If it wasn`t for the customers, I`d really like this job
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If it wasn`t for the customers, I`d really like this job
If it wasn’t for the customers, I’d really like this job Robert Bacal A developingtalent book summary by Stéphanie Note : developingtalent’s book summaries are written by its coaches. They do not pretend to be accurate descriptions of the books’ contents, but personal impressions and work notes by our coach. As such, they cannot and do not pretend to replace the original book, which we encourage you to purchase here Introduction: What's the best way to get an angry customer to stop yelling at you over the phone? How can you stand up for yourself AND stay professional with even the nastiest customers? How can you reduce the length of time angry customers argue? How do you ensure offensive behavior from one customer doesn't affect how you treat the NEXT customer? And, how do you stop offering rent free space in your head to angry customers who insist on haunting your thoughts after work? No more "I should have said..."! Finally a practical guide to working with difficult customers that goes beyond the obvious. Based on principles of Psychology and Psycholinguistics this book provides more than 100 tactics and behaviors you can use to deal professionally with hostile, angry, unreasonable customers without taking or giving offense. Based on discussions with thousands of customer service representatives the techniques in this book will cover almost any tough situation you may face. It's time to take control of difficult customer situations to reduce your stress and enjoy your job fully. Stop allowing customers to ruin your day. If you like your job -- if only the nasty customers would go away, this is for you. Includes sections on manipulative people, how to shut down ranting customers, how to get people to listen to what you have to say so you can help, and a section for managers and supervisors. Also tips on interacting with customers via email, phone and social media. En préambule : ü ü ü ü ü Chaque fois que vous laissez un client agressif vous toucher émotionnellement, votre corps produit de l’adrénaline et du cortisol, deux substances qui vous préparent à la fuite ou à l’attaque. Sans possibilité de les évacuer, cela peut amener à des troubles physiologiques, tels qu’une pression sanguine trop élevée, des problèmes cardiaques, etc. Les personnes agressives sont en fait en train de régresser dans des comportements enfantins de colère qu’on a tous appris quand nous étions bébé : pleurer et crier, pour obtenir la satisfaction de nos besoins (faim, soif, etc.) a été pendant quelques mois notre seul moyen de communiquer. Nous avons « sur-appris » certains comportements. N’attribuez pas les comportements désagréables d’un client à sa personnalité, car c’est rarement le cas. De plus, si vous le faites, vous vous mettez dans une position de victime sans possibilité d’action. Faites la différence entre émotions et comportements. On a tous droit à nos émotions, elles nous appartiennent. Mais nos comportements doivent rester respectueux. Il est important d’accepter que les clients vont être parfois en colère. Ce qu’on ne doit pas accepter, c’est des comportements hostiles et abusifs. Faites la différence entre intention et impact. L’intention du client agressif n’est pas toujours de nous blesser, même si l’impact sur nous est blessant. Book summary by Stéphanie Page 2 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26 Règles du « Jeu de l’attaque » Ø Ø Un des buts principaux de l’agressivité d’un client est de prendre le contrôle de votre comportement et d’influencer vos réactions, dans l’espoir presque naïf que vous fassiez ce qu’il veut. De comprendre cela nous permet de découvrir quelques principes importants pour nous aider à calmer ces comportements hostiles. Si vous refusez d’être contrôlé et si vous refusez de réagir de la manière espérée par la personne agressive, vous serez en bonne position pour stopper l’attaque. Hameçon Le but (conscient ou pas) de l’attaquant est de contrôler vos réactions. Pour ce faire, il va « jeter un hameçon ». L’ « hameçon » consiste en certains comportements (verbaux et non-verbaux) dont le but est de vous faire réagir émotionnellement, par l’attaque ou la défense. Si vous réagissez à l’hameçon, vous donnez le contrôle de la conversation à l’attaquant, ce qui est exactement ce qu’il veut obtenir, et le cercle vicieux se met en route. Quelques règles : 1. Ne mordez pas à l’hameçon. Reconnaissez-le pour ce qu’il est : une tentative de vous contrôler et vous irriter. 2. Quand nous nous sentons attaqué, nous nous défendons à ne vous défendez pas 3. Quand nous nous sentons attaqué, nous contre-attaquons à ne contre-attaquez pas Mais que veulent les personnes agressives ? La colère des personnes agressives a 2 sources : 1. Ne pas obtenir ce qu’elles veulent quand elles le veulent. 2. Etre traité avec respect/attention et voir ses besoins psychologiques satisfaits (quelque soit notre confiance en soi, se voir traiter comme si nous n’étions pas important, ennuyant, ou quantité négligeable va être perçu comme une attaque personnelle). Corollaire : Une des choses les plus importantes qu’une personne en colère désire est d’être reconnue et comprise en tant qu’individu unique. Les clients veulent sentir que vous essayer de comprendre à la fois leur situation ET leurs réactions émotionnelles, et que vous ne les traitez pas comme n’importe qui d’autre. En résumé : Un client en colère veut : 1. Que vous solutionniez leur problème Mais aussi 2. De l’aide et des efforts de votre part 3. Sentir qu’il a des options et des choix, et qu’ils ne sont pas impuissants Book summary by Stéphanie Page 3 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26 4. Que vous reconnaissiez leur situations, leurs émotions, leur individualité 5. Justice et équité STRATEGIES D’APPAISEMENT Le système CRCS (CARP en anglais, Control-Acknowledge-Refocus-Problem-solve) CONTROLER RECONNAITRE CADRER SOLUTIONNER Ø CONTROLER (Control) Il est important de reprendre le CONTRÔLE de la conversation (pas du client !). Essence de votre message : « votre hameçon ne marche pas avec moi ». Ø RECONNAITRE (Acknowledge) Empathie et écoute active pour démontrer à la personne agressive que nous comprenons ses sentiments et la situation. Ø CADRER (Refocus) C’est la transition entre la reconnaissance et la résolution. Une fois que la personne se sent reconnue, on peut passer à la gestion du problème. Ø SOLUTIONNER (Problem-solve) Questionner pour bien comprendre les faits, les attentes, recherche d’alternatives, plan d’action, suivi. Quelques principes d’apaisement En général : 1. « Apaisez » le plus en amont possible 2. Gardez le contrôle de la conversation 3. Gardez le contrôle de vos émotions : a. « fake it till you make it » b. Respirez c. Ralentissez d. Dialogue intérieur positif i. elle n’est pas vraiment en colère contre moi personnellement ii. je peux gérer cette situation iii. je ne vais pas me laisser contrôler iv. cette personne a vraiment besoin de mon aide v. je ne vais pas payer le prix de me mettre en colère e. Soyez conscient de vos “détonateurs” (ce qui vous énerve particulièrement chez les autres) 4. Gérez les émotions de la personne d’abord (avant le problème) Book summary by Stéphanie Page 4 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26 5. Evitez d’apparaître bureaucratique, le client se sentirait « objectifié » et dépersonnalisé. De plus, il vous traiterait plus comme un rouage que comme un individu, donc il serait plus facilement agressif 6. Soyez assertif (ni agressif, ni passif) 7. Bien démarrer la conversation : salutations appropriées – projetez une image positive, calme, amicale, efficace. Faites attention à votre langage verbal, non verbal et au ton de votre voix 8. Langage confrontant versus coopératif a. Un petit changement peut avoir un grand impact Confrontant Coopératif Je ne peux pas Je ne pense pas que je puisse Nous ne faisons jamais Nous ne faisons en général pas Nous faisons toujours Nous essayons toujours Vous devez avoir Il est possible que Vous devez La meilleure chose à faire est de Avez-vous pensé à ? Vous pourriez essayer Si vous voulez, vous pourriez (Rappel : laisser le choix au client !) C’est impossible Ca n’arrive quasiment jamais ici Vous avez tort Serait-il possible que ? Vous avez un problème Nous avons un problème Self-défense verbale 9. Utiliser l’effet de surprise, mais attention, l’humour peut être dangereux 10. Utiliser la question « quand ? » : Quand avez-vous commencé à penser que … [reformulez l’attaque de manière non-inflammatoire] Pex : « Vous vous en fichez de mon cas, vous avez ce job tout cuit, et vous osez me dire que… » Répondez calmement « Quand avez-vous commencé à penser que nous ne nous préoccupions pas de votre situation ? » 11. Détournez le sujet – commentez ou questionnez quelque chose que la personne a mentionné dans sa tirade. Cela permet de détourner temporairement l’attention du client et de le calmer Pex : la personne se lance dans une tirade furieuse sur un non-remboursement de l’assurance, mentionnant qu’il a perdu son job, qu’il a une hypothèque a payer, une épouse, des enfants qui vont terminer à la rue, etc. Book summary by Stéphanie Page 5 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26 12. 13. 14. 15. La réponse pourrait être, d’un ton très calme : « oui, cela doit être très frustrant. Quel âge ont vos enfants ? » Le disque rayé Le silence au téléphone « Vous avez raison » – trouvez un point, même mineur, sur lequel vous pouvez donner raison à votre interlocuteur Recadrer sur des objectifs communs (chacun opère toujours en fonction d’objectifs multiples, trouvez-en un en commun) Reconnaissance 16. Exprimer de l’empathie de manière concrète et spécifique Contrer les manœuvres d’intimidation non-verbale 17. Attention aux différences culturelles… ce qui peut être considéré comme intimidant dans une culture est peut-être un comportement normal dans une autre 18. Ne pas sur-interpréter le langage non-verbal 19. Le « pas de deux » : Ø En cas d’invasion de votre espace personnel, et d’utilisation d’une différence de grandeur : le réflexe le plus commun est de reculer, i.e. vous laisser l’autre vous contrôler ! Ø Le pas de deux : faites un pas de côté, à angle droit. Si la personne se remet en face, recommencer 20. Distraction : trouvez une occasion de briser le contact visuel pour quelques secondes en attirant l’attention de la personne sur un document, un écran, une machine, etc. Techniques de « renvoi au spécialiste » (le supérieur ou un collègue) 21. Ce n’est pas toujours ce qui est dit, ni comment, qui est important, mais aussi QUI le dit qui fait une différence. Les clients ont la perception que la première personne à qui ils parlent a moins de pouvoir et de statut que la suivante. Ils auront donc moins tendance à être agressif avec la seconde… Mais il est important de respecter certaines règles : a. C’est à vous d’offrir cette possibilité b. Le client a le choix d’accepter ou pas c. Vous devez expliquer la situation à la personne qui va prendre en charge le cas pour qu’elle ait l’air informée d. L’attente pour le client doit être minimale Résolution du problème 22. Il est parfois plus important de montrer qu’on fait des efforts sincères que d’arriver à une solution 23. Etapes : a. Définition du problème (« root cause analysis » - le problème en surface est rarement le vrai problème) b. Exprimer vos besoins et limitations (ce que vous pouvez faire et ne pas faire, pourquoi, etc.) Book summary by Stéphanie Page 6 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26 c. Explorer les alternatives (le besoin derrière le besoin) d. Plan d’action e. Suivi Au téléphone 24. Parlez plus fort (mais sur un ton qui ne communique pas plus d’agressivité ou de frustration) 25. Parlez plus doucement, ça obligera votre interlocuteur à tendre l’oreille 26. Soyez totalement silencieux, comme si vous n’étiez plus au bout du fil, jusqu’à que la personne demande « vous êtes là ? », ce qui vous permet de reprendre le contrôle de la conversation et d’utiliser CRCS 27. Faites un résumé à la fin de la conversation des points importants 28. Faites un suivi par écrit si possible Audience « accidentelle » (il y a des personnes qui regardent) 29. En fonction de votre comportement, les personnes présentes à l’altercation peuvent passer soit de votre côté, soit du côté de la personne agressive 30. Si vous voyez que la personne agressive essaie d’inclure les personnes présentes, faites le nécessaire pour éliminer le contact client/audience 31. Souriez, ils regardent… restez calme, posé, ferme, assertif, professionnel et pas bureaucratique. Si l’attaquant apparait déraisonnable, et que vous apparaissez calme et raisonnable, le groupe se mobilisera pour vous. Mais si vous apparaissez évasif, défensif, contrôlant, bureaucratique, agressif ou arrogant, ils se mobiliseront contre vous Finalement Au début de chaque journée, pensez à une tactique que vous voulez pratiquer et… pratiquez-la, que ce soit dans la vie professionnelle ou dans la vie privée. Cela peut être « je ne mordrais pas à l’hameçon » ou essayer des phrases empathiques ou la question « quand » ou …. L’important c’est que vous vous fixiez un objectif. A la fin de la journée, revoyez votre journée et évaluez vos progrès. Y avez-vous pensé ? si oui, super, sinon, pensez-y demain. Personne n’est parfait. Vous pouvez même tenir un petit « journal des hostilités », dans lequel vous notez les incidents critiques, comment vous y avez répondu, ce que vous auriez pu faire de différents, ce qui a marché. Vous pouvez le partager régulièrement avec vos collègues pour vous entraider. Et n’oubliez pas, ces principes et techniques sont également utiles, ô combien, dans notre vie privée ! Book summary by Stéphanie Page 7 of 7 [email protected] +41 21 921 31 26