ZPPAU : règlement Centre Ville
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ZPPAU : règlement Centre Ville
ZPPAU CENTRE-VILLE MODIFICATION REGLEMENT URBANISME SOMMAIRE INTRODUCTION___________________________________________ 3 I. OBJET DE LA MODIFICATION____________________________________ 3 II. EFFETS DE LA ZPPAU__________________________________________ 3 III. REFERENCES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES _______________ 4 1ERE PARTIE : DISPOSITIONS MODIFIANT OU COMPLETANT LE PLAN D’OCCUPATION DES SOLS ____________________________ 5 TITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES _________________________________ 5 TITRE 2 : DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZPPAU ET A SES SECTEURS DE ZONE ____________________________________________________________ 6 2EME PARTIE : RECOMMANDATIONS _________________________ 15 I. GLOSSAIRE _________________________________________________ 16 II. TOITURES __________________________________________________ 16 III. LISTE DES IMMEUBLES PROTEGES AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES____________________________________________________ 16 IV. LISTE DES DEVANTURES A PRESERVER ET RESTAURER __________ 18 V. DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES _____________________________ 19 INTRODUCTION I. OBJET DE LA MODIFICATION Le présent document porte sur la modification de la ZPPAU de Montbéliard. Il se complète et se substitue au règlement de 1989 déjà modifié par la révision partielle intervenue en 2001. La ZPPAU de Montbéliard a été créée par arrêté préfectoral du 5 février 1989. Initiée dès 1984, un an après la loi du 7 janvier 1983 créant les ZPPAU, elle fut l’une des premières de France. Le territoire couvert par la ZPPAU de 1989 concernait deux zones jusqu’en 2001 : une zone à caractère historique avec protection de son environnement et incluant deux secteurs spécifiques Z1A et Z1B, toujours en l’état et dénommée Zone 1, une zone à caractère architectural bien défini, structurée selon un plan de composition remarquable par son adaptation à la topographie des lieux (opération HBM – loi Loucheur), dénommée Zone 2. Elle a fait l’objet en 1997 d’une mise en révision dans le cadre d’un changement de statut de propriété. Approuvée par arrêté préfectoral le 5 avril 2001, cette révision a eu pour conséquence l’existence de deux ZPPAU sur Montbéliard, l’une portant sur le Centre-Ville (Centre Historique et sa périphérie), l’autre sur la cité jardin de la Citadelle. La ZPPAU Centre-Ville fait actuellement l’objet d’une démarche de révision – extension. La présente modification se greffe sur celle-ci sans remettre en cause son principe et ses orientations. La modification a pour objet : - d’adapter les dispositions réglementaires relatives aux toitures pour tenir compte des caractéristiques du tissu urbain du Centre Historique et de son environnement, - de mettre en cohérence les dispositions réglementaires de la ZPPAU et du Plan de Prévention des Risques Inondation (2005) tous deux étant des servitudes d’urbanisme, - de prendre en compte un territoire de renouvellement urbain, insuffisamment identifié en 1989 (les Blancheries), par création d’un nouveau secteur spécifique Z1C en complément de ceux existants (Z1A, Z1B) et la mise en œuvre de nouvelles logiques d’aménagement conciliant les préoccupations de préservation, de développement durable et de modernité tout en assurant la pluralité des fonctions urbaines et la mixité sociale, - de préciser, actualiser la présentation formelle et mettre à jour les références aux textes législatifs et réglementaires applicables. Le rapport de présentation, les documents graphiques et le règlement sont modifiés en conséquence. Les plans se rapportant à la localisation de la ZPPAU Centre-Ville, à son périmètre, aux secteurs de renouvellement urbain et aux zonages de toitures joints en annexe, définissent le champ d’application du présent règlement, conformément aux dispositions du Code du Patrimoine (L.642 -1 et suivants). II. EFFETS DE LA ZPPAU Au niveau de la protection des Monuments Historiques et des Espaces protégés La ZPPAU se substitue aux dispositions de la loi du 21 décembre 1913 sur les Monuments Historiques portant précisément sur les abords des monuments. Elle remplace le périmètre de protection fixé à 500 m ainsi que la notion de co-visibilité qui lui était associée. Elle se substitue également aux dispositions de la loi du 2 mai 1930 sur les Sites pour ce qui concerne les sites inscrits. En fait, la ZPPAU institue une protection qui n’est plus basée sur un édifice ou un site et leur pourtour immédiat mais sur un ou plusieurs espaces du territoire communal en raison de l’intérêt architectural, historique, culturel qu’il représente. ZPPAU – Modification – Règlement – page 3 sur 19 Au niveau du Projet de Ville La ZPPAU est à la fois : - un outil au service d’un projet global, d’appropriation, de préservation et de mise en valeur d’un patrimoine (site, monument bâtis remarquables) dont le périmètre est fixé en fonction des spécificités locales, - ainsi qu’un référent pour qualifier toute démarche opérationnelle entreprise dans son périmètre au travers d’un projet urbain visant à la recomposition de la ville sur elle-même (densification, renouvellement). Il s’ensuit que la ZPPAU ne comporte pas seulement des règles précises qui s’imposent aux constructions, travaux et installations divers mais également des objectifs généraux qui ont précédé à son établissement, à son évolution et qui guident son application. Au niveau des documents d’urbanisme Du fait de son statut de servitude d’utilité publique, la loi prescrit que les dispositions de la ZPPAU doivent être respectées par le document d’urbanisme local qu’il s’agisse d’un Plan d’Occupation des Sols ou d’un Plan Local d’Urbanisme. Au niveau des autorisations d’urbanisme (permis de construire, de démolir, déclaration préalable) Tout projet de construction, de démolition, de transformation ou de modification de l’aspect extérieur des immeubles compris dans le périmètre d’une ZPPAU doit être soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France.) En cas de non respect, application des dispositions pénales du Code de l’Urbanisme (amendes, mise en conformité ou rétablissement des lieux dans leur état antérieur). Au niveau de la publicité La loi interdit toute publicité et pré-enseigne en Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain (Code de l’Environnement). Sa réinsertion est toutefois possible sous réserve, dans le cadre d’un groupe de travail constitué à cet effet, d’élaborer une réglementation locale spécifique. Ce qui n’est pas le cas à Montbéliard. En ZPPAU, la loi soumet l’installation d’enseigne à l’autorisation du Maire après avis de l’Architecte des Bâtiments de France. III. REFERENCES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES - - la loi n° 83-08 du 7 janvier 1983 relative à la r épartition des compétences entre les Communes, les Départements, les Régions et l’Etat. le décret n° 84-304 du 25 avril 1984 relatif aux Zones de Protections du Patrimoine Architectural et Urbain. er La circulaire n° 85-45 du 1 juillet 1985 relative aux ZPPAU la loi n° 83-24 du 8 janvier 1993 sur la protecti on et la mise en valeur des paysages et modifiant certaines dispositions législatives en matières d’enquêtes publiques (depuis lors les zones prennent la dénomination de Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager). le décret n° 2004-142 du 12 février 2004 relatif à la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites et à l’instruction de certaines autorisations de travaux. l’ordonnance n° 2005-1128 du 8 septembre 2005 rel ative aux Monuments Historiques et aux espaces protégés. le décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007 pris pour l’application de l’ordonnance n° 2005-1527 du 8 décembre 2005 relative aux permis de construire et aux autorisations d’urbanisme. le décret n° 2007-487 du 30 mars 2007 relatif aux Monuments Historiques et aux ZPPAUP L’ensemble de ces dispositions est codifié essentiellement dans les articles L.642 et suivants et R.642 et Suivants du Code du Patrimoine. ZPPAU – Modification – Règlement – page 4 sur 19 1ère PARTIE : Dispositions modifiant complétant le Plan d’Occupation des Sols ou TITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 : Champ d’application territoriale Le périmètre de la ZPPAU centre-ville reste celui de 1989. Se référer au document graphique n°1 des annexes du règlement. En 1989, la zone 1 de la ZPPAU recouvrait quatre zones du Plan d’Occupation des Sols : UA (UAa et UAb), UB, UD et UE. Depuis la révision générale du POS intervenue le 22 mars 2002, bien que le périmètre de la ZPPAU n’ait pas changé désormais seules trois zones du POS, aux règlements différents sont concernées : Zone UA : Centre historique (UAa), 1ère couronne du centre historique ( UAb), Faubourg de Besançon ( UAc), Zones UE: colline de la Citadelle ( UEa,UEb, UEf), Zone NDc : parc de la Citadelle Ainsi que les secteurs A et B du Plan d’Aménagement de Zone de la ZAC Velotte et le périmètre de la Zone d’Aménagement Concerté des Blancheries. Article 2 : Portée du règlement à l’égard d’autre législation En tant que servitude d’utilité publique, les dispositions de la ZPPAU s’imposent au Plan d’Occupation des Sols et au Plan d’Aménagement de Zone de la ZAC Velotte créée avant la loi Solidarité et Renouvellement Urbains. Cependant elles ne s’appliquent pas aux Monuments Historiques et aux sites naturels classés qui restent soumis aux dispositions qui leur sont propres. Toutefois la protection du champ de visibilité des Monuments Historiques et des sites naturels classés est suspendue dans le périmètre de la ZPPAU. Toutefois, depuis l’adoption en mai 2005 du Plan de Prévention des Risques Inondation du Doubs et de l’Allan, les dispositions de celui-ci en qualité de servitude d’utilité publique s’imposent également au POS et doivent être prises en considération par la ZPPAU, leurs périmètres s’interférant. Il s’agit d’assurer une cohérence entre les objectifs respectifs de préservation du patrimoine et de sécurité des personnes et des biens. Le Plan de Prévention des risques Inondation (PPRI) a classé l’essentiel du Centre-Ville et du faubourg de Besançon en zone inondable exception faite du Château. La partie sud est la plus contrainte. En zone rouge, elle est inconstructible et les possibilités d’évolution du bâti existant sont très encadrées. Elle bénéficie, toutefois d’un régime dérogatoire pour le secteur des Blancheries, classé en zone jaune du PPRI, en raison du caractère expérimental de l’opération de renouvellement urbain qui doit s’y opérer. Le reste du Centre-Ville et du faubourg de Besançon est en zone bleu ciel, c’est à dire constructible dès lors qu’un certain nombre de précautions sont prises pour mettre hors eau les installations les plus sensibles et que le niveau du plancher destiné à l’habitat soit au-dessus de la cote de référence fixée par le PPRI. Article 3 : Division du territoire de la ZPPAU La ZPPAU Centre-Ville (zone Z1), c’est la partie historique de Montbéliard. Elle correspond aux différentes étapes de sa formation. En 1989, son environnement immédiat a été intégré à son périmètre : les rives de l’Allan en premier plan et la colline de la Citadelle en toile de fond. L’objectif d’assurer la préservation et la mise en valeur du patrimoine architectural et urbain qui singularise le Centre-ville et lui donne son identité ne signifie pas que tous les îlots qui composent le noyau urbain et sa périphérie immédiate, doivent être figés. Pour certains espaces, occupés ou ZPPAU – Modification – Règlement – page 5 sur 19 susceptibles de l’être, une synergie peut être trouvée entre préservation et développement. Dans ce cas, la ZPPAU encadre les conditions d’intégration et d’articulation de ces espaces avec les secteurs protégés. Sur ces fondements, trois secteurs de zones spécifiques ont été créées : Velotte (Z1A) et Huisselets (Z1B) en 1989, Blancheries (Z1C) en 2009. Ces secteurs ont pour objet de contribuer à la densification et à l’attractivité du plus ancien noyau urbain de l’agglomération dans le cadre d’opérations de renouvellement urbain. Les logiques d’aménagement des secteurs en renouvellement urbain différent selon leur localisation et les concepts urbanistiques et environnementaux qui prévalent lors de leur mise en œuvre. Pour le secteur Z1C, elles doivent concilier les préoccupations de préservation, d’inondabilité, de modernité, d’environnement et de développement durable. C’est pourquoi le secteur de zone Z1C est divisé en 2 sous-secteurs Nord et Sud où les constructions autorisées sont sur vide sanitaire, monodale, aéré, vidangeable et non transformable ou sur poteaux, poutres, pilotis afin d’assurer sa transparence hydraulique, en application des dispositions du PPRI. Se référer aux documents cartographiques n° 2, 3, 4 et 5 des annexes du règlement. TITRE 2 : DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZPPAU ET A SES SECTEURS DE ZONE Section 1 – Occupations et utilisations du sol Article 1- Occupations et utilisations admises Les secteurs de zones, Z1A, Z1B et Z1C sont destinés, soit à la réapropriation des constructions existantes, soit à recevoir des constructions neuves ou les deux. Les constructions sont affectées à l’habitation, à l’hébergement hôtelier ou autres, à l’artisanat, aux activités de services, aux bureaux, aux commerces et aux services publics ou d’intérêt collectif public ou privé. Les parties inconstructibles du secteur Z1C en application du PPRI peuvent être aménagées en espaces verts. Article 2- Occupations et utilisations interdites En bordure de l’Allan, toute construction est interdite sur une distance au moins égale à celle indiquée dans le règlement et les documents cartographiques du PPRI. En secteur Z1C seront préservées de toute construction : les zones en très fort aléa où les hauteurs d’eau sont supérieures à 1,75 m pour la crue de référence centennale, une bande de 25 m de largeur le long de l’Allan. Section 2 – Conditions d’occupations des sols Article 3 - Implantation des constructions par rapport aux voies Les constructions nouvelles pourront être à l’alignement ou en retrait. Elles seront obligatoirement à l’alignement dans le cas de reconstruction à l’identique. Elles pourront être en retrait à 5 mètres maximum de l’alignement existant à condition de prévoir une clôture fermant la parcelle et assurant la continuité bâtie. Toutefois, les constructions nouvelles devront être alignées sur les constructions existantes lorsque dans une rue la majorité des constructions ne répond pas à la règle des 5 mètres de recul. Ne sont pas soumises à ces règles, les constructions édifiées rue Emile Blazer, rue des Miches et rue du Bois Bourgeois. ZPPAU – Modification – Règlement – page 6 sur 19 Des implantations autres que celles définies ci-dessus peuvent être autorisées dans les secteurs Z1A, Z1B et Z1C. En Z1C, elles devront s’inscrire dans le plan d’aménagement d’une opération d’ensemble assurant une articulation cohérente et harmonieuse avec le Centre historique. Article 4- Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Les constructions peuvent s’implanter sur des limites séparatives aboutissant aux voies et emprises publiques en vue de constituer un front urbain. Le prospect H/2 minimum 4 mètres doit être respecté par rapport à la limite du fond de parcelle sauf si la construction n’excède pas une hauteur de 4 mètres au faîtage ou à l’acrotère et une superficie de 40 m Ne sont pas soumises à ces règles, les constructions édifiées rue Emile Blazer, rue des Miches et rue du Bois Bourgeois. Les constructions ne s’implantant pas sur les limites séparatives doivent respecter un prospect de 2,50 m dans le cas de murs aveugles ou de H/2 minimum 4,00 m si la façade comporte des baies sur pièces principales. Des implantations autres que celles définies ci-dessus (limites séparatives et de fond de parcelle) peuvent être autorisées dans le secteur Z1C dès lors qu’elles s’inscrivent dans une opération d’ensemble assurant une articulation cohérente et harmonieuse avec le Centre Historique, le tissu urbain environnant et les berges de L’Allan. Article 5 – Hauteur des constructions La hauteur des constructions est mesurée à l’égout de la toiture ou à l’acrotère, sauf : - dans les secteurs de zone Z1A, Z1B où elle est mesurée au faîtage de la toiture ou à l’acrotère, - dans le secteur de zone Z1C où elle est mesurée à compter du niveau fini du plancher du rezde-chaussée quelle que soit la destination de la construction, et où le traitement architecturé ou filaire des toitures-terrasse peut être distrait de la hauteur maximale autorisée s’il participe à l’intégration du bâti dans son environnement et sa perception quelle que soit la destination de la construction. La hauteur des constructions ne peut excéder R + 3, sauf : - le long des rues Clémenceau, Saint-Georges et des Potiers où la hauteur est inférieure à 10 mètres, - le long de la rue de la Citadelle, des rues Guynemer, Blazer, Saint-Maimboeuf et du Bois Bourgeois où la hauteur est inférieure à 6 mètres, étant précisé qu’à partir de la rue Emile Blazer, à hauteur des parcelles cadastrées AL n° 335 et 336 , le Bâtiment des Halles, le Temple SaintMartin, la flèche de l’église Saint-Maimboeuf, le Château et ses tours doivent être perceptibles selon les cônes de vue précisés dans le document graphique n° 16 des annexes du règlement, - le long de la rue des Miches où la hauteur est égale à la cote de niveau de la rue, - pour les maisons individuelles ou groupées, où la hauteur des constructions ne peut excéder 6 mètres à l’égout de la toiture, - pour les immeubles du Centre Historique représentatifs du courant Moderniste des années 1950 dotés d’une toiture horizontale où l’adjonction d’un étage en attique est autorisée, - dans les secteurs de zone Z1A, Z1B où la hauteur ne peut dépasser R + 4, - dans le secteur de zone Z1C où la hauteur ne peut dépasser R+ 4 pour les constructions destinées au stationnement, R+ 4+ attique en sous-secteur Nord et R+ 3+ attique en sous-secteur Sud pour les autres destinations. Toutefois, les dispositions relatives à ces hauteurs (critères de mesure et hauteur maximale) ne s’appliquent que sous réserve que le Château et ses tours (pointe Est du promontoire) demeurent parfaitement perceptibles à partir du milieu de la passerelle Ville (parcelles cadastrées BV n°36, 38 et 81) qui relie les Blancheries au Parc urbain du Près la Rose et selon un cône de vue précisé dans le document graphique n° 17 des annexes du règlement. ZPPAU – Modification – Règlement – page 7 sur 19 La reconstruction sur une parcelle en bâti continu devra respecter le plafond de hauteur R + 3 où les hauteurs ci-dessus, quel que soit le nombre de niveaux précédents. Article 6 - Aspect extérieur 6-1 : Les toitures Les prescriptions relatives aux toitures diffèrent : - selon le tissu urbain dans lequel s’insèrent les immeubles d’où la distinction de cinq sous-zones : Z1, Z2, Z3, Z4 et Z5 spécifiques aux toitures, - selon la qualité ou le style architectural de l’immeuble d’où la distinction de trois catégories d’immeubles : les immeubles répertoriés de qualité architecturale, les immeubles de style traditionnel et les immeubles de style contemporain. Se référer aux documents cartographiques n°6 et 7 d es annexes du règlement. 6-1-1 : Dispositions générales Elles s’appliquent quelles que soient les dispositions spécifiques. Dans les cas de reprise de toiture, la pente doit être sensiblement égale à celle des toitures sises de part et d’autre et en vis à vis. Les toitures en cœur d’îlots du Centre-Ville et du faubourg (sis entre les deux corps de bâtiment donnant sur des rues ou places distinctes ou à l’arrière du bâti principal sur des extensions donnant sur jardin clos ou sur les contreforts du Château) peuvent comporter une pente plus faible que celle du bâti dont elles relèvent ou même être horizontales si accessibles dès lors qu’elles font l’objet d’un aménagement visant à leur intégration architecturale et environnementale (végétalisation, couverture en bois ou minéraux, dalles sur plot). Les toitures plates des immeubles représentatifs du courant architectural moderniste des années 1950 peuvent dans le cadre de leur requalification soit être végétalisées, soit être couvertes par des pentes plus faibles que celles des toitures environnantes dans le cas d’un aménagement du dernier niveau en attique. Les panneaux solaires sont autorisés sous réserve d’une bonne intégration dans la toiture. Les tuiles de couleur noire ou brune sont exclues. Les descentes d’eaux pluviales sont implantées au droit des mitoyens pour éviter le dévoiement. Toutes les évacuations doivent être dissimulées, toutes les ventilations également ou traitées comme des cheminées. 6-1-2 : Dispositions particulières Le Centre-Ville (Z1) Il s’agit du Centre Historique proprement dit, dont les limites se superposent au tracé des murailles du ème 16 siècle. Il comprend le rocher et son esplanade autour duquel la ville s’est formée, l’ensemble des trois expansions urbaines successives à l’intérieur des murailles, et l’opération de renouvellement urbain Velotte (Z1A). Immeubles de qualité architecturale La pente générale des toitures est supérieure à 45 ° avoisinant 55°. Les toitures de ces immeubles sont couvertes soit en tuiles plates fer de lance, soit en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Les immeubles répertoriés sur le document cartographique n° 8 des annexes du règl ement sont soit obligatoirement couverts en tuiles plates fer de lance, soit incités à l’être. ZPPAU – Modification – Règlement – page 8 sur 19 Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc, en tuile ou en ardoise. Les ouvertures en toiture sur rue sont obligatoirement de type lucarne. Ces immeubles peuvent recevoir des châssis de toit mais uniquement sur cour et non visibles de la terrasse du Château. Les dimensions des châssis de toit ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis annexés au présent règlement. Immeuble de style traditionnel La pente générale des toitures ne peut être inférieure à 35° Les toitures sont couvertes en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc, en tuile ou en ardoise. Les ouvertures en toiture sont possibles sous forme de châssis de toit. Leurs dimensions ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. Immeuble de style contemporain Les toitures peuvent ne pas comporter de pentes traditionnelles à condition de ne pas être implantées entre deux immeubles de qualité architecturale, Les matériaux autres que la tuile ou l’ardoise sont autorisés. Les surfaces vitrées dans le plan de la toiture sont autorisées (verrière, châssis de toit). Les locaux et installations techniques, à l’exception des panneaux solaires ne doivent pas apparaître en toiture. Le faubourg de Besançon (Z2) ème Ce secteur recouvre l’extension de la ville appelée « Neuve ville » intervenue au 16 siècle, sous la conduite de l’architecte Würtembergeois Schickhardt. Cet ensemble homogène dont l’organisation reflète l’influence de la Renaissance vient compléter le Centre-Ville pour former le noyau historique de la ville de Montbéliard. Immeuble de qualité architecturale La pente générale des toitures est supérieure à 45 ° avoisinant 55°. Les toitures des immeubles sont couvertes soit en tuiles plates fer de lance soit en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Les immeubles répertoriés sur le document cartographique n° 8 des annexes du règlement sont soit obligatoirement couverts en tuiles plates fer de lance, soit incités à l’être. Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc, en tuile ou en ardoise. Les ouvertures en toiture sur rue seront obligatoirement de type lucarne. Ces immeubles pourront avoir aussi des châssis de toit uniquement sur cour. Les dimensions des châssis de toit ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. ZPPAU – Modification – Règlement – page 9 sur 19 Immeuble de style traditionnel La pente générale des toitures ne saurait être inférieure à 35°. Les toitures des immeubles seront couvertes en tuiles mécaniques à cotes ou à relief accentué (supérieur à 12 au m²). Les toitures à la Mansard pourront comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc, en tuile ou en ardoise. Les ouvertures en toiture sont possibles sous forme de châssis de toit dont les dimensions ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. Immeuble de style contemporain Les toitures à pente sont obligatoires uniquement sur le corps de bâti en front de rue. Les matériaux autres que la tuile ou l’ardoise sont autorisés sauf les tôles nervurées. Les surfaces vitrées dans le plan de la toiture sont autorisées (verrière, châssis de toit). Les locaux et installations techniques à l’exception des panneaux solaires ne doivent pas apparaître en toiture. Marge Sud-Ouest du Centre Historique (Z3) C’est une zone qui s’est développée progressivement au-delà des murailles de la ville : quartier des Tanneries puis au-delà du Canal des Fossés accueillant des maisons de maîtres ou de campagne jusqu’en bordure de l’Allan, laissant substituer un espace naturel de qualité. Immeuble de qualité architecturale Les toitures des immeubles sont soit couvertes en tuiles plates fer de lance soit en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Les immeubles répertoriés sur le document cartographique n° 8 des annexes du règlement sont soit obligatoirement couverts en tuiles plates fer de lance, soit incités à l’être. Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc ou en tuile. Les ouvertures en toiture sur rue sont obligatoirement de type lucarne. Les châssis de toit uniquement sur cour et non visibles de la terrasse du Château peuvent être autorisés. Les dimensions des châssis de toit ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. Immeubles de style traditionnel Les dispositions à appliquer sont celles des immeubles de style traditionnel du Faubourg de Besançon. Immeubles de style contemporain Les dispositions à appliquer sont celles des immeubles de style contemporain du Centre-Ville. Marges Sud-Est et Nord-Est du Centre Historique (Z4) Zones d’approche du centre ancien particulièrement mal traitées. Elles constituent des portes d’entrée du Centre-Ville. Au Sud-Est, c’est le quartier des Blancheries vers la rivière ainsi que celui sis au pied du promontoire Est du Château, marqués par un urbanisme d’après guerre. Au Nord-Est, c’est le quartier de la Gare et celui des Huisselets qui concentrent tous les accès Nord, ainsi que la Zone de renouvellement urbain Z1B. ZPPAU – Modification – Règlement – page 10 sur 19 Immeuble de qualité architecturale Les toitures des immeubles sont soit couvertes en tuiles fer de lance soit en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc ou en tuile. Les ouvertures en toiture sont obligatoirement de type lucarne sur rue. Des châssis de toit sur cour peuvent être autorisés. Les dimensions des châssis de toit ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. Immeubles de style traditionnel Les toitures des immeubles non répertoriés sont couvertes en tuiles mécaniques à cotes ou relief accentué (supérieur à 12 au m²). Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc ou en tuile. L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis n° 10, 11, 12, 13, 14 et 15 des annexes du règlement. Immeubles de style contemporain Les toitures sont à pente, même si elles sont faibles. Toutefois des toitures horizontales sous forme de terrasse accessible ou non peuvent être acceptées dès lors : - qu’elles s’articulent harmonieusement avec les toitures environnantes, - qu’elles soient aménagées (végétalisées ou recouvertes d’éléments minéraux ou en bois…), - qu’elles ne portent pas atteinte aux caractéristiques et perspectives des lieux environnants. Les matériaux autres que la tuile et l’ardoise sont autorisés sauf les tôles nervurées. Les surfaces vitrées dans le plan des toitures sont autorisées (verrières, châssis de toit). En aucun cas les systèmes primaires d’étanchéité ne devront être apparents. Les locaux et installations techniques à l’exception des panneaux solaires ne doivent pas apparaître en superstructures. En secteur Z1C : Les toitures sont à faible pente ou horizontales. Les toitures à pentes ne doivent pas dépasser 20 %. Des pentes plus importantes sont toutefois possibles pour des éléments ponctuels dès lors qu’elles s’inscrivent dans un projet architectural comportant des compositions de toitures adaptées aux bâtiments. Les toitures horizontales sont aménagées : • non accessibles, quelle que soit la destination, elles doivent être végétalisées ou faire l’objet de tous procédés, matériaux ou traitements architecturés assurant un paysagement pérenne et compatible avec son environnement architectural, historique et naturel, • accessibles elles sont recouvertes d’éléments minéraux ou de bois (dalles sur plots ou autres procédés), à l’exception des constructions à destination de stationnement dont le dernier niveau doit être recouvert d’une structure filaire. ZPPAU – Modification – Règlement – page 11 sur 19 Coteau Sud de la Citadelle ( Z5) Immeubles de qualité architecturale Les toitures sont soit couvertes en tuiles fer de lance soit en tuiles mécaniques à cotes (supérieur à 12 au m²). Certains immeubles sont soit obligatoirement couverts en tuiles plates fer de lance soit incités à l’être. Se référer au document cartographique n°8 des annex es du règlement. Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc ou en tuile. Les ouvertures en toiture sont obligatoirement de type lucarne sur rue. Les immeubles peuvent avoir des châssis de toit sur cour. Les dimensions des châssis de toit ne doivent en aucun cas dépasser 1 m². L’implantation des lucarnes et châssis peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis annexés au présent règlement. Immeubles de style traditionnel Les toitures des immeubles non répertoriés sont couvertes en tuiles mécaniques à cotes ou relief accentué (supérieur à 12 au m²). Les toitures à la Mansard peuvent comporter un brisis en ardoise et un terrasson en zinc ou en tuile. L’implantation des lucarnes et châssis de toit peut être déterminée par les ouvertures pratiquées dans les niveaux inférieurs du bâti. Le dessin des lucarnes doit faire l’objet d’un soin particulier sur la base des croquis annexés au présent règlement. Immeuble de style contemporain Des toitures horizontales sous forme de terrasse accessible ou non peuvent être autorisées dès lors qu’elles sont aménagées (végétalisées ou recouvertes d’éléments minéraux ou en bois…), en vue de ne pas porter pas atteinte aux caractéristiques et perspectives des lieux environnants. Les matériaux autres que la tuile et l’ardoise sont autorisés sauf les tôles nervurées. Les surfaces vitrées dans le plan des toitures sont acceptées (verrières, châssis de toit). En aucun cas les systèmes primaires d’étanchéité ne doivent être apparents. Les locaux et installations techniques à l’exception des panneaux solaires ne doivent pas apparaître en superstructures. 6-2 : Les Murs La majorité des maisons est construite en maçonnerie de pierre. Dans tous les cas de réhabilitation ou de modification touchant les bâtiments existants, tous les éléments d’architecture anciens sont mis en valeur. Aucune modénature existante ne doit être altérée ou déformée. Les encadrements des portes et fenêtres sont restitués à leur nu d’origine, en saillie ou à fleur de nu des murs finis. Les enduits sont à la chaux avec finition lissée pour recevoir une peinture. La couleur de l’enduit est obtenue soit par une peinture, soit par incorporation de matériaux colorant directement la dernière couche de l’enduit. Les encadrements en pierre doivent, suivant leur nature et leur couleur, recevoir une protection ou peinture. Les murs en pierre de taille sont laissés apparents après lavage. Pour les immeubles présentant des pans de bois, ils doivent faire l’objet d’une étude préalable avant toute décision de ravalement et de mise en valeur. ZPPAU – Modification – Règlement – page 12 sur 19 Les constructions d’esprit contemporain Elles sont soit en maçonnerie pleine avec des percements de proportion verticale, soit en structure poteau-poutre type mur-rideaux avec des percements en harmonie avec le parti architectural (B.A. métal, bois). Il s’agit de trouver un rythme de structure s’accordant avec l’environnement. Les enduits plastiques sont prohibés. En secteur Z1C : - les façades du ou des parcs de stationnement doivent faire l’objet d’un traitement architectural soigné au même titre que les immeubles affectés à d’autres destinations, - les façades à double peau sont admises (notamment dans le cadre d’une approche passive du confort thermique), - l’ordonnancement des façades doit privilégier l’éclairage naturel et les orientations les plus ensoleillées tout en veillant au confort thermique, - les façades d’immeubles situées sur un angle de rue (piétonne ou automobile) doivent être particulièrement soignées (concentration des vues et transitions d’échelle), - les pignons des bâtiments constituent des façades principales au même titre que les autres. En sous secteur sud, exigence d’une composition soignée avec des pignons largement ouverts sur l’Allan et le parc du Près la Rose, - les étages en attique sont en retrait des façades inférieures. Des volumes dissociés peuvent être admis, - les terrasses, balcons et loggias sont autorisés, - tous les éléments techniques saillants (ascenseurs, chaufferie, ventilation, panneaux solaires sur façades …) doivent être intégrés au volume, - les sous-faces des bâtiments sur poteaux-poutres, pilotis (sous-secteur Sud), des fractionnements des vides sanitaires (sous-secteur Nord), des balcons, des loggias, des porches sont traitées comme des éléments visibles et donc recouverts des matériaux appropriés, - une harmonie d’ensemble est à rechercher dans le choix des matériaux et des couleurs. 6-3 : Les Menuiseries Elles seront en bois à peindre, de section fine. Les fenêtres suivant leurs dimensions seront à 4 ou 6 carreaux. Les volets seront pleins ou persiennés quand leur présence sera justifiée par les dispositions des fenêtres (volets pleins sans barres ni écharpes, volets persiennés à lames larges). Les persiennes métalliques sont interdites ainsi que les volets roulants. Pour les constructions d’esprit contemporain Elles seront en bois à peindre ou en aluminium coloré. Les volets roulants sont autorisés à condition de ne pas être en matière plastique et de ne pas comporter de coffres extérieurs. En secteur Z1C : Les menuiseries extérieures participant à l’animation des façades, leur dessin et leur ordonnancement doivent être soignés. Elles peuvent être en bois à peindre, en aluminium coloré, laqué ou identiques en dimensions et formes à l’existant. Les menuiseries, quels que soient les matériaux employés, sont de section fine. Elles peuvent comporter tous les systèmes de protection à condition qu’ils soient incorporés. 6- 4 : Les constructions annexes Aucune structure en aluminium naturel ne sera autorisée. Les matériaux utilisés seront les mêmes que ceux des constructions principales. Toutefois ces dispositions ne s’appliquent pas : - rue Emile Blazer, - rue des Miches, - rue du Bois Bourgeois, - en secteur ZC1. ZPPAU – Modification – Règlement – page 13 sur 19 6-5 : Les clôtures Les clôtures seront pleines sur au moins 1,80 m de haut maçonnées et implantées à l’alignement sur rue ou constituées d’un mur bahut de H = 0,60 et d’une grille à barreaux métalliques droits de H = 1,20 m. Toutefois ces dispositions ne s’appliquent pas : - rue Emile Blazer, - rue des Miches, - rue du Bois Bourgeois, - dans les secteurs de la ZPPAU concernés par le Plan de Prévention des Risques Inondation, où s’imposent les prescriptions propres à cette servitude, - en secteur Z1C où il est précisé que les clôtures en PVC sont interdites. 6-6 : Aménagements et créations de commerce Les façades commerciales ne peuvent occuper que les Rez-de-Chaussée sans déborder en hauteur au-delà du bandeau marquant le plancher haut. Les Rez-de-Chaussée du Centre-Ville ont été marqués par les différentes périodes de l’histoire et la structure même de la construction a disparu au bénéfice du vide maximum, créant un déséquilibre évident dans le décor de la rue. Certaines époques ont généralisé le système de placage d’une structure menuisée en saillie sur le nu de la maçonnerie. Toutefois, dans les secteurs de renouvellement urbain Z1A, Z1B et Z1C, les commerces peuvent être sur plusieurs niveaux. Quelques règles peuvent être dégagées pour tenir compte de l’état existant de la structure même du bâti parvenu jusqu’à nos jours. Devantures menuisées en saillie Certaines devantures font partie d’une liste de réalisations à conserver et à restaurer. Se référer au document cartographique n°8 et la liste des devantu res des annexes du règlement. En l’absence de cette protection obligatoire, on s’efforce d’adapter l’existant aux exigences commerciales. En cas d’impossibilité, les dispositions relatives aux devantures en maçonnerie sont appliquées. Devantures entre maçonneries Toute modification de l’état existant doit tenir compte de la mise en fond de feuillures des maçonneries des ensembles formant vitrines. Les maçonneries sont rendues à leur état primitif par restauration et nettoyage. Devantures en saillie sur Rez-de-Chaussée avec linteaux supportant l’immeuble Toute modification de l’état existant (modification souhaitée) doit tenir compte de la suppression de la saillie actuelle. La façade de la devanture est au nu extérieur de l’immeuble. Devantures sur immeubles devant être inscrits aux Monuments Historiques Les devantures doivent être modifiées dans le cas où les maçonneries porteuses ont été annulées par un linteau général ou partiel. Les maçonneries seront reconstituées et les devantures aménagées en fond de feuillure. Matériaux Sont interdits tous les matériaux scellés sur maçonneries (pierres de placage, briquettes, carrelages…). Cette disposition ne s’applique pas en Z1C, sauf pour le carrelage. Les menuiseries seront colorées. L’aluminium naturel est interdit. Les coffres en saillie pour aménager les grilles de fermeture ou de sécurité sont autorisés à condition de s’aligner en hauteur avec le bandeau saillant du plancher haut. Tout auvent couvert en tuile, chaume ou bardage est interdit. Les matériaux de remplissage entre structures de support peuvent être de toute nature pourvu qu’ils soient en harmonie entre eux et avec l’environnement composé à la fois de l’immeuble concerné et du voisinage immédiat. L’attractivité du commerce reste aussi un élément important de la proposition, notamment dans les couleurs choisies. ZPPAU – Modification – Règlement – page 14 sur 19 Stores Les saillies des stores fixes, marquises et des auvents ne peuvent dépasser 0,80 m. Les stores bannes dans les rues comportant un trottoir doivent être en retrait de 0,50 m par rapport à l’aplomb de la bordure extérieure du trottoir. Dans les rues ne comportant pas de trottoir, les stores ne doivent pas dépasser d’un mètre le nu de la façade. Les terrasses de restaurant, de café peuvent être recouvertes par un store mobile se déployant sur une longueur de 2,50 m. Les stores fixes doivent respecter l’architecture générale du bâtiment. 2ème PARTIE : Recommandations Le champ d’application de ces recommandations ne concerne que le secteur de zone Z1C et affecte pour l’essentiel les espaces extérieurs. Ces recommandations ont pour objet de sensibiliser les demandeurs d’autorisations d’urbanisme mais elles ne peuvent leur être opposées dans le cadre de l’instruction de leur dossier. Hiérarchisation et cohabitation Il est préconisé : - de faciliter leur appropriation par les résidents en veillant à créer une hiérarchie entre les espaces privatifs, les espaces publics et les espaces de transition, - d’assurer la cohabitation entre résidents et usagers. Un aménagement paysager pertinent des espaces non affectés au bâti est à rechercher notamment dans le traitement des franges publiques-privées (création de noues paysagère…). Traitement des berges Celles-ci constituent un élément important de valorisation du site tant sur le plan cadre de vie, paysage, que sur le plan environnemental et écologique. C’est pourquoi, il est préconisé de porter une attention particulière à leur remise en état ainsi qu’à leur aménagement en procédant au remodelage des pentes, à la confortation des murs à leur arasement si nécessaire, à la suppression de toute végétation exogène, à la protection de la ripisylve et à l’implantation d’essences respectant les vues sur l’Allan et le Près la Rose. Gestion de l’eau Afin d’éviter l’engorgement des réseaux et de la rivière, il est vivement conseillé de veiller à ce que la perméabilisation du site (surfaces bâties et non bâties) soit optimisée : - en dégageant le maximum d’espaces naturels, - en choisissant des matériaux perméables pour les circulations et autres aménagements des espaces extérieurs (evergreen), - en privilégiant les toitures végétalisées, - en autorisant les dispositifs de récupération des eaux pluviales en vue d’un usage sanitaire et de l’arrosage dès lors que leur intégration aux volumes bâtis ou aux espaces extérieurs est assurée, - en créant des noues pour assurer le drainage et l’épandage des eaux de ruissellement, - en développant un système de jardins humides en aval, associé aux noues, permettant l’épandage avant rejet dans la rivière, - en choisissant des essences végétales appropriées. ZPPAU – Modification – Règlement – page 15 sur 19 ANNEXES I. GLOSSAIRE Les immeubles répertoriés de qualité architecturale Ce sont les immeubles identifiés par tous les travaux de repérage menés par l’inventaire des Monuments Historiques, par les études menées par l’Architecte de la ville en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France. Se référer au document graphique n° 7 des annexes d u règlement. Les immeubles de style traditionnel C’est l’ensemble des immeubles existants non répertoriés au titre de la qualité architecturale, au titre d’immeubles de style contemporain ainsi que les immeubles répertoriés en accompagnement d’immeubles de qualité architecturale définis précédemment. Les immeubles de style contemporain Ce qui les différencie des immeubles de style traditionnel, ce sont les méthodes de construction, les choix architecturaux, la valeur apportée à l’édifice, la capacité à gérer des contraintes ou de créer l’événement. Selon leur localisation, il peut s’agir d’immeubles déjà construits, de projets de conception contemporaine sur des terrains non bâtis ou lors de reconstruction d’immeubles non répertoriés d’intérêt architectural. II. TOITURES Illustrations établies sur la base des croquis élaborés par M. Wattel (Architecte des Bâtiments de France) et M. Calmettes (Architecte DPLG spécialiste du patrimoine). III. LISTE DES IMMEUBLES PROTEGES AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES Monuments Historiques Classés Mise à jour : Avril 2009 Date de Décision Temple Saint-Martin le temple dans son intégralité 01.04.1963 28.09.1977 les éléments suivants de la partie instrumentale de l’orgue : - Sommier à double gravure, - Sommier de pédale, - Tuyauterie du grand orgue et de la pédale, - 3 jeux du positif : cor de nuit, nasard, flûte 2. Château 18.07.1996 les façades et toitures de l’ensemble des bâtiments construits sur l’oppidum du château, le mur d’enceinte de l’ensemble fortifié, sur toute la périphérie de l’oppidum du château, depuis le sol ou le niveau de l’assise supérieure du rocher, le sol de la totalité de la terrasse de l’oppidum circonscrit par le mur d’enceinte, avec les substructures et vestiges archéologiques qu’il contient, la porterie en totalité, la Tour Henriette du Châtel-derrière, en totalité, la pièce voûtée au sous-sol et le puits dans la tour en éperon du Châtel-derrière, l’escalier en vis de la machine hydraulique de Schickhardt, les caves voûtées de l’ancienne chancellerie, ZPPAU – Modification – Règlement – page 16 sur 19 les caves de la maison des courtisans, et le plafond de la salle d’audience au rez-de-chaussée Pierre à Poissons sur le Square Farel 09.09.1922 Maison Forstner (Banque de France) 21, Place St-Martin 10.11.1921 Hôtel Beurnier-Rossel façade principale Place St-Martin, le grand salon du 1er étage avec son décor, son parquet, sa cheminée, et son poële en faïence, le portail provenant de l'Hôtel Bainier-Lods. 11.12.1987 15.02.1988 er poële, faïence de Strasbourg (grand salon du 1 étage) Bâtiment des Halles (totalité) Place Denfert Rochereau 12.06.1992 Eglise Catholique Saint-Maimboeuf l’église en totalité y compris le soubassement, son escalier, la crypte et les boutiques qui y sont installées. 02.09.1994 Inventaire Monuments Historiques Inscrits Hôtel de Ville 02.02.1939 Hôtel de Sponeck (Maison Rossel) 25.04.1932 Hôtel de Forstner (Banque de France) deux cheminées anciennes dans chambres au 2ème étage 19.01.1925 5) Hôtel Beurnier-Rossel - 8 Place St-Martin la couverture surmontant la façade Place St-Martin, façades et toitures sur la cour du bâtiment principal et deux ailes en retour, les trois pièces du rez-de-chaussée avec leurs lambris de hauteur, la cheminée du cabinet du rez-de-chaussée, l'escalier avec sa rampe en fer forgé, 11.12.1987 Hôtel de la Croix d'Or 5 Rue de la Sous-Préfecture 29.08.1977 Demeure privée, 11 rue de la Sous-Préfecture - Sous-Préfecture tour d'escalier sur la cour, l'escalier à vis, façade sur cour à meneau, porte sur la rue. 24.07.1986 Temple Saint-Georges 02.10.1986 Ancienne université (actuel presbytère Saint-Maimboeuf) - 14 rue St-Maimboeuf 06.10.1989 Hôtel de Franquemont - 42 Rue de Belfort 06.10.1989 Hôtel des Voyageurs du Lion Rouge - 38 rue des Halles 23.08.1989 Maison 18 rue Clemenceau 06.10.1989 ZPPAU – Modification – Règlement – page 17 sur 19 Maison 34 et 36 Rue Clemenceau 4 et 7 Passage de la Fleur 06.10.1989 Maison 19 Place Denfert Rochereau 02.05.1990 Maison 21 Place Denfert Rochereau 23.08.1989 Ancienne Ferme de la Souaberie 07.07.1989 Maison 1 Place St-Martin 23.08.1989 Maison 29 Faubourg de Besançon 06.10.1989 Maison 31 Faubourg de Besançon 07.07.1989 Maison 3 Rue St-Martin 23.08.1989 Ancien Hôpital (ancienne bibliothèque) Rue du Château 07.07.1989 14 Rue Diemer Duperret 12.01.1990 Immeuble 8 Rue Cuvier 27.01.1992 Immeuble 37 Rue Cuvier 27.01.1992 Théâtre 27.01.1992 Immeuble sis 23 Rue Clemenceau 27.01.1992 Synagogue (totalité) sis rue de la Synagogue 01.09.1992 Immeuble 10, place Saint-Martin (Caisse d’Epargne) façade sur la place Saint-Martin, façade latérale sur la rue de l’Hôtel de Ville de la maison mitoyenne à l’Hôtel Beurnier-Rossel (Musée historique). 13.02.1939 Loge avec ses décors, 2 rue Charles Contejean 27.02.2009 Sites classés Citadelle (Les Miches) 04.03.1932 IV. LISTE DES DEVANTURES A PRESERVER ET RESTAURER 22 rue des Halles, 8 place Dorian, 9 place Saint-Martin, 18 rue Georges Clémenceau, 12 rue Cuvier, 11 rue de Belfort, 53 rue de Belfort, 24 rue de Belfort, 34 rue de Belfort. ZPPAU – Modification – Règlement – page 18 sur 19 V. DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES Document 1 : plan de localisation Document 2 : zonage des secteurs Z1A, Z1B et ZC Document 3 : zonage du secteur Z1A Document 4 : zonage du secteur Z1B Document 5 : zonage du secteur Z1C Document 6 : zonage des toitures Document 7 : immeubles et devantures à protéger - immeuble présentant un intérêt architectural - immeuble inscrit ou classé aux MH Document 8 : plan des toitures (1989) Document 9 : Immeubles et devantures à protéger - devantures commerciales à protéger Documents 10 à 15 : exemples de lucarnes Documents 16 à 17 : cônes de vue ZPPAU – Modification – Règlement – page 19 sur 19