rouge
Hôpital vers Opéra
Campus
Campus vers Opéra
Franchet
Franchet d’esperey vers Couturelle
Porte de Paris
Martin Peller vers Opéra
europe
Jean Moulin vers Sébastopol
Quartier Jean Jaurès
Cimetière de l’est vers Hôpital Sébastopol
Quartier Jean Jaurès
Brouette vers Opéra
Opéra
rue des élus
Centre
Gare vers Neuvillette Mairie
Clairmarais
romain vers Neuvillette Mairie
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Orgeval
rethel vers Orgeval
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Les navettes relient le Parc de Champagne au parking du Parc des expositions
à l’issue du feu d’artifice toutes les 10 minutes.
au programme prochainement
vendredi 08 / 07 | 17h30 | Conservatoire
n°67 - 10€
franÇoise rivalland / percussions
Ce concert sera suivi d’une rencontre FNAC en présence de l’artiste
●
attention changement !
vendredi 08 / 07 | 20h30 | concert n°68 | 10€
initialement prévu dans la cuverie du Champagne Charles de Cazanove aura lieu :
au Centre des Congrès - Salle Royale
Kuniko Kato interprètera
Steel drum works
●
vendredi 08 / 07 | 23h00 | Centre des Congrès
n°69 - entrée libre
Incidence
JOHN HEWARDS / percussions
BARRE PHILLIPS / contrebasse
LORI FREEDMAN / clarinettes
●
attention ANNULATION !
samedi 09 / 07 | 11h00 | Cryptoportique
n°70 - entrée libre
percussions dans la ville
&
samedi 09 / 07 | 16h00 | Centre des Congrès
n°71 - 5€
concert parcours Georges Aperghis
JEAN-PIERRE DROUET / percussions
LES MACHINES MUSICALES DE CLAUDINE BRAHEM
●
samedi 09 / 07 | 19h00 | Parc de Champagne
n°72 - 15 €
12 € en prévente, pour les 14/25 ans et les chômeurs
Al Di Meola feat. Gonzalo Rubadalca
DPZ
●
attention changement !
dimanche 10 / 07 | 17h30 | concert n°74 | 10€
au Centre des Congrès
Kuniko Kato interprètera
Kuniko plays Reich - French Premiere