lucia di lammermoor
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lucia di lammermoor
LUCIA DI LAMMERMOOR Gaetano Donizetti DRAMMA TRAGICO EN DEUX PARTIES 1835 MUSIQUE Gaetano Donizetti (1797-1848) DIRECTION MUSICALE Riccardo Frizza ENRICO ASHTON Artur Ruciński MISE EN SCÈNE Andrei Serban LUCIA Pretty Yende (14, 17, 23 oct., 4, 8, 16 nov.) Nina Minasyan (26, 29 oct., 11, 14 nov.) DÉCORS | COSTUMES William Dudley LIVRET Salvatore Cammarano LUMIÈRES Guido Levi D’APRÈS Walter Scott, La Fiancée de Lammermoor CHEF DES CHŒURS José Luis Basso En langue italienne Surtitrage en français et en anglais Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris EDGARDO DI RAVENSWOOD Piero Pretti (14, 17, 23 oct., 4, 8, 16 nov.) Rame Lahaj %26, 29 oct., 11, 14 nov.& ARTURO BUCKLAW Oleksiy Palchykov RAIMONDO BIDEBENT Rafal Siwek ALISA Gemma Ní Bhriain OPÉRA BASTILLE NORMANNO Yu Shao La création L’œuvre La version italienne a été créée au Teatro San Carlo de Naples le 26 septembre 1835. Une version française, remaniée par le compositeur lui-même et comportant de nombreuses coupures, sur une traduction d’Alphonse Royer et Gustave Vaëz, fut créée à Paris au Théâtre de la Renaissance le 6 août 1839. Le livret de Salvatore Cammarano s’inspire de La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott (1819) et de la tragédie tirée de ce roman par Victor Ducange en 1828. Archétype de l’opéra romantique italien, où le destin tragique de l’héroïne est indissociable de la virtuosité vocale, Lucia di Lammermoor est généralement considéré, avec Don Pasquale, comme le chef-d’œuvre de Donizetti. Les mélodies, nombreuses et ornées, reflètent toujours le côté dramatique de l’intrigue à laquelle elles sont liées, particulièrement le célèbre sextuor qui clôt le deuxième acte et qui préfigure Verdi en bien des points : chacun des six personnages manifeste un sentiment différent qui, peu à peu, se fond dans un ensemble. Toutefois, la renommée de l’ouvrage s’est principalement établie sur la longue scène de la folie de l’acte III, l’un des fleurons du bel canto romantique. Véritable morceau de bravoure, elle exige de l’interprète une technique exceptionnelle, mais aussi une grande sensibilité dramatique. Dans une sorte de rêve éveillé, Lucia revit le grand duo d’amour du premier acte ; elle s’imagine un temps avoir épousé Edgardo, avant d’être rejointe par la réalité. La voix dialogue avec la flûte, passe de la virtuosité à l’extase et traduit l’expression la plus profonde du désespoir et de la douleur. Il s’agit d’une scène très élaborée, bien au-delà de la simple acrobatie vocale, et qui s’intègre parfaitement à l’action. L’œuvre à l’Opéra de Paris Lucia di Lammermoor a été joué à la salle Le Peletier le 20 février 1846 dans la version française. Le Palais Garnier accueillit l’ouvrage le 9 décembre 1889, avec Nelly Melba dans le rôle-titre. Il y eut de nombreuses reprises jusqu’en 1970 avec, entre autres, Lily Pons (1935), Joan Sutherland (1960-1961), Mady Mesplé (1962-1963-1968-1969-1970), Christiane Eda-Pierre (1968-1970). La version originale a fait son entrée au répertoire de l’Opéra Bastille en 1995, dans une mise en scène d’Andrei Serban, dirigée par Maurizio Benini, avec June Anderson, Roberto Alagna et Gino Quilico dans les rôles principaux. C’est cette production, où l’on a aussi pu entendre Mariella Devia, Sumi Jo, Andrea Rost et Natalie Dessay dans le rôle-titre, qui est reprise aujourd’hui. Edgar la maudit publiquement. Lucia sent Un pays déchiré par la guerre. Le décor sa raison chanceler. évoque un univers militaire, soumis à la ACTE III domination masculine. Ashton a provoqué Edgar en duel. Les fesACTE I tivités du mariage sont interrompues par Lord Henri Ashton a manigancé, à des fins Raymond qui annonce que Lucia, dans un politiques, le mariage de sa sœur Lucia accès de démence, a tué son mari. Elle suravec Lord Arthur Bucklaw. Mais Lucia vient et, dans son délire, croit avoir épousé refuse cette union. Norman, grand veneur Edgar. C’est la fameuse scène de folie, à d’Ashton, révèle que la jeune fille est en l’issue de laquelle la jeune femme s’effondre, fait amoureuse d’Edgar de Ravenswood, sans connaissance. dont la famille est opposée à celle des Ignorant le drame, Edgar attend son Lammermoor par de vieilles querelles. adversaire pour se battre avec lui en un Ashton décide alors d’employer tous les duel mortel. Peu lui importe de mourir, car moyens possibles pour briser cet amour. il ne saurait vivre sans Lucia. Son triste Lucia attend l’arrivée d’Edgar. Elle évoque monologue est interrompu par l’arrivée de le destin tragique d’une femme tuée dans Raymond, qui lui apprend la mort de sa un lointain passé par son amant jaloux, un bien-aimée. Il se poignarde. Ravenswood. Elle a vu en rêve le fantôme de la malheureuse victime qui semblait l’appeler. Malgré les sombres pressentiments de sa suivante Alisa, elle chante son amour pour le jeune homme et sa foi en l’avenir. Edgar doit partir quelques temps pour la France. Avant son départ, il souhaiterait demander à Ashton la main de Lucia, mais, craignant la réaction de son frère, elle l’en dissuade. Edgar et Lucia échangent leurs anneaux et se jurent mutuellement fidélité. Synopsis ACTE II Profitant de l’absence du jeune homme, Ashton parvient à persuader sa sœur de l’infidélité de son amant. Raymond, le chapelain, assure à la jeune fille qu’il est de son devoir de se sacrifier pour le bien de sa famille. Désespérée, Lucia accepte d’épouser le prétendant choisi par son frère : Arthur Bucklaw. À peine a-t-elle signé le contrat de mariage qu’Edgar apparaît. Dans un célèbre sextuor chacun des personnages exprime son sentiment face à la tournure inattendue des évènements. Persuadé à son tour de la trahison de celle qu’il aime, Andrei Serban MISE EN SCÈNE Andrei Serban est né en Roumanie. Il fait ses études théâtrales à Bucarest où il réalise plusieurs mises en scène, dont une production de Jules César, particulièrement remarquée. Il se voit alors attribuer par la Fondation Ford une bourse qui lui permet de travailler avec la « MaMa Expérimental Theatre Company » à New York, où il passe plusieurs années et crée la trilogie grecque Les Troyennes, Electre et Médée. Il a également été associé pendant de nombreuses années avec le American Repertory Theatre à Cambridge (Massachusetts), où il a réalisé de nombreuses mises en scène (Lysistrata, Le Marchand de Venise, La Mégère apprivoisée, Les trois sœurs, Pericles…). À Paris, on a pu voir ses mises en scène de L’Avare et du Marchand de Venise à la Comédie-Française. Il a travaillé sur les grandes scènes lyriques internationales (Covent Garden de Londres, San Francisco, Chicago, Vienne, Genève, Venise, Barcelone...). Il a notamment mis en scène La Flûte enchantée au Théâtre du Châtelet, Thaïs et Elektra à Nice, Le Ring à San Francisco, La Veuve joyeuse, Les Contes d’Hoffmann, Werther et Manon au Staatsoper de Vienne, Turandot au Covent Garden de Londres, Benvenuto Cellini et Faust au Metropolitan Opera, Le Château de Barbe-Bleue et Erwartung à Chicago, Les Puritains, L’Ange de feu, Lucia di Lammermoor, L’Italienne à Alger, Les Indes galantes, La Khovantchina, Les Vêpres siciliennes et Otello à l’Opéra national de Paris. En 1999, il a reçu le prestigieux George Abbott Award aux États-Unis pour l’ensemble de son œuvre théâtrale. Andrei Serban dirige la prestigieuse Division théâtrale de l’Université de Columbia à New York, où il est en charge de la formation de jeunes comédiens et metteurs en scène. GAETANO DONIZETTI (1797-1848) Né à Bergame en 1797, Gaetano Donizetti occupe une place charnière entre Rossini et Verdi. Moins touché par le romantisme que Bellini, et en dépit d’une production trop vaste (une soixantaine d’opéras composés entre 1816 et 1843, dont la plupart sont tombés dans l’oubli) et parfois trop facile, Donizetti est le lien entre deux tendances auxquelles l’Italie doit ses plus authentiques chefs-d’œuvre. Élève de Simon Mayr à l’école de musique de Bergame, il fait représenter son premier opéra, Enrico di Borgogna, en 1818, grâce à l’aide de son professeur qui avait su déceler son jeune talent. Zoraide di Granata connait en 1822 un remarquable succès. Une série de commandes consacre alors Donizetti compositeur d’opéras à plein temps. De 1822 à 1830, il n’écrit pas moins de 26 opéras. Il recueille son premier véritable triomphe avec Anna Bolena (1830). La mort de Bellini et la retraite précoce de Rossini vont contribuer au succès grandissant de Donizetti en Europe. Il compose Les Martyrs, La Favorite et Dom Sebastian pour l’Opéra de Paris. La Fille du régiment est créée à l’Opéra-Comique, Vienne lui commande Linda di Chamounix et Maria di Rohan. Son dernier chef-d’œuvre, Don Pasquale, voit le jour au Théâtre des Italiens en 1843. Alors qu’il est à l’apogée de sa gloire, sa santé se dégrade rapidement. Hospitalisé à Ivry en 1846, il décède en 1848 dans sa ville natale de Bergame des suites d’une dégénérescence cérébro-spinale. Parmi les opéras qui sont passés à la postérité, citons aussi Lucrèce Borgia (1833), Lucia di Lammermoor, (1835), Maria Stuarda (1835), Roberto Devereux (1837), Maria di Rudenz (1838) ou encore Caterina Cornaro (1844). STÉPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d’Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l’Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu’il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l’Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. AURÉLIE DUPONT DIRECTRICE DE LA DANSE Parcours : 1983 : entre à l’École de danse. 1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps de ballet. 1991 : « Coryphée ». 1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or au Concours de Varna (catégorie junior). Est l’une des trois Ombres de La Bayadère (Rudolf Noureev). 1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le Pas de deux des paysans dans Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), « Sanguin » dans Les Quatre tempéraments ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George Balanchine) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1994 : Prix du Cercle Carpeaux. Interprète Gamzatti dans le Pas de six de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1995 : danse le Pas de six de Napoli (August Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald Lander), une des deux Amies et La Demoiselle d’honneur de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita (d’après Marius Petipa). 1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette (Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup (Roland Petit), Marie dans Annonciation (Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans The Four Seasons (Jerome Robbins). Promue « Première danseuse ». Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine), Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas de deux des Écossais dans La Sylphide (Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte, Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient Airs and Dances (Richard Tanner), Dark Elegies (Antony Tudor). 2001 : Benois de la danse. À l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le 31 décembre 1998, est nommée « Étoile ». Elle a depuis ajouté à son répertoire : Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais de cristal (George Balanchine), Boléro (Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot et dans la version de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe), La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia, Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier), La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen (Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj), In The Night, En Sol, Dances at a Gathering (Jerome Robbins). Principales créations à l’Opéra Rythme de valses (Roland Petit, 1994), Musings (James Kudelka, 1997), Casanova (Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum (Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones, Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony / O composite (Trisha Brown, 2004), La Dame aux camélias (John Neumeier, 2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006, 2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz, 2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation (Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013), Darkness is Hiding Black Horses (Saburo Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie – rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied, 2014). Elle fait ses adieux officiels à la scène le 18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon (MacMillan) Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre national du Mérite. À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont succède à Benjamin Millepied comme Directrice de la Danse à l’Opéra national de Paris.