Dieu choisit Jacob plutôt qu`Esaü

Dieu choisit Jacob
plutôt qu’Esaü
Dieu choisit Jacob
plutôt qu’Esaü
Genèse 25.21-26 ; 27.1-29
Objectif de la leçon
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Les enfants apprendront que Dieu a promis de bénir Jacob plutôt qu’Esaü.
Vérités bibliques
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Dieu bénit Jacob plutôt qu’Esaü.
Jacob était un menteur et Esaü a rejeté ses parents.
Dieu a permis que Jacob mente à son père pour voler l’héritage.
Dieu est bon envers Jacob.
Verset clé
L’Eternel lui dit : « Il y a deux nations dans ton ventre, l’un des deux sera plus
puissant que l’autre, et l’aîné sera assujetti au cadet » (Genèse 25.23).
Application
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Nous sommes tous pécheurs. Demandons à Dieu sa miséricorde.
Ne commets pas un péché pour essayer de te sortir d’un autre péché.
Sois patient et attends la promesse de Dieu.
Ne prends pas ton destin dans tes propres mains.
La semaine prochaine
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Dieu lutte avec Jacob
Lisez Genèse 32.25-33
Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur. Texte copyright © 2000, Société Biblique Internationale.
Contenu de la leçon © 2006 Grace Community Church.
Première Année des 4 à 6 ans : Leçon 13
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Dieu choisit Jacob
plutôt qu’Esaü
Se préparer à l’enseignement
« Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds de
votre être, qu’ils soient attachés comme un signe sur vos mains, et comme une marque
sur votre front. Vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez » (Deutéronome 11.18-19a).
S’il vous plaît, prenez le temps de préparer votre esprit et votre cœur en vous accrochant scrupuleusement aux vérités contenues dans la Parole de Dieu (2Ti 2.15).
Lisez ce qui concerne le contexte du passage biblique et étudiez les enseignements
contenus dans cette leçon. Des informations essentielles concernant le contexte
vous y sont données afin de vous aider à mieux comprendre les Écritures.
Contexte biblique
Dans Genèse 27, nous trouvons le récit d’une tragédie familiale. Il s’agit de l’histoire
des relations d’Isaac, avec Dieu, avec sa femme et avec ses fils. Ces relations étaient
tristement dépourvues de confiance, de respect et d’amour. Le père d’Isaac, Abraham, était un homme de foi qui obéissait à Dieu et le louait régulièrement. Dans
les chapitres 12 et 13 de la Genèse, on peut lire à quatre reprises qu’Abraham s’est
arrêté pour construire un autel à l’Eternel. Les liens entre le père et le fils étaient
basés sur la franchise, la confiance et une si tendre affection qu’on peut presque
dire qu’ils s’adoraient l’un l’autre. Mais bien que le fils ait montré une foi admirable
lorsque son père a été sur le point de le sacrifier, il ne semble pas qu’Isaac ait eu,
comme son père, la préoccupation majeure de chercher à développer son amour
pour le Seigneur. Inévitablement, les membres de sa famille sont devenus égocentriques, cherchant leur propre intérêt et délaissant celui des autres. A cause de la
promesse qu’il a faite à Abraham et malgré la résistance arrogante et les ingérences
dans son plan de ses descendants, Dieu a néanmoins accompli sa volonté à travers
eux. En luttant contre la souveraineté du Seigneur, les petits-enfants d’Abraham
ont fait d’eux-mêmes et de leur entourage des victimes.
Isaac avait environ 137 ans lorsqu’il perdit la vue. Nous savons qu’il a vécu 40 ans de
plus, mais lui pensait que sa mort était imminente. C’est pourquoi, il se prépara à
transmettre la bénédiction, héritage de sa famille, à son fils aîné Esaü. Il en a voulu
ainsi, alors qu’il savait parfaitement que Dieu avait choisi Jacob comme héritier de
cette bénédiction (Ge 25.23).
Rébecca entendit qu’Isaac s’apprêtait à transmettre la bénédiction à Esaü. Comme
elle aimait son fils Jacob (littéralement, « son favori ») plus qu’Esaü, elle a cherché
un moyen de déjouer les intentions d’Isaac. Rébecca a toujours été très vive, organisée et pleine d’initiative. C’est pourquoi, dans cette occasion, elle va prendre
les choses en main. Elle commande dans l’urgence avec autorité. Comme Jacob
répond en obéissant aussitôt, nous oublions parfois qu’Esaü et son frère avaient
70 ans. Jacob devait aller chercher deux chevreaux pour la préparation du repas
d’Isaac. L’idée était qu’une seule chèvre ne fournirait pas autant de viande que le
gibier rapporté par Esaü.
La bénédiction devait être prononcée par le patriarche sur le fils que Dieu avait
lui-même choisi. Mais Isaac a cru pouvoir contourner le plan de Dieu et attribuer
la bénédiction à Esaü. Le geste d’Isaac manifeste une solide arrogance fondée sur
une préférence sentimentale et non sur la volonté de Dieu. Esaü ne méritait pas
la bénédiction. Son manque d’intérêt pour l’héritage spirituel de son grand-père
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est évident quand on considère qu’il a vendu son droit d’aînesse à Jacob et qu’il a
épousé plusieurs femmes hittites, choses pourtant interdites par Dieu. Sa connaissance de la vie menée par Esaü et de la promesse de Dieu faite à Jacob au moment
de sa naissance (Ge 25.23), aurait dû être plus que suffisante pour convaincre Isaac
que son favori ne devait pas recevoir la bénédiction.
Devant l’absence de volonté d’Isaac de se conformer aux plans de Dieu, Rebecca
et Jacob auraient dû affronter ouvertement le patriarche et remettre la suite des
évènements entre les mains de Dieu. Au lieu de cela, ils complotèrent pour tromper Isaac (comme si Dieu avait besoin de leurs stratagèmes pour exercer sa volonté).
Jacob avait peur que son père ne découvre la vérité. En effet, les aveugles apprennent à compenser efficacement l’absence de vue en développant leurs autres sens.
De fait, Isaac va essayer de déterminer l’identité réelle de Jacob en sentant son
odeur, en écoutant sa voix et en le touchant. Ce que craignait Jacob, c’était que son
père, découvrant la vérité, et pensant qu’il s’était moqué de sa faiblesse de vieillard,
ne prononce sur lui une malédiction au lieu de la bénédiction. Rebecca semble
avoir trouvé une solution à ce problème en écorchant les chevreaux ; Elle recouvrirait de peau le cou et les bras de Jacob. Elle n’a pas dû avoir trop de temps pour
nettoyer les peaux, et il devait y avoir encore dessus quelque chose de la chaleur
et du sang des animaux quand elle les a attachées sur Jacob. On se rend compte
par là qu’il était entièrement complice de ce plan. Rébecca a dû recouvrir presque
entièrement les bras de Jacob, parce que, de ce temps-là, les hommes portaient
généralement des vêtements sans manche.
La désolante absence de confiance entre Isaac et ses fils s’entend dans ces quelques
mots : « Viens un peu plus près, mon fils, que je te touche pour voir si tu es bien
mon fils Esaü ». Son aptitude à identifier par l’ouïe ceux qui sont autour de lui devait
être bien développée, et la voix de celui qui se tenait devant lui, lui semblait être
celle de Jacob, mais tout le reste lui disait qu’il s’agissait d’Esaü. Il décida donc de
bénir cette personne. Cependant, quelques doutes le rendaient encore hésitant et
indécis. Ayant épuisé toutes ses ressources pour déterminer avec certitude la vérité
par les indices indirects, Isaac finit par poser directement la question à Jacob : « Estu bien mon fils Esaü ? » A cette question Jacob répond en mentant avec aplomb :
« Oui, c’est bien moi ». Isaac mange le plat de chevreau et boit du vin. Puis, il dit à
son fils : « Approche-toi, viens m’embrasser, mon fils ». Il voulait probablement se
libérer de ses derniers doutes.
La bénédiction d’Isaac prend une forme poétique quand il évoque les caractéristiques du fils qu’il aime le plus, Esaü. Il y parle de son amour pour la chasse et les
grands espaces ; Ésaü était celui qui lui avait si souvent rapporté des délices que
produit la terre. Au début, Isaac parle de Yahvé, celui qui est fidèle, celui qui fait alliance avec le peuple qu’il a choisi. Puis, il change d’appellation et se met à appeler
Dieu Ha Élohim, le vrai Dieu, le créateur de toute chose.
La mention de la rosée, au verset 28, est importante car les Palestiniens comptaient
beaucoup sur la rosée pour l’irrigation de leurs champs. Isaac invoque d’abord Dieu
pour qu’il donne à son fils une terre fertile, puis il essaie de défaire la parole prononcée naguère par le Seigneur, et qui disait que le plus âgé servirait le plus jeune.
Cependant, nulle part Isaac ne parle de la promesse messianique de Genèse 12.3,
peut-être parce que c’est une bénédiction trop sacrée, et qu’il sait qu’il est en train
de défier Dieu ouvertement. Cela peut aussi expliquer pourquoi il n’utilise plus le
nom Yahvé qui est le nom le plus sacré de Dieu.
Jacob n’a pas plus tôt quitté la tente d’Isaac qu’Esaü apparait. Jacob a tout juste le
temps de s’échapper pour ne pas être pris sur le fait. Les mots d’Esaü ressemblent
beaucoup à ceux utilisés par Jacob avant lui. Il était loin de s’imaginer la déception
qui l’attendait. Le frère aîné parla avec une grande déférence à son père mais pour
Isaac la surprise était complète. Il dit littéralement : « Qui es-tu ? ». Dans un éclair,
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Isaac réalisa premièrement, qu’Esaü n’aurait pas la bénédiction qu’il voulait donner
à l’aîné de ses jumeaux, et deuxièmement, que la bénédiction reposait désormais
sur Jacob. De telles bénédictions ou malédictions arrachées par la ruse et la tromperie étaient considérées non valides, mais Isaac refusa de reprendre ses paroles
parce qu’il réalisa soudain la souveraineté de la main de Dieu dans toutes ces choses et qu’il se repentit de sa conduite. En fait, « Isaac, en proie à une vive émotion,
se mit à trembler ». C’est parce que le cœur d’Isaac a changé radicalement que
l’auteur de l’épître aux Hébreux peut affirmer : « Par la foi aussi, Isaac a béni Jacob
et Ésaü, en vue de l’avenir ».
Hébreux 12.16 présente Esaü comme l’homme immoral et sans Dieu qui a pu vendre son droit d’aînesse contre un simple repas. Il ne voulait rien avoir à faire avec
Dieu. Malgré tout, bien que ce qu’il avait entendu des lèvres de son père ait été
la conséquence de ses choix, cet homme de 70 ans fut pris d’un terrible accès de
colère. Nous voyons, encore une fois, combien les relations entre père et fils étaient
tordues ; Esaü essaie de manipuler Isaac à force de larmes et de gémissements, en
faisant preuve d’une absence totale de contrôle de soi. Mais il ne trouve aucun
moyen de le faire changer d’avis (Hé 12.17). Dans le refus d’Isaac de maudire son
traître de fils, nous trouvons, ce que Jacob ne pouvait pas imaginer de sa part, une
réponse juste. En lisant ce passage, il semble évident qu’Isaac n’avait jamais partagé sa foi avec ses fils, ni enseigné la vie d’obéissance qui devait nécessairement
découler de la foi. La dernière remarque d’Esaü révèle son égoïsme et le peu de
cas qu’il faisait des choses spirituelles. Il était mauvais, sans foi, et Isaac fut forcé de
reconnaître à ce moment-là, que la nature de son fils aîné était incompatible avec
le rôle de patriarche. Cet homme qui a passé sa vie à courir la campagne, en se moquant de la volonté de Dieu, était maintenant amer, bouillonnant de colère contre
son frère. Il était blessé et s’érigeait en victime innocente. Voilà que, tragiquement,
Isaac se retrouva confronté au fait qu’il avait élevé un enfant qui ne méritait que la
malédiction de Dieu. La descendance d’Esaü serait condamnée à vivre « loin des
terrains fertiles et loin de la rosée qui nous descend du ciel » dans les terres stériles
d’Edom. Elle serait dominée par la postérité de Jacob même si, occasionnellement,
elle secouerait sa servitude.
Préparation à la leçon
« Mon peuple, écoute mon enseignement, sois attentif à ce que je vais dire »
(Psaumes 78.1).
Cette section comprend une révision de la leçon de la semaine précédente et des
idées pour préparer les enfants à celle du jour. Choisissez parmi ces idées celles qui
vous aideront le mieux à amener les enfants aux enseignements de cette leçon.
Questions de révision
Qui était Isaac, et qu’avait-il de spécial ?
C’était le fils promis à Abraham. C’était le fils promis à Abraham.
Pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de sacrifier Isaac en holocauste ?
Pour tester Abraham.
Est-ce que Dieu voulait vraiment qu’Abraham tue Isaac ?
Non. Il voulait montrer qui Abraham aime le plus, lui ou Isaac.
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Abraham a-t-il eu confiance en Dieu ?
Oui.
Abraham a-t-il réussi le test ?
Oui. Il a obéi à Dieu.
Tout sur les jumeaux
Lisez aux enfants un livre qui parle des jumeaux. Demandez-leur s’ils ont des amis
qui sont jumeaux. Expliquez que la leçon du jour parle de deux jumeaux appelés
Jacob et Esaü.
Les deux frères en 3D (Rouleau de papier craft)
Choisissez deux enfants, couchez-les sur le papier déroulé en leur faisant prendre
une pose ; par exemple, les mains sur les hanches ou saluant de la main. Tracez
leurs silhouettes au feutre. Désignez l’un comme étant Jacob et l’autre comme
étant Esaü. Les enfants devront les décorer au crayon de couleur ou au crayon de
cire ; Ésaü avec des poils aux bras, la peau rougie, etc. et Jacob en jardinier avec un
chapeau de paille, des légumes dans les bras, etc. Découpez-les en deux bandes
de longueurs égales. Mettez les jumeaux dos à dos et agrafez des bandes de papier
pour les relier entre elles. Enfilez la tunique ainsi obtenue. Vous avez maintenant
des jumeaux en 3D pour raconter votre histoire. Pendant l’histoire, tournez la tunique en mettant du côté des enfants le jumeau qui correspond à ce que vous
racontez.
Devinez qui c’est ?
Mettez les enfants en cercle. L’un des moniteurs s’assied sur une chaise, les yeux
bandés, au milieu du cercle. Demandez aux enfants de s’approcher de lui chacun
leur tour, afin qu’il puisse toucher leurs bras. Vous pouvez aussi mettre des morceaux
de fourrure ou de tissus sur leurs bras. Voyez si le moniteur peut deviner de quel
enfant il s’agit. Prenez le temps de laisser passer tous les enfants. Aujourd’hui, dans
la leçon, nous allons voir comment Jacob a trompé son père qui était aveugle et lui
a volé sa bénédiction.
Jacob, Jacob, Esaü!
Les enfants s’assoient par terre en cercle. Comme dans le jeu de la chandelle, un
enfant (Jacob), tourne en marchant autour du cercle. « Jacob » touche la tête de
chacun de ses camarades. A chaque fois qu’il touche une tête il dit : « Jacob, Jacob,
Jacob… » (autant de fois qu’il le veut) puis finalement, il dit « Ésaü ». « Ésaü » se lève
aussitôt et essaie d’attraper « Jacob » qui doit faire tout le tour du cercle et s’asseoir
à la place d’« Ésaü » sans se faire attraper.
Toucher et sentir
Bandez les yeux des enfants. Passez-leur différents objets plus ou moins sphériques.
Voici quelques idées : orange, balle molle, balle de tennis, pomme, citron, balle de
golfe, oignon, pomme de terre, boule de Noël. Demandez aux enfants de les reconnaître au toucher et à l’odeur. Ce n’est pas facile n’est-ce pas ? Dans notre leçon,
nous allons voir comment quelqu’un a pu être trompé parce qu’il ne pouvait pas
voir, il ne pouvait que sentir et toucher.
Histoire de la vie
Montrez un journal aux enfants. Que se passe-t-il dans le monde ? Est-ce que Dieu
sait tout ça ? Dieu a un plan pour notre monde et pour notre vie. Que se passe-t-il
avec le plan de Dieu lorsque les gens font des choses mauvaises ? Est-ce que quelque
chose peut prendre Dieu par surprise ? Pourquoi, non ? (Dieu connaît le futur).
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Enseignement de la Parole
« Nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges » (Psaumes 78.4).
Cette section comprend la leçon biblique, des questions sur la leçon et des idées
pour la louange et l’adoration ; y sont incluses des idées de chants pour le moment
de louange. Utilisez les questions pour voir si les enfants ont bien compris la leçon.
Cette section comprend aussi différentes manières de présenter l’enseignement.
Lisez le passage biblique plusieurs fois avant de continuer à lire ces pages. Tout
enseignement devrait provenir directement de la Bible.
Leçon biblique
Lecture du texte
Lisez Genèse 25.21-26 ; 27.1-29
Dieu a promis à Isaac qu’il aurait une grande famille, mais lui et sa femme, Rébecca,
n’ont pas d’enfant. Rébecca est triste parce qu’elle veut un bébé. Isaac prie Dieu et
Dieu leur donne deux garçons, des jumeaux.
Esaü naît le premier, alors c’est lui l’aîné. Il a des cheveux roux et beaucoup de poils
roux sur tout le corps. Est-ce que quelqu’un a des cheveux roux ici ? Jacob lui n’a
pas tant de poils et sa peau est toute douce.
De ce temps-là, l’aîné de la famille recevait une bénédiction spéciale de la part
du père. Mais à la naissance d’Esaü et de Jacob, Dieu dit à Rébecca que cette
bénédiction serait pour Jacob, le plus jeune. Jacob est né après, mais seulement
de quelques secondes.
Isaac et Rebecca sont très émus d’avoir deux bébés, deux petits garçons ; Dieu leur
a donné une famille. Rébecca n’oublie jamais que la bénédiction de la famille est
pour Jacob. Quand Esaü devient grand, c’est un garçon très actif qui aime jouer
dehors et qui aime aussi beaucoup la chasse. Isaac, préfère Esaü, c’est pour ça qu’il
veut que ce soit lui qui reçoive la bénédiction de la famille. Jacob est un garçon
tranquille ; il aime mieux rester près des tentes que de courir la campagne. Il aime
cuisiner et aider sa mère. Rébecca aime avoir Jacob auprès d’elle et n’oublie jamais
la promesse que Dieu lui a faite.
Un jour Esaü part chasser. Jacob, lui, reste chez lui pour cuisiner un ragoût. Quand
Ésaü revient de la chasse, il dit à son frère : « Vite ! Donne-moi de ce ragoût. Je
meurs de faim ». Jacob lui répond : « Vends-moi ton droit d’aînesse, ton droit sur
les biens de notre père et je te donnerai de ce ragoût ». Le droit d’aînesse revenait
à l’aîné des fils. Le droit d’aînesse donne deux fois plus de parts dans l’héritage du
père et il donne surtout la place de chef de la famille.
Mais Esaü se moque du droit d’aînesse, il a trop faim. Alors il dit : « Qu’est-ce que je
peux bien faire avec mon droit d’aînesse si je suis mort de faim avant. Tu peux avoir
le droit d’aînesse ». Esaü s’intéresse plus au repas qu’il peut manger tout de suite
qu’aux promesses de Dieu pour plus tard. Il prête serment à Jacob et lui vend son
droit d’aînesse. Jacob lui donne alors un grand bol de ragoût aux lentilles.
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Isaac vieillit, ses yeux deviennent aveugles ; il ne voit plus rien. Il pense qu’il est
temps pour lui de transmettre la bénédiction spéciale de Dieu pour sa famille à
son fils. Isaac sait ce que Dieu a dit. Il sait que la bénédiction doit revenir à Jacob,
mais il n’obéit pas à Dieu. Isaac appelle Esaü et lui dit : « Tu es mon fils premier-né, il
est temps que je te donne la bénédiction de la famille. Mais d’abord, va chasser du
gibier dans la campagne, cuisine-moi un bon repas comme je les aime, et apportele moi. « Esaü s’en va, trop content de faire ce que son père lui a demandé ».
Rébecca surprend la conversation entre Isaac et Ésaü et elle se souvient de ce que
Dieu veut : il veut que Jacob reçoive la bénédiction de la famille. Alors elle dit à
Jacob : « Vite ! Apporte-moi deux chevreaux pour que je les cuisine comme Isaac les
aime. Ensuite tu lui apporteras son plat favori et tu recevras sa bénédiction ».
Jacob répond : « Mais, il saura qui je suis, il sera fâché contre moi. Esaü est tout poilu
et moi, ma peau est lisse ». Rébecca sait très bien que c’est mal de mentir, mais elle
n’obéit pas à Dieu. Elle dit à Jacob : « Mets cette fourrure de chèvre sur tes bras et
mets les vêtements d’Esaü, ceux qui ont encore l’odeur des champs. Isaac croira
que tu es Esaü ».
Jacob aussi sait très bien que c’est mal de mentir, mais il veut absolument recevoir
la bénédiction, alors, il se déguise en Esaü ; il couvre de poils ses bras, revêt les
vêtements d’Esaü et apporte son plat préféré à Isaac. Isaac a l’impression qu’il y a
quelque chose de bizarre ; il entend la voix de Jacob, mais il sent des poils sur ses
bras, alors il croit que c’est Esaü. Isaac dit à son fils : « Mon fils, Dieu a promis de
faire de toi une grande nation et il te bénira. Ton frère devra s’incliner devant toi
et te servir ». Jacob aime bien cette idée de voir son frère s’incliner devant lui et le
servir.
Dès que Jacob a fini de recevoir la bénédiction, il quitte rapidement la pièce où se
trouve son père. Peu après, Ésaü entre à son tour, apportant à Isaac son repas favori.
Esaü lui dit : « Me voici, je viens recevoir ta bénédiction ». Isaac est très troublé. Il
répond : « Qui es-tu ? J’ai déjà accordé la bénédiction ».
Quand Esaü se rend compte de ce qui s’est passé, il pleure amèrement et supplie
Isaac de lui donner la bénédiction. Mais Isaac ne veut plus parce qu’il sait bien ce
que Dieu veut ; il sait que la bénédiction revient à Jacob. Esaü haïssait Jacob parce
qu’il lui avait pris son droit d’aînesse, il le hait encore plus aujourd’hui parce qu’il
lui a pris la bénédiction de la famille. Alors il décide de tuer Jacob dès que son père
serait mort.
Rébecca et Jacob ont très peur en entendant qu’Esaü veut tuer Jacob. Rébecca dit
à son fils : « Tu dois nous quitter. Va à Harân, là-bas nous y avons de la famille. Je te
préviendrai, dès qu’il n’y aura plus aucun risque pour toi, afin que tu puisses rentrer
à la maison ».
Jacob s’en va, triste et effrayé. Il marche et marche encore jusqu’à Harân. La nuit,
il dort dehors, sous les étoiles qui brillent au-dessus de lui. Pour poser sa tête, il se
sert d’un rocher comme oreiller.
Un soir Jacob fait un rêve. Il voit une échelle posée sur la terre qui monte jusqu’au
ciel. Au-dessus de l’échelle se tient le Seigneur. Le Seigneur dit à Jacob : « Je suis le
Seigneur Dieu, je ferai de toi une grande nation et je te bénirai. Je suis avec toi et je
te garderai partout où tu iras ».
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Questions sur la leçon
Comment s’appellent les jumeaux d’Isaac et de Rébecca ?
Jacob et Esaü.
De quoi avaient-ils l’air et qu’est-ce qu’ils aimaient ?
Esaü avait des cheveux roux, beaucoup de poils partout et il aimait la chasse. Jacob
avait la peau lisse et c’était un homme calme qui aimait cuisiner.
Pourquoi Esaü a-t-il vendu son droit d’aînesse à Jacob ?
Parce que le droit d’aînesse ne l’intéressait pas. Il l’a vendu en échange d’un plat
tout prêt de nourriture.
Comment Jacob a-t-il obtenu la bénédiction de sa famille ?
Jacob s’est déguisé en Esaü. Il a mis les habits qui sentaient Esaü et de la fourrure
sur ses bras.
Pourquoi Jacob a-t-il quitté sa maison ?
Jacob avait très peur parce qu’Esaü voulait le tuer. Ses parents ont voulu qu’il aille
à Harân et qu’il s’y trouve une femme.
Qu’est-ce que Dieu a dit à Jacob dans son rêve ?
Dieu a dit qu’il ferait de Jacob une grande nation, qu’il le bénirait et qu’il serait avec
lui partout où il irait.
Croyez-vous que Dieu est avec vous partout où vous êtes ?
[Laissez les enfants donner leurs propres réponses].
Idées de présentation de la leçon
Utiliser un livre ou des images
Flanellographe
Utilisez les pièces appropriées pour la leçon.
Draps et robe de chambre
Mimez l’histoire de Jacob et d’Esaü avec l’aide d’un autre moniteur. Apportez des
draps ou des robes de chambre pour vous déguiser, ainsi que quelques accessoires.
Il serait peut-être plus facile de prévoir un narrateur.
Droits d’aînesse et bénédictions
Venez avec des images représentant des choses qui peuvent faire partie d’un héritage : maisons, terres, voitures, bijoux, etc. Avant de raconter l’histoire de la Bible,
dites aux enfants qu’un jour, il leur arrivera quelque chose de très triste ; un jour,
leurs parents ou leurs grands-parents vont mourir. Demandez-leur ce qu’on fera de
leur maison, leur voiture et leur argent (Affichez les images). Que va-t-on en faire ?
Expliquez-leur que lorsqu’une personne meurt, tout ce qui lui appartenait est appelé
l’héritage. En général, ces choses vont désormais appartenir à sa femme, à son mari ou
à ses enfants. Dans l’histoire d’aujourd’hui, nous allons parler de deux frères jumeaux,
Jacob et Esaü. Esaü était l’aîné. Dans ce temps-là, l’aîné avait un droit d’aînesse, c’està-dire, le droit d’avoir une double part de l’héritage de son père. (Faites le partage de
vos images en mettant deux fois plus de choses d’un côté que de l’autre). En d’autres
mots, on dit qu’il recevait une double bénédiction. Dans l’histoire d’aujourd’hui, nous
allons voir pourquoi Jacob a pris le droit d’aînesse d’Esaü et comment il a fait.
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Application pratique
« et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, afin qu’ils placent
leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils observent ses commandements » (Psaume 78.5b-7).
Choisissez des idées dans cette section pour faire réviser et appliquer les enseignements qui se trouvent dans la leçon biblique.
Touchers mystères – Odeurs mystères
Apportez des sacs en papier (ou des boîtes), contenant différents objets. Certains
peuvent être en rapport avec l’histoire (lentilles, perruque, objet en fourrure, soie
et papier de verre, bille, etc.). Les enfants devront fermer les yeux et deviner au
toucher ce qu’il y a dans le sac (ou dans la boîte). Expliquez qu’Isaac était devenu
aveugle et qu’il était obligé de se fier à son toucher pour reconnaître les choses.
Rébecca et Jacob se sont servis de cette faiblesse d’Isaac pour le tromper. Dites
aux enfants qu’Isaac pouvait aussi se servir de son nez. Mettez des choses ayant
différentes odeurs dans les sacs et demandez aux enfants de les reconnaître en les
sentant. Vous pouvez y mettre des popcorns, des citrons, des pétales de roses, de
l’herbe fraîchement coupée, ou de la paille.
Variante : camouflez un objet et demandez aux enfants de deviner ce que c’est.
Mettez par exemple, une orange dans un sac en tissu ou un livre enroulé dans du
papier de verre. Montrez l’objet et expliquez que Jacob a été fourbe, qu’il s’est servi
de la ruse pour tromper son père. Enseignez que Jacob a eu tort de tromper son
père et qu’il a péché en lui mentant.
Marionnettes de Jacob et d’Ésaü
Avant la classe, fabriquez deux marionnettes par enfant à l’aide de boules en styrofoam, d’abaisse-langues et de carrés de tissu non-tissé ou de feutrine légère.
Plantez l’abaisse-langue dans la boule de styrofoam ; recouvrez la boule de tissu
et attachez-le en serrant un morceau de laine sous la boule. Au moment du bricolage, donnez deux marionnettes à chaque enfant. Chacun lui dessinera un nez,
une bouche et des yeux, puis collera des morceaux de laine rouge pour faire les
cheveux et la barbe de la marionnette d’Esaü, puis de la laine marron pour faire les
cheveux de la marionnette de Jacob.
Dans les mains de Dieu
Avant la classe, tracez les contours de votre main sur une feuille blanche et faitesen une copie pour chaque enfant. Au moment du bricolage, demandez aux enfants de tracer le contour d’une de leur main sur du papier cartonné de couleur.
Aidez-les à la découper et à la coller sur la main de la feuille blanche. Donnez-leur
une légende pré-imprimée à coller au bas de leur page. La légende dira : « (Nom de
l’enfant) est dans sa main – Je peux faire confiance à Dieu ». Dites aux enfants que
les personnages de l’histoire d’aujourd’hui ont choisi de diriger leur vie tout seuls,
au lieu de faire confiance à Dieu. Quand Dieu fait une promesse, il fait aussi qu’elle
arrive, il n’a pas besoin qu’on l’aide à accomplir sa promesse.
L’histoire sur une assiette en carton (rectangulaire)
Demandez aux enfants de découper et de colorier les trois petits dessins qui se
trouvent à la fin de la leçon. Demandez-leur de les coller sur l’assiette en carton.
Donnez-leur des légumes secs et des pâtes qu’ils colleront également sur l’assiette
pour représenter le savoureux ragoût.
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Note : si vous ne trouvez pas d’assiettes en carton rectangulaires, vous pouvez
facilement en fabriquer avec du papier cartonné de couleur. Coupez une feuille
en deux (soit 240/170mm). Tracez les diagonales sur 2cm à partir des coins, puis
coupez-les. Pliez les bords de l’assiette puis collez les pointes.
Coloriages
Donnez à chaque enfant une ou plusieurs copies des « pages à colorier ». Ils pourront les colorier sur place ou chez eux.
Verset à mémoriser
L’Eternel lui dit : « Il y a deux nations dans ton ventre […]. L’un des deux sera plus
puissant que l’autre, et l’aîné sera assujetti au cadet » (Genèse 25.23).
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