la BRAFA confirme sa montée en puissance

31/01/2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
Record d’affluence, progression qualitative remarquée, ventes soutenues :
la BRAFA confirme sa montée en puissance
En ouverture de cette 57e édition, son Président, Bernard De Leye, émettait le souhait de ‘faire
montrer la BRAFA d’un cran chaque année’. Le pari est manifestement tenu. Amélioration
qualitative de l’offre soulignée par la presse et le public, niveau élevé de ventes, nombre record de
visiteurs accueillis (46.096), la BRAFA marque un nouveau jalon dans son développement et
continue de s’affirmer parmi les rendez-vous majeurs du marché de l’art.
La BRAFA inaugurant le calendrier du marché de l’art international, de nombreux observateurs
s’interrogeaient sur le comportement des divers acquéreurs. Très vite, dès les soirées inaugurales, les
indicateurs positifs se sont manifestés, contribuant ainsi largement à l’ambiance détendue et
conviviale qui a prévalu tout au long du salon.
Des premiers résultats significatifs ont marqué les soirées d’ouverture. Ainsi, un quasi sold-out était
réalisé par quelques exposants tels Didier Claes (Bruxelles) ou Ronny Van De Velde (Anvers). Le
premier s’est notamment séparé d’un imposant monolithe anthropomorphe Ekoï du Nigéria, tandis
que la présentation en avant-première du projet ‘Musée à l’échelle 1/7’ du second nommé alimentait
toutes les conversations. Marc Heiremans et Harold’t Kint de Roodenbeke (Bruxelles), ont aussi
remporté un succès massif, se traduisant notamment chez ce dernier par la vente d’une gouache de
Calder, de diverses œuvres de Paul Delvaux ou de ‘Coucher de soleil bleu et orange’ (1922) du
Symboliste Léon Spilliaert. La Galerie Mayoral (Barcelone) cédait pour sa part, un Suceso du peintre
espagnol Juan Genovès et Tradart (Bruxelles / Genève) se séparait de sa pièce maîtresse, une rare
monnaie sicilienne datant de 450 avant J.-C. . Samuel Van Hoegaerden (Knokke) trouvait acquéreurs
pour plusieurs créations de Fred Eerdekens, Panamarenko ou encore Tom Wesselman (‘Study for
bedroom blonde’, 1985). Bernard De Leye (Bruxelles) cédait d’entrée son exceptionnel bassin en
argent ayant appartenu à David Teniers IV (1672-1731), et Jos Jamar (Anvers) son tableau de grand
format de Pierre Alechinsky intitulé ‘Les Ovipares’ (1960). Enfin, la Galerie Taménaga (Paris) se
défaisait aussi le premier soir d’un tableau de Marc Chagall.
Dopé par cet excellent départ, le rythme des ventes est demeuré soutenu durant les jours suivants,
enregistrant des résultats significatifs dans toutes les disciplines, à commencer par les arts décoratifs
du XXe s. dont la présence nombreuse (les galeries Dutko, Monplaisir – Victor Gastou, Oscar Graf,
Futur Antérieur, Mathivet, Marcilhac, Cento Anni …) cette année a rencontré un très vif succès
auprès du public.
Petit aperçu dans diverses spécialités :
Sculptures
Univers du Bronze (Paris) a notamment cédé trois pièces de son ensemble de Becquerel et plusieurs
œuvres de Carpeaux, Bari ainsi qu’une ‘Faunesse à genoux’ (1884) de Rodin.
Tableaux modernes
Aktis Gallery (Londres) a trouvé acquéreur pour une grande ‘Composition’ (1955-60) de Geer Van
Velde. La Whitford Fine Art (Londres) a cédé plusieurs Paul Van Hoeydonck (‘Mondrian Composition’,
1956 – ‘Composition’ – 1957), Calder (‘The sea’, 1946), David Spiller (b. 1942) (‘Say hello wave
goodbye’ – 2010). Satisfectit marqué aussi pour les galeries Fleury, Bérès, David Levy ou encore
Patrice Trigano.
Tapisseries
Parmi la remarquable sélection proposée par la Manufacture Royale De Wit (Malines), plusieurs
tapisseries ont été acquises, dont une ‘Scène campagnarde avec animaux incluant deux licornes‘
(Oudenaerde, milieu du XVIe s.).
Art médiéval / arts anciens
Les spécialistes des arts médiévaux et anciens, en vogue ces dernières années, affichaient également
une grande satisfaction. Chez De Backker Medieval Art (Hoogstraten), une huile sur panneau
inspirée d’une œuvre perdue d’Hugo van der Goes (vers 1500) a été enlevée, ainsi qu’une Madone en
bois polychrome.
Céramiques et porcelaines
Du côté des céramistes, Jean Lemaire (Bruxelles) confiait avoir vendu beaucoup de petits objets et
Marc Michot (Bruges), 80% de son stand à une clientèle mi-européenne mi-chinoise, dont un vase
Qianlong.
Art contemporain
En clôture de Foire, Guy Pieters Gallery (Knokke) rapportait la vente de neuf créations de Jan Fabre
issues de sa série ‘Hommage au Congo Belge’, réalisées en carapaces de scarabées d’un vert irisé.
Archéologie
Satisfaction marquée aussi chez Phoenix Ancient Art (Genève – New York) qui a cédé plusieurs
pièces dont un fragment de fresque romaine au dessin érotique (1er s. ap. J.-C.), ou encore une
figurine égyptienne de la période de Ramsès II ou III (13e-12e s. avt J.-C.).
Mobilier
Dans le domaine du mobilier, la Galerie Delvaille (Paris) confiait un excellent début avec quelque 10
ventes lors des deux premières journées, dont un tric trac d’époque Louis XVI à un client anglais. A la
Galerie Steinitz (Paris), dont la reconstitution d’un intérieur d’un collectionneur allant du Grand Tour
à l’Empire accueillait les visiteurs dès l’entrée, plusieurs pièces de mobilier ont changé de
propriétaire et la galerie a aussi trouvé plusieurs amateurs intéressés pour sa boiserie Louis XV.
Nouveaux participants
Parmi les néo participants, Brenske Gallery (Munich) se déclarait enchanté des résultats obtenus,
dépassant largement ses attentes puisqu’il a vendu plusieurs icônes dont une ’Vierge Nourricière’, de
Russie, datant du XVIIIe s. Charly Bailly (Genève) s’est défait d’une poignée d’œuvres et demeure en
négociation avec un musée européen rencontré sur la Foire pour sa ‘Kermesse avec performance
théâtrale le jour de la St George’ de Pieter Balten. Enfin, la Galerie Chenel (Paris) a vendu plusieurs
pièces dont un torse romain du Ie-IIe s. ap J.-C., à un nouveau client belge et Jean-Baptiste Fabre
(Genève) a cédé sa pièce la plus importante, une large commode estampillée Mathieu Criaerd en
1738.
Négociations en cours
En clôture de manifestation, de nombreux exposants rapportaient un niveau de ventes au moins
comparable, et souvent meilleur que l’édition 2011 qui avait marqué une véritable reprise de
l’activité après une période difficile. Pour nombre d’entre eux, des négociations se poursuivront pour
des œuvres importantes à la suite de contacts noués pendant la Foire. C’est notamment le cas de
Klaas Müller (Bruxelles) pour son rarissime dessin de Rubens (Pentecôte) ou encore de la galerie
Ludorff (Düsseldorf) pour des œuvres de Max Ernst et Alexej von Jawlensky.
De manière générale, l’effort porté sur la décoration générale du lieu et des divers stands a été
unanimement appréciée, tout comme la scénographie très soignée de l’exposition de la Fondation
Roi Baudouin, invité d’honneur de cette 57ème édition.
Tous les exposants saluent la progression qualitative ainsi que l’internationalisation accrue du salon,
ainsi que la qualité du public qu’ils qualifient de très averti.
Les résultats obtenus semblent confirmer une tendance qui conditionne le marché de l’art actuel : les
œuvres de très haute qualité trouvent toujours acquéreurs. Au-delà d’un certain niveau de prix
cependant, on note une prise de décision plus longue, témoignant d’une réflexion accrue pour
l’investissement envisagé. Plus que jamais sans doute, la relation de confiance entre le marchand et
l’acquéreur devient un facteur déterminant de réussite d’une transaction. Et de ce point de vue, les
antiquaires disposent d’au moins autant d’arguments que les autres acteurs du marché !
L’édition 2013 de la BRAFA se déroulera du 19 au 27 janvier 2013.
www.brafa.be