LES SŒURS DE LA DOCTRINE CHRETIENNE - École Sainte-Anne

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LES SŒURS DE LA DOCTRINE CHRETIENNE - École Sainte-Anne
LES SŒURS DE LA DOCTRINE CHRETIENNE
VERS 1716 – UNE FONDATION PROGRESSIVE, AU DIOCESE DE TOUL
La fondation se fait en étapes par trois prêtres, passionnés de
la scolarisation des enfants surtout de la campagne, dans une
Lorraine se relevant seulement des misères de la Guerre de
Trente Ans.
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Claude Varnerot (1648-1734); Curé à Lucey
Dominique Gueldé (1660-1731); Curé à Trondes
Jean-Baptste Vatelot (1688-1748); Chanoine de la
Cathédrale de Toul, il est chargé par l’Evêque
d’organiser les « Petites Ecoles du diocèse.
Jean-Baptiste Vatelot élabore un système pédagogique
destiné aux filles des campagnes.
A partir de ce mouvement se développera une congrégation,
celles des Sœurs de la Doctrine Chrétienne
La cathédrale de Toul
Jean-­‐Baptiste Vatelot (1688-­‐1748) ORIGINALITÉ DE LA PÉDAGOGIE DU PÈRE
VATELOT
• Il ouvre une’’Mère-école’’ à Toul pour formation des
maitresses.
• Sa pédagogie est basée sur le dialogue, une douce
fermeté est une spiritualité dynamique
• Il ouvre des ‘’Petites Ecole’’ à la demande des
communes et dans des conditions qui assurent à la
Sœur la liberté du travail éducatif (un contrat, un
salaire); il pose au demandeur des conditions sérieuses
pour le bon fonctionnement de l’école.
• Les sœurs n’ont ni clôture, ni vêtement conventuel.
Elles ne sont pas admises à prononcer des vœux
perpétuels. Elles vivent au cœur des villages.
ELARGISSEMENT DE LA VISÉE ÉDUCATIVE
• En plus de l’enseignement donné aux enfants, les
Sœurs s’appliqueront à former les mères de famille
au cours de ‘’veillées’’ qui les rassemblent le soir.
• Jean-Baptiste Vatelot a aussi eu le souci de former
Petite Ecole de Bruley (F)
aux soins des malades des infirmières intelligentes, charitables, zélées et pieuses, pour
assister les malades de la localité, principalement les pauvres.
Dans une petite Ecole, au 18e siècle, dessin de Sr Thérèse Ory
Sainte Anne, patronne de la Congrégation
1821 RE-FONDATION DE L’INSTITUT PAR MERE PAULINE DE FAILLONNET (17781856)
• Après la Révolution française, les Sœurs de la Doctrine
Chrétienne se regroupent à Nancy, Depuis lors la maisonmère se trouve dans cette ville.
• En 1821, Pauline de Faillonnet est élue Supérieure
générale. Elle présidera la Congrégation jusqu’ en 1885,
apportant à la << Doctrine>>
ouverture et enracinement :
Maison des Soeurs à Vianden (1861-­‐1955)
- sur le plan spirituel et sur celui de
la structuration interne de l’institut,
ses efforts aboutiront en 1844 à la reconnaissance officielle par
l’Eglise diocésaine de la << Doctrine>> comme congrégation à part
entière.
- sur le plan éducatif, elle travaille à mettre la pédagogie appliquée
dans les écoles en rapport avec les nouveaux besoins de la
société. Elle veillera à développer la formation humaine et la
compétence professionnelle des Sœurs. Mère Pauline de Faillonnet
L'école de Rédange/Attert (1901-­‐1987)
L'école de Marnach (1873-­‐
1971)
L’ŒUVRE PEDAGOGIQUE DE MERE PAULINE
• Création de << Sœurs directrices>>, responsables d’un réseau d’écoles, chargées de
visiter et de contrôler les écoles.
• Ouverture de pensionnats pour jeunes filles.
• Rédaction de nombreux écrits pédagogiques et psychologiques.
• Ouverture d’écoles hors frontières, à la demande des conseils communaux. La qualité
de l’enseignement dans les Petites Écoles est telle que la Belgique (en 1833), l’Algérie et
le Luxembourg (en 1841) font appel à la Congrégation pour assurer chez eux l’éducation
des filles. LES
DISPOSITIONS
PREVUES
AVEC
LES
ADMINISTRATIONS COMMUNALES ( A PARTIR DE L’
EXPERIENCE DU 19 E SIECLE, AU GRAND-DUCHE)
1. Traitement
• La commune assure un traitement aux Sœurs.
Congrégation ne demande pour ses Sœurs vivant
communauté, que 75% du traitement des institutrices.
Boxhorn; église et école avec • Motivation : Jean- Baptiste Vatelot voulait que
la maison des Soeurs (1894-­‐
enfants des communes pauvres aient la possibilité
1945)
fréquenter l’école primaire 2. Habitation
• Une modeste maison est mise à la disposition de la communauté.
• L’ameublement fourni par la commune reste la propriété de celle-ci.
• Normalement l’école comporte un logement pour les Sœurs.
• L’initiative privée vient des fois au secours de la pauvreté des Communes.
3. Composition des communautés de village
• Peu à peu, on demande une ou deux Sœurs en plus à
Nancy. La communauté des Sœurs est alors capable de
répondre à une diversité de besoins.
• Dans certains villages, l’éducation des filles est entre les
mains des Sœurs, depuis l’école gardienne jusqu’à la fin de
l’adolescence. L’infirmière entre dans toutes les familles et
rayonne dans les environs des communes, ce qui est d’
autant plus appréciable que la plupart des communes sont
pauvres.
• Si la communauté est nombreuse, une Sœur ménagère
en fera partie.
La
en
les
de
Wiltz: premier pensionnat de la Doctrine au Luxembourg (1851-­‐1951)
o Soeurs nées ou ayant vécu à Rodange (photo prise vers 1950)
Extrait reproduit du guide de l'exposition "POUR QUE L'HOMME VIVE"; organisée
par la comission culturellede l'Archevêché de Luxembourg en collaboration avec
la Conférence Nationale des Religieuses du Luxembourg (1995)
Cette page a été réalisée avec l'aide de Loutsch Caroline et Wickler Cindy, 9PR:
2007 

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