Prévenir les variations de ton dans le gris

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Prévenir les variations de ton dans le gris
SICHTBETON
Prévenir les variations de ton dans le gris Des variations dans le ton gris naturel du béton apparent sont fréquentes et ne peuvent être réduites qu’en partie. A cet effet, les mesures suivantes sont recommandées : ‐ Cet aspect devrait être discuté entre l’architecte et le maître d’ouvrage lors de l’élaboration des plans d’un bâtiment ou d’un élément en béton apparent. Le choix d’une peau de coffrage à la texture adéquate, notamment assez grossière, aura pour effet que les différences de ton dans le gris seront nettement moins apparentes. De plus, le programme de bétonnage devrait éviter que l’on mette en place du béton apparent lorsque les conditions météorologiques sont critiques. ‐ Le béton frais doit avoir une teneur en eau aussi basse que possible et présenter une bonne ouvrabilité (classes de consistance optimales : F3 ‐ F4 selon la pratique et F4 – F5 selon les résultats en laboratoire). Il ne faudrait changer ni de fournisseur de béton ni de composants durant la construction. Le rapport eau/ciment a une grande influence sur le ton gris des surfaces de béton durci; il doit par donc rester constant d’une étape à l’autre. Il est par conséquent indispensable de prévoir des contrôles réguliers des propriétés du béton frais, aussi bien en centrale que sur le chantier. ‐ La peau du coffrage a une forte influence sur la teinte du béton en surface et doit par conséquent être choisie avec soin; la même attention doit être portée au stockage, au montage, au démontage et à la réutilisation éventuelle du coffrage. A ce propos, on suivra les indications ci‐après : ‐ Des coffrages absorbants, c’est‐à‐dire des lames, mais également des panneaux, doivent présenter une humidité suffisante et régulière. Les lames de bois massif devraient avoir une humidité d'env. 20%. ‐ Des coffrages de lames de bois, qu’ils aient été rabotés ou non, doivent avoir été traités par application d’une ou deux couches de barbotine de ciment, que l’on éliminera ensuite en surface, après quelques heures, à la brosse. Cela permet de neutraliser l’effet négatif sur la prise du béton de certaines substances contenues dans le bois (glucose). ‐ Tous les coffrages (lames, peaux de coffrage, etc.) doivent, avant leur montage, être contrôlés complètement quant à leur texture en surface. Suivant leur qualité, leur provenance et leur prix, il arrive que des coffrages apparemment identiques présentent des différences de texture. ‐ Tout le matériel de coffrage doit être stocké au même endroit et sous bonne protection. Sont spécialement sensibles aux rayons UV les coffrages revêtus d’une couche de mélamine (p. ex. panneaux jaunes). ‐ On n’utilisera que du matériel de coffrage de même type; de plus, il est conseillé de recourir à des coffrages ayant le même âge et ayant servi le même nombre de fois. ‐ On renoncera à utiliser des coffrages endommagés ou dont la peau est marquée par des réparations, car ils présentent une capacité d’absorption et une texture en surface inégales, ce qui donnera des variations de teinte sur le béton apparent. ‐ Les éléments de coffrage doivent être stables et solidement fixés l’un à l’autre afin d’éviter des pertes de laitance, et par conséquent les variations de teinte qui s’ensuivent. ‐ L’application d’un agent de démoulage, et d’ailleurs cet agent lui‐même, doivent convenir à la peau de coffrage qui sera utilisée. Cet agent ne doit en aucun cas être surdosé. Le laps de temps s’écoulant entre son application et le bétonnage devra le plus possible être identique pour tous les éléments en béton apparent de l’ouvrage. ‐ On portera une attention particulière à la mise en place et au compactage du béton frais. Si la hauteur de chute est importante, il existe un risque de démélange, qu’on pourra prévenir en recourant à des tubes ou à des « chaussettes » pour faire descendre le matériau. Celui‐ci doit être mis en place par levées régulières de 50 cm au maximum. Le compactage requiert une certaine sensibilité et de l’expérience pratique. Voilà pourquoi il est recommandé de recourir constamment à la même personne pour cette opération. ‐ Les conditions météorologiques influencent la régularité plus ou moins grande de la teinte que prend la surface du béton; elles doivent par conséquent être prises en compte dans l’établissement du programme de la construction. Si la température ambiante est inférieure à 5° C ou dépasse 30° C, on évitera le plus possible de bétonner; il en sera de même si l’humidité de l’air subit d’importantes variations. SICHTBETON
‐ La cure du béton doit ensuite être effectuée en règle générale au moyen de feuilles de plastique ou de nattes thermiques. Pour éviter des variations de teinte, un tel traitement doit être appliqué de manière régulière sur toute la surface. Des lattes de bois, p. ex. pour protéger des arêtes, ne doivent pas entrer trop tôt en contact avec le jeune béton. BETONSUISSE Marktgasse 53 3011 Bern 031 327 97 87 

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