Article SO 12 juin 2014

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Article SO 12 juin 2014
Bordeaux rive droite
JEUDI 12 JUIN 2014
WWW.SUDOUEST.FR
LORMONT / CENON
La LormontaiseBotalo entame
sa 20e édition
LORMONT Une trentaine de voiliers s’élancera sur la Garonne, samedi 14 juin, à l’occasion de la 20e
régate La lormontaise-Botalo à laquelle participe le club d’entreprise de Lormont ainsi que les
clubs de voile de l’estuaire.
Après une matinée passée sur
Pauillac à attendre la marée, c’est
toutes voiles dehors que les embarcations prendront le vent (s’il
est là) au départ du port de
Pauillac, à 14 heures, pour rejoindre la ligne d’arrivée sous le pont
d’Aquitaine, aux alentours de
19 heures.
Un défilé de voiliers aura lieu à
la tombée du soleil, que l’on
pourra apercevoir depuis les berges de la Garonne.
Renseignements : Régine Commarmond au 06 88 30 45 41.
ARCHIVES CATHERINE COSTE
Vendredi,
c’est référencement
en ligne
LORMONT Pour celles et ceux
qui savent utiliser un blog ou qui
ont leur site Internet, le service
multimédia propose, demain, à
18 heures, un atelier pour optimiser la visibilité et le positionnement d’un site Web.
Entrée libre.
Tél. 05 56 74 59 80.
CORRESPONDANTS
Canton de Cenon
Chantal Sancho
(Artigues-près-Bordeaux, Cenon).
Tél. 06 23 12 72 54.
Courriel :
[email protected]
Canton de Floirac
Michel Costa (Bouliac).
Tél. 06 62 47 94 92.
Courriel :
[email protected]
Éric Latouche (Floirac).
Tél. 06 72 83 51 41.
Courriel :
[email protected]
Martine Guillot (Floirac).
Tél. 06 72 73 54 74.
Courriel : [email protected]
Canton de Lormont
Daniel Charpentier (Bassens).
Tél. 06 73 33 28 40.
Courriel : [email protected]
Catherine Coste (Lormont).
Tél. 06 14 74 54 54.
Courriel :
[email protected]
Presqu’île
Daniel Charpentier (Carbon-Blanc).
Tél. 06 73 33 28 40.
Courriel : [email protected]
Josiane Dubarry (Ambès,
Saint-Vincent-de-Paul).
Tél. 06 60 48 33 58.
Courriel : [email protected]
Denis Garreau (Ambarès-et-Lagrave,
Saint-Louis-de-Montferrand).
Tél. 07 86 86 53 88.
Courriel : [email protected]
Coop’Alpha voit plus large
ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La coopérative d’activité et d’emploi devrait
construire et investir de nouveaux locaux à Palmer, irriguant un projet plus vaste
YANNICK DELNESTE
[email protected]
L
a loi Hamon est en train de
faire la traditionnelle navette
entre Sénat et Assemblée nationale, et devrait être définitivement votée avant l’été. Elle portera
le nom du ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la
Consommation d’alors (passé depuis à l’Éducation). Elle définira
pour la première fois le périmètre
de l’économie sociale et solidaire
(ESS), encadrant et validant les initiatives et fonctionnements jusque-là qualifiés d’expérimentaux,
même s’ils faisaient leurs preuves
depuis des années.
Coop’Alpha est l’exemple-type
de structure illustrant les valeurs
et l’efficacité conjuguées au service
de l’accompagnement de projets
d’entreprise. En moins de dix ans,
la Scop (1) a développé un concept
qui l’amène à réfléchir plus large
encore aujourd’hui. « Nous assurons le suivi et l’accompagnement
de 130 entrepreneurs au sein de
Coop’Alpha », annonce Marie Josée Daubigeon, la gérante-fondatrice. Et rappelle : « Nous apportons des conditions facilitant le test
du projet et sa viabilité économique. »
Accompagnement
Outre l’hébergement juridique de
l’entreprise, la mutualisation de
l’assurance, le cumul de l’indemnisation chômage et de la nouvelle
activité, la mutation en société anonyme, les 13 personnes de l’équipe
d’appui de Coop’Alpha proposent
également des formations aux jeunes chefs d’entreprise. L’autonomie de gestion et de politique commerciale
sans
souci
d’administration complète le tableau. « Notre public est composé
essentiellement de demandeurs
d’emploi, d’anciens salariés voulant monter leur projet ou de nouveaux venus dans le secteur et en
manque de réseau », souligne Mme
Daubigeon. Coop’Alpha accompa-
Marie-Josée Daubigeon, gérante et fondatrice de Coop’Alpha. PHOTO Y. D.
gne des promoteurs d’informatique libre, des consultants, des artisans, des coiffeurs ou des communiquants. La coopérative a aussi
développé un logiciel de gestion
(comptes, émission de factures et
devis, encaissement en ligne et
base de données clients) pour ses
entrepreneurs.
Depuis 2011, Coop’Alpha a une
petite sœur, tout aussi Scop, tout
aussi mutualisante, mais dévolue
au bâtiment et plus particulièrement au second œuvre : Coop &
Bât. 35 entrepreneurs y adhèrent
aujourd’hui. « Dans ce domaine,
notre structure leur permet
d’avoir facilement le code APE (2)
et la garantie décennale », souligne
la directrice.
Installation à Palmer
Soutenues par les collectivités locales, l’Europe et l’État, les deux
Scop aujourd’hui sont « victimes »
de leur succès. « Nous organisons
de régulières séances d’échanges,
de formation et nos locaux sont aujourd’hui étroits et inadaptés », ex-
plique Marie-Josée Daubigeon. Et
de rechercher un site où installer
les deux sièges sociaux et bureaux.
C’est finalement à Cenon et près
du Rocher de Palmer que le déménagement se fera à l’horizon 2017,
dans le cadre d’un pôle d’innovation sociale (lire ci-dessous) se déployant sur Palmer et Buttinière, à
la frontière de Cenon et Lormont.
Et histoire de montrer la qualité
et la performance de ses propres
troupes, Coop & Bât devrait construire les deux bâtiments, vitrine
de son savoir-faire et de la mutualisation. Positionnée sur l’éco-construction (label bâtir pour l’environnement), la Scop de la rive droite
devrait être au cœur d’un nouveau
quartier, au carrefour des flux,
mais aussi des projets innovants.
(1) Une Société coopérative et participative est la propriété des salariés-actionnaires.
(2) Le code APE (activité principale exercée) inscrit la société par l’Insee dans le
répertoire national des entreprises.
REPÈRES
ESS L’économie sociale et solidaire
compte en France 2,5 millions de
salariés, soit un emploi privé sur
8 dans 200 000 structures (associations, coopératives, mutuelles,
fondations et entreprises sociales).
COOP’ALPHA Créée en 2006, la
coopérative a depuis accompagné
461 porteurs de projets (150 en
2013), généré en 2013 un chiffre
d’affaires de 1,68 million d’euros.
Les sorties de la coopérative sont
positives à 85 % et le taux de survie des entreprises accompagnées
est de 97 %.
PARTICIPATION Les entreprises de
Coop’Alpha versent 10 % de leur
marge brute à la coopérative, cofinançant ainsi le projet. Cela représente 34 % du budget de fonctionnement.
RÉSEAU Coop’Alpha a créé un nouvel établissement à Périgueux en
septembre 2013. La Scop fait partie
du réseau Coopérer pour entreprendre (70 structures en France)
créé en 1995.
Écosystème à trois dimensions sur la rive droite
Ce ne sont pas des inconnues. Si elles
sont intervenues sur des opérations
du campus, les têtes pensantes parisiennes du cabinet Algoé ont surtout
déjà conçu le « tableau de bord » de
la rénovation urbaine de la rive droite.
Un outil de gestion programmatique
salué par tous les acteurs qui, depuis
2005, a permis un pilotage partagé
des opérations sur les quatre communes réunies par le Groupement d’intérêt public (GIP) Grand projet des villes
(GPV).
TECHNOLOGIQUE, AÉRONAUTIQUE
ET SOCIAL
Ce même GPV qui a ajouté depuis
peu la corde du développement économique. Et qui a fait appel une nouvelle fois à Algoé pour un contrat
d’assistance à maîtrise d’ouvrage jusqu’à l’hiver prochain. Le sujet : un écosystème de l’innovation rive droite.
« Il s’agit de mettre en valeur ou dé-
velopper des initiatives territoriales »,
explique Florence Cossou, chargée de
mission économique au GPV.
Cet écosystème aurait trois dimensions identifiées mais à travailler : l’innovation technologique, sur la zone
industrialo-portuaire de Bassens, l’innovation aéronautique sur Floirac
(avec l’Atelier industriel aéronautique
mais aussi le site de l’Observatoire en
reconversion) et enfin l’innovation sociale à la frontière de Cenon et Lormont.
D’un côté, le site de la Buttinière
avec son carrefour de tram, son parc
relais et un projet immobilier de 141 logements à dominante jeunesse (le
foyer des jeunes travailleurs pourrait y
être notamment transféré) dans le
cadre de l’opération « 50 000 logements ». De l’autre, le site Palmer
avec la position désormais emblématique du Rocher. Ajoutez Coop’Alpha
et Coop & Bât qui y implanterait leur
Le secteur Palmer-Buttinière entre Cenon et Lormont. ARCHIVES Y. D.
siège social (lire ci-dessus), le projet
mené par la CUB d’une conciergerie,
et vous avez un site où la dimension
économique s’impose dans les têtes.
Tiers-lieux, co-working, organisations nouvelles de travail : avec
Coop’Alpha en tête d’un réseau de la
coopération, l’innovation sociale aux
services des besoins du territoir et de
la création d’emplois sera l’axe d’une
réflexion qui ne fait que commencer.
Lien-symbole de ce nouveau site intercommunale : une passerelle est
envisagée au-dessus de la pénétrante des Quatre-Pavillons.
Y. D.

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