Français - Forest Peoples Programme
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Français - Forest Peoples Programme
Un porteur de projet doit obtenir le CLIP des communautés locales et peuples autochtones affectés par un projet qu’il propose de mettre en place. NATION I AL LO E - Déclaration des Nations Unies sur les droits des Peuples Autochtones, - Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, - Pacte International Relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, - Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques, - Convention pour l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination Raciale. Le droit au CLIP découle du droit des peuples autochtones à leurs terres ancestrales. En vertu du droit international, les peuples autochtones sont propriétaires de leurs terres ancestrales. Ils ont à cet effet, le droit de consentir ou refuser tout projet susceptible d’avoir un impact sur leurs terres. Toute loi nationale qui ne respecte pas les droits des peuples autochtones à leurs terres ancestrales sera une violation du droit international. Des organes de droits humains ont étendu l’application de ce droit aux communautés locales et le droit au CLIP leur est de plus en plus reconnu. Nous devons consulter un expert pour avoir la lumière sur ce projet Les membres des communautés autochtones et locales discutent du projet. Ils peuvent avoir des avis différents. Ils ont le droit d’avoir recours à des conseils indépendants: ONG, Consultants, Juristes,… A tout moment, ils peuvent refuser de donner leur consentement au porteur du projet. Non !!!!!!!!!!!!!!!!!! Nous ne voulons rien entendre de cette histoire Clause de non responsabilité : Ces affiches ont été produites avec le soutien financier de l’Agence suédoise pour le développement international (SIDA). Les opinions exprimées dans ces dernières sont celles d’ADEV, de CAMV, de CEDEN, de FPP et du Réseau Créf et ne peuvent donc, en aucun cas, être considérées comme reflétant l’avis officiel de SIDA. CLIP 1 Le consentement libre, préalable et éclairé (CLIP) est le droit d’une communauté locale ou d’un peuple autochtone de donner ou de refuser son consentement relativement à tout projet susceptible d’avoir une incidence sur les terres et ressources naturelles qu’il possède, occupe ou utilise traditionnellement. Prited by CIDET Printers - DRC vous être utile dans la mesure où vous exigez une contrepartie OUI!! !!!!!!!!!!!! NON!! !!!!!!!!!!!! T TAN L U NS CO Le Conseiller indépendant pourra répondre aux questions des communautés locales et peuples autochtones, fournir des explications sur les conséquences possibles du projet. A tout moment les communautés locales et peuples autochtones concernées peuvent refuser de donner leur consentement au porteur du projet Exemple d’un cahier de char - Ecoles ges - Centre hospitaliers - Elevage - Adduction d’eau - Mini central hydro-électriq - oeuvres socio-économiques ue Si les membres des communautés locales et peuples autochtones concernés décident d’entrer en négociation avec le porteur du projet, ils choisissent leurs délégués pour les représenter et discutent également des éléments qu’ils veulent inclure dans le cahier de charges. Les délégués des communautés locales et peuples autochtones choisis posent les questions sur le projet et ses conséquences possibles et font part de leurs revendications quant au cahier de charges qui devra être adopté si le projet va de l’avant. Clause de non responsabilité : Ces affiches ont été produites avec le soutien financier de l’Agence suédoise pour le développement international (SIDA). Les opinions exprimées dans ces dernières sont celles d’ADEV, de CAMV, de CEDEN, de FPP et du Réseau Créf et ne peuvent donc, en aucun cas, être considérées comme reflétant l’avis officiel de SIDA. CLIP 2 Ce projet pourrait Prited by CIDET Printers - DRC NON !!!!!!! OUI !!!!!!! - OUI !!!!!!! Oui, - A la stratégie de communication, Au renforcement des capacités, Au partage des avantages, Au mécanisme de règlement des conflits, Au contrat, -Aux Œuvres socio-économiques - Une fois que les membres des communautés locales et peuples autochtones ont obtenu des réponses à toutes leurs questions, ont pu prendre part à l’élaboration du projet, sont satisfaits du cahier des charges à adopter et sont d’accord avec le projet, ils peuvent donner leur consentement. - Le CLIP ne s’éteint pas avec l’entente : les parties doivent assurer le suivi de sa mise en œuvre et avoir accès à une procédure de règlement des conflits. NON!!!!! NON!!!!! Ok, je comprends, c’est bon ! vous avez aussi droit de dire « non » ! Les membres des communautés locales et peuples autoctones ont le droit de refuser de donner leur consentement; le projet ne pourra alors être mise en oeuvre Clause de non responsabilité : Ces affiches ont été produites avec le soutien financier de l’Agence suédoise pour le développement international (SIDA). Les opinions exprimées dans ces dernières sont celles d’ADEV, de CAMV, de CEDEN, de FPP et du Réseau Créf et ne peuvent donc, en aucun cas, être considérées comme reflétant l’avis officiel de SIDA. Les délégués restituent aux membres des communautés locales et peuples autochtones concernés les échanges avec le porteur du projet. Ils doivent disposer d’un temps suffisant pour discuter des négociations. En aucun cas ils ne peuvent faire l’objet d’intimidation, de coercition ou de manipulation. A tout moment, ils peuvent refuser ou donner leur consentement au porteur du projet CLIP 3 Prited by CIDET Printers - DRC