Traité de stabilité des constructions. Leçons professées au
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Traité de stabilité des constructions. Leçons professées au
CALCUL DE L'ÉQUILIBRE GÉNÉRAL D'UN ARC trement, soit une force nulle, si le sommier d'origine est à rotule. 3° Au stabili-centre d'encastrement d'extrémité J, on applique soit une force inconnue Z s'il doit y avoir encastrement, soit une force nulle s'il y a r o t u l e . 4° Au stabili-centre de poussée T, on applique une force toujours inconnue X. S0 Au sommier d'origine 0 , on applique soit une force inconnue % si le sommier est à rotule, soit une force nulle s'il est à encastrement. 6° Au sommier d'extrémité on applique soit une force inconnue at si le-, sommier est à rotule, soit une force nulle s'il est à encastrement. Cela fait, on exprime graphiquement qu'il y a équilibre asiatique, c'est-à-dire pour toutes les directions, entre les forces connues et les forces i n c o n n u e s . Il n'y aura jamais que trois inconnes ainsi que le fait voir le t a b l e a u ci-après. Points d'applfcation et forces fictives à y appliquer ou à y trouver 1 e r Cas Les deux sommiers encastrés 2 e Cas Sommier d'origine encastré (l'autre à rotule) Stabili-centre P, avec A = <+<*! A connu A connu A connu A connu X inconnu X inconnu X inconnu X inconnu Y inconnu Y inconnu Y= 0 et M0 = 0 Y = 0 et M0 = 0 Z inconnu Z= 0 et Mi = 0 Z inconnu Z = 0 et Mi = 0 «o = 0 «o=0 inconnu a! = 0 inconnu Stabili-centre T, avec Stabili-centre I, avec M y = -i!(*Si + «ï.) Stabili-centre J, avec Mi Sommier 0, avec a0 Sommier D, avec «i «i 3= Cas 4 e Cas Sommier d'extrémité Les deux encastré sommiers (l'autre à rotule à rotule) «0 at = 0 a o inconnu «i inconnu La force A, qui résulte des charges, est connue dans tous les cas. Pour déterminer une quelconque des trois forces inconnues (X par exemple, c'est-à-dire la poussée dans le I e r cas), le procédé le plus simple consiste à rendre les forces parallèles à la droite IJ qui réunirait les points d'application des deux autres forces inconnues Y et Z ; en prenant les moments par rapport à cette droite les forces Y et Z donneront des moments nuls, et l'équation des moments, ne comprenant plus que la force X, fera connaître cette dernière. Nota. — Les quantités A, A', A", A4 peuvent se calculer arithmétiquement (v. n° 429), au lieu de se construire géométriquement. 389 428 bis. Application de la méthode graphique (fig. 428). (a) Arc à deux sommiers encastrés (fig. I). — Les inconnues sont la poussée t, et les deux moments d'encastrement M0 et Mi. 1° Poussée. — On mène la droite IJ qui joint les stabilicentres d'encastrement, et l'on écrit que le moment, par rapport à la droite IJ delà force fictive connue A = a / 4 - a ^ , appliquée en P est égal et de signe contraire à celui de la force fictive inconnue X = *(a08 + a i 6 ) : 6 appliquée en T. Pour évaluer les moments il est inutile d'abaisser les perpendiculaires des points P et T sur la droite IJ. On peut prendre pour bras de leviers les portions d'ordonnées PP ; et TT" interceptées, car elles sont proportionnelles aux perpendiculaires; cela donnera : PP' a ï -4- a? ag TT x4» - r .-.j 0 Les deux rapports par lesquels il faut multiplier successivement 6 sont des rapports de longueurs à prendre à une échelle quelconque sur l'épure. 2° Moment d'encastrement à l'origine M0. — On joint JT, et l'on écrit que le moment, pris par rapport à cette droite, d'une force fictive inconnue Y = M0(a0v° -+• %<"•<>) : p est égal à celui de la force fictive connue A appliquée en P , ce qui donne PP" aS -+- a'I (2) M ^x^p-X/—~ 3» Moment d'encastrement à l'extrémité M t . — On joint IT et en prenant, par rapport à cette droite, les moments des forces fictives appliquées en P et en J, on aura PP'" «? i^X-pjjrXM, (3) afi JJ (6) Arc avec un seul sommier encastré (fig. II). — S u p posons que ce soit le sommier d'origine : les inconnues sont la poussée *, le moment d'encastrement M0, et la déviation angulaire à l'extrémité <*i : •1» Poussée. — On joint le point I et le sommier D et l'on écrit que, p a r rapport à cette droite, les moments de la force fictive A, connue, appliquée en P et de X, inconnue, appliquée en T sont nuls, ce qui donne (fig. II) : PP' ag -+- a? « <--9*TT'x«t^r 2° Moment d'encastrement Mo. — On mène la droite TD, et en écrivant que les moments sont nuls on a PP" aj M„ (S) 11 axo 3° Déviation angulaire d'extrémité a*. — On mène la droite IT et c'est par rapport à elle que l'on prend les moments de la force A appliquée en P et de la force fictive «i appliquée en D, ce qui donne PP'" (6) "t = (ff + «OX 1 5 5 ï -