Quelques jalons de l`histoire du plain

Quelques jalons de l'histoire du plain-chant ou chant grégorien
IVe – VIe siècle
Composition d'un répertoire de plusieurs milliers de chants. Seuls les textes
sont mis par écrit, et groupés selon la logique de la liturgie.
VIIIe siècle
Développement de la théorie des « tons ». Les textes sont classés selon
cette nouvelle théorie dans des livres appelés « tonaires ». Apparition de la
notion de « finale ». Création d'écoles de chant.
Charlemagne (742 - 814)
IXe siècle
Apparition des premières notations musicales, appelées « neumes ». Elles
n'indiquent pas précisément la hauteur des sons (notations nondiastématiques), mais donnent par contre des indications de rythme. Au
début, les pièces notées sont surtout des pièces de solistes.
XIe siècle
Les notations indiquent de plus en plus précisément la hauteur des sons
(notations diastématiques). Elles utilisent des lignes colorées, indiquant les
notes sous lesquelles se trouve un demi-ton (F et C). Par contre, elles
indiquent de moins en moins le rythme.
Guido d'Arezzo (992 - 1050)
XVIe siècle
Une nouvelle vision de la prosodie latine se développe, et on modifie des
mélodies pour qu'elles s'y conforment.
XIXe siècle
Travaux de l'Abbaye de Solesme à partir de 1840, première publication en
1902.
XXe siècle
Redécouverte du « Chant sur le livre » par Jean-Yves Haymoz et ses
disciples.
Issu d'une longue tradition orale, le répertoire du plain-chant a été de tous temps révisé, en
particulier dans le but de retrouver des versions soi-disant originelles des chants. Aujourd'hui, on
peut penser que ces versions originelles n'ont jamais existé et que les chants étaient multiformes dès
le début.
Grégoire Ier (vers 540 - 604)
« Grégoire est la figure éponyme de réformes liturgiques qu'il ne réalisa probablement jamais avec
l'ampleur qu'on lui attribua par la suite (voir Histoire du rite romain). Le chant grégorien qui porte
son nom ne lui doit rien directement. Cette attribution est la conséquence d'une légende
hagiographique racontant comment il composa les propres de la Messe. En réalité, le chant
grégorien résulte des réformes de Chrodegang de Metz et de Charlemagne, qui aligna le chant
gallican sur la pratique romaine un siècle plus tard. » Wikipedia
GL – JYH - 2014