CHU Saint-Pierre
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CHU Saint-Pierre Virtualisation salvatrice Parce que ses ressources sont comptées au plus juste et parce qu’un hôpital fonctionne nécessairement en mode critique, le CHU Saint-Pierre, à Bruxelles, a choisi de virtualiser ses serveurs via VMware et son stockage via FalconStor. Un projet – piloté en interne, mais étroitement supporté par Systemat – qui fait aujourd’hui référence dans le secteur. Le contexte du CHU Saint-Pierre n’est guère différent de celui de la majorité des entreprises de taille moyenne. À savoir une informatique de plus en plus sollicitée, une explosion du nombre de serveurs, mais aussi des postes de travail depuis la généralisation du dossier médical électronique. Le CHU Saint-Pierre compte 590 lits et 1.800 employés. Côté IT, c’était, avant la migration vers IPStor de FalconStor, une soixantaine de serveurs Windows hors SAN, plus de 700 postes de travail et un stockage centralisé sur 3 HDS 9200 avec 1,5 TB au total. « Nous étions arrivés à une situation à tout le moins paradoxale : ça tournait, nos utilisateurs ne se plaignaient pas, mais nous étions conscients que le niveau de qualité baissait et qu’il suffisait de peu pour frôler la catastrophe, explique Cuong Nguyenba, en charge des systèmes et de la production au service informatique. Nos problèmes n’avaient rien d’exceptionnel, mails ils se répétaient : défaillances des serveurs au niveau du disque dur et, par conséquent, indisponibilité pour les utilisateurs… » Cuong Nguyenba Un choix inédit dans le secteur hospitalier 2005. Le CHU s’interroge sur la façon de consolider son informatique, également sur les ressources à mettre en œuvre pour la rendre redondante. La réflexion mène à un choix inédit dans le secteur : virtualiser tant les serveurs que le stockage. Pour Cuong Nguyenba, initiateur de la démarche, mais aussi son principal architecte, virtualiser est, pour le stockage, « le moyen de fédérer tous les outils de sauvegarde en un seul environnement technique ». Analyse du marché, comparaison des offres. D’emblée, le choix s’oriente vers une technologie indépendante des fournisseurs de solutions de stockage. Pour Cuong Nguyenba, il était important de couper le lien entre les serveurs et les équipements de stockage. Mais aussi de pouvoir choisir les équipements en fonction de leur prix et de leurs performances, et non plus selon leur compatibilité avec l’existant. « Le choix de la solution de FalconStor nous évitait de nous lier à un constructeur, contrairement à des solutions matérielles de virtualisation, analyse Cuong Nguyenba. Qui plus est, il nous permettait de réutiliser nos baies existantes. Si ce choix était pour nous stratégique, il résultait aussi de notre situation : quand on manque de ressources, mieux vaut préserver son indépendance ! » Systemat valide le choix et participe au bon déroulement du projet qui s’inscrit dans une démarche globale : 4 serveurs VMware ESX 2.5, 2 serveurs SAN IPStor en « active-active failover », 2 baies EMC CX500 (2 x 10 TB) pour la production en miroir et 2 baies Apple Xserve Raid (2 x 5 TB) pour le backup… Assisté en permanence par les équipes de Systemat Tout démarre en août 2005. La migration des systèmes HDS vers les EMC prendra finalement moins de deux semaines sans indisponibilité de longue durée pour les utilisateurs – seul un « reboot » par serveur s’avérera nécessaire! Assisté en permanence par les équipes de Systemat, l’équipe informatique du CHU Saint-Pierre a tenu à déployer ellemême les deux solutions de virtualisation. Et de démontrer par là que, hormis une procédure extrêmement méticuleuse, notamment au niveau des tests, virtualiser ne réclame pas d’importantes ressources. Sur le plan opérationnel, les avantages s’imposent rapidement. À commencer par la haute disponibilité de l’infrastructure, et donc des applications au service des utilisateurs, comme le confirme Patrice Buyck, directeur informatique. « Ne perdez pas de vue que nous devons garantir un service 24/7, 365 jours par an ! Voici tout juste un an, le CHU Saint-Pierre reprenait la clinique César De Paepe. Sans une infrastructure IT solide, je pense que nous n’aurions pas été capables de le faire dans d’aussi bonnes conditions et, surtout, aussi rapidement – trois mois ! Et cela, je tiens à le préciser, sans impacter négativement le service quotidien. Pour nos utilisateurs, ce fut un non-événement ! » Management très simple. Même avec 200 LUN… Depuis, l’infrastructure a évolué. Aujourd’hui, 80 serveurs sont connectés sur le SAN, dont 20 physiques (7 Linux, 4 Sun Solaris, 4 VMware et 5 Windows 2000), les autres étant virtualisés sous VMware. Côté stockage, ce sont aujourd’hui pas moins de 200 LUN virtuels! Enfin, 4 nouvelles baies Apple (30 TB) sont venues renforcer les 2 baies déjà en place. « Même avec 200 LUN virtuels, le management s’avère très simple, souligne Cuong Nguyenba. Et nos serveurs n’ont jamais été aussi stables : nous n’avons plus de problèmes de pannes de serveurs grâce à la virtualisation. Ce sont là, de toute évidence, les principaux avantages. Mais pas les seuls. De par l’hétérogénéité que nous assure la virtualisation, nous avons pu choisir du matériel technologiquement plus avancé à coût moindre, comme les baies Apple… » Quid, enfin, des performances? Pour Cuong Nguyenba, c’est RAS – Rien à Signaler. Pas de pertes de performances au niveau du SAN : les bases de données fournissent des temps de réponses presque parfaits. Ce bon niveau de performance a été confirmé par le nouveau système d’analyse Fluke. De 700 postes de travail à plus de 1500 en l’espace de deux ans et demi Cette situation préfigure le futur. Ce sera, d’abord, une migration vers IPStor 3.0. Mais, surtout, une migration des serveurs vers un réseau 10 Gbps iSCSI, un système de backup centralisé des portables et, enfin, un Disaster Recovery vers un autre site. De toute évidence, la virtualisation aura été une étape majeure pour le CHU Saint-Pierre. « De par l’extension de notre champ d’action, mais également de par l’étendue des besoins couverts par l’informatique, notamment depuis la généralisation du dossier médical électronique, nous avons également vu le nombre de nos utilisateurs plus que doubler, constate, non sans assurance, Patrice Buyck. En l’espace de deux ans et demi, nous sommes passé de 700 postes de travail à 1.500. Aujourd’hui, il s’agit encore de Fat Client. Mais sur base de notre expérience en virtualisation, nous pensons maintenant à déployer une solution de type Softricity/Citrix… »