alliance entre les secteurs public et privé pour u
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alliance entre les secteurs public et privé pour u
____________________________________________________________________________ ALLIANCE ENTRE LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ POUR UN COMMERCE RESPONSABLE DES MINERAIS PROTOCOLE D’ACCORD Département d'État des États-Unis, Agence des États-Unis pour le Développement international, Entreprises en aval et associations industrielles utilisant des minerais provenant de la région des Grands Lacs (dont la liste suit ci-dessous ; « utilisateurs en aval »), Organisations d'exécution de programmes de validation et de développement des mines dans la région des Grands Lacs (dont la liste suit ci-dessous ; « organisations d'exécution »), Autres organisations engagées dans la promotion de minerais ne provenant pas de zones de conflit dans la région des Grands Lacs (dont la liste suit ci-dessous ; « autres organisations ») avec un facilitateur I. But Le Département d'État des États-Unis et l'Agence des États-Unis pour le Développement international (ci-après dénommés l'USDoS et l'USAID, respectivement, et collectivement désignés sous le nom « organismes du gouvernement des États-Unis »), et d'autres signataires, parmi lesquels des entreprises en aval et des associations industrielles de la chaîne de valeur ajoutée de l'industrie des ressources minérales de la région des Grands lacs (« RGL ») (« utilisateurs en aval »), des organisations d'exécution de programmes de validation et de développement des mines dans la RGL (« organisations d'exécution »), d'autres organisations engagées dans la promotion des minerais « sans conflit » dans la RGL (« autres organisations »), ainsi qu’un facilitateur (ci-après désignés individuellement comme un « participant » et collectivement comme des « participants ») ont un intérêt commun à promouvoir le développement d'itinéraires de chaînes d’approvisionnements de minerais entièrement validés et dont la traçabilité est transparente, notamment pour l'étain, le tantale, le tungstène et l'or, issus de la République démocratique du Congo (« RDC »), en particulier, et de l'ensemble de la RGL. Une chaîne d’approvisionnement légitime établie pour être en conformité avec les directives sur le devoir de diligence émises et/ou approuvées par l'OCDE, le Conseil de sécurité des Nations Unies et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), comprenant des mécanismes de vérification, peut être utilisée par les utilisateurs finaux en aval cherchant à se conformer à l'initiative de l'Electronic Industry Citizenship Coalition (Coalition des citoyens de l'industrie électronique, « EICC ») et de la Global e-Sustainability Initiative (Initiative pour la durabilité électronique mondiale, « GeSI ») pour assurer que les fonderies transforment des minerais sans conflit (« programme de fonderies sans conflit ») ainsi qu'à d'autres efforts conçus pour empêcher que les minerais dont la valeur contribue aux conflits (« minerais de conflit ») s'introduisent dans la chaîne d’approvisionnement. En outre, une chaîne d’approvisionnement qui répond aux critères acceptés à l'échelle régionale et internationale peut contribuer à stabiliser l'économie locale de la RDC en diminuant le financement d'éléments déstabilisateurs et en favorisant des voies durables d'accès au marché pour des producteurs responsables en amont dans la RGL. 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 1 sur 9 Le pilotage de la validation, de l'accréditation et de la traçabilité conformément aux critères de l'OCDE, ainsi que les plans du devoir de diligence concernant les minerais issus de la RGL qui ont été réalisés ces dernières années reflètent une reconnaissance accrue des acteurs à l'intérieur des pays, régionaux et internationaux, ainsi qu'un engagement de leur part, quant à l'importance de veiller à ce que le commerce de minerais dans la région ne contribue pas à des conflits. À ce jour, des initiatives de traçabilité telle de celle de l'iTSCi (un partenariat entre l'ONG internationale Pact et l'association industrielle ITRI) se sont attachées à établir une chaîne de possession vérifiable au moyen d'un système de marquage et de suivi pour garantir que les minerais se déplacent dans la chaîne d’approvisionnement de la RDC et du Rwanda d'une façon qui peut être contrôlée, ou dont la traçabilité est transparente, d'une mine sans conflit jusqu'à leur exportation. Les initiatives de validation constituent un sous-ensemble des initiatives d'accréditation, et des efforts tels que ceux du Bundesanstalt für und Rohstoffe Geowissenschaften (« BGR », l'équivalent allemand de l'United States Geological Survey), cherchent à minimiser le risque que l'exploitation minière et le transport de minerais encouragent les conflits ou les atteintes aux droits de la personne, et elles ouvrent la voie à une amélioration des normes de travail, environnementales et de sécurité dans les mines. Dans le même temps, plusieurs plans sont actuellement conçus et élaborés pour répondre à un large éventail de questions de fond et de d’approvisionnement concernant les itinéraires de la chaîne d’approvisionnement. Les parties prenantes des secteurs public et privé de toute la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des organisations de la société civile, ont toutes des rôles importants et distincts à jouer dans la mise en œuvre de ces initiatives pour qu'elles soient couronnées de succès. Bien que plusieurs initiatives de traçabilité, de validation et de vérification existent à l'heure actuelle, toutes quelque peu indépendantes les unes des autres, aucune n'a été en mesure de mettre sur pied un système associant un itinéraire entièrement validé et dont la traçabilité est transparente pour la commercialisation des minerais de la RGL. Les participants au présent protocole d’accord cherchent à appuyer le développement, le pilotage et la mise en œuvre de systèmes en RDC et dans la RGL afin de fournir une chaîne d’approvisionnement de minerais validée de ce type qui soit acceptable pour les acteurs en aval et pour les utilisateurs finaux d'une manière conforme aux directives sur le devoir de diligence de l'OCDE. Enfin, les participants affirment qu'ils s'appuieront sur les lignes directrices émises par l'OCDE pour définir le terme « sans conflit » à mesure qu'ils établissent des chaînes d’approvisionnements pilotes. Le but du présent protocole d’accord (« PE ») consiste à établir une alliance (« l'Alliance ») entre les institutions gouvernementales, les utilisateurs en aval, les organisations d'exécution et d’autres organisations, avec l'aide d'un facilitateur, pour faire avancer les objectifs présentés ci-après (les « objectifs ») et esquisser les ententes et les intentions eu égard à ces objectifs. Les participants s'engagent à partager leurs connaissances spécialisées et ressources respectives (y compris humaines, en nature et financières) pour atteindre ces objectifs ; le volume des ressources mises en commun sera déterminé exclusivement par les participants. Les participants partagent les objectifs suivants : • • Appuyer le développement de systèmes de chaînes d’approvisionnements qui permettent aux fonderies et aux entreprises en aval, par l'intermédiaire du programme de fonderies sans conflit de l'EICC et de la GeSI et d'autres programmes du même type, d'accéder à des minerais validés, certifiés et dont la traçabilité peut être assurée jusqu'à des mines ne contribuant pas aux conflits, ainsi que contrôlés et vérifiés à l'aide de normes et de mécanismes convenus, et qui permettent de déboucher sur un commerce de minerais évolutif, responsable et autonome dans la RGL. Procurer un mécanisme favorisant une communication et une collaboration appropriées dans l'élaboration de positions communes vis-à-vis de toutes les initiatives concernant 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 2 sur 9 • l'ensemble de la chaîne d’approvisionnement (de la mine au point de vente), afin de contribuer à assurer que les systèmes de développement sont harmonisés dans leur portée et activité, et que tous les participants peuvent compter sur ces systèmes. Envisager des activités supplémentaires qui appuient la vision d'une extraction et d'un commerce de minerais sans conflit dans la RGL, après entente entre les participants. Les participants ont l'intention d'élaborer un plan de travail pour hiérarchiser les activités afin d'atteindre les objectifs suivants : 1 2 3 4 5 Contribuer à, harmoniser et concentrer les efforts déployés par la CIRGL, l'OCDE, le groupe d'experts des Nations Unies, les gouvernements de la RDC et du Rwanda, PROMINES (le Projet de réforme de la gouvernance de l'exploitation minière en RDC), le BGR, l'iTSCi, Pact et d'autres organisations pour développer, dans le cadre d'un projet pilote, conforme aux critères de l'OCDE, des mines et des voies de chaînes d’approvisionnement validées, accréditées et dont la traçabilité peut être assurée, qui seront contrôlées à l'aide de normes et de mécanismes communs, pour une partie importante de l'offre d’or, d’étain, de tantale et de tungstène dans la région de l'est de la RDC et au Rwanda d'ici la fin de 2012, des délais supplémentaires étant prévus pour les autres pays de la RGL. Convenir d'un mécanisme pour solliciter et distribuer les fonds et les ressources en nature des participants actuels et d'autres contributeurs afin d'appuyer l'objectif n° 1. Développer et alimenter un site Internet qui deviendra une ressource clé pour les entreprises cherchant à se conformer aux exigences de déclaration stipulées par la Section 1502 de la loi Dodd-Frank et qui servira de plate-forme centralisée basée sur le Web, comme source d'information concernant les éléments clés des plans, et à contribuer à atteindre tous les autres objectifs de l'Alliance. Organiser des réunions trimestrielles pour faciliter l'examen nécessaire et critique des programmes d'accès à des minerais sans conflit dans la région afin d'assurer une coordination appropriée entre les participants et les multiples parties prenantes concernant d'autres initiatives liées aux chaînes d’approvisionnement sans conflit et au devoir de diligence. Encourager la participation aux travaux de l'Alliance par des parties prenantes supplémentaires et favoriser l'adhésion de nouveaux membres, y compris éventuellement en tant que participants officiels, d'autres gouvernements, d'institutions gouvernementales, d'institutions multilatérales et d'organisations d'exécution et de la société civile régionales et internationales. II. Rôles, responsabilités et notifications des participants Les paragraphes suivants définissent les rôles et responsabilités attendus pour chaque catégorie de participants. Il est entendu que les activités et engagements attendus dépendent de la disponibilité de fonds à ces fins. 1. Institutions gouvernementales des États-Unis : l’USDoS et l’USAID Rôle de l'USAID/l'USDoS : Aux termes du présent protocole d’accord, il est prévu que le rôle de l'USDoS et de l'USAID consistera à : • Fournir 3,2 millions de dollars É.-U. au minimum pour appuyer les objectifs et les activités décrites ci-dessous. 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 3 sur 9 • Dispenser une formation, un appui technique et un financement aux organisations d'exécution et à d'autres institutions, si besoin est, qui soutiennent les buts et objectifs du présent protocole d’accord. • Identifier et superviser les organisations d'exécution en étroite coordination avec les ambassades des États-Unis et les missions de l'USAID dans la RGL. • Faire régulièrement le point sur la situation dans l'Est de la RDC. • Participer sur les plans diplomatique et technique à d'autres initiatives internationales en vue d'assurer une cohésion. • Entretenir des relations stratégiques avec des homologues gouvernementaux incontournables afin de faire progresser l'environnement réglementaire général. Toutes les notifications destinées à l'USDoS/l'USAID doivent être envoyées au point de contact de l'USDoS/l'USAID conformément aux dispositions de l'annexe I. 2. Utilisateurs en aval : entreprises et associations industrielles, y compris XX, YY, ZZ, etc. Rôle des utilisateurs en aval : Aux termes du présent protocole d’accord, il est prévu que le rôle des entreprises et des associations industrielles consistera à : • Fournir un financement s'élevant à 2 millions de dollars É.-U. au minimum jusqu'à la fin de 2012, la contribution initiale étant de 500.000 dollars É.-U. Ce montant correspond à un montant cumulé englobant tous les participants utilisateurs en aval. Les contributions initiales ponctuelles de ces participants devraient être de l’ordre de 25 000 à 75.000 dollars É.-U. pour les entreprises, et de 125.000 à 175.000 dollars É.-U. pour les associations industrielles. Constitué par les contributions des utilisateurs en aval, ce fonds a pour but de canaliser le financement par l'intermédiaire du facilitateur afin de financer les organisations d'exécution, sous réserve du respect des principes de gouvernance et du processus détaillés dans la section III (1). Cependant, les utilisateurs en aval peuvent choisir de financer directement les organisations d'exécution plutôt que de contribuer au fonds, sous réserve du respect du processus de gouvernance de l'Alliance, si les circonstances l'exigent. • Faciliter la communication entre les parties prenantes, en particulier entre les entités chargées de la validation et de la traçabilité en amont, les acheteurs en aval et les utilisateurs finaux afin d'assurer que les impératifs du devoir de diligence des utilisateurs finaux sont intégrés dans la mise en œuvre de systèmes sans conflit. • Appuyer des systèmes qui ont validé et garanti la traçabilité des minerais sans conflit par l'intermédiaire du programme de fonderies sans conflit ou de tous autres systèmes du même type permettant d'acheter des minerais issus de la région des Grands Lacs selon des critères conformes à ceux de l'OCDE. Il convient d'envoyer toutes les notifications aux entreprises et associations industrielles aux points de contact représentant leurs organisations respectives identifiées à l'annexe I. 3. Organisations d'exécution, y compris AA, BB, CC, etc. Rôle des organisations d'exécution à l'intérieur de la région : Aux termes du présent protocole d’accord, il est prévu que le rôle des organisations d'exécution consistera à : 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 4 sur 9 • Soutenir et mettre en œuvre, à l'aide de fonds de l'Alliance et d'autres sources supplémentaires, le cas échéant, les systèmes de traçabilité, de certification, de validation et de vérification en RDC et dans la RGL qui auront été identifiés par l'Alliance. • Coordonner la programmation à l'intérieur de la région. • Entreprendre la gestion du financement des programmes et en rendre compte. • Développer les capacités des organisations de la société civile locale et des institutions gouvernementales qui sont nécessaires pour assurer la réalisation des objectifs de l'Alliance. • Effectuer une supervision et un contrôle de qualité des programmes associés à cette Alliance, y compris par un suivi et des rapports concernant les étapes programmatiques. Il convient d'envoyer toutes les notifications aux organisations d'exécution aux points de contact représentant leurs organisations respectives identifiés à l'annexe I. 4. Autres organisations, y compris FF, GG, HH, etc. Rôle des autres organisations : Aux termes du présent protocole d’accord, il est prévu que le rôle des autres organisations consistera à : • Fournir des avis et des commentaires aux participants de l'Alliance sur les réalités actuelles de la RDC et dans la GLR, en particulier à l'égard de la prévalence de minerais de conflit • Participer à certaines réunions de l'Alliance afin d'examiner la mise en œuvre, d'apprécier l'avancement vers les objectifs de l'Alliance, notamment en contribuant à la prise de décision, à la conception d'un plan de travail, ainsi qu'en fournissant et analysant les avis des communautés locales afin d'assurer que les projets répondent à leurs besoins ne causent pas de préjudice excessif. Il convient d'envoyer toutes les notifications aux autres organisations aux points de contact représentant leurs organisations respectives identifiées à l'annexe I. 5. Facilitateur Rôle du facilitateur : Aux termes du présent protocole d’accord, il est prévu que le rôle du facilitateur consistera à : • Fournir les services nécessaires pour appuyer et coordonner la préparation des participants, la prise de décision, la mise en œuvre et les rapports concernant les objectifs 1 à 5. • Servir de canal de financement pour constituer une réserve et de coordinateur des ressources fournies par les utilisateurs en aval afin d'appuyer le travail de l'Alliance et, si nécessaire et approprié, fournir le même service aux institutions gouvernementales des États-Unis, multilatérales et autres. Il convient d'envoyer toutes les notifications au facilitateur au point de contact identifié à l'annexe I. III. Exécution 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 5 sur 9 1. Gouvernance Les participants ont l'intention de collaborer, conformément aux rôles décrits dans la section II, afin de s'assurer que les objectifs et les activités déterminés par l'Alliance sont mis en œuvre et enregistrent des progrès. Les participants ont l'intention d'identifier des structures et processus spécifiques de prise de décision sur des questions individuelles relatives au protocole d’accord et ils élaboreront des protocoles permettant de pérenniser ces structures, processus et définitions des rôles et responsabilités des participants. En ce qui concerne les affectations de financement, les institutions gouvernementales et les utilisateurs en aval prévoient de collaborer avec d'autres organisations sur l'identification et l'évaluation des activités et des organisations d'exécution. Il incombe aux institutions gouvernementales et aux utilisateurs en aval d'être responsables de la prise des décisions finales, concernant l'affectation des fonds fournis par les filières parallèles et d'en rendre compte. Néanmoins, les participants ont l'intention de prendre des décisions de financement plus efficaces afin d'atteindre les objectifs de l'Alliance par le biais d'une étroite collaboration avec d’autres organisations. Tout participant est susceptible d'être limité eu égard à sa participation à l'évaluation de l'affectation des financements destinés aux organisations individuelles d'exécution, ainsi qu'aux affectations de fonds dans leur ensemble et ce, afin d'éviter tout conflit d'intérêt. Selon le besoin, les participants prévoient d'examiner, et d'évaluer, les manifestations d'intérêt d'autres institutions gouvernementales des États-Unis et d’autres pays, utilisateurs en aval, organisations d'exécution, ainsi que d'autres organisations qui souhaitent devenir participants à ce programme. Les participants peuvent élaborer un protocole spécifique concernant l'admission de nouveaux participants. De plus, au besoin, ils peuvent choisir de demander à des sous-groupes d’effectuer un suivi de la mise en œuvre d’objectifs spécifiques, par exemple, superviser le site Internet, examiner les initiatives de validation et de traçabilité, ainsi que gérer les activités de communication. Les participants ont l'intention de prendre des décisions de concert au sujet des questions suivantes : • Évaluation de la performance, y compris les critères d'évaluation et l'examen des rapports de suivi et d'évaluation, eu égard aux activités menées conformément au présent protocole d’accord. • Assurer une divulgation transparente et adéquate des informations financières et programmatiques aux principales parties prenantes et au public eu égard aux activités menées conformément au présent protocole d’accord. À la demande d'autres participants, les partenaires d'exécution peuvent participer aux évaluations de la performance de leurs propres travaux aux fins d'un échange d'informations approprié. Cependant, les évaluations finales et l'élaboration des rapports incombent uniquement aux participants qui n'ont aucun lien avec l'activité examinée. 2. Financement L'apport de financement par les participants est sujet à la disponibilité de fonds et aux processus pertinents d'approbation interne par lesdits participants. 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 6 sur 9 Les utilisateurs en aval fournissent un financement parallèle au facilitateur ou à un organisme d'exécution, qui se charge ensuite de répartir les fonds selon les décisions du groupe de participants qui a fourni le financement, en consultation avec d’autres participants. 3. Vérifications Les participants décident quand et comment des vérifications des activités de l'Alliance elle-même sont nécessaires, séparément des vérifications des organisations d'exécution eu égard aux chaînes d’approvisionnements mises en place en RDC ou dans la RGL. 4. Communications Pour promouvoir la transparence, les participants prévoient de collaborer à l'élaboration de supports de sensibilisation et d'information concernant les programmes entrepris conformément au présent protocole d’accord pour des publics extérieurs, et ils peuvent élaborer un protocole spécifique à cet effet. Les participants doivent respecter la politique de confidentialité de chacun, avec la reconnaissance réciproque qu'ils ont l'intention de faire connaître le présent protocole d’accord ainsi que ses objectifs sans pour autant divulguer d'informations concurrentielles, confidentielles ou exclusives de l'autre/des autres participant(s). Pour ce qui est des activités entreprises conformément au présent protocole d’accord, les participants prévoient de donner un préavis suffisant aux autres, par l'intermédiaire du facilitateur, eu égard à toute communication publique relative aux activités de l'Alliance pour s'assurer que sont respectées les considérations énoncées précédemment au sujet d'informations concurrentielles/confidentielles/exclusives, ainsi que d'autres considérations relatives aux informations sensibles et à leur divulgation publique, eu égard à tous les participants. Ces derniers peuvent décider de créer d'autres protocoles de communication, si les circonstances le justifient. 5. Rapports et évaluation (a) Rapports Les participants prévoient de produire les rapports suivants avec une contribution du public et pour les diffuser largement (le type, la fréquence et l'auteur principal sont précisés) : Rapports techniques concernant la mise en œuvre, notamment les obstacles rencontrés, et les progrès dans la réalisation des objectifs identifiés dans la région (trimestriels, facilitateur et USAID) ; Rapports sur l'utilisation des fonds en espèces et des contributions en nature (trimestriels, facilitateur et USAID), associés à des rapports sur la sollicitation et la collecte de nouvelles contributions (trimestriels, facilitateur et USAID) ; Rapports sur l'avancement général de l'accès dans la région aux minerais et la diligence raisonnable concernant les minerais de la guerre (annuels, facilitateur, USAID et US Dos). (b) Évaluation Les participants déterminent les paramètres d'évaluation de l'avancement du présent protocole d’accord, y compris la façon de répondre aux inquiétudes des parties prenantes. IV. Date d'effet, durée, modifications et résiliation 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 7 sur 9 Le présent protocole d’accord entre en vigueur pour chaque participant à la date de signature et il se poursuit pendant cinq (5) ans à compter de la date effective pour le premier participant, mais doit se poursuivre tant que des participants qui sont d'accord pour continuer l'Alliance décident, par écrit, de le proroger. En outre, le présent protocole d’accord peut être modifié à condition que tous les participants en décident ainsi par écrit. Tout participant peut mettre un terme à sa participation au présent protocole d’accord à tout moment mais il doit faire tout son possible pour donner un préavis de 30 jours au moins, par écrit, au facilitateur et, autant que faire se peut, aux autres participants. V. Autres dispositions D'autres membres sont encouragés à exprimer leur intérêt en déposant une demande en tant qu'institutions gouvernementales (ce qui comprend les institutions non américaines et multilatérales), utilisateurs en aval, organisations d'exécution et/ou autres organisations. Les participants actuels ont l'intention de se consulter eu égard aux critères requis pour l’admission des nouveaux membres et l'approbation des candidatures. Le devoir de diligence eu égard au risque pour la réputation d'une association avec d'autres participants est considéré par certains comme un impératif, qui peut être satisfait dès le début du protocole d’accord, de façon continue, régulière et selon les besoins. Tous les participants ont l'intention de respecter les exigences les uns des autres à cet égard et de communiquer en temps opportun afin d'accélérer le processus pour tous les autres participants, ainsi que de fournir des informations raisonnables de façon à favoriser l’exécution du devoir de diligence des autres participants tout en respectant la confidentialité et les demandes et droits concernant la divulgation d'informations exclusives. Les participants deviennent partie prenante au présent protocole d’accord tout en souhaitant maintenir leurs propres missions et mandats distincts et uniques, ainsi que leurs responsabilités propres. La coopération parmi les participants comme indiquée dans le présent protocole d’accord ne doit pas être interprétée comme un partenariat ni tout autre type d'entité ou de personnalité juridique. Chaque participant accepte la responsabilité pleine et entière de toutes les dépenses encourues par lui-même en relation avec le présent protocole d’accord. Rien dans le présent protocole d’accord ne doit être interprété comme remplaçant, ni empiétant en aucune façon sur tout accord ou contrat conclu entre les participants, que ce soit avant ou après la signature du présent protocole d’accord. Rien dans le présent protocole d’accord ne doit être interprété comme constituant une relation de travail exclusive. Les participants reconnaissent expressément que le présent protocole d’accord ne constitue pas un engagement de fonds ni un engagement légalement contraignant de la part de tout participant, et qu'il ne crée pas non plus de droits à l’avantage d’une quelconque tierce partie. DÉPARTEMENT D'ÉTAT DES ÉTATS-UNIS Nom : [Préciser le représentant habilité] Agent ou autre responsable supérieur)] AGENCE AMÉRICAINE POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL Par : ________________________ 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 8 sur 9 (Signature) Nom : [Préciser le représentant habilité] Titre : [Administrateur, administrateur adjoint] Date : _____________________ [Organisation d'exécution : si déjà identifiée] Par : ________________________ (Signature) Nom : [Préciser le représentant habilité] Titre : [Préciser (par ex., directeur exécutif, PDG, etc.)] Date : _____________________ [Utilisateur en aval : si déjà identifié] Par : ________________________ (Signature) Nom : [Préciser le représentant habilité] Titre : [Préciser (par ex., PDG ou autre haut responsable)] Date : _____________________ [Autre organisation d'exécution : si déjà identifiée] Par : ________________________ (Signature) Nom : [Préciser le représentant habilité] Titre : [Préciser (par ex., directeur exécutif, PDG, etc.)] Date : _____________________ Facilitateur Par : ________________________ (Signature) Nom : [Préciser le représentant habilité] Titre : [Préciser (par ex., directeur exécutif, PDG, etc.)] Date : _____________________ 1er septembre 2011 – Version DÉFINITIVE Page 9 sur 9