Le Télégramme. Un journal dans la ville
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Le Télégramme. Un journal dans la ville
15. Saint-Brieuc. Actualités Jeudi 13 juin 2013 Le Télégramme Le Télégramme. Un journal dans la ville Un nouveau bâtiment de 350 m² abrite désormais la rédaction briochine du Télégramme. C’est une nouvelle page du journal et de la ville qui s’écrit. Une partie de l’équipe réunie devant la vitrine du journal, 36, rue Saint-Guillaume. Le Télégramme en quelques chiffres 19 éditions (dont cinq dans les Côtes-d’Armor). 230 journalistes. 600 correspondants. « Étoiles de l’OJD 2004-2005-2006-2007-2008-2010-2011 » (de la plus forte augmentation de la diffusion de la presse quotidienne régionale). Le Télégramme à Saint-Brieuc 1960 : installation au premier étage du 36, rue Saint-Guillaume. 1984 : ouverture de la vitrine et de l’accueil. 2012 : Installation de la rédaction dans ses nouveaux bureaux. Au total, 31 personnes, dont 21 journalistes, constituent l’effectif de la rédaction briochine. Voir la vidéo sur www.letelegramme.fr C’est au début des années 60, que Le Télégramme s’est installé dans la rue Saint-Guillaume qui n’était pas encore piétonne. (Photo DR) C’est en septembre 1944 qu’est paru le premier numéro du Télégramme de Brest et de l’Ouest. Des débuts compliqués. On sort de la guerre, l’imprimerie de La Dépêche de Brest, installée à Morlaix à la suite des bombardements, a bien du mal a s’approvisionner en papier. Les premiers journaux sont imprimés au format demi-feuille et le tirage ne dépasse guère les 80.000 exemplaires uniquement diffusés dans le Nord Finistère et ne compte que trois éditions. Au fil des mois, la zone de diffusion s’élargit. Vers Quimper, la préfecture du Finistère, puis un peu plus à l’est aux bords du Morbihan et des Côtes-duNord. La pagination elle aussi s’étoffe et au début des années 50, Le Télégramme compte une douzaine de pages et tire à 110.000 exemplaires. C’est à cette époque que le journal s’installe véritablement à Saint-Brieuc. Du quartier Saint-Michel à la Saint-Gui André Ancelin est un de ses premiers représentants. L’ancien pilote de chasse pendant la guerre, rédige ses premiers articles depuis sa maison de la rue Chateaubriand, dans le quartier Saint-Michel. Au tout début des années 60, il installe la rédaction à sa place actuelle, le 36, rue Saint-Guillaume. Les locaux ne sont pas bien grands. Ils sont situés au premier étage de l’immeuble. En ce temps-là, internet n’existait pas et c’est aux fenêtres de l’immeuble qu’on affichait le dimanche soir les résultats sportifs. On en faisait de même pour les résultats du bac, ce qui au milieu du mois de juin provoquait quelques bousculades dans la rue « Saint-Gui », qui n’était pas encore piétonne. C’était au temps où les photos étaient en noir et blanc. Mais faute de place, il n’y avait pas de chambre noire dans les locaux et c’est aux studios Delaunay, rue du Général-Leclerc, que les journalistes portaient leurs pellicules à développer, avant qu’un motard ne passe ramasser les films pour les livrer à Morlaix ! Au début des années 80, la rédaction du Télégramme de Saint-Brieuc, s’est donné un peu d’air, en faisant l’acquisition, au deuxième étage de l’immeuble, des bureaux de l’agence de communication PCV. Puis en 1984, le journal s’est ouvert une vitrine dans la rue Saint-Guillaume en lieu et place de « La petite Jeannette » une ancienne mercerie. La rédaction avait alors pour voisins le « Paris-France », sur sa gauche, et le magasin de souvenirs « La Pensée », sur sa droite. Le neuvième quotidien de France En juin 2003, c’est au troisième étage de l’immeuble que s’installe le secrétariat d’édition. Cela marque une importante étape de la « décentralisation » des services, les pages des éditions SaintBrieuc et Loudéac-Rostrenen sont désormais réalisées sur place et non plus à Morlaix. Voilà aussi qui porte à plus d’une vingtaine, le nombre des personnes travaillant dans les différents services briochins (accueil, rédaction locale, rédaction sportive, secrétariat d’édition, service de la publicité et de l’infographie…). À l’image du Télégramme, qui a vu alors le tirage de ses 19 éditions dépasser les 220.000 exemplaires et se classer neuvième quotidien français, la rédaction de Saint-Brieuc a poursuivi sa croissance Entre « La Pensée », à gauche, et le « Paris-France », à droite, au premier étage du 36, rue Saint-Guillaume, la rédaction du journal (photo DR). et c’est tout naturellement, lorsque l’heure de la retraite a sonné pour l’imprimerie Briochine, qu’il a été décidé de faire l’acquisition de ses locaux, situés au fond de la cour intérieure de la copropriété du 36, rue Saint-Guillaume. Un nouvel immeuble, de deux étages, moderne et fonctionnel, est aujourd’hui sorti de terre venant se relier par une passerelle aux locaux originels au cœur de la ville. Le partenaire des grands événements Tout au long de ces années, au fil de la progression de sa diffusion, des liens très solides se sont tissés entre Le Telégramme et les Briochins. Actualité politique, sociale, économique, culturelle, événements sportifs, faits divers… sont autant de sujets traités au jour le jour par les équipes de journalistes qui se sont succédé au 36, rue SaintGuillaume. Et si le journal a suivi tous les grands chantiers qui ont marqué l’évolution de la ville et de ses environs, il a aussi accompagné bon nombre d’événements festifs. Il a participé à la belle aventure du Tournoi international cadets de football, avec Thierry Roland, comme parrain, dans les années 80. Il était de ceux qui ont porté vers le succès les Floralies ou les Rétro-salons, où on a vu défiler des milliers de spectateurs dans le parc de Brézillet. Il a aussi été le premier à croire aux Internationaux de beach-volley et il est bien sûr encore et toujours le partenaire de bien d’autres manifestations, revendiquant ainsi sa forte appartenance à une ville dans laquelle il vit et où il se plaît. Patrick Le Nen 350 m² de bureaux, sur deux étages, ont été construits à l’emplacement de « l’Imprimerie Briochine ».