bouvard et pécuchet dossier pédagogique - Ville de Saint
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bouvard et pécuchet dossier pédagogique - Ville de Saint
BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN DOSSIER PÉDAGOGIQUE LES 2 BUREAUX - PRIMA DONNA 06 69 57 78 83 [email protected] BOUVARD ET PÉCUCHET DURÉE - 1H10 ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN NOTE D’INTENTION Deux acrobates du verbe, du geste et de la vie, se découvrent, s’associent et développent ensemble une activité encyclopédique aussi vaste que vaine. Deux comédiens, tels deux danseurs, deux virtuoses sur un plateau entièrement vide. Gilbert and George, le couple célèbre d’artistes plasticiens, nous inspire dans la manière d’aborder la vie de ces deux protagonistes : ressemblance, extravagance, complémentarité et inventivité. Nous pensons aussi à tous ces tandems qui, un beau jour, décidèrent, à la manière de Bouvard et Pécuchet, d’associer leurs talents pour le meilleur et pour le pire : De Don Quichotte et Sancho Panza à Laurel et Hardy, en passant par les frères Goncourt, Gault et Millau, Tom et Jerry... et bien d’autres. Cette encyclopédie de la bêtise humaine mise en scène, sera à la fois grave et drôle, profonde et insignifiante, philosophique et burlesque. Vincent Colin Octobre 2011 À L’ATTENTION DES ENSEIGNANTS La compagnie Vincent Colin propose des actions pédagogiques adaptées aux élèves. Pour cela, merci de nou contacter si vous souhaitez organiser une intervention des comédiens dans la classe, autour d’un extrait du texte, un stage pédagogique, ou bien pour réserver une date afin d’assister à une représentation au théâtre. SOMMAIRE - FLAUBERT, L’ENCYCLOPÉDIE ET GOOGLE... - AUGUSTE SABATIER, CRITIQUE LITTÉRAIRE, À PROPOS DE BOUVARD ET PÉCUCHET - GUSTAVE FLAUBERT (1821 - 1880), REPÈRES BIOGRAPHIQUES - GUY DE MAUPASSANT, À PROPOS DE BOUVARD ET PÉCUCHET - BOUVARD ET PÉCUCHET, UN DUO BURLESQUE - LES COMÉDIENS - LE METTEUR EN SCÈNE BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN FLAUBERT, L’ENCYCLOPÉDIE ET GOOGLE... Bouvard et Pécuchet étaient obnubilés par l’encyclopédisme, comme nous sommes devenus aujourd’hui, les utilisateurs compulsifs d’Internet. Flaubert, aurait-il imaginé, un siècle avant son avènement, cette révolution de la connaissance accessible à tous ? Grâce à ce savoir à portée de clic, nous nous lançons dans mille activités décousues, le jardinage, les langues orientales, les voyages organisés aux quatre coins de la planète, les séminaires de philo, les randonnées pédestres, et mille autres choses toutes aussi légitimes et passionnantes les unes que les autres. L’activisme débridé d’aujourd’hui, symbole apparent de modernité, ressemblerait fort à celui des deux compères flaubertiens. La peur du vide enfin vaincue par le trop-plein ! Dans cette oeuvre satirique, Gustave Flaubert nous parle de notre vaine prétention à vouloir tout savoir, tout vivre, tout ressentir, tout expérimenter, tout consommer, tout contrôler, à fuir l’inaction, quitte à pas- ser sans cesse du coq à l’âne. AUGUSTE SABATIER, CRITIQUE LITTÉRAIRE À PROPOS DE BOUVARD ET PÉCUCHET PARU DANS LE JOURNAL DE GENÈVE, 3 AVRIL 1881 (EXTRAITS) L’OEUVRE POSTHUME DE G. FLAUBERT Pour héros, deux bons hommes, deux célibataires que, dès les premières pages, on qualifie justement de deux imbéciles et qui s’appliquent consciencieusement jusqu’à la fin à mériter l’épithète. Leur vie est encore plus nulle que leur personne. Il n’y a ni aventures, ni intrigue, ni coups de théâtre, pas même de mouvement, si ce n’est celui du cheval tournant la meule et parcourant sans cesse le même cercle. Ce sont deux Robinsons isolés dans une ferme normande, chez lesquels ce que nous appelons l’esprit scientifique du XIXe siècle, le génie des inventions ou l’amour du progrès est tourné à la manie. Ils parcourent ainsi méthodiquement le cercle entier des activités et des sciences humaines, se jetant d’abord dans chacune d’elles avec le plus candide enthousiasme pour y rencontrer à la fin les mêmes déceptions. (...) Ce roman dont le dénouement nous place juste au même point d’où nous étions partis. Bouvard et Pécuchet, au commencement, étaient copistes dans un bureau d’administration ; au retour de leurs expériences déçues, ils copient encore, ils copieront éternellement. « Ce que j’ai fait n’a peut-être de nom dans aucune langue ; mais comme je ne puis pas éviter qu’on le prenne pour un roman, je voudrais bien qu’on y vît un roman philosophique. C’est mon testament, le résumé de mes expériences et de mon jugement sur l’homme et les œuvres de l’homme. » S’il a écrit un roman philosophique, n’attendez pas de trouver sa philosophie dans la bouche d’un de ses personnages. L’idée qui l’a inspiré doit ressortir de l’ensemble, d’une vue totale, comme la réflexion propre du lecteur intelligent sur le spectacle qui vient de passer sous ses yeux. LE COSTUME DE L’ÉPOQUE Flaubert évidemment a voulu peindre le mouvement de la société moderne, prise dans ses couches moyennes et bourgeoises, depuis la fin du règne de Louis-Philippe jusqu’à celle de Napoléon III. Ce qui caractérise ce mouvement, c’est l’esprit de réforme et de progrès scientifique. Cet esprit, il l’a incarné dans Bouvard et Pécuchet, qui sans doute sont maladroits, désespérément naïfs, mais restent ouverts à toutes les idées nouvelles, aux réformes utiles comme aux utopies, mêlant tous les éléments de la culture moderne, les bons et les mauvais, dans leurs faibles cerveaux qui donnent assez l’idée d’une agitation chaotique et impuissante. Dans l’ordre même où se succèdent les expériences de Bouvard et Pécuchet, je ne puis pas ne pas voir un ordre chronologique correspondant aux phases diverses de la vie sociale durant cette période et aux engouements particuliers qui ont marqué chacune d’elles. Cela a commencé vers 1845 par ce que l’on appelait alors la régénération de l’agriculture et de l’industrie ; cela a continué en 1848 par les réformes politiques et les rêves socialistes. Puis, avec l’Empire, les esprits se sont calmés et rassis. C’est le moment des recherches dans les sciences naturelles, dans l’histoire, dans la haute critique d’art et de littérature. Un peu plus tard, est venue la préoccupation religieuse et de nos jours, le grand problème qui fait travailler toutes les têtes est celui de l’éducation. Telle est l’histoire de Bouvard et de Pécuchet. Maintenant voyez-les à l’œuvre, vous les trouverez toujours toqués d’une marotte contemporaine. Leurs soucis, leurs rêves, leurs enthousiasmes, leurs déceptions, ce furent ou ce sont encore les nôtres. Prenons-y garde, quand nous les tenons en pitié et que nous rions d’eux, c’est sur nous que retombent notre rire et notre compassion. Ils échouent misérablement. Mais depuis quarante ans, faisons-nous autre chose dans toutes nos réformes et toutes nos révolutions ? BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN Ce roman n’est qu’une satire et c’est la société moderne elle-même qui en est le véritable héros Cette première considération donne déjà au livre une portée tout autre que celle d’un roman ordinaire, mais elle ne découvre pas encore toute la pensée de Flaubert. Ces deux bonshommes sont essentiellement idéalistes, ils partent chaque fois avec une confiance naïve à force d’être entière, dans le pouvoir de la raison humaine et de la science. Ils aiment à s’instruire tout comme nos contemporains, ils se rendent maîtres de formules scientifiques qu’ils prennent pour des formules magiques. Écoutez-les raisonner, vous devrez convenir que leurs syllogismes sont irréprochables. Ils ont mille fois raison dans toutes les critiques qu’ils adressent de ce point de vue rationnel à toutes les routines, à celle du paysan qui laboure son champ comme ses aïeux, aussi bien qu’à celle des politiques, des théologiens, des philosophes ou des professeurs. Dans le petit village de Chavignolles qu’ils scandalisent, ils sont bien réellement les plus éclairés et les plus généreux, ils représentent l’esprit d’initiative et de progrès. Et cependant ils échouent toujours et ils méritent d’échouer, ils veulent renouveler les systèmes agricoles, et avec leurs procédés perfectionnés, ils se ruinent là où leurs fermiers réussissent à s’arrondir, ils songent à l’émancipation des citoyens et à leur bien-être : ils n’aboutissent qu’à se faire insulter et piller lamentablement, ils tombent dans la dévotion et veulent une religion rationnelle et ils se brouillent avec leur curé et finissent par l’incrédulité la plus complète. Ils se tournent du côté de l’éducation, veulent élever scientifiquement deux orphelins qu’ils ont généreusement adoptés, et ils réussissent à en faire deux vauriens et deux ingrats. Vous sentez l’ironie secrète de tout ce récit qui semble ne viser qu’à rendre, de la façon la plus réaliste et la plus froide, les détails ordinaires de la plus plate des existences. C’est la réalité qui fait à chaque instant la nique à l’idéal et se moque de lui. Tirons enfin la conclusion qui se dégage du livre : la société vit d’erreurs et de préjugés, ne les lui enlevez pas, car ce que vous lui offrez en échange ne saurait les remplacer. Ce qui fait sa force n’est pas vrai, et ce qui est vrai n’est pas utilisable pour elle. Les illusions, les habitudes, les traditions sont nécessaires à l’existence de l’homme, les déranger c’est l’affaiblir, les réformes sont des malheurs, la vérité mène au néant, car le néant seul est vrai. Flaubert a écrit à son tour, après tant d’autres, son livre de l’Ec- clésiaste en variant la formule. On nous disait jusqu’à présent : Vanité des vanités, tout est vanité ; il répète à son tour : « Sottise des sottises, tout est sottise ici-bas ! » Voilà la philosophie de son livre. http://flaubert.univ-rouen.fr/etudes/bouvard/bp_sabatier.php BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN GUSTAVE FLAUBERT, REPÈRES BIOGRAPHIQUES " Le 12 décembre 1821, naissance de Gustave Flaubert à Rouen. Son père est chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu. A l’âge de quatorze ans, il commence à écrire des nouvelles et des contes fantastiques. " A dix-neuf ans il s’inscrit à la faculté de droit de Paris. " Deux ans plus tard, il entreprend la première version de l’Éducation sentimentale. " En 1844, à la suite d’une première crise nerveuse, il abandonne ses études de droit. " En 1846, il fait la connaissance de Louise Colet avec qui il rompra définitive- ment huit ans plus tard. " Pendant ces années-là, il entreprend une série de voyages avec son ami Maxime Du Camp, en France puis au Moyen-Orient, en Grèce et en Italie. " En 1848, il rédige la première version de La Tentation de Saint Antoine. " Ses amis Bouilhet et Du Camp jugent très sévèrement ce roman, au grand désespoir de Flaubert. " En 1851, il est à Paris lors du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se lance cette année-là dans l’écriture de Madame Bovary. " 1862, à la suite d’un voyage en Tunisie et en Algérie, il publie Salambô. Dès cette époque, Flaubert hésite entre deux projets: un “roman parisien” et “l’histoire de deux cloportes”, futur Bouvard et Pécuchet. " 1869, publication de la version définitive de L’Éducation sentimentale. " En 1872 il se lance dans d’innombrables lectures préalables au projet Bouvard et Pécuchet. " 1874, publication de La Tentation de Saint Antoine et début de la rédaction de Bouvard et Pécuchet. " Six ans plus tard, le 8 mai 1880, Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale, laissant Bouvard et Pécuchet inachevé. " Un an plus tard, sa nièce Caroline s’occupe seule de la publication en l’état de cette “Encyclopédie de la bêtise humaine”. " Son Dictionnaire des Idées reçues, ou “catalogue des opinions chics”, qui de- vait constituer en partie le second volume de Bouvard et Pécuchet, n’est publié que trente deux ans plus tard, en 1913. BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN GUY DE MAUPASSANT À PROPOS DE BOUVARD ET PÉCUCHET LE DERNIER ROMAN DE GUSTAVE FLAUBERT De toutes les œuvres du magnifique écrivain, celle-ci est assurément la plus profonde, la plus fouillée, la plus large ; mais, pour ces raisons mêmes, elle sera peut-être la moins comprise. Voici quels sont l’idée et le développement de ce livre étrange et encyclopédique, qui pourrait porter comme sous-titre : « Du défaut de méthode dans l’étude des connaissances humaines ». Deux copistes employés à Paris se rencontrent par hasard et se lient d’une étroite amitié. L’un deux fait un héritage, l’autre apporte ses économies ; ils achètent une ferme en Normandie, rêve de toute leur existence, et quittent la capitale. Alors, ils commencent une série d’études et d’expériences embrassant toutes les connaissances de l’humanité ; et, là, se développe la donnée philosophique de l’ouvrage. Ils se livrent d’abord au jardinage, puis à l’agriculture, à la chimie, à la médecine, à l’astrono- mie, à l’archéologie, à l’histoire, à la littérature, à la politique, à l’hygiène, au magnétisme, à la sorcellerie ; ils arrivent à la philosophie, se perdent dans les abstractions, tombent dans la religion, s’en dégoûtent, tentent l’éducation de deux orphelins, échouent encore et, désabusés, désespérés, se remettent à copier comme autrefois. (...) Dans ce qu’on appelle ordinairement un roman, des personnages se meuvent, s’aiment, se combattent, se détruisent, meurent, agissent sans cesse. Dans ce livre, les personnages ne sont guère que les porte-voix des idées qui deviennent vivantes en eux et, comme des êtres, se meuvent, se joignent, se combattent et se détruisent. Et un comique tout particulier, un comique intense, se dégage de cette procession de croyances dans le cerveau de ces deux pauvres bonshommes qui personnifient l’humanité. Ils sont toujours de bonne foi, toujours ardents, et invariablement l’expérience contredit la théorie la mieux établie ; le raisonnement le plus subtil est démoli par le fait le plus simple. (...) On peut dire que la moitié de la vie de Gustave Flaubert s’est passée à méditer Bouvard et Pécuchet, qu’il a consacré ses dix dernières années à exécuter ce tour de force. (...) Mais l’œuvre entreprise était de celles qu’on n’achève point. Un livre pareil mange un homme, car nos forces sont limitées et notre effort ne peut être infini. Flaubert écrivit deux ou trois fois à ses amis : « J’ai peur que la terminaison de l’homme n’arrive avant celle du livre - ce serait une belle fin de chapitre. ». Ainsi qu’il l’avait écrit, il est tombé, un matin, foudroyé par le travail, comme un Titan trop audacieux qui aurait voulu monter trop haut. (...) ce sont deux Sisyphe modernes et bourgeois qui tentent sans cesse l’escalade de cette montagne de la science, en poussant devant eux cette pierre de la compréhension qui sans cesse roule et retombe. Mais eux, à la fin, haletants, découragés, s’arrêtent, et, tournant le dos à la montagne, se font un siège de leur rocher. Guy De Maupassant , « Bouvard et Pécuchet », Le Gaulois, 6 avril 1881 http://maupassant.free.fr/chroniq/bouvard.html BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN VINCENT COLIN, metteur en scène Onze années de compagnonnage artistique avec le compositeur Georges Aperghis, au sein de l’Atelier Théâtre et Musique de Bagnolet - ATEM de 1976 à 1987. Il dirige la Scène Nationale de Cergy Pontoise puis le Centre Dramatique de l’Océan Indien à La Réunion. En 2003, Vincent Colin refonde sa propre compagnie, accueillie en résidence de création au Théâtre du Lucernaire depuis 2008. Metteur en scène, il a réalisé de nombreux spectacles à l’étranger (Argentine, Viêt-Nam, Madagascar, Maurice, Namibie...). Sa mise en scène des “Mariés de la Tour Eiffel” de Jean Cocteau est invitée au Festival d’Avignon en 2001. En 2003, il met en scène deux opérettes de chambre, “Le Dr. Miracle” de Georges Bizet et “Cendrillon” de Pauline Viardot, avec les Jeunes Voix du Rhin, pour l’Atelier et l’Opéra du Rhin. En 2004, Vincent Colin crée “De la Démocratie en Amérique”, adaptation pour la scène du texte d’Alexis de Tocqueville, dans un dispositif scénique de Daniel Buren, avec deux danseurs hip hop et un comédien. En 2005, il met en scène « Le Complexe de Thénardier » de José Pliya. Création au Lucernaire à Paris (spectacle invité au festival ACT FRENCH à New York, en 2005). « Sur les Ailes du Temps » d’après un montage de textes (Aristote, Montaigne, La Fontaine, Tchekhov, Verlaine...) avec une troupe de 18 comédiens seniors bretons, présenté en octobre 2006 au Théâtre Silvia Monfort à Paris. En mai 2006, “ La Fontaine Poivre et Sel ”, autour de 16 fables de La Fontaine, création avec les comédiens seniors de Vannes. À l’Ohio Theater de New-York dans le cadre du programme de coopération francoaméricain « ÉTANT DONNES », l’automne 2006, une mise en espace d’ “Inventaires” pièce de Philippe Minyana, traduite en américain par Philippa Wehle,. En mai 2007, invité à Beyrouth (Liban) lors des cérémonies du “Prix Albert Londres”, il dirige une lecture-spectacle “La Planète Londres”, avec des comédiens français et libanais autour de textes du célèbre journaliste. En 2007, création de « L’Écossaise », comédie de Voltaire, coproduction de l’Espace Jean Legendre, scène conventionnée de Compiègne au Théâtre du Lucernaire. En 2008, « Amerika », d’après Kafka, en coproduction avec la Maison de la Culture de Nevers, au Théâtre du Lucernaire en 2009. En 2009-2010 « Un Soir à Montparnasse - Au cabaret des années folles », spectacle musical conçu par Hélène Delavault et Vincent Colin, à partir de souvenirs de l’entre-deux guerres. Coproduction Théâtre de Suresnes. En juin 2010, reprise de « Mille Francs de récompense » de Victor Hugo, avec la compagnie malgache Landyvolafotsy au Printemps des Comédiens de Montpellier. (spectacle crée en 2002 au Centre Dramatique de l’Océan Indien à La Réunion.) En 2011, création de « L’Art d’être Grand- père » d’après Georges et Victor Hugo, adaptation et mise en scène de Vincent Colin, en coproduction avec le Centre des Bords de Marne, Le Perreux. Création 2012 : « La Paix ! » comédie politique et musicale d’après Aristophane, avec la troupe malgache Landyvolafotsy en coproduction avec le Centre Dramatique de l’Océan Indien (La Réunion). Tournée en 2012. Création en 2013 : « Bouvard et Pécuchet », d’après Gustave Flaubert. En coproduction avec l’Espace Jean Legendre, Scène Nationale de l’Oise en préfiguration, en résidence au Théâtre du Lucernaire à Paris. Programmation au Lucernaire en 2013, puis en tournée en itinérance avec la Comédie de Picardie, au Festival de Sarlat, au CDBM au Perreux. Succès au Festival OFF d’Avignon 2014. Programmation en itinérance avec la Filature de Mulhouse. Il met en scène en septembre 2014 “LÉcole des Femmes” dans une version chinoise avec le Shanghai Dramatic Arts Center. Cette production devrait tourner à Paris en juillet 2016. Projet de création en 2016 : “Sancho e Panza” avec Roch-Antoine Albaladejo et Philippe Blancher. BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN PHILIPPE BLANCHER, Pécuchet Il a été élève de Charles Antonetti, diplomé de l’école Jacques Lecoq. Diplômé d’un DEUG de lettres et théâtre à Censier-Paris III. Il a suivi une formation de chant lyrique au conservatoire des Lilas avec Monique Bermans et Vera Nicolova. Au théâtre, Philippe Blancher a joué notamment sous la direction de Ariane Mnouchkine dans Les Shakespeare du Théâtre du Soleil : Richard II, Henry IV et La nuit des Rois, au Festival d’Avignon ; de Jorge Lavelli, dans Operette de Gombrowicz, Les comédies barbares de Valle Inclan ; de Declan Donellan dans Le Cid de Corneille au Festival d’Avignon. Récemment il a interprété et mis en scène Un dîner de têtes à Paris-France de J. Prévert. Un Soir à Montparnasse - Au cabaret des années folles et Amerika d’après Kafka, mises en scène de Vincent Colin. Philippe Blancher développe une activité pédagogique autour du masque, le jeu dramatique, le chœur comique et le chœur antique, la commedia dell’Arte, en Italie, en Hollande, en Belgique. Il a participé à différents films réalisés par Marco Pico, Jean-Jacques Khan, François Billetdoux, Edouardo Molinaro, Jacques Rouffio, Philippe Lefebvre, Bernard Mazauric, Pierre-Loup Rajot ... MISES EN SCENE Un fils de notre temps de von Horvath La grande imprécation devant les murs de la ville de T.Dorst Carmen avec le chœur Nicolas de Grigny, le Quatuor Parisi, le Quintette Aquilon ROCH-ANTOINE ALBALADEJO, Bouvard Il a travaillé à la Comédie Française sous la direction de : Georges Lavaudant : Hamlet de Shakespeare Jean-Pierre Vincent : Léo Burckhardt de Gérard de Nerval Jean-Pierre Miquel : Les Fausses confidences de Marivaux Alexander Lang : Faust de Goethe, Thierry Hancisse : L’école des maris de Molière. Récemment : Vous Plaisantez Monsieur Tanner de Jean-Paul Dubois Amerika de Kafka et L’Ecossaise de Voltaire, mis en scène Vincent Colin Maman Sabouleux de E. Labiche Retour au désert B-M Koltes In the Bocal et Patchwork dance Hip-Hop et théâtre, Compagnie déséquilibre Le Misanthrope de Molière, Louison de Musset, Andromaque de Racine, mis en scène Justine Heynemann MISES EN SCENE Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltes Autour d’un Samovar de Tchekhov La Casa de Bernarda Alba de Garcia Lorca Les Fourberies de Scapin de Molière Le Théâtre Ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch Les Caprices de Marianne d’après Musset L’école des maris de Molière Ruy Blas de Victor Hugo Bajazet de Racine Dom Juan de Molière Les Courtes de Courteline Le Misanthrope et l’Auvergnat d’Eugène Labiche BOUVARD ET PÉCUCHET ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE VINCENT COLIN REVUE DE PRESSE “Il y a du Buster Keaton dans cette mise en scène de l’œuvre de Flaubert. Sobrement burlesque, elle doit beaucoup à une bande-son aux bruitages insolites et aux interprétations chantées d’extraits du roman de Flaubert. Astucieux et drôle !” TELERAMA “Les comédiens déclinent doctement ce catalogue de la bêtise sur un mode délicieusement pince-sans-rire. Ordinaires et ridicules, «homaisiens» en diable, ils sont touchants dans leur soif de culture et leur désir de bien faire. Nos semblables. Nos frères.” LA CROIX “Mis en scène avec finesse... les comédiens donnent corps au couple mythique, increvable allégorie de la bêtise au bras de l’amitié, friandise délectable pour les amateurs de théâtre.” L’EXPRESS “Très ludique et surtout symétrique, une belle incarnation des personnages, aussi décalés qu’inattendus... Un bel éloge à l’amitié et à la complicité.” LA PROVENCE “Excellente adaptation de la trépidante aventure des compères flaubertiens... Incarnés par deux savoureux comédiens.” LA PROVENCE