DPl`ombre amoureuse - Théâtre de la Renaissance

Transcription

DPl`ombre amoureuse - Théâtre de la Renaissance
Vendredi 4 Février : 19h
Matinées scolaires :
le 3 Février : 10h et 14h30
le 4 Février : 14h 30
OULLINS GRAND LYON
7, rue Orsel
04 72 39 74 91
www.theatrelarenaissance.com
Direction : Jean Lacornerie
Relations Presse : Nicole Lévy
04 72 39 74 78
[email protected]
Le drôle d’amoureux de la princesse
Dans le château du roi son père, une jeune princesse s’ennuie. Le Grand Maître du protocole veille à ce que rien ne vienne
perturber le cours immuable des journées. Elle doit épouser bientôt le prince de Batavia qui passe son temps à manger et
à dormir !
Heureusement, chaque matin, la princesse parvient à s’échapper un moment pour aller rêver au bord de l’eau. C’est là
qu’elle fait la connaissance d’un jeune homme mystérieux, dont elle ne
voit jamais que l’ombre… Olivier Balazuc est metteur en scène et écrivain.
C’est un proche d’Olivier Py. Récompensé pour l’écriture de nouvelles, il
s’est ensuite lancé dans la mise en scène et l’écriture théâtrale. L’ombre
amoureuse est sa première pièce pour la jeunesse. On sent chez lui une
jubilation à renouer avec l’univers du conte, tout y est : les épreuves à
surmonter, les objets magiques, et bien sûr la fin heureuse. Pour nous
raconter ses histoires d’ombres et d’illusion, de miroir et d’eau à franchir, il
a imaginé un dispositif scénique très subtil côté lumière. Ses comédiens
chanteurs conteront une histoire où l’amour, le courage et la volonté font
sortir de l’ombre le meilleur de nous-mêmes.
Distribution
Texte et mise en scène : Olivier Balazuc
Scénographie : Fabien Teigné
Lumières : Bertrand Killy
Conception sonore : Arnaud Sallé
Assistante à la mise en scène : Anouck Hilbey
Avec : Cyril Anrep, Arnaud Churin, Alban Guyon, Juliette Peytavin
Production Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône,
- Coproduction Compagnie la Jolie Pourpoise
- Avec l’aide du Théâtre de l’Odéon-Paris
- Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
- L’Ombre amoureuse est publié aux Éditions Actes Sud-Papiers dans la collection “Heyoka Jeunesse”
La pièce
Dans le château du roi son père, une jeune princesse s’ennuie. Elle rêve de partir à la découverte du royaume et de faire
des rencontres inattendues. Mais le Grand Maître du protocole veille à ce qu’aucun incident ne vienne perturber le
cours immuable des journées. Elle doit épouser bientôt le prince de Batavia, un puissant allié du royaume. Cette
perspective la désole : non seulement le prince ne pense qu’à lui, mais il passe son temps à manger et à dormir !
Heureusement, chaque matin, la princesse parvient à s’échapper un moment pour aller rêver au bord de l’eau. C’est là
qu’elle fait la connaissance d’un jeune homme mystérieux, dont elle ne voit jamais que l’ombre. Caché derrière un arbre,
il refuse également de lui dire son nom. Dès que les gens du château se réveillent, il disparaît jusqu’au lendemain. La
princesse décide de ne pas épouser le prince pour suivre le jeune homme sans nom et sans visage. Elle découvre alors
qu’il s’agit de l’ombre du prince, qui par amour pour elle, s’est détachée de son maître…
Histoire d’ombre
De L’Étrange Histoire de Peter Schlemihl de Chamisso à L’Ombre d’Andersen, en passant par Peter Pan de James Barry,
l’ombre constitue un motif privilégié des contes parce qu’elle permet d’explorer les thèmes de l’identité et du double.
Est-elle un simple reflet ou bien la part obscure de la personnalité ? Que signifie connaître l’autre ? Qu’est-ce que l’autre me renvoie de moi-même ?
J’avais été très impressionné enfant par le conte d’Andersen, dans lequel un scientifique, reclus dans son cabinet de travail, cède aux instances de son ombre qui veut parcourir le monde et goûter le sel de la vie en lui accordant sa liberté.
L’ombre finira par usurper l’identité de son propriétaire et prendre définitivement sa place.
L’invention de doubles, dans l’enfance comme à l’âge adulte, permet non seulement de faire face aux avatars de l’altérité, mais encore d’appréhender nos propres contradictions. Dans la pièce, la jeune princesse tombe amoureuse de
l’ombre et non de son propriétaire. Cet amour parviendra à renverser l’ordre des choses : tandis que l’ombre prend
petit à petit consistance et poids dans le monde réel, le prince détesté se désagrège pour devenir l’ombre de son ombre.
C’est donc une nouvelle personne qui fait son apparition. Au terme d’un voyage initiatique à travers le royaume en
guerre, où la princesse renonce à tout pour sauver celui qu’elle aime, jusqu’à devenir l’ombre d’elle-même, elle pourra
enfin contempler le visage du « vrai » prince. À moins que ce ne soit le « vrai » visage du prince. L’amour, le courage et
la volonté ne sont-ils pas susceptibles de faire sortir de l’ombre le meilleur de nous-mêmes et de l’autre ?
De l’ombre à la lumière (note d’intention)
La pièce mêle à la tonalité fantastique du conte un questionnement ludique sur les enjeux et les ressorts de la
représentation théâtrale. L’esprit du spectacle est donc celui d’un théâtre qui se fabrique sous les yeux des spectateurs, en
partant de quelques éléments simples : accessoires, costumes, machinerie.
Quatre comédiens-musiciens-chanteurs s’emparent des onze personnages de cette épopée en réduction, sous la houlette du Grand Maître du protocole, qui établit le lien avec le public et joue, tout en se jouant, des codes de la théâtralité.
Le prince et l’ombre seront interprétés par le même comédien, qui usera de registres de jeu très tranchés avant de
« fondre » les deux facettes de sa personnalité au terme de l’histoire.
Le dispositif scénique de Fabien Teigné et la création lumière déclinent différents jeux d’optique pour traiter le thème
de l’ombre (ombres portées, ombres chinoises, découpages, projection). Ce principe évolutif permet le glissement progressif de l’illusion en deux dimensions, l’ombre immatérielle, à la présence réelle : l’irruption d’un corps en trois dimensions sur le plateau. La paroi, tour à tour opaque et transparente, qui sépare le monde fantasmé du royaume (le
monde du père), symbolise également la frontière des interdits qui circonscrivent le désir de liberté de la princesse.
Pour accomplir sa promesse, celle-ci devra la franchir, passer de l’autre côté du miroir pour traverser le monde des ombres en devenant une ombre elle aussi.
À l’issue de ce parcours initiatique, ne demeure sur le plateau nu, comme débarrassé des artifices (ingrédients de la
magie et de la théâtralité) que la ligne d’horizon, matérialisation du possible, sur laquelle la princesse et le prince se retrouvent enfin sur le même plan. S’il est un lieu où « les songes deviennent réalité », pour reprendre une exclamation
de la princesse, c’est bien le théâtre.
Olivier Balazuc metteur en scène et comédien
Après des études de Lettres, il entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion 2001), puis entame un compagnonnage artistique avec Olivier Py en tant que comédien et assistant à la mise en scène : Le Soulier de
satin de Claudel (2003), repris au Théâtre national de l’Odéon en 2009 ; Épître aux jeunes acteurs en version anglaise
(2004) ; Les Vainqueurs (2005), Illusions comiques (2006-2009) et L’Énigme Vilar, qu’il coécrit avec lui pour le 60ème
anniversaire du Festival d’Avignon (2006). Au théâtre, il travaille également avec l’Orchestre Ostinato : L’Histoire du soldat de Stravinski et Ramuz (2003) ; Clément Poirée : Kroum l’ectoplasme d’Hanokh Levin (2004) ; Christian Schiaretti :
Par dessus bord de Michel Vinaver (2008) ; Volodia Serre : Le Suicidé de Nicolaï Erdman (2008) et Bérengère Jannelle:
Amphitryon de Molière (2009). Au cinéma et à la télévision, il tourne avec Nina Companeez, Léa Fazer, Charles Nemes,
José Pinheiro… Après avoir adapté et mis en scène L’Institut Benjamenta de Robert Walser (2002), il fonde la compagnie La Jolie Pourpoise, avec laquelle il met en scène « Elle » de Genet, en collaboration avec Damien Bigourdan (2005),
Un Chapeau de paille d’Italie de Labiche (2006), ainsi que l’une de ses pièces, Le Génie des bois (2007). Par ailleurs, il
met en scène avec le Baroque Nomade XVIII/21, Codex Caioni, une journée de noces en Transylvanie (2008).
Auteur de nouvelles, de scénarios et de pièces de théâtre, il est lauréat deux années consécutives du Prix du Jeune Écrivain (1997, 1998). Le Génie des bois est sélectionné pour le Grand Prix de littérature dramatique 2008. Il est également
l’auteur d’un livret d’opéra destiné au jeune public, L’Enfant et la Nuit, musique de Franck Villard, commande de l’Académie musicale de Villecroze (2008).
Fabien Teigné scénographe
Formé à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, option scénographie (promotion 2000), Fabien Teigné est
l’assistant du scénographe Pierre-André Weitz au théâtre : Le Songe d’une nuit d’été et Le sang des Atrides, mise en
scène Jean-Michel Rabeux ; et à l’opéra : Le Vase de parfum, Tannhäuser, The Rake’s progress et Idoménée, mise en
scène d’Olivier Py. Il a travaillé au théâtre comme scénographe avec Valéry Warnotte pour La Mort de Judas, Le Point
de vue de Ponce Pilate de Paul Claudel, Trachée et Les animaux d’Olivier Coyette ; avec Olivier Coyette pour Le Voyage
à la Haye de Jean-Luc Lagarce ; avec Wissam Arbache pour Le Cid de Corneille ; avec Jean Damien Barbin pour Je vous
quitte, j’ai à faire. Avec le metteur en scène Olivier Balazuc, il a déjà signé la scénographie du Génie des bois d’Olivier
Balazuc et de Codex Caioni, un spectacle lyrique du Baroque nomade XVIII/21. Il mène par ailleurs des actions d’enseignement au sein de l’atelier de Sèvres à Paris ; il intervient notamment en cours de création volume et
en option scénographie.
Cyril Anrep comédien
Formé au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique avec Philippe Adrien, Daniel Mesguich, Patrice Chereau
et Piotr Fomenko, Cyril Anrep joue parallèlement dans les créations d'Éric Ruf Le désaventage du Vent(TGP) et Les Belles
Endormies du Bord de Scène(TN de Chaillot). À sa sortie du Conservatoire, il joue sous la direction entre autre avec
Raymond Acquaviva (Théâtre Hebertot), Alexander Lang ( Comédie-Française ). Avec Brigitte Jaques, L’Odyssée d'Homère(Avignon 2000), La Marmite de Plaute (Théâtre de La Tempête 2001/2002), Pseudolus de Plaute (Théâtre de La
Tempête 2002/2003). En 2001, il entame une collaboration fidèle avec Emmanuel Demarcy- Mota, Peine d'Amour Perduede Shakespeare, Six Personnage en quête d'auteur de Pirandello puis est artiste associé à La Comédie de Reims,
dirigé par Emmanuel Demarcy-Mota avec lequel il joue, entre autre, Rhinocérosde Ionesco, Ionesco suite, Variations
Brecht... Il monte Saison Païenned'après Rimbaud avec Rodolphe Dana (2005/2006). Parallèlement il joue notamment
sous la direction d'Olivier Balazuc, L'Institut Benjamentade Walser (2003) et Ellede Genet (2007), Arpàd Schilling –
Autour de La Mouette de Tchekhov, Bérangère Janelle - Ajaxde Sophocle (Ferme du Buisson 2006) et Le Cidde Corneille
(TOP 2007/2008)... En 2009/2010 il joue dans Casimir et Caroline de Horvàrth et Wanted Petulade Fabrice Melquiot
au Théâtre de La VIlle et lit, au côté de Redjep Mitrovitsa, la correspondance de Paul Claudel et Jean-Louis Barrault. Il
retrouve Olivier Balazuc pour L'Ombre Amoureuse... Au Cinéma il tourne sous la direction de Charles Gassot, Esther
Leban, Nadim Tabet, Bruno Nyutten et Jérôme Bonell (Emergences 2009)... À la télévision, Josée Dayan, J-P Triboilt, JM Seban, Denis Amar, JP Venault,Gérard Marx, Pascal Chaumeil...
Arnaud Churin comédien
Il s’appelle Arnaud Churin. Il est né à Alençon, en Normandie. Il a pratiqué le théâtre amateur pendant ses années de
lycée puis en 1989, il est admis au Conservatoire de région de Rennes (Bretagne), l’année suivante il commence à travailler avec Olivier Py et il est élève du « théâtre en actes » de Lucien Marchal, à Paris. En 1992, il devient élève du
Conservatoire national de Paris, là il étudie avec Caroline Marcadé, Alain Zaepfel, Pierre Vial, Stuart Seide, Dominique
Valadié. Il participe aux premières créations d’Olivier Py et d’Éric Vigner. Il travaille sous la direction de Pierre Guillois,
Stuart Seide, Bruno Bayen, Jean-Marie Patte, Michel Didym, Alain Ollivier, Laurent Laffargue, Eric Lacascade, Jean
Boillot, Alvaro Garcia de Zuniga, Bérangère Jannelle, Bernard Lévy, Guillaume Rannou, Christophe Perton, Claude Buchvald, Sébastien Laurier. Il a participé à quelques films pour le cinéma. Entre 1993 et 1998 il participe à l’élaboration des
spectacles de la compagnie de théâtre de rue Éclat Immédiat et Durable. En 1998, il collabore au groupe de rap M. Brunelière. Dans le cadre du conservatoire, il met en scène Le jeu du veuf d’Olivier Py. En 2000, il conçoit L’ours normand,
Fernand Léger, 80 représentations. En 2004, il est le concepteur du projet Pas vu (à la télévision), 30 représentations.
En 2006, il collabore en tant que metteur en scène au projet de Jean Boissery Œdipede Sénèque en Nouvelle-Calédonie sur l’île de Maré puis au festival de la francophonie de Limoges. Entre 2008 et 2010, Alvaro Garcia de Zuniga et Arnaud Churin dirigent le travail de Manuel sur scèned’Alvaro Garcia de Zuniga au théâtre du Prato à Lille, à la Maison
de la Poésie de Paris, au théâtre Taborda de Lisbonne et au festival d’Almada (Portugal). En 2010, il est le metteur en
scène des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, 25 représentations.
Alban Guyon comédien
Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Antoine Guyon a été dirigé par François Orsoni ( Le Bonnet de Fou, Woyzeck, La Jeune fille, Le Diable et le moulin, Jean la chance, Histoires Courtes), Volodia Serre ( Le Suicidé),
Guillaume Delaveaux ( Massacre à Paris), Alexandre Staiger ( Léonce et Léna), Pauline Bureau ( Roméo et Juliette),
Georges Lavaudant ( El Pelele), Thierry de Peretti ( Richard II, Les Illuminations, Le Mystère de la rue Rousselet).
Au cinéma il a joué dans Les amants réguliers de Philippe Garrel.
Juliette Peytavin comédienne
Née en 1987, Juliette Peytavin associe depuis toujours danse et théâtre dans son parcours. Elle se forme en danse avec
Maryline Ferro et Léonardo Montecchia avec lequel elle danse dans L’Autre création montée (2007). Elle prend de
nombreux cours auprès notamment de Lila Greene, Fabrice Ramalingom et Maya Brosch. Au théâtre, elle débute avec
la compagnie « Tire pas la nappe », puis elle rentre au Conservatoire d’art dramatique de Montpellier sous la direction
d’Ariel Garcia-Valdès, où elle travaille avec Yves Ferry, Hélène de Bissy et Sébastien Lagord. Cette jeune comédienne
intègre, en 2007, l'École Régionale d'Acteur de Cannes, où elle profitera d'un enseignement dense et varié auprès d'intervenants comme Nadia Vonderheyden, Catherine Marnas ou Gildas Milin. Cette école sera aussi le ferment de rencontres essentielles avec ses camarades de promotion, rencontres qui l'entraîneront vers la mise en scène avec Quelque
chose de commun... où la question du lien entre ses deux formations se posera concrètement ; et aussi vers une création pour la région PACA, Lambeaux du journal d'un foude Gogol mis en scène par Mikael Teyssié. Juliette travaillera
prochainement avec Cécile Backès et Maxime Le Gall.
Arnaud Sallé concepteur sonore
Arnaud Sallé, compositeur et artiste multimédia, est né en 1972 à Paris. Il est membre de la Sacem, de la SACD et de la
Spedidam. Après avoir étudié l'écriture instrumentale et obtenu ses Prix dans divers Conservatoires Nationaux de la région parisienne, tout en poursuivant un cursus de musicologie à l'Université de Paris IV-Sorbonne, et d'histoire de la musique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il achève ce parcours par l'obtention d'un Prix de
composition électroacoustique à l'École Nationale de Musique de Pantin en 2000. Il est lauréat de plusieurs concours
de composition, dont le Concours Radiophonique La Muse en Circuit, Sacem et Radio-France.
Ses pièces de concert ont été notamment programmées lors des Saisons de l'INA/GRM à Radio-France, au sein de nombreux festivals, retransmises sur les ondes de France-Culture et France-Musiques, certaines font l'objet d'éditions
discographiques ( ©HMCK®, La Muse en Circuit, Le Métafort).
Il nourrit ses créations musicales de manière profondément trans-disciplinaire, en concevant ses spectacles ( Persistance[s], Auditorium saint-Germain), performances ( Traspasar algùnos silencios, Xè Bienal de la Habana) ou installations sonores ( Vous m'avez troublé, Potager du Roi de Versailles), mais aussi en les entremêlant fréquemment aux
univers du théâtre (O. Balazuc, J. Boillot), du théâtre musical (R. Auzet), de la danse (C. et C. Sagna), de la vidéo (A.
Gimel), du cinéma (A. Georges), de la photographie (H. Rabot), des arts plastiques et lumineux (K. de Koning).
Puisant ses matériaux musicaux et poétiques dans toute source sonore, qu'elle soit d'origine vocale, instrumentale acoustique, électronique, ou provenant de la manipulation et la captation microphonique d'objets et de paysages, il fonde son
travail de création sur une dramaturgie profondément organique des espaces, des matières sonores, et des sensations
tactiles, au sein de laquelle les dimensions gestuelles, interactives, improvisées, et composées tendent à instaurer entre
elles des rapports signifiants et équilibrés.
Il est l'auteur d'un ouvrage monographique et illustré, sous forme de carnets de voyage musical. Le sujet de l'opus, intitulé Un impalpable inouï, porte sur la démarche de création, d'interprétation et de direction au sein de l'Orchestre de
Machines et d'Ordinateurs, dont il est co-fondateur et directeur artistique. Éditeur : ARIAM Île-de-France, 120 p. parution en avril 2010.
Anouck Hilbey assistante à la mise en scène
Anouck Hilbey est originaire d’Orléans. À sa sortie en 2004 du Conservatoire d'Orléans en théâtre et danse contemporaine, elle participe à la création des Illusions Comiques d’Olivier Py en tant que stagiaire à la mise en scène. En 2006
elle devient assistante de Nasser Matin-Gousset sur Peplum(Biennale de Lyon) et met en scène en 2007 Léonie est en
avancede Feydeau, puis Padam Padam, une création cabaret poétique pour trois comédiens. Elle est également assistante d’Olivier Balazuc sur Le Génie des Bois. En 2008 et 2009 elle crée et interprète deux performances mêlant danse,
poésie, chant et vidéo ( Emergence-Resurgence, Entre les Lignes). En 2010 elle est assistante de Nasser Martin-Gousset sur La Belle(Théâtre National de Chaillot) et de Scali Delpeyrat ( Dance is a dirty job... Prix public du concours Danse
Élargie au TDV). Depuis deux ans, elle concentre ses recherches personnelles à travers la création d'un personnage-avatar « Perox » pour lequel elle écrit des textes de chansons folk electro enregistre une maquette d'album et constitue un
quator musical d'artistes tous pluridisciplinaires pour créer des concert-perfomances autour de ce personnage. Parallèlement elle crée un univers graphique pour développer l’esthétique de son avatar : ses collages, photos et sculptures
sont exposées pour la première fois en juillet 2009 lors de l’exposition du collectif SPAM à Beaugency. Elle travaille actuellement à la réalisation d’un album-objet « Perox ».

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