conseil d`ecole marie curie 17 octobre 2014

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conseil d`ecole marie curie 17 octobre 2014
CONSEIL D’ECOLE MARIE CURIE
17 OCTOBRE 2014
Le conseil d’école de l’école Marie Curie a eu lieu le vendredi 17 octobre 2014. Il réunissait le directeur de
l’école, des enseignants, les enseignantes spécialisées du RASED (réseau d'aides spécialisées aux élèves en
difficulté), la psychologue scolaire, l’enseignante UPEAA (unité pédagogique d’élèves allophones arrivants),
une représentante de la mairie, des délégués de parents d’élèves, etc.
1) LES TEMPS D’ACTIVITES PERISCOLAIRES (TAP) ET LA SUPPRESSION DE LA SORTIE ECHELONNEE
Le détail du nouveau dispositif a été expliqué aux parents par le Directeur et par la responsable des temps
périscolaires, lors des réunions de rentrée qui ont été menées pour chaque classe par l’enseignant concerné.
Toutefois, un changement de taille est apporté à l’organisation de ce dispositif avec la suppression de la sortie
échelonnée qui se faisait entre 16 heures et 16 heures 30.
La suppression de la sortie échelonnée est essentiellement due à une question de responsabilités, telles que
définies par la loi. A la fin des cours, soit 16 heures, les enfants ne sont plus sous la responsabilité des
enseignants. S’ils ne sont pas inscrits aux TAP, ils ne sont pas non plus sous la responsabilité des agents de la
mairie. Ils sont sous la responsabilité de leurs parents même si ceux-ci ne sont pas présents. Le nouveau
dispositif tend à faire en sorte que les élèves soient toujours sous la responsabilité de personnes présentes.
Ce nouveau dispositif est applicable à compter du 03 novembre 2014. Deux solutions s’offrent aux parents :
• Si l’enfant n’est pas inscrit aux TAP, il doit impérativement être récupéré à 16 heures ou avoir
l’autorisation de quitter l’établissement seul. Il est alors sous la responsabilité de ses parents.
• Si l’enfant est inscrit aux TAP, il n’est plus dans l’obligation de rester jusqu’à 17 heures 30 et il est
possible de le récupérer entre 16 heures 20 et 16 heures 30 (il doit être préalablement inscrit aux TAP
et lors de l’inscription, il faut préciser sur une fiche, les jours où l’enfant sera récupéré entre 16 heures
20 et 16 heures 30). Etant inscrit aux TAP, l’enfant est sous la responsabilité des agents de mairie
jusqu’à l’arrivée de ses parents. Il est toutefois demandé aux parents de préciser les jours de départ
anticipé de l’enfant, afin que la mairie puisse organiser l’encadrement des enfants en termes de
personnel et de taux d’encadrement.
Remarque : Lorsqu’un enfant n’était pas inscrit aux TAP et que ses parents n’étaient pas présents à 16 heures,
les enseignants ne le laissaient généralement pas seul, même s’il n’était plus sous leur responsabilité. Ils
appelaient alors les parents, pour qu’ils viennent au plus tôt prendre en charge leur enfant. Ca continuera
comme ça parce que les enseignants ne peuvent concevoir de laisser un enfant seul, livré à lui-même.
Toutefois, ils rappellent aux familles que les élèves sont nombreux et les retards des parents fréquents. Il n’est
donc pas rare que leur journée se prolonge. Or, les enseignants sont eux-mêmes parents et doivent
également récupérer leurs enfants. Les retards abusifs sont donc fortement proscrits.
Compte-tenu de ce nouveau dispositif, les inscriptions aux TAP sont prolongées jusqu’au 04 novembre 2014
pour la prochaine période.
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2) LE FINANCEMENT DES TAP A LONG TERME
Les délégués de parents d’élèves ont souhaité poser la question du financement des TAP à long terme. En
effet, la mise en place des TAP a été souhaitée et rendue obligatoire par l’Etat qui en a délégué la
responsabilité et le financement aux communes. Le coût de cette mise en place n’est pas négligeable,
notamment en termes de masse salariale. Les parents craignent donc que le coût n’en soit répercuté sur les
familles dans les années à venir et que les TAP ne deviennent payants. La représentante de la mairie ne peut
répondre à cette question en l’état actuel des choses. Elle souligne que le maire, M. Saurel, s’est engagé à la
gratuité pour cette question, mais qu’elle ignore pour combien de temps. Elle s’engage à faire remonter
l’inquiétude des parents à ce sujet.
3) LES ANIMATIONS PROPOSEES PENDANT LES TAP
Les animations proposées lors des TAP sont fonction des associations concernées. Tout dépend donc d’elles.
Les activités restent toutefois dans le cadre de la découverte et de l’initiation. Les associations recrutées par la
mairie tournent sur les différentes écoles par période. Les programmes changent donc d’une période à l’autre
au sein de chaque établissement.
Le programme est affiché par la responsable des TAP au sein de l’établissement dans la grande salle au fond
de la cour. Elle essaie de faire en sorte que les enfants puissent profiter des différentes activités proposées.
Elle a également fait une sorte de sondage auprès des enfants, afin de savoir quelles activités leur plaisaient le
plus et de privilégier ces dernières. Ainsi, le « Temps pour soi » sera supprimé à la rentrée.
Selon les vœux de la mairie, le programme des TAP ne sera jamais affiché à l’avance pour la période suivante,
afin de limiter les problèmes d’organisation dus à d’éventuelles sur-inscriptions ou sous-inscriptions aux
activités proposées (anticipation des effectifs d’encadrement nécessaires). En effet, le nombre d’inscrits aux
TAP est passé de 6000 pendant l’été à 15000 à la rentrée (12000 inscrits en moyenne chaque soir). Le
personnel recruté s’est trouvé donc largement insuffisant, ce qui a généré d’énormes problèmes
d’organisation (recrutement de 700 animateurs dans l’urgence). Notre école n’en a pas trop souffert,
contrairement à d’autres.
4) LE PROBLEME DE SUREFFECTIF A LA CANTINE
Depuis de nombreuses années, la cantine fonctionne à capacité maximale quand ce n’est au-delà. Une
rencontre a eu lieu avec un responsable administratif des services techniques de la mairie à ce sujet. De cette
entrevue est ressorti un projet qui ne satisfait réellement personne, mais aurait pour avantage d’être
applicable dès la rentrée de septembre 2015.
L’interlocuteur de la mairie a proposé l’aménagement d’un agrandissement du réfectoire, à l’étage, sur une
partie de la cour de récréation des maternelles. Il s’agirait d’un bâtiment en structure légère (type Cyporex),
accolé au réfectoire existant. Il permettrait d’agrandir le réfectoire de 20m² environ et ainsi d’ajouter environ
3 tables. Des élèves de l’élémentaire mangeraient donc dans le réfectoire de la maternelle. En contrepartie,
l’école maternelle, qui verrait sa cour de récréation diminuer, récupèrerait du terrain sur la cour de
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l’élémentaire (le grand portail blanc de jonction serait avancé dans la cour de l’élémentaire jusqu’à l’extrémité
du jardin pour permettre à la maternelle de gagner du terrain).
Ce projet présente 2 inconvénients :
• un gain de terrain difficile à gérer en termes de sécurité pour la maternelle (la surface constitue un
recoin supplémentaire induisant une réorganisation de la surveillance) ;
• une perte de terrain pour l’élémentaire dont la cour n’est déjà pas bien grande compte-tenu du
nombre d’élèves accueillis.
Les parents délégués avaient fait part aux services techniques de différentes pistes de solutions pour palier le
problème inhérent à la cantine. Toutes leurs suggestions ont été rejetées :
• La première consistait à couper les angles rentrant et de faire une façade droite au niveau de la rue,
afin de gagner de l’espace. Cette solution a été rejetée car elle était très compliquée à réaliser d’un
point de vue technique, qu’elle aurait généré un coût astronomique et n’aurait induit qu’un gain
d’espace très limité.
• La seconde était d’ajouter un étage supplémentaire au réfectoire. Cette solution n’a pas été retenue
car elle n’était pas réalisable, le bâtiment n’étant pas adapté pour accueillir la charge supplémentaire
d’un étage.
• La troisième consistait à récupérer le petit parking sur la place. Cette solution a également été rejetée,
car l’utilisation de cette zone est gelée en prévision d’éventuels travaux de construction de la ligne 5
du tramway.
5) LES TRAVAUX DE RENOVATION DE L’ETABLISSEMENT
Après plusieurs années de pourparlers avec la mairie, les travaux de rénovations et de réhabilitation des
bâtiments nécessaires pour l’établissement ont enfin été votés l’année dernière. Une enveloppe de 1 300 000
€ a été débloquée. Les travaux devaient se faire au départ en 2 tranches de 650 000 € et commencer pendant
l’été 2014. Mais, le projet a pris du retard et la mairie souhaitait repousser les travaux en mai 2015.
Le directeur de l’école et les services techniques de la mairie ont réussi à faire en sorte que les travaux
commencent plus tôt. Ils débuteront le 18 octobre 2014. La première tranche sera finalement de 200 000€,
livraison prévue en janvier 2015. Elle comporte la réhabilitation des sanitaires (priorité absolue), la démolition
des espaces à rénover au rez-de-chaussée, la réfection d’une partie du toit, le désamiantage de certaines
pièces (taux léger d’amiante dans les peintures murales), etc. Le coût non négligeable de la location des
préfabriqués, qui remplaceront les sanitaires et les bureaux, est inclus dans l’enveloppe. La deuxième tranche
devrait démarrer vers mai/juin 2015. Elle consiste en la récupération, la mise aux normes et l’aménagement
des appartements de fonction de l’étage, afin de les transformer en salle multimédias, salle RASED et salle
UPEAA notamment.
6) L’ENTREE DE L’ECOLE
L’entrée de l’école reste toujours problématique. Les parents ont proposé à la représentante de la mairie de
faire poser des « coussins berlinois » sur la route. Concernant les escaliers toujours dangereux, un
aménagement devrait être à l’étude.
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7) LE RASED ET LA PSYCHOLOGUE SCOLAIRE
Les enseignants spécialisés du RASED et la psychologue scolaire ont pour charge d’apporter aux élèves en
difficulté une aide spécialisée.
Les enseignants du RASED apportent avant tout une aide pédagogique. La demande d’intervention venant de
l’enseignant de l’enfant qui a repéré un enfant présentant des difficultés encrées qui pourraient conduire à
l’échec. L’enseignant du RASED intervient deux fois par semaine en séance de 45 minutes avec des petits
groupes de 5 à 6 élèves. Il fait une évaluation servant à cibler précisément les difficultés de l’élève. Les parents
en sont informés.
L’enseignant du RASED peut également apporter une aide psychologique et comportementale en aidant
l’enfant à travailler notamment sur la confiance en soi et le manque de concentration par le biais d’une
remédiation ludique. Cette intervention se fait également à la demande de l’enseignant 2 fois par semaine en
séance de 45 minutes. L’autorisation des parents et l’accord des enfants sont nécessaires.
La psychologue scolaire, qui a une expérience dans l’enseignement, intervient uniquement avec l’accord des
parents. Son rôle est d’apporter un éclairage sur la nature des difficultés scolaires et de proposer la mise en
place d’aides adaptées à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement. Elle effectue aussi des actions de
prévention notamment lors du passage de la maternelle à l’élémentaire ou de celui du CM2 au collège.
Les parents ont la possibilité de demander à les contacter par le biais des enseignants.
Les postes du RASED ont fait partie des premiers à être supprimés. Ces professionnels sont donc obligés
d’effectuer un tri et de fixer des priorités dans leurs interventions.
8) L’UPEAA
L’enseignant UPEAA (unité pédagogique d’élèves allophones arrivants) est chargé de l’inclusion scolaire des
élèves allophones nouvellement arrivés (EANA). Il en existe 4 sur Montpellier pour 205 enfants nouvellement
arrivés. Dans l’établissement, 12 enfants auraient besoin d’être pris en charge par l’enseignante UPEAA qui
n’en prend que 10 car 3 autres viennent d’une autre école. Elle s’occupe de 25 enfants sur 3 écoles (Marie
Curie, Sévigné, et Berthe Morisot). Les élèves sont d’origine, d’âge et de niveau différents. Il s’agit d’enfants
qui ne sont pas forcément alphabétisés. Selon la loi, elle devrait intervenir 9 à 12 heures par semaine auprès
de ces enfants. Toutefois, en raison du manque d’effectifs d’enseignants UPEAA, son intervention se limite à
10h30.
9) LE REGLEMENT INTERIEUR
Le conseil d’école a pour objet de voter le règlement intérieur de l’établissement. Après relecture, celui-ci est
voté à l’unanimité.
10) LES PROJETS DE L’ECOLE
L’école va proposer aux enfants un certain nombre d’événements au cours de l’année :
- le marché de Noël (12 décembre)
- le carnaval
- le Fun Day (10 avril)
- la kermesse (26 juin)
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Cette année, l’établissement propose également des classes-découverte du 4 au 7 mai. Ces classesdécouverte dont la thématique tourne autour des sports de pleine nature et l’environnement concernent
certaines classe de CE1/CE2 (classes de Mme Vinatier et Mme Palombo) et CM1/CM2 (classes de M. Lopez et
Mme Edam). Les CE1/CE2 iront en Lozère avec l’association Bec de jeu et les CM1/CM2 iront à Valras avec
l’association Mer et Soleil. Les CE1/CE découvriront entre autres la randonnée, l’escalade, la spéléologie et le
tir à l’arc. Les CM1/CM2 auront une approche de la voile, char à voile et le kayak de mer.
Le coût estimé est d’environ 300€ par enfant. Ce coût comprend le transport, l’hébergement, la restauration
et l’ensemble des activités. La mairie a accordé une subvention de 4900€ pour le projet des CE1/CE2 et une
autre d’environ 6000€ pour celui des CM1/CM2. L’encadrement des enfants se fera par les enseignants
volontaires ainsi que par des animateurs de vie quotidienne pour la gestion des temps collectif et par des
animateurs spécialisés pour les activités sportives.
Concernant la participation parentale, elle serait de 150€ par enfant pour le projet des CE1/CE2 et de 160€ par
enfant pour celui des CM1/CM2. Il reste donc à trouver 4000€ environ.
11) LA RECHERCHE DE FONDS
Les parents délégués ont émis plusieurs propositions pour trouver les fonds manquant pour les classes
découverte.
- organisation d’une tombola,
- vente de croissants le mercredi :
- initiatives « fleurs », « calendriers », objets personnalisés,
- vide grenier
- deuxième cotisation OCCE au mois de mars.
12) L’OCCE
L’OCCE dispose de fonds restants de l’année dernière. Le premier versement de cette année scolaire a réuni
3276€ pour 280 élèves.
13) LA SECURITE
Les alertes rouges dont il est question dans la presse écrite et à la radio n’ont aucune valeur pour l’école. Seuls
le Préfet, l’Inspecteur académique et le Maire sont habilités à prendre une décision concernant la fermeture,
l’évacuation ou l’alerte confinement de l’école. En cas d’alerte intempérie, s’il n’est pas trop tard, l’école
contacte les familles et s’assure que quelqu’un vient cherche l’enfant au plus vite. Sinon, les enfants sont pris
en charge par les enseignants au sein de l’établissement jusqu’à la fin de l’alerte. En cas d’alerte chimique, les
autorités ordonnent le confinement et les enfants sont gardés au sein de l’établissement jusqu’à ce que les
autorités civiles lèvent l’alerte. Les familles peuvent alors obtenir les informations nécessaires en écoutant
Radio France Hérault (qui retransmet les directives des autorités).
Le plan Vigipirate a été renforcé dernièrement. Les autorités ont demandé à l’école de limiter au maximum les
aller-venus des parents dans l’école. Il est interdit également de stationner devant et aux abords de l’école.
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