Résultats de l`enquête sur le sentiment d`insécurité à Montreuil

Transcription

Résultats de l`enquête sur le sentiment d`insécurité à Montreuil
Présentation de l’enquête sur
le sentiment de sécurité
lundi 18 mai 2015
Résultats de l’enquête
sur le sentiment
d’insécurité
à Bagneux
Réalisée en novembre/ décembre 2014
auprès d’un échantillon de 430 acteurs de
proximité
Le manque de sécurité n’apparait pas
comme une préoccupation centrale des
habitants.
Il se situe pratiquement au même niveau de
préoccupation que :
- le manque de commerces
- le manque d’équipements
-le manque de propreté et d’entretien
de l’espace public
% considérant comme l’une des deux principales préoccupations
des habitants du quartier où ils travaillent
Le manque de sécurité
37%
Le manque de commerces ou d’équipements
Le manque de propreté ou d’entretien de
l’espace public
La circulation des véhicules et le stationnement
gênant
Les autres préoccupations, par ordre
d’importance
Le bruit
Les transports en commun (mal adaptés aux
besoins)
La pollution
35%
34%
31%
19%
11%
9%
Seuls 20% des acteurs de proximité
interrogés estiment que le sentiment d’insécurité
au plan local, est important
Bagneux
Montreuil
Saint- Ouen
Sénart
20%
34%
45%
44%
U n sen t i m en t d ’i n sécu r i t é modéré, m ai s en
progression
% estimant que le sentiment
d’insécurité au plan local augmente
36%
U n e p r ogr essi on p er çu e com m e moins forte
q u e l ’év ol u t i on
du
sen t i m en t
gén ér al
d ’i n sécu r i t é en Fr an ce
% estimant que le sentiment général
61%
d’insécurité en France augmente
Qu’est-ce qui contribue à créer le
sentiment d’insécurité ?
Le sentiment d’insécurité représente une
anticipation du risque que l’on croit
courir.
Il superpose à la représentation des violences
dont on pourrait être victime, la sensation de
se trouver mal protégé pour faire face à tout
ce qui paraît inquiétant dans les évolutions en
cours.
les composantes du sentiment
d’insécurité au niveau local :
• Des facteurs liés à ce qui peut être perçu
comme hostile ou menaçant dans l’espace
public
•Des facteurs liés la représentation des
carences des politiques de sécurité mises en
œuvre Ce sont les incivilités plus que les actes de
délinquance, qui contribuent à créer un
sentiment d’insécurité
Problèmes considérés comme importants par ceux qui
estiment que le sentiment d’insécurité au plan local est
important
Dépôts sauvages, objets abandonnés 61%
Les dégradations volontaires 53%
Les insultes, crachats, impolitesse 52%
Les rassemblements de jeunes 46%
La drogue 45%
L’insécurité routière 43%
Les nuisances sonores 42%
Les occupations des halls d'immeubles 33%
Les violences physiques contre les personnes 29%
Les cambriolages 27%
La
comparaison
de
l’impact
des
dégradations volontaires, l à où el l es sont
con si d ér ées com m e u n p r ob l èm e i m p or t ant
et
l à où
el l es n e l e son t
p as ,
est r év él at r i ce d e l eu r i m p act su r l e
sen t i m en t d ’i n sécu r i t é
% pensant que le sentiment d’insécurité est important
dans le quartier où ils travaillent
lorsque les dégradations volontaires sont perçues
comme un problème important
28%
lorsque les dégradations volontaires ne sont pas
perçues comme un problème important
8%
L’insuffsance des moyens ou des
dispositifs existants a plus d’impact sur
le sentiment d’insécurité, que l’insécurité
elle-même
Parmi ceux qui pensent que le sentiment d’insécurité
au plan local est important
% considérant que le manque de sécurité est un
des deux phénomènes qui préoccupent le plus les
habitants
66%
% considérant que les moyens mis en
œuvre localement pour lutter contre
l'insécurité sont peu satisfaisants
75%
Qu’est-ce qui accroit le sentiment
d’insécurité ?
Pour une large part, c’est le sentiment
d’insécurité lui même :
Le sentiment d’insécurité s’inscrit dans un
processus cumulatif. Quelles que soient
ses causes, il s’alimente des craintes qui lui
sont associées, et il les amplifie.
Un sentiment d’insécurité accentue
la perception des désordres dans
l’espace public
% de ceux qui pensent que les dégradations volontaires constituent un
problème important
là où le sentiment d’insécurité est important là où le sentiment d’insécurité est moyen ou faible 75%
50%
% de ceux qui pensent que les dégradations volontaires augmentent
là où le sentiment d’insécurité est important là où le sentiment d’insécurité est important là où le sentiment d’insécurité est moyen ou faible 52%
29%
Un facteur aggravant de toutes les
peurs
% de ceux qui pensent que les habitants ont parfois ou souvent peur
dans la rue le soir
là où le sentiment
d’insécurité est
important
là où le sentiment
d’insécurité est moyen
ou faible
70%
47%
% de ceux qui pensent que les habitants ont parfois ou souvent peur
pour leurs enfants dans la rue ou dans les lieux publics
là où le sentiment d’insécurité est important là où le sentiment
d’insécurité est
important
là où le sentiment
d’insécurité est moyen
ou faible
68%
43%
La dégradation du lien social
% estimant qu’il n’existe pas de climat de solidarité entre les habitants
là où le sentiment d’insécurité est :
important
moyen ou faible
55%
35%
Quelles réponses au sentiment
d’insécurité ?
Parmi ceux qui pensent que le sentiment d’insécurité
au plan local est important,%
considèrent que les moyens mis en œuvre
localement pour lutter contre l'insécurité sont
peu satisfaisants
75%
pensant que les habitants demandent une
plus grande implication des services de l’Etat
48%
Pensant que les habitants demandent une
plus grande implication des services de la
municipalité
53%
L’implication
des services de l’État
L’implication des services de l’Etat
Dans les priorité attendues de l’action du
gouvernement, la lutte contre le chômage
vient avant la lutte contre la délinquance.
Lutte contre le chômage
77%
Lutte contre la
délinquance
48%
Lutte contre la pauvreté
42%
L’implication
de la municipalité
L’implication de la municipalité
•
Les préoccupations les plus fréquentes
( p r op r et é et en t r et i en d e l ’esp ace p u b l i c,
ci r cu l at i on
et
st at i on n em en t
d es
v éh i cu l es, n u i san ces son or es...) .
•
Les problèmes jugés les plus importants
( d ép ôt s
sau v ages,
l es
d égr ad at i on s
v ol on t ai r e,
l es
i n su l t es,
cr ach at s ,
i m p ol i t esses,
at t r ou p em en t s
d ’i n d i v i d u s...)
•
Les principales inquiétudes exprimées
par les habitants ( p eu r d an s l a r u e l e
soi r , p eu r p ou r l es en f an t s d an s l es l i eu x
p u b l i cs,..) relèvent de l’action locale.
La question de l’accueil des victimes
• 48% des personnes interrogées considèrent
que l’accueil des victimes par les services de
la justice ou de la police est peu
satisfaisant.
• 32% des personnes interrogées considèrent
peu satisfaisant l’accueil des victimes
dans les services de collectivités locales.
Les conditions
de mise en œuvre d’une politique locale
de sécurité
et de tranquillité
publique
1. La
communication
et
l’information sur les actions
engagées
et
les
dispositifs
existants
Le
sentiment d’insécurité résulte souvent de
l’impression que les autorités publiques ne
prennent pas en compte les problèmes auxquels
les habitants sont confrontés, Dès lors, tout ce
qui contribue à rendre visibles les
actions menées et à rendre compte de
leur effcacité est de nature à réduire le
sentiment d’insécurité
2. L’implication des acteurs de
terrain
• Les acteurs de terrain sont des relais
naturels auprès de la population, partie
prenante d’une politique locale de sécurité.
• Dans leur majorité ils estiment pouvoir jouer ce
rôle, à condition d’avoir le soutien de leur
hiérarchie et les formations nécessaires
sur le fonctionnement des organismes
concernés par les problèmes qu’ils peuvent
rencontrer
3. La participation des habitants
C’est sur ce point que l’enquête fournit un des
résultats les plus intéressants :
La majorité des acteurs de terrain pensent que dans
le quartier où ils travaillent « il existe un climat
de solidarité entre les habitants » et que
ceux-ci seraient « prêts à participer à
l'élaboration des politiques locales de
sécurité ».
Un climat de solidarité entre les
habitants atténue sensiblement le
sentiment d’insécurité et ses effets
Climat de
solidarité
Pas de climat de
solidarité
% estimant que le
sentiment
d'insécurité au
plan local est
important
14%
29%
% estimant que le
sentiment d'insécurité
au plan local
augmente
29%
44%
MERCI
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