Histoire à quatre voix
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Histoire à quatre voix
Histoire à quatre voix Ecole des Loisirs Anthony Browne Variations sur une histoire apparemment simple : une mère et son fils, un père et sa fille, se croisent un court moment lors de leur promenade au parc. Le point de vue différent de chacun des quatre personnages, tour à tour narrateurs, est pris en charge à la fois par le langage, la typographie et l'image prolixe. Fil rouge à travers l'œuvre de Browne, les clins d'œil à ses autres livres et aux arts, en particulier au surréalisme, abondent. De plus, " Une histoire à quatre voix " est la reprise d'un autre album publié en 1987 " Une promenade au parc " (Flammarion) et il est intéressant d'observer l'évolution entre ces deux albums, comme la transformation des premiers personnages humains en singes… Série disponible au CDDP +Document pédagogique Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope 1998 Un récit présenté sous un dispositif original-une seule histoire et pourtant quatre narrateurs différents-nous permettant de nous interroger sur l’éternelle question de la focalisation... sans oublier le charme surréaliste des illustrations. L’auteur : Anthony Browne écrit depuis 1976 des livres pour la jeunesse, il est auteur-illustrateur. Son travail se caractérise par ses nombreuses références à la peinture et à des personnages récurrents comme les gorilles. Il explique ainsi ses raisons: «Les gorilles ne sont pas les créatures effrayantes et agressives que nous avons imaginées par le passé ils sont végétariens, doux avec un grand sens de la vie de famille.» et évoque aussi son propre père qui «pratiquait la boxe et le rugby mais qui tout en même temps dessinait et écrivait des poèmes. » Mais en même temps, il déclare: « La grande majorité de mes livres ne traitent pas, comme certains semblent le croire, de gorilles ou de chimpanzés, ils parlent d’émotions:, souvent d’enfants solitaires, d’enfants qui se sentent exclus, d’enfants tyrannisés par leurs parents qui se sentent jaloux ou mal aimés. » Avec Anthony Browne, pas de personnages stéréotypés, mais plutôt des personnages ambivalents : King Kong est tendre et vulnérable, une mère peut être dure et autoritaire, un père doux et affectueux... Pour traiter ses thèmes favoris - relations parents-enfants, relations frère-soeur, quête d’identité, recherche d’autonomie -, il fait souvent basculer le quotidien dans le fantastique, accordant à l’imaginaire du lecteur une large place. Approches externes - Horizon d’attente : La couverture Dans le titre, la juxtaposition « histoire » et « à quatre voix » peut intriguer le lecteur : une « histoire » ça se lit ou s’écoute (on le sait), mais « à quatre voix » renvoie au domaine du théâtre (lecture à plusieurs voix, plusieurs acteurs) ou de la musique chorale (partition pour quatre voix, quatre pupitres différents). Qui sont ces quatre voix ? Pourquoi quatre voix ? Les illustrations Elles proposent des personnages, des gorilles et des chiens, mais les gorilles sont manifestement des humains. Elles présentent une femme sévère, un homme à l’air préoccupé, un garçonnet triste et une fillette souriante qui jouent bien ensemble comme les deux chiens... Elles situent les lieux (un parc, entre une zone pavillonnaire et un quartier d’HLM, de grands immeubles) et les personnages (deux enfants, deux adultes) et deux chiens. Elles peuvent donner une idée de l’action les chiens jouent, les enfants également, seuls les adultes n ‘échangent pas et on peut se demander pourquoi. Les images sont lisses et les couleurs vives ; les quatre saisons sont représentées automne flamboyant sur la couverture et au début, hiver avec ses arbres nus à la Magritte ensuite, puis printemps fleuri aux couleurs tendres, et enfin été généreux où les arbres deviennent fruits. Aucune double page mais de pleines pages foisonnantes de détails insolites et délirants installant une atmosphère drôle et poétique chapeau de la mère qui se soulève sous l’effet de la colère, personnages des tableaux qui s’échappent de leur cadre et dansent dans la rue, arbres qui prennent feu, réverbères coiffés de chapeaux ou qui se transforment en fleurs, nuages en forme de chapeaux... La 4ème de couverture présente 4 phrases à la 1ère personne du singulier qui peuvent questionner : J’ai crié son nom ... Je me suis installé sur un banc ... J’étais impressionné ... J’étais vraiment très heureuse ... Il ne s’agit pas du même «je » il y en a deux masculins, un féminin, et un pour lequel on ne peut pas se prononcer. Chaque phrase est écrite avec une typographie différente... Quels sont les personnages qui parlent ? L’organisation Le récit est découpé en quatre parties aux titres peu évocateurs: Première voix, Deuxième voix... Pour chacune des parties, l’auteur a utilisé une typographie et une saison différentes : pour la 1ere, le texte est composé en caractères à empattement larqe, bien affirmés, nous sommes en automne ; la 2eme, est écrite en simples caractères bâton, c’est l’hiver; la 3ème rappelle celui de la 1ere par l’empattement mais en moins affirmé, c’est le printemps ; pour la 4ème ce sont des lettres scriptes sautillantes et nous sommes en plein été.4 Le 2ème récit est nettement le plus court. L’histoire : Le résumé L’histoire, racontée par chacun des quatre personnages, est toujours basée sur un événement anodin. Une femme de condition aisée, conduit son fils Charles au parc avec leur chienne Victoria. Un chômeur se rend au parc avec sa fille Réglisse et leur chien Albert. Les deux chiens puis les deux enfants jouent ensemble. La mère offusquée sépare les enfants, arrête leurs jeux. Le garçon offre une fleur à la fille. Chacun rentre chez soi. Les personnages : Ils sont très typés et très différents les uns des autres par leur âge, leur sexe , leur condition sociale et même leur caractère : La mère autoritaire hautaine attachée aux valeurs de sa classe sociale (chien de race qui est présenté avant le fils, promenade matinale obligatoire ...) craint et rejette ceux qui ne sont pas de son milieu traits appuyés, presque caricatural personnage fort - 1ère voix Le père Le fils La fille tourné sur ses difficultés attentif à sa fille, aimant regard sur le monde autour de lui, se situe dans ce monde personnage faible 2ème voix soumis craintif timide n’a pas intégré les valeurs de sa classe sociale personnage faible 3ème voix active délurée sensible affectueuse responsable connaît les difficultés de la vie : elle aide et soutient son père Personnage fort 4ème voix Lieu d’action : le parc situé entre deux quartiers socialement différents Le temps : très court, le temps d’une petite promenade au parc. L’énonciation L’histoire est racontée à la première personne, au « je » ou avec « nous », avec les possessifs « mes » « notre » pour la mère et le fils, au « je » ou au « on » pour le père et la fille, mais sans possessif. Le « je » désigne une personne différente à chaque récit. On relève quelques adresses au lecteur : le père « on a tous besoin ... non ? » ; le fils « drôle de nom, je sais » Chacun raconte au passé (passé simple par endroit), ils racontent après coup. L’écriture : Une construction originale et efficace Qui parle ? Qui raconte ? Bien que l’auteur ne présente pas explicitement ce « je », le lecteur est guidé dans sa lecture. Il peut deviner qui parle et ainsi se repérer dans l’action 1°voix 2°voix 3° voix 4° voix Une mère : celle de Charles Elle indique les lieux : nous entrâmes dans le parc et les principaux éléments narratifs : l’arrivée au parc, la présence d’un autre chien (un vulgaire bâtard) et d’une fillette (qui avait très mauvais genre), les jeux des chiens, la conversation des enfants, sa colère, le retour à la maison. Parle de l’arrivée au parc, d’un chien, d’un autre personnage, du retour à la maison ... De qui s’agit-il ? Le fils de la dame ( maman a dit, Victoria, c’était l’heure de notre promenade) Il parle de Réglisse, nous apprend que c’est une fille On retrouve des éléments narratifs : arrivée au parc, jeux des chiens, jeux des enfants, rappel de la mère, retour à la maison a été annoncée et l’hypothèse qu’il s’agit de la fille du chômeur est confirmée Que raconte chaque personnage ? Ils racontent tour à tour l’histoire mais chacun n’a pas vu la même chose : La mère a vu les chiens, peut être le père sans le nommer (tant d’horribles individus rôdent), a constaté la disparition de Charles et a eu peur, a vu la conversation des deux enfants mais pas leurs jeux, ni la fleur offerte par Charles à Réglisse. Le père n’a rien vu Charles a vu les jeux des chiens, les jeux avec Réglisse, le rappel de sa mère, mais il n’a pas vu le père de Réglisse. Réglisse a vu les jeux des chiens et la colère de la mère, les jeux avec Charles, le rappel de la mère, le cadeau que Charles lui a fait. Pourquoi chacun raconte-t-il ainsi ? Quel est le point de vue de chacun ? Chaque personnage a en effet un point de vue différent sur les évènements. Celui-ci est exprimé à travers : leur regard sur les autres : la mère craint et méprise ce qui est différent de son milieu, Charles n’a pas les mêmes préjugés, Réglisse est ouverte... L’expressions des sentiments, les relations Chez la mère et le fils, on ne se parle pas (nous sommes rentrés en silence), aucune chaleur, peu de marque d’affection ( sauf à la fin). On a des principes, on ne fait pas des activités pour se faire plaisir mais parce que ça se fait ... Charles s’ennuie, souffre de solitude ... Il ne raconte pas qu’il a offert une fleur à la fillette ( oubli ? pudeur ?) Chez les modestes, on se parle, on fait les activités parce qu’elles font du bien. Réglisse montre à son père qu’elle l’aime, elle vit intensément ce qui se passe ... Un choix d’écriture Quels effets sur le lecteur ? En faisant parler les personnages, A.Browne les campe socialement et psychologiquement et montre en quoi ils sont conditionnés par leur origine sociale, mais aussi par leur âge, leur sexe ( on pourra comparer avec la version de 1977 « une promenade au parc ») Les préoccupations, les visions du monde sont différentes : la mère pense à ce qu’elle va servir à déjeuner ... Il faut que ce soit beau et bon ... On la juge la-dessus le père n’a qu’une préoccupation : retrouver du travail Les noms : Charles et Victoria : l’histoire se passe en Angleterre Leur attitude face aux chiens les raisons de sortie au parc le niveau de langage L’expression du point de vue Les mots, les réflexions personnelles En conclusion Il semble que pour Anthony Browne, cette histoire de rencontres impossibles dans un parc soit très importante puisque vingt ans après, il la reprend, la réécrit d’une manière à nous inviter à comprendre quelque chose qui dépasse l’histoire : des individus peuvent prisonniers de comportements sociaux et psychologiques qui les empêchent de se rencontrer, de s’apprécier ou de se connaître. Mais s’il semble ne pas avoir beaucoup à espérer des adultes, peut être que les enfants réussiront davantage à faire tomber les barrières ? Néanmoins, l’auteur n’hésite pas à nous mettre en garde-ne rêvons pas trop-, la fleur n’est qu’un coquelicot, c’est fragile, ça fane vite ! Et les nombreuses allusions à Magritte ne sont pas sans nous laisser penser à son tableau La trahison des images, comme s’il ne fallait jamais se fier aux apparences. Derrière chaque histoire se cache non pas une autre histoire mais tout simplement des histoires. c’est la pluralité des discours qui fait toute la richesse de l’interprétation. Une mise en oeuvre possible : Consigne : Dans l'histoire que tu vas lire, il y a six personnages dont voici les portraits dessinés par Anthony Browne, l'auteur de l'album. Tu devras identifier chaque personnage et donner les indices (phrases, mots, ...) qui t'ont permis de trouver tes réponses. Ensuite, tu établiras la carte d'identité de chaque personnage, c'est-à-dire que tu préciseras le nom, prénom, âge (adulte ou enfant), les liens de parenté de chacun d'eux. Première voix C'était l'heure d'emmener Victoria, notre labrador de pure race, et Charles, notre fils, faire une promenade matinale. Nous entrâmes dans le parc, et je libérai Victoria de sa laisse, quand, brusquement, un vulgaire bâtard surgit et commença à l'importuner. Je le chassai, mais le misérable corniaud se mit à poursuivre Victoria à travers tout le parc et lui ordonnai de partir, mais la sale bête m'ignora complètement. "Assieds-toi", dis-je à Charles. "Ici." Je réfléchissais au menu du déjeuner j'avais un joli reste de poulet, je pouvais le servir agrémenté d'une salade, ou bien décongeler l'un de mes délicieux potages-, lorsque je remarquai tout à coup que Charles avait disparu! Mon Dieu! Où était-il passé? Tant d'horribles individus rôdent de nos jours! J'ai crié son nom pendant une éternité. Puis je l'ai vu en pleine conversation avec une fillette qui avait très mauvais genre. "Charles, viens ici. Immédiatement!" ai-je dit. "Et viens ici ,je te prie, Victoria." Nous sommes rentrés à la maison en silence. Deuxième voix J'avais besoin de prendre l'air,alors moi et Réglisse, on a emmené le chien au parc. Il adore le parc. J'aimerais bien avoir la moitié de son énergie. Je me suis installé sur un banc et j'ai consulté les offres d'emploi. Je sais que c'est une perte de temps, mais on a tous besoin d'un petit fond d'espoir, non? Puis ce fut l'heure de rentrer. Réglisse m'a bien, remonté le moral. On a bavardé gaiement tout le long du chemin. Troisième voix J'étais une fois de plus tout seul dans ma chambre. Je m'ennuyais, comme d'habitude. Puis Maman a dit que c'était l'heure de la promenade. Il y avait dans le parc un chien très gentil et Victoria s'amusait beaucoup. Elle avait de la chance, elle. "Ca te dirait de venir faire du toboggan ?" demanda une voix. C'était une petite fille, malheureusement, mais j'y suis quand même allé. Elle était géniale au toboggan Elle allait vraiment vite. J'étais impressionné. Les deux chiens faisaient la course comme deux vieux amis. La fille a ôté son manteau pour jouer à se balancer, alors j'ai fait la même chose. Je grimpe bien aux arbres et je lui ai montré comment s'y prendre. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Réglisse -drôle de nom, je sais-, mais elle est vraiment sympa. Puis Maman nous a surpris en train de parler et j'ai dû rentrer à la maison. Peut-être que Réglisse sera là la prochaine fois? Papa n'avait vraiment pas le moral, alors j'ai été contente qu'il propose d'emmener Albert au parc. Albert est toujours extrêmement impatient quand on le détache. Il est allé droit vers une magnifique chienne et a reniflé son derrière (il fait toujours ça).Bien sûr, elle s'en fichait, la chienne, mais sa Quatrième voix maîtresse était hyper fâchée, la pauvre pomme. J'ai finalement parlé à un garçon sur un banc. J'ai d'abord cru que c'était une mauviette, mais en fait non. On a joué à la bascule et il n'était pas très bavard, mais ensuite, il est devenu plus cool. On a attrapé un fou rire quand on a vu Albert prendre un bain. Puis on a tous joué au Kiosque et j'étais vraiment heureuse. Charlie a cueilli une fleur et me l'a donnée. Puis sa maman l'a appelé et il a dû partir. Il avait l'air triste. En arrivant à la maison, j'ai mis la fleur dans un peu d'eau, et j'ai préparé une tasse de thé pour Papa. Démarche 1. Lecture silencieuse et exercice individuel de recherche des personnages 2. Correction collective avec justifications 3. Repérer dans les textes tous les mots qui désignent chacun des personnages en les coloriant de couleurs différentes (suivre un personnage à la trace). Effectuer avec les enfants la recherche sur un des personnages. 4. Correction collective. Exercices. 1) Reconstitue l'histoire en entier. Avant, réponds aux questions suivantes. Quelle famille est arrivée en premier dans le parc? celle de Charles ou celle de Réglisse. Quel détail t'a aidé à trouver la réponse? Qu'ont fait les deux adultes ? Qu'ont fait les deux enfants ? Écris leurs actions . Qu'ont fait les chiens ? 2) Écris un petit texte comme si tu avais vu cette histoire se dérouler devant tes yeux. Attention ton texte: devra raconter les actions de chacun ; ne devra pas contenir de dialogue ; devra faire apparaître tous les personnages ; utiliser des mots comme pendant que, en même temps que, ensuite, après, enfin. ne devra pas donner de détails sur ce que pensent les personnages. 3) Étude de la première voix. Colorie en rouge tous les verbes de ce texte sauf ceux faisant partie d'une phrase rapportant des paroles . A quels temps sontils conjugués? Cite tous les mots qui te semblent montrer que la femme parle dans un langage recherché. Cherche leur signification sur le dictionnaire puis écris à côté les mots que tu utiliserais toi. Compare la façon dont la mère de Charles lui parle et celle qu'elle utilise pour parler à sa chienne ? Qu'en penses-tu ? La famille de Charles est-elle riche ou pauvre ? 4) Étude de la deuxième voix. Quelle remarque peut-on faire sur ce texte par rapport aux autres ? A quoi voit-on que le papa de Réglisse n'est pas riche? Dans quel état d'esprit était-il avant la promenade? Dans quel état d'esprit était-il après la promenade ? 5) Étude de la troisième voix. Comment était Charles avant la promenade ? après la promenade ? Quelles différences de vue y-a-t-il entre Charles et sa mère? Que penses-tu des rapports de Charles avec sa mère? 6)Etude de la quatrième voix. Relève les mots qui appartiennent à un registre de langage familier. Trouve trois adjectifs pour qualifier la petite fille. Comment Réglisse trouve-t-elle la chienne ? Comment Réglisse trouvait-elle Charles au début puis à la fin ? 7) En conclusion : Quel changement dans la vie de Charles la promenade a-t-elle apporté ? Que souhaitent certainement les deux enfants ? Que pensez-vous de la manière de la maman de Charles de se comporter vis à vis des autres personnes ? Qu'est-ce qui la rend aussi méfiante et méprisante? Pourquoi Charles n'est-il pas comme sa mère? "Exercices de style" de Raymond Queneau 8) Expression écrite: Inventer une 5° et une 6° voix c'est-à-dire écrire l'histoire du point de vue du chien et du point de vue de la chienne A partir d'un texte mettant en scène plusieurs personnages, écrire l'histoire du point de vue d'un des personnages. Raconter un accident suivant le point de vue de l'accidenté et celui de celui qui a provoqué l'accident. A partir de l'album Partager la classe en groupe de deux, trois, quatre élèves. Distribuer à chaque groupe des illustrations (pages photocopiées en couleurs si possible) de l'album et leur demander de déterminer à quel moment de l'histoire et à quelle voix celles-ci correspondent. Leur demander de justifier leurs réponses. A titre d'exemple voici quelques-unes des illustrations du livre. Comparer l' illustration qui décrit Réglisse et son papa allant au parc et celle qui les décrit en train de revenir. couleurs, éclairage, lumière, immeubles peinture qui pleurent, peintures qui dansent mendiant Réglisse et son papa Les deux images font partie de la deuxième voix --------------------------------------------------------------- ------------Comparer les deux illustrations qui décrivent la fin de la rencontre de Charles et de Réglisse. - couleurs d'automne pour la première, couleurs chaudes avec une lumière intense pour la deuxième (naissance d'une grande amitié voire d'un amour). - parc banal, moment de profonde intimité image de gauche: première voix image de droite: quatrième voix ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Comparer deux visions différentes du parc: celle de Charles et celle de Réglisse. - ciel orageux, vent, couleurs sombres, présence pesante de la mère comme une menace et ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Comparer les parents des deux enfants. La vision du parc avec des arbres en forme de fruits appartient à la quatrième voix