Chapitre 7: Inductionélectromagnétique - E

Transcription

Chapitre 7: Inductionélectromagnétique - E
CHAPITRE 9
INDUCTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE
9.1
9.1.1
Phénomène d’induction :Loi de LENZ . Loi de FARADAY
L’étude expérimentale
Soit le montage suivant :
Bobine
Aimant
I SA
ID
N
G
Galvanomètre à zero central
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
FIL
AL
S
-E
Définitions
AL
9.1.2
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
GE
Réalisons les expériences suivantes :
Expérience 1 : On maintient la bobine fixe et on déplace l’aimant : le galvanomètre
indique le passage du courant.
Expérience 2 : On maintient l’aimant fixe et on déplace la bobine : le galvanomètre
indique le passage du courant.
C’est le phénomène d’induction électromagnétique.
CP
GE
BE
NI
ME
LL
Définition :
On appelle phénomène d’induction, l’apparition d’un courant ou d’une force
électromotrice (f.e.m) dans un circuit mobile dans un champ magnétique variable.
Deux cas particuliers :
115
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.1. PHÉNOMÈNE D’INDUCTION :LOI DE LENZ . LOI DE FARADAY
◮ Circuit fixe dans un champ magnétique variable : Cas de NEUMANN .
◮ Circuit mobile dans un champ magnétique permanent : Cas de LORENTZ .
Remarque- 32 :
Soient R a le référentiel lié à l’aimant et R
b
le référentiel lié à la bobine
Bobine
Aimant
S
N
Ra
Rb
◮ Si l’observateur est lié à R a =⇒ cas de LORENTZ .
◮ Si l’observateur est lié à R b =⇒ cas de NEUMANN .
Définition :
• Circuit induit : circuit siège du phénomène d’induction.
• Circuit inducteur : circuit source du champ magnétique à l’origine du phénomène d’induction.
Soit un circuit (C) dont les porteurs de charge peuvent être mis en mouvement sous
→
−
FIL
→
−
F (M, t)
(C)
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
Bobine
AL
I SA
ID
l’action d’une force F (M, t)
ILA
LI
SA
ID-
Définition :
On appelle f.e.m dans le circuit (C) la quantité
-E
LF
1
e(t) =
q
−−−−→
→
−
F (M, t).dOM
C
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
q représente la charge des porteurs de charge et la fem e(t) le même sens que l’orientation de C :
29 novembre 2016
Page -116/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.1. PHÉNOMÈNE D’INDUCTION :LOI DE LENZ . LOI DE FARADAY
Bobine
→
−
F (M, t)
≡
e(t)
(C)
Remarque- 33 :
L’existence d’une force électromotrice est liée à celle d’un champ à circulation non
conservative.
En effet :
→
−
∂A →
−−−→
− →
−
→
−
→
− →
− →
−
→
−
On a F = q( E + V ∧ B) =⇒ F = q(−grad V −
+ V ∧ B)
∂t
Ce qui donne
→
−
∂A →
−−−→
− →
− −−−−→
e(t) = (−grad V −
+ V ∧ B).dOM
∂t
C
Or
−−−→ −−−−→
grad V.dOM = 0 d’où :
C
→
−
∂A →
− →
− −−−−→
→
− −−−−→
e(t) = (−
+ V ∧ B).dOM =
E m .dOM
∂t
C
C
FIL
AL
I SA
ID
→
−
∂A →
→
−
− →
−
+V∧B
E m (M, t) = −
∂t
AL
-EL
Le champ électromoteur
9.1.3.1
Énoncé
GE
Loi de LENZ
SA
ID-
CP
9.1.3
BE
NI
M
EL
L
Si le circuit induit présente une résistance R alors e(t) = Ri(t) ce qui montre que i(t) et e(t)
ont même sens.
LL
Exemples
ME
9.1.3.2
AL
-E
LF
ILA
LI
Le sens du courant induit est tel que le champ magnétique crée par le
courant induit s’oppose par ses effets aux causes qui ont donnés naissance
à l’induction
CP
GE
BE
NI
Exemple-1 : Mouvement de l’aimant
Premier cas :
29 novembre 2016
Page -117/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.1. PHÉNOMÈNE D’INDUCTION :LOI DE LENZ . LOI DE FARADAY
Bobine
Aimant
S
Lorsque on approche le pôle nord
→
−
de l’aimant vers la bobine B e augmente, donc le sens de i est tel qu’il
s’oppose à cette augmentation en
créant un champ magnétique ~b qui
→
−
Be
N
i(t)
→
−
s’oppose à B
Sens du mvt
Deuxième cas :
Bobine
Aimant
S
N
Lorsque on éloigne le pôle nord de
→
−
l’aimant de la bobine B e diminue,
donc le sens de i est tel qu’il s’oppose à cette diminution en créant
un champ magnétique ~b qui aura le
→
−
Be
i(t)
→
−
même sens que B
Sens du mvt
FIL
AL
I SA
ID
Remarque- 34 :
Rapprocher le pôle sud est équivalent à éloigner le pôle nord ; ainsi éloigner le pôle sud
est équivalent à rapprocher le pôle nord
SA
ID-
→
−
F lap
→
−
La force F ext déplace la barre
−
suivant le sens de →
ex donc Le
sens du courant induit i est tel
→
−
que la force de LAPLACE F lap
s’oppose à la force extérieur
donc i se dirige vers la bas (op−
posé à →
ey )
AL
-E
LF
i(t)
→
−
ey
→
−
F ext
ILA
LI
→
−
B⊙
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
Exemple-2 : Rail de LAPLACE
ME
LL
→
−
ex
CP
GE
BE
NI
Comme application : freinage par induction.
Exemple-3 : Mouvement d’un pendule pesant en cuivre
Réalisons les expériences suivantes
29 novembre 2016
Page -118/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.1. PHÉNOMÈNE D’INDUCTION :LOI DE LENZ . LOI DE FARADAY
I
II
III
→
−
B⊙
→
−
B⊙
Oscillations amorties
Oscillations amorties
Oscillations amorties
≃ 39 T
≃ 29 T
≃ 35 T
−
→
− →
B= 0
−
→
−
→
− →
→
− →
−
◮ Dans I on a B = 0 ; les forces exercées sont : P , R et f force de frottement.
−
→
− →
◮ Dans II et III on a B , 0 et l’amortissement augmente de III vers II .
◮ Lors du mouvement de la plaque de cuivre la surface en regard S varie en fonction
du temps c’est à dire S = S (t)
→
−
B⊙
Cu
dΦ
, 0 d’où l’apparition d’un courant induit.
dt
FIL
Par conséquent le flux Φ = Φ(t) =⇒ e = −
AL
I SA
ID
S(t)
„f…l‰u›x
€dˆu‡
€‘h€a’mŒp‡
(„fe“m‡)
GE
€é…le‰t‰r€o”m€oŠt‰rˆi€e
€d‡'ˆi’n€dˆu€‰t‰i€o”n‡
•m€a€g“n€é‰t‰i€qˆu€e
Œp€aˆr‡
ˆr€aŒpŒp€oŠrˆt
€esˆt
€aˆu‡
€éga„le
€à‡
„l˜€oǑpŒp€oǑs€ée
€d€e
„la‡
•v‚aˆrˆi€aˆt‰i€o”n‡
ˆte“mŒpŒš
AL
LL
+
ME
NI
On a : e(t) =
→
−
∂ A −−−−→
(−
.dOM
∂t
C
|
{z
}
BE
Induction de NEUMANN
dΦ
dt
→
− →
− −−−−→
V ∧ B).dOM
|C
{z
}
Induction de LORENTZ
CP
GE
e(t) = −
-E
LF
ILA
LI
SA
€dˆu‡
„foŠr€e
CP
L€a‡
Loi de FARADAY
ID-
9.1.4
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
Le sens du courant induit est tel que le moment de la force de LAPLACE s’oppose au
moment du poids
29 novembre 2016
Page -119/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.2
9.2.1
9.2. L’ÉTUDE DE L’INDUCTION
L’étude de l’induction
L’induction de NEUMANN
→
−
→
−
Considérons un circuit (C) fixe ( V = 0 )
→
− →
−
dans un champ magnétique B = B(t).
( Σ)
→
−
∂ A −−−−→
On a : e(t) = − C (−
).dOM
∂t
∂ →
− −−−−→
→
− −−→ →
−
Or B = rot A =⇒ e(t) = − ( C A.dOM)
∂t
Ce qui donne en transformant l’intégrale
simple en intégrale double :
(C )
e(t) = −
→
−
∂ A −−−−→
d
dΦ
→
− −→
.dOM = −
B.dS = −
∂t
dt
dt
(Σ)
C
Application 18 :
CCP TSI 2010
9.2.2
L’induction de LORENTZ
→
−
→
−
Le champ magnétique B(M, t) = B(M) est permanent et le circuit C est mobile.
dΦc
→
− →
− −−→
( V ∧ B).d OM = −
dt
I SA
ID
e(t) =
AL
Avec Φc le flux coupé par le circuit lors de son mouvement.
ID-
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
FIL
Application 19 :
Considérons le circuit suivant constitué des rails de LAPLACE modélisable par une résistance R et une barre MN de masse m mobile sans frottement
on donne :
→
−
−
• B = B→
ez champ stationnaire uniforme.
• La vitesse initiale V(t = 0) = Vo
• MN=ℓ longueur de la barre
-E
LF
ILA
LI
SA
B
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
R
→
−
−
V (t) = V(t)→
ex
→
−
B⊙
29 novembre 2016
→
−
ey
→
−
ex
A
Page -120/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.2. L’ÉTUDE DE L’INDUCTION
Questions:
1. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par la vitesse V(t).
2. Donner l’expression du courant induit.
3. Faire un bilan énergitique.
1. L’équation différentielle vérifiée par la vitesse V(t).
H →
− →
− −−−−→
(
V
∧
B).dOM =⇒ e(t) = −V Bℓ < 0
C
V Bℓ
Comme e(t) = Ri =⇒ i = −
R
On a : e(t) =
→
−
dV
→
− →
− →
−
On suppose le référentiel R est galiléen, la RFD donne : P + R + F L = m
dt
dV
V B2 ℓ 2
→
−
Par projection suivant e x on obtient :m
= iBℓ = −
dt
R
ce qui donne
dV B2 ℓ2
+
V=0
dt
mR
C’est l’équation différentielle vérifiée pa la vitesse
On pose
mR
B2 ℓ 2
FIL
AL
alors l’équation précédente devient
I SA
ID
τ=
EL
L
AL
-EL
dV 1
+ V = 0 =⇒ V(t) = Vo e−t/τ
dt τ
BE
NI
M
Représentation graphique :
GE
V
-E
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
Vo
τ
t
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
Vo
e
29 novembre 2016
Page -121/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.2. L’ÉTUDE DE L’INDUCTION
Remarque- 35 :
On a :





e(t) = −V Bℓ 

d(Bℓx)
dΦ

=⇒ e(t) = −
=−



dt
dt

dx



V=
dt
O
to = 0
x
t
2. L’expression du courant :
On a : i = −
BVℓ
et V = Vo e−t/τ alors
R
i(t) = −Io e−t/τ
avec
Io =
BℓVo
R
i(t)
τ
FIL
AL
Io
e
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
−
I SA
ID
t
SA
ID-
CP
GE
-Io
ILA
LI
Le signe (-) traduit la loi de LENZ .
LF
3. Bilan énergitique On a à t = 0
LL
R +∞
AL
-E
1 →
−
E m = E c + E p =⇒ E mo = E co = m V 2o
2
CP
GE
BE
NI
ME
De même :W J = o Ri2 (t)
Or i(t) = −Io e−t/τ ce qui donne après intégration
29 novembre 2016
1 →
−
W J = m V 2o = E co
2
Page -122/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.3. L’AUTO-INDUCTION
Conclusion:
Toute l’énergie cinétique initiale de la barre est dissipée par effet joule:
C’est le principe de la conservation de l’énergie
9.3
L’AUTO-INDUCTION
9.3.1
DÉFINITIONS
Soit (C) un contour traversé par un courant i permanent (I=cte) ou lentement variable
(i(t) avec ARQP respectée)
−
−−→ →
→
−
On rappelle que dans le cadre de l’ARQP on a rot B = µo j
−−→ −−→
µo H id OP ∧ PM
→
−
On a : B(M) =
−−→3
4π (C)
PM
−−→
H
id OP
µo
→
−
Ainsi A (M) =
(C)
4π
PM
→
−
Calculons le flux de B crée par (C) à
travers Σ qui s’appuie sur ce contour, un
( Σ)
tel flux s’appelle le flux propre on le note
Φp
On pose
(C)
(C)
µo I
4π
(C)
(C )
−−→
−→
µo I I d −
id OP →
−
OP →
−
.dℓ =⇒ Φ p = i
.dℓ
PM
4π (C) (C) PM
I SA
ID
Φp =
I
i(t)
AL
Ce qui donne
−
→
− →
A .dℓ
FIL
Σ(C)
I
I
(C)
BE
NI
M
µo
L=
4π
I
AL
-EL
−→
→
−
B(M).dS =
EL
L
Φp =
"
(C)
−−→
d OP →
−
.dℓ
PM
Φ = Li
SA
ID-
CP
GE
L représente L’inductance du circuit ; son unité est le Henry de symbole H
Il en résulte que
APPLICATION : SOLÉNOIDE INFINI
ILA
LI
9.3.2
-E
LF
Considérons un solénoide infini (ℓ ≫ R) parcouru par un courant i
I
⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
I
29 novembre 2016
⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗
Page -123/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.3. L’AUTO-INDUCTION
On a Φ p = NΦ p (spire) =⇒ Φ = Li = N
→
−
Comme B est uniforme alors
Φ p = Li = µo
! →
− −→
B.dS
Σ
µo N 2 S
µo N 2 πR2
Ni
S =⇒ L =
=
ℓ
ℓ
ℓ
Remarque- 36 :
On peut déterminer l’inductance L à partir de l’expression de l’énergie magnétique
En effet :
$
$
Em =
→
−
−
Comme B = µo ni→
ez et
#
1
→
−2
B dτ =⇒ L =
µo i2
1
1 2
Li =
2
2µo
dτ = S ℓ alors
L=
9.3.3
→
−2
B dτ
µo N 2 S
ℓ
L’ÉNERGIE MAGNÉTIQUE DANS UN CIRCUIT
Considérons le circuit suivant :
K
L
R
AL
I SA
ID
E
AL
-EL
FIL
l’interrupteur K est ouvert depuis longtemps à t = 0 on le ferme.
EL
L
1. Quelle est l’expression du courant i(t) pour t > 0
BE
NI
M
2. Faire un bilan énergitique.
ID-
CP
GE
Puisque K est ouvert depuis longtemps alors i(t = 0− ) = 0 = i(t = 0+ ) d’après la continuité
du courant qui traverse la bobine.
La loi des mailles donne
L
constante du temps ou temps de relaxation
R
LF
avec τ =
di
di 1
E
=⇒
+ i=
dt
dt τ
L
ILA
LI
SA
E = Ri + L
ME
LL
AL
-E
En tenant des conditions initiales la solution de cette équation est
CP
GE
BE
NI
Avec
i(t) = Io (1 − e−t/τ )
Io =
E
R
Représentation graphique :
29 novembre 2016
Page -124/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.4. INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
i(t)
Io
0, 63Io
τ
t
Bilan énergitique
On a :
Z t
Z t
Z t
di
di
2
Ei dt =
Ri dt +
L i dt
E = Ri + L =⇒
dt
dt
0
0
0
R t di
Rt
1
Or 0 L i dt = 0 Lidi = L(i2 − i2o ) et puisque io = 0 alors
dt
2
Z
Z t
1 2
Ei dt = Li +
Ri2 dt
2
|0 {z } |{z} |0 {z }
t
Em
Eg
I SA
ID
Avec :
EJ
FIL
AL
◮ E g : Énergie fournie par le générateur entre t = 0 et l’instant t > 0.
◮ E m : Énergie magnétique emmagasinée pal la bobine entre t = 0 et l’instant t > 0.
◮ E J : Énergie dissipée par effet JOULE dans la résistance entre t = 0 et l’instant t > 0.
EL
L
AL
-EL
On retrouve la loi de conservation de l’énergie
BE
NI
M
Eg = Em + E J
ID-
CP
GE
Remarque- 37 :
Autre expression de l’énergie magnétique
1
→
−2
B dτ = Φi
2
-E
INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
ME
LL
AL
9.4
$
LF
ILA
LI
SA
1
1
E m = Li2 =
2
2µ
BE
NI
DÉFINITIONS
GE
9.4.1
CP
Soient deux circuits (C1 ) et (C2 ) filiformes fermés et indéformables fixent par rapport
à un référentiel, traversés par les courants i1 et i2
29 novembre 2016
Page -125/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.4. INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
• P1
• P2
i1
i2
(C 1 )
(C 2 )
Notons :
→
− →
−
◮ ( B 1 , A 1 ) les champs créent par le courant i1 traversant le circuit (C1 )
→
− →
−
◮ ( B 2 , A 2 ) les champs créent par le courant i2 traversant le circuit (C2 )
Avec :
µo i1
→
−
B1 =
4π
I
µo i2
→
−
B2 =
4π
I
Ainsi :
(C1 )
−→ −−−→
dl1 ∧ P1 M
−−−→3
P1 M
(C2 )
−→ −−−→
dl2 ∧ P2 M
−−−→3
P2 M
;
;
µo i1
→
−
A1 =
4π
I
−→
dl1
P1 M
µo i2
→
−
A2 =
4π
I
−→
dl2
P2 M
(C1 )
(C2 )
De même : !
→
− −→
→
−
B 1 .dS 2 : le flux du champ B 1 à travers le circuit(C2 )
! →
− −→
→
−
= Σ B 2 .dS 1 : le flux du champ B 2 à travers le circuit(C1 )
1
"
I
−
→
− →
→
− −→
Φ1→2 =
B 1 .dS 2 =⇒ Φ1→2 =
A 1 .dℓ2
• Φ2→1
On a :
Σ2
I SA
ID
• Φ1→2 =
Σ2
EL
L
I
(C2 )
BE
NI
M
Φ1→2
µo i1
=
4π
AL
-EL
FIL
AL
−→
µo i1 H
dl1
→
−
Or : A 1 =
donc
(C
)
1
4π
P1 P2
(C2 )
h µo I
GE
Par conséquent
I
ID-
CP
Φ1→2 = i1
ILA
LI
SA
On pose
4π
I
(C2 )
I
I
→
− →
−
dℓ1 dℓ2 i
(C1 ) P1 P2
→
− →
−
dℓ1 dℓ2
(C1 ) P1 P2
AL
-E
LF
M1→2
µo
=
4π
(C2 )
(C1 )
→
− dℓ1 →
−
dℓ2
P1 P2
ME
LL
L’inductance mutuelle du circuit (C1 ) à travers le circuit (C2 )
CP
GE
BE
NI
Remarque- 38 :
L’unité de M1→2 est le HENRY (H)
29 novembre 2016
Page -126/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.4. INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
Il en résulte que
Φ1→2 = M1→2 i1
De la même façon on trouve
Φ2→1 = i2
h µo I
4π
(C1 )
I
→
− →
−
dℓ1 dℓ2 i
= M2→1 i2
(C2 ) P2 P1
Remarque- 39 :
1.
M1→2 = M2→1 = M
cœfficient d’inductance mutuelle
2. Le cœfficient d’inductance mutuelle M est un réel (M ∈ R).
3. Deux circuits à caractère inductif avec convention récepteur M > 0
i1
i2
AL
FLUX MAGNÉTIQUE TOTAL À TRAVERS UN CIRCUIT
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
Soient deux circuits en influence inductif
FIL
9.4.2
I SA
ID
M
i2
ILA
LI
SA
ID-
i1
(C 2 )
-E
LF
(C 1 )
NI
ME
LL
AL
Soient Φ1 le flux total à travers le circuit C1 et Φ2 le flux total à travers le circuit C2 .
Notons Φ p le flux propre. par conséquent :
CP
GE
BE
Φ1 = Φ p1 + Φ2→1
Φ2 = Φ p2 + Φ1→2
29 novembre 2016















 Φ1 = L1 i1 + Mi2
=⇒













 Φ2 = L2 i2 + Mi1
Page -127/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.4. INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
Qu’on peut écrire sous forme matricielle

 


 

 Φ1   L1 M   i1

 
 

 = 
 

 

Φ2
M L2   i2
Ainsi
e1 (t) = −
dΦ1
dt






e2 (t) = −
et
dΦ2
dt
Application 20 :
Écrire la loi des mailles pour le circuit suivant :
R1
R2
i1
i2
U1
U2
L1
L1
M
di1
di2
+M
dt
dt
U2 = R2 i2 + L2
di2
di2
+M
dt
dt
CP
1
Φi ce qui donne :
2
SA
On rappelle que E m =
GE
BE
NI
M
L’ÉNERGIE MAGNÉTIQUE DE DEUX CIRCUITS COUPLÉS
PAR INDUCTANCE MUTUELLE
ID-
9.4.3
EL
L
AL
-EL
FIL
AL
I SA
ID
U1 = R1 i1 + L1
LF
ILA
LI
1
1
1
1
E m1 = Φ1 i1 =⇒ E m1 = (L1 i1 + Mi2 )i1 = L1 i21 + Mi1 i2
2
2
2
2
AL
-E
Ainsi
ME
LL
1
1
1
1
E m2 = Φ2 i2 =⇒ E m2 = (L2 i2 + Mi1 )i2 = L2 i22 + Mi1 i2
2
2
2
2
CP
GE
BE
NI
Il en résulte que
29 novembre 2016
E m = E m1 + E m2 =
1 2 1 2
L1 i + L2 i + Mi1 i2
2 1 2 2
Page -128/153-
[email protected]
2TSI/MP(Béni Mellal)
9.4. INDUCTION MUTUELLE DE DEUX CIRCUITS FILIFORMES FERMÉS INDÉFORMABLES ET FIXES
Remarque- 40 :
En convention récepteur on a M > 0 et E m > 0 ainsi
i1 2
i1 i
1 h
E m = i21 L2 + L1
+ 2M
2
i2
i2
On pose x =
résulte que
i1
1
ce qui donne E = m = i22 (L1 x2 + 2Mx + L2 ) > 0 =⇒ ∆′ = M 2 − L1 L2 < 0 il en
i2
2
p
L1 L2
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
-E
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
FIL
AL
I SA
ID
M<
29 novembre 2016
Page -129/153-
[email protected]

Documents pareils