Films présélectionnés pour les Atout Doc collège

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Films présélectionnés pour les Atout Doc collège
LA VIE COMME ELLE VA de Jean Henri Meunier (90’/2003)
6ème À 3ème
Un retraité « à la coule », un poète de la mécanique, une centenaire qui chante l’Internationale, un
chef de gare surréaliste, un paysan voyageur… Jean-Henri Meunier filme la vie de quelques
habitants de Najac, petit village de l’Aveyron. Un conte rural, poétique, libre et désordonné, tissé
de petits riens et capté avec justesse. La vie comme elle va prend les choses comme elles viennent
et les gens comme ils sont. Un retraité vide sa boîte aux lettres une fois par mois, un poète de la
mécanique peint la vie en bleu, un château fort flotte sur une mer de brume, un trio de brebis fait
tourner en bourrique un drôle de berger, une centenaire qui chante l’Internationale, un paysan, par
philosophie, regarde son cercueil prendre racine, un coq passe à la casserole, un chef de
garesurréaliste fait rôtir un veau entier à la broche, un gyrocoptère fait du sur place, un paysan
voyageur joue au Père Noël... Humains, animaux, végétaux : le film divague de l’un à l’autre et
révèle la réalité décalée de ce petit coin de campagne aveyronnaise.
MA VIE EST MON VIDEO-CLIP PRÉFÉRÉ de Lee Show-Chun (48’/2004)
6ème À 3ème
Je m’appelle Ren Liping, je suis née à Zhejiang en Chine. Je suis arrivée en France en 1999.
J’avais 17 ans. C’est le rêve de beaucoup de Chinois, on pense que la vie sera meilleure. C’est
pour cela que je suis ici. Mes parents ont fait appel à un passeur. Le voyage a duré plusieurs
mois. Mais nous avons fini par arriver en France, dans mon eldorado...
La vie d’une jeune Chinoise sans-papiers qui vit et travaille à Paris, comme beaucoup de
clandestins, dans la fabrication du prêt-à-porter.
LA MISE A MORT DU TRAVAIL (La destruction) de Jean-Robert Viallet (66’/2009)
4ème / 3ème
J’ai passé deux ans, en immersion dans des entreprises mondialisées, à filmer le travail. Des
employés jusqu’aux actionnaires. « La mise à mort du travail » est un triptyque. « La
dépossession » raconte le pouvoir des actionnaires, “L’aliénation“ décrit les folles manipulations
du management, et “La destruction“ conclu sur les effets violents de cette gestion des ressources
humaines sur les hommes et les femmes qui travaillent. Si la crise économique nous oblige à
questionner le capitalisme néo-libéral de ces 30 dernières années. La crise du travail, elle, devrait
questionner tous les managers qui, pour répondre aux seules exigences fixées par leurs
actionnaires, poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites. Au nom de quoi, de quelle
idéologie ?
CHRONIQUE D’UN ÉTÉ de Jean Rouch et Edgar Morin (90’/1960) 6ème À 3ème
Pendant l’été 1960, Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch vont enquêter sur la vie quotidienne
de jeunes parisiens pour tenter de comprendre leur conception du bonheur. Le film-essai suit
pendant quelques mois tout à la fois l’enquête elle-même et l’évolution des protagonistes
principaux. Très vite autour de la question initiale, « comment vis-tu ? es-tu heureux ? »
apparaissent des questions essentielles, la politique, le désespoir, l’ennui, la solitude... Le groupe
interrogé lors de l’enquête se retrouve finalement autour de la première projection du film, en
discute, l’accepte ou le rejette ; les deux auteurs se trouvent face à cette expérience cruelle mais
passionnante de « cinéma-vérité ».
LA VIE EST IMMENSE ET PLEINE DE DANGERS de Denis Gheerbrant (80’/1994)
6ème À 3ème
Au cinquième étage de l’Institut Curie, le cinéaste a partagé la vie de ce petit service où sont
soignés les enfants malades de cancer. Seul, sans équipe technique, il a écouté et filmé ces
enfants, Dolorès, Khalil, Steve et les autres. Un jour, Cédric est arrivé. Denis Gheerbrant l’a
accompagné tout au long de sa maladie, dans ses questions, ses réflexions et ses révoltes, de plus
en plus près, jusqu’à le retrouver guéri.
LE PARI D’ANGELIQUE de Guy Baudon (72’/2009)
6ème À 3ème
Angélique a 30 ans. Douée dès son enfance pour le jeu de billard, elle a décidé de réaliser son
rêve : faire de ce jeu et de ce sport la principale occupation de sa vie. Elle s’entraîne 5 heures par
jour. Elle a été 3 fois championne de France de snooker et s’affronte aux meilleures dans les
championnats du monde.
Malgré le peu de reconnaissance qu’elle en tire financièrement et de la part de son entourage, elle
continue. Solitaire et obstinée, elle vit sa vie comme une aventure. J’ai tenté d’approcher ses
motivations, ses questions, sa conception du jeu, sa technique, son rapport à la compétition, ses
doutes, sa force et sa fragilité.
17 ANS de Didier Nyon (83’/2003)
6ème À 3ème
Jean-Benoît a dix-sept ans et débute un apprentissage de mécanicien diéseliste. Entre le garage où
il travaille, la relation amoureuse avec Hélèna, les rapports conflictuels avec sa mère, le film
montre l'incapacité de l'adolescent à apprendre et sa difficulté à sortir d'une enfance marquée par
la disparition de son père. Pourtant, peu à peu, Jean-Benoît commence à se reconstruire.
LE PAYS DES SOURDS de Nicolas Philibert (99’/1992)
6ème À 3ème
À quoi ressemble le monde pour les milliers de gens qui vivent dans le silence ?
Jean-Claude, Abou, Claire, Florent et tous les autres, sourds profonds depuis leur naissance ou les
premiers mois de leur vie, rêvent, pensent, communiquent par signes. Avec eux, nous partons à la
découverte de ce pays lointain où le regard et le toucher ont tant d’importance. Ce film raconte
leur histoire, et nous fait voir le monde à travers leurs yeux.
J’ai voulu, si j’ose dire, donner la « parole » à ces gens que nous regardons presque toujours sous
le seul prisme du handicap, du déficit, du manque, pour faire comprendre qu’on peut les
considérer autrement.
LA FABRIQUE DES JUGES de Julie Bertucelli (68’/1997)
4ème / 3ème
En France, la formation des magistrats est assurée par l'École nationale de la magistrature de
Bordeaux. Les « auditeurs de justice » y entrent sur concours et les deux ans et demi de leur
scolarité se partagent entre cours théoriques et cours pratiques. En suivant les temps forts de cet
apprentissage à l'école et en juridiction face au « vrai » justiciable, nous approchons le métier de
juger. Dans cette variation entre l'idéal de l'école et la réalité des tribunaux, la justice, plus qu'une
affaire de textes, se révèle être une recherche de mise à distance et de mise en scène, un
questionnement moral, humain et philosophique, au sein d'une institution parfois pesante. Julie
Bertuccelli.

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