1 Table de matières : Les Global Latinas : Ces multinationales d

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1 Table de matières : Les Global Latinas : Ces multinationales d
Table de matières :
Editorial :
Hugo Chavez a remporté pour la quatrième fois les élections
présidentielles au Venezuela, le 7 octobre dernier, avec 54% des
Ces multinationales d’Amérique Latine
voix contre le candidat d’opposition centriste Henrique Capriles.
à la conquête des marchés mondiaux
Pour ce dernier, ce résultat a montré que les Vénézuéliens ont
par Lourdes Casanova et Julian Kassum……... Page 2
bien deux visions différentes de leur pays. Avec un score de 45%
des voix, H. Capriles n’a pas démérité et devrait prendre la tête de
Projet Collectif Sciences Po
« Comment nourrir le monde en 2050 ? »….. Pag 4 l’opposition.
Les Global Latinas :
S’agissant de la politique étrangère, ce nouveau mandat devrait
permettre au président vénézuélien de poursuivre les relations
Présentation du MEDEF International
initiées dans les précédentes années avec les pays voisins latinopar Laurent Grenet (IEP de Toulouse 2004)... Page 7
américains comme le Brésil, mais aussi avec la Chine, la Russie et
l’Iran, notamment sur l’enjeu pétrolier.
Marie Castilllo
[email protected]
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Les Global Latinas : ces multinationales
d’Amérique Latine à la conquête des marchés mondiaux
Lourdes Casanova
[email protected]
Julian Kassum
[email protected]
Lourdes Casanova est l’auteur de Global Latinas, Emerging Multinationals from Latin America. Palgrave Macmillan. 2009.
www.globallatinas.org.
La montée en puissance des pays émergents commence à
transformer le panorama mondial des grandes
entreprises. Près d’une société sur quatre figurant dans
l’édition 2011 du classement Fortune Global des 500 plus
grands groupes du monde est issue d’un pays émergent,
contre seulement 4% il y a quinze ans. Ces nouveaux
champions sont en majorité asiatiques: 61 entreprises du
classement sont chinoises et 14 sont sud-coréennes.
L’Amérique Latine, avec 12 entreprises (Petrobras, Banco
do Brasil, Banco Bradesco, Vale, JBS, Itaúsa-Investimentos
Itaú, Ultrapar Holdings (Brésil), Pemex, América Móvil,
CFE (Mexique), PDVSA (Venezuela) et Ecopetrol
(Colombie), confirme sa percée dans la cour des grands.
L’essor des Global Latinas, parfois appelées multilatinas,
marque le renouveau économique du continent latinoaméricain.
Le Brésil est de loin le pays d’Amérique Latine qui fournit
le plus grand bataillon d’entreprises émergentes. Le site
América Economía recense 223 sociétés brésiliennes
parmi les 500 plus grandes entreprises latinoaméricaines. Suivent ensuite le Mexique (117), le Chili
(65), l’Argentine (32), la Colombie (26) et le Pérou (22).
D’après le site Latin Trade, l’ensemble du chiffre
d’affaires de ces entreprises a crû de 21.5% en 2010 pour
atteindre 2 200 milliards de dollars, ce qui représentait
alors l’équivalent du PIB de la septième économie
mondiale. Près de la moitié de ces revenus est à mettre à
l’actif d’entreprises brésiliennes.
2
Les trois plus grandes sociétés du continent, la
brésilienne Petrobras, la mexicaine Pemex et la
vénézuélienne PDVSA, ont en commun leur appartenance
au secteur des hydrocarbures, dans une région qui
concentre 1/5ème des réserves mondiales de pétrole. Les
Global Latinas s’imposent également comme champions
mondiaux, dans les secteurs des mines (la brésilienne
Vale), des télécommunications (la mexicaine América
Móvil), de l’agro-alimentaire (la brésilienne JBS Friboi), et
de la grande distribution (la chilienne Cencosud). Les
compagnies d’extraction pétrolières et minières sont
souvent des entreprises publiques considérées comme
hautement stratégiques par leurs gouvernements, à
l’image de PDVSA au Venezuela et du géant minier du
cuivre Codelco au Chili. Elles sont parfois semi-publiques,
comme Petrobras, qui a lancé en 2010 la plus grande
opération de capitalisation boursière de l’histoire, avant
facebook, en levant 70 milliards de dollars sur le marché
de Sao Paulo.
Depuis trois ans, les Global Latinas poursuivent leur
dynamique d’expansion à travers une intense campagne
d’acquisitions d’actifs et de consolidation sectorielle. En
2009, l’entreprise brésilienne JBS Friboi s’est positionnée
comme leader mondial du secteur de la viande bovine et
de la volaille en achetant le groupe brésilien Bertin et
l’américain Pilgrim Pride. La même année naît Brasil
Foods, deuxième groupe agro-alimentaire brésilien, issu
de la fusion entre Sadia et Perdigão. En 2010, les
compagnies aériennes chilienne LAN
et brésilienne TAM annoncent leur fusion et la création
de LATAM, la première compagnie aérienne d’Amérique
Latine. L’année 2010 est également marquée par la
consolidation d’América Móvil, l’entreprise de
télécommunications du milliardaire mexicain Carlos Slim,
suite aux rachats de Carso Global Telecom et Telmex
Internacional pour une valeur totale d’environ 29
milliards de dollars.
croissance économique depuis quelques années. En
juillet 2011, c’est un groupe financier colombien, Sura,
qui a repris les actifs chiliens, uruguayens, mexicains et
péruviens de l’assureur hollandais ING. Sura s’intéresse
maintenant aux activités de fonds de pension de la
banque espagnole BBVA dans les pays d’Amérique Latine.
Les observateurs financiers du monde entier scrutent
désormais les derniers mouvements du mexicain Carlos
Slim, à la tête du conglomérat Carso, d’América Móvil et
du groupe financier Imbursa. En novembre 2011, Slim fait
rentrer Carso dans le capital de Grupo Prisa, propriétaire
du quotidien espagnol El País. Avec América Movil, il
s’impose dans le secteur des télécommunications
européen en cherchant à renforcer sa position dans le
capital des opérateurs historiques autrichien Telekom
Austria et néerlandais KPN. En juin 2012, le
gouvernement argentin annonce avec fierté la prise de
participation de Carlos Slim dans l’entreprise pétrolière
récemment renationalisée YPF.
Cette dynamique touche également le secteur bancaire
avec la création en 2009 de BTG Pactual, fruit de
l’acquisition de la filiale brésilienne d’UBS par la banque
brésilienne BTG. Parfois présenté comme la « Goldman
Sachs » brésilienne, BTG Pactual entend devenir la
première banque d’investissement du monde émergent
en multipliant les acquisitions, notamment en Amérique
Latine. Elle a son siège à Sao Paolo et tient des bureaux à
New York, Londres et Hong Kong. Son président, le
milliardaire de 43 ans André Esteves a annoncé
récemment la création du plus grand fonds
d’investissement entièrement dédié au continent
africain. De son côté, Banco do Brasil a consolidé son
statut de plus grande banque latino-américaine avec
l’achat de la nord-américaine Eurobank et de l’argentine
Banco Patagonia en 2010. Présent dans une vingtaine de
pays, Banco do Brasil se donne pour mission
d’accompagner l’internationalisation des entreprises
brésiliennes.
Dans un tel contexte de recomposition économique
mondial, les Global Latinas ont une importante carte à
jouer. Leurs mérites commencent à être reconnus
internationalement, comme le témoigne l’attribution du
premier prix Platts Global Energy, sorte d’ « Oscar du
secteur énergétique » à la compagnie brésilienne
Petrobras en décembre 2011. Les multinationales
d’Amérique Latine possèdent de nombreux atouts, dont
la capacité de s’adresser aux nouveaux consommateurs
des pays émergents à pouvoir d’achat limité. Elles
commencent à devenir leaders mondiaux dans leurs
secteurs respectifs, et jouent déjà un rôle de premier
plan dans le boom du commerce Sud-Sud, dont le volume
total devrait dépasser celui des échanges Nord-Nord d’ici
2020.
Tout dernièrement, les Global Latinas ont su profiter des
stratégies de désinvestissement de nombreuses
entreprises européennes fragilisées par la crise secouant
le vieux continent. Dans le secteur financier notamment,
c’est une banque chilienne, CorpBanca, qui s’est portée
acquéreuse lorsque la banque espagnole Santander dût
vendre sa filiale en Colombie, pays qui connaît une forte
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Projet Collectif Sciences Po « Comment nourrir le monde en 2050 ? »
[email protected]
ressources naturelles, les inégalités économiques et
sociales ne semblent pas en voie de s’amoindrir et la
Le contexte pédagogique :
Le projet collectif est un exercice de travail en équipe,
proposé à tous les étudiants en 1e année de master mais
optionnel pour les étudiants de l'école des Affaires
Internationale. Les missions, en lien avec les
enseignements (environnement, sécurité internationale,
économie, etc.) sont proposées par un organisme
commanditaire (entreprise, ONG, institut de recherche).
Ce dispositif pédagogique associe exigences académique
et contractuelle, en réponse à la demande du
commanditaire : le principal objectif est que le groupe,
guidé par ce dernier, remplisse la mission qui lui a été
confiée. Il s'agit donc de mettre en application les
connaissances et compétences acquises au cours des
études, de se confronter à une situation réelle de gestion
de projet et de développer son esprit d'équipe et son
autonomie.
population de la planète devrait atteindre entre 8 et 13
milliards d’êtres humains. Le colloque s'est tenu les 11 et
12 Mai 2012 à la Cité des Sciences et a été organisé par
Universcience, l’Iddri-Sciences Po, AgroParisTech, le
Campus Condorcet, l’INRA et le CIRAD, sous le parrainage.
de l’Académie des Sciences
C’est dans le cadre d’un projet collectif que l’'équipe de
Sciences-Po y a participé, composée de 11 membres :
Aude Feuillerat, Ayano Matsudo, Clémentine Turgeon,
Daniela Niethammer, Diane Vaschalde, Laura
Hendricksen, Léa Boissonade, Mar Guinot, Maria-Luiza
Apostolescu, Marie-Thérèse Findeisen, Philippe Brunet.
Le projet :
Objectif :
Dans le cadre d'un colloque international sur le thème de
la sécurité alimentaire mondiale, quatre groupes
d'étudiants (Sciences-Po, AgroParisTech, l’université
Sorbonne-Paris I et le lycée Le Corbusier d'Aubervilliers)
ont présenté leurs travaux de recherche et d'analyse. Ce
colloque a été conçu comme un dialogue entre des
étudiants et les principaux experts de ces questions à
l’échelle internationale, dans le but d’identifier des
propositions innovantes pour résoudre le problème de la
faim dans le monde à l’horizon 2050. Car si ce défi se pose
aujourd’hui, il sera encore plus grand demain : le
changement climatique exacerbe la pression sur les
Notre mission, définie par l'IDDRI, a été de préparer, à
partir des compétences spécifiques et des champs
disciplinaires et thématiques qui sont les nôtres (relations
internationales, environnement, sécurité internationale,
économie, etc.), une liste de recommandations pour la
sécurité alimentaire mondiale et d’en préparer la mise en
discussion comme un des éléments centraux du dialogue
avec les experts lors du Colloque, le 12 mai 2012.
Notre mode de fonctionnement :
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Durant le premier semestre, nous nous sommes divisés en
petits groupes sur les thèmes de la gouvernance
mondiale, l'aide alimentaire, les conflits ainsi que
l'environnement. Cette étape consistait essentiellement à
3) Œuvrer à la réalisation du droit à l’alimentation.
A l’échelle nationale, établir un cadre institutionnel
et légal adéquat, à travers l’inscription du droit à
faire de la recherche et de l'analyse. Chaque mercredi
nous avions une réunion à 11 afin de mettre en commun
nos résultats. Nous avons rapidement identifié des
blocages institutionnels – en effet, nombre de
recommandations avaient déjà été formulées, mais très
peu avaient été mises en œuvre.
l’alimentation dans les constitutions nationales. Au
niveau international, rendre systématiquement
compatibles avec le droit à l’alimentation de toutes
les populations toutes les politiques extérieures et
les accords internationaux (y compris les accords de
libre-échange et les acquisitions de terre)
Au début du 2nd semestre, en janvier, nous nous sommes
réunis à nouveau et nous avons réorganisé le groupe en
identifiant une dizaine de points importants. Nous avons
continué nos réunions tous les mercredis ainsi que des
réunions informelles en petit groupe.
4) Donner un nouvel élan à une gouvernance
mondiale coordonnée. Le Comité de la Sécurité
Alimentaire (CSA) est une plateforme de débat
autour de laquelle la communauté internationale
doit s'organiser. Ceci doit se traduire par une
planification des objectifs à atteindre avec des dates
butoirs afin d’améliorer l’efficacité des actions,
l’inclusion
de la société civile à travers des réunions de
concertation entre des représentants d’agriculteurs
sous la forme de commissions horizontales
régionales et mettre en place un indicateur avec
plusieurs volets qui montrerait la situation
alimentaire actuelle de chaque pays ainsi que leur
positionnement par rapport aux objectifs fixés par
le CSA.
Nos solutions :
Nous avons proposé 10 recommandations sur la sécurité
alimentaire, en les classant par ordre de priorité. Elles ne
sont pas séparables les unes des autres mais s’inscrivent
au contraire dans une vision globale d’un changement de
paradigme économique et agricole.
1) Recadrer le système économique agricole en
prenant en compte la spécificité des produits
agricoles par rapport aux marchandises
ordinaires, en favorisant les petits exploitants
ainsi qu'une intégration régionale. Enfin, le
commerce international doit rester un vecteur de
développement – il faut donc promouvoir le
commerce équitable pour les produits
spécifiques à certaines régions.
5) Rendre le système de lobbying plus attentif aux
questions de souveraineté alimentaire. De façon
générale, nous souhaitons donc d’une part que la
société civile soit mieux représentée lors de
ces négociations et d’autre part, que ce processus
de lobbying soit rendu plus transparent et ouvert à
l’extérieur en rendant ces réunions jusqu’ici de
«couloirs » plus institutionnelles.
2) Réussir la transition vers un modèle agricole
durable et équitable en redirigeant les subventions
aux intrants chimiques vers des pratiques agricoles
alternatives (ex. agroécologie), en incluant tous les
acteurs à des concertations nationales, en prenant en
compte le principe « pollueur-payeur » dans
l'économie et en investissant massivement dans la
recherche agronomique pour des techniques
durables.
6) Assurer la transition entre aide alimentaire
d’urgence et aide au développement agricole en
prenant en compte des objectifs de long terme dès
le début du déploiement de l'aide d'urgence. Un
moyen concret serait la création une plateforme de
5
données sur internet avec une carte mondiale
interactive, rendant visible les différents besoins en
aide agricole des pays en développement afin de
les ONG et les entreprises à ces actions. La question
démographique est un aspect épineux mais il faut
prendre en compte cette pression supplémentaire
sur l'environnement et la sécurité alimentaire.
faciliter une transition réfléchie et d’assurer une
meilleure coordination de l’aide.
(Vous pouvez retrouver ces recommandations et
les commenter sur notre blog :
http://newfoodparadigm2050.wordpress.com/
7) Briser le cercle vicieux entre conflits et sécurité
alimentaire en mettant en place un mécanisme de
surveillance à l’échelle locale, régionale et nationale
via un indicateur de sécurité alimentaire ; en
renforçant les offres d’éducation et de formation
professionnelle agricole des ex-combattants et des
populations déplacées ainsi qu'en responsabilisant
dès aujourd’hui les États tant pour le déminage des
terrains arables comme pour les incohérences de
leurs politiques (ex. traité pour la régulation du
commerce d'armes, porté à l’ONU en juillet 2012).
8) Inclure la demande dans l’équation en tant que
vecteur du changement de modèle agricole. Ceci
peut passer via quatre piliers :
Le jour J :
Notre présentation a été pensée autour d'un scénario
précis. 5 spécialistes de la question (Mar Kimoune secrétaire de l'Organisation des Nations Utopiques ;
Maria-Luiza Guevara – présidente de la Fondation pour
une Révolution Économique ; Clémentine Couchenaire –
fondatrice de l'ONG Paysans sans Frontières ; Diane
Dufleuve, maire de la ville écologique Vert-sous-Bois ainsi
que Léa Beauvais – agricultrice à Vert-sous-Bois) ont été
conviés par la journaliste Laura Sel D'Arvor pour trouver
des recommandations afin de les présenter lors du
colloque : celles-ci n'ayant pas d'inspiration, la journaliste
a fait appel à notre super-héroïne pour qu'elle trouve des
solutions au problème de la faim dans le monde.
Malheureusement, « la super-héroïne » n'étant pas très
inspirée non plus, s'est tournée vers la société civile pour
demander de l'aide – une vidéo présente les 10
recommandations à travers des mini-sketches. Ensuite,
pendant environ 30 min, notre journaliste et les 5
spécialistes ont développé les propositions et les idées.
 L’éducation: généraliser plusieurs initiatives
existantes, comme les produits locaux, bio et de
saison à la cantine ou les cours nutritionnels.
 La publicité: intensifier la diffusion de campagnes
informatives et interdire les spots télévisés pour
les produits nutritionnellement mauvais.
 L’étiquetage: indiquer plus clairement l’empreinte
environnementale et les valeurs nutritionnelles
des produits et les normes sur la forme des fruits
et légumes devraient être abrogées.
Nous avons tous été globalement satisfaits du
déroulement du colloque. Après les présentations des
étudiants, nous avons pu échanger avec les experts
présents (parmi lesquels Jean Ziegler, ancien rapporteur
spécial auprès de l'ONU sur la question du droit à
l'alimentation, Henri Leridon – démographe à l'INED et
Henri Rouillé d'Orfeuil – économiste et président de
Coordination SUD.
 Le prix des aliments sains: favoriser une
diversification de l’alimentation pour les
catégories les plus défavorisées par la distribution
de chèques fruits et légumes.
9) Accélérer la transition démographique en
améliorant l'offre de produits contraceptifs ainsi
que l'éducation sexuelle et en associant les Etats,
Si nous sommes satisfaits de notre présentation,
globalement très bien reçue, nous sommes un peu déçus
au regard de la réaction des experts, qui n’ont pas
6
vraiment rebondi sur nos recommandations mais se sont
contentés de délivrer leur exposé habituel. Nous avons en
revanche beaucoup appris des autres groupes d’étudiants
et de lycéens, et nous étions satisfaits de voir que nous
prônions tous une agriculture à haut standard
environnemental et social, sans modèle uniforme mais qui
concerne l'engagement pour le sujet de la faim dans le
monde.
Souhaitant continuer notre travail, nous avons mis en
place un blog :
http://newfoodparadigm2050.wordpress.com/ ) où l'on
peut retrouver nos recommandations et des articles
supplémentaires sur la question de la faim dans le monde
et en débattre. Par ailleurs, nous envisageons de publier
nos recommandations grâce à l'IDDRI . Certains d'entre
nous souhaitent même effectuer des stages ou travailler
dans le domaine. Ce projet collectif a donc été bien plus
qu’une expérience collective, c’est aussi un travail qui a
réveillé chez nous un réel désir d’agir pour mettre en
œuvre certaines de nos recommandations.
s’adapte aux particularités de chaque contexte. Nous
avons également tous appelé à une plus grande
responsabilité de l’Etat.
L'avenir :
Ce projet nous a tous transformés, aussi bien en terme de
travail en équipe, de gestion du stress mais aussi en ce qui
Présentation du MEDEF International
Par : Laurent Grenet (IEP de Toulouse 2004) [email protected]
MEDEF International c’est aussi et surtout un réseau
mondial au service du développement des entreprises
françaises sur les marchés émergents et en
développement. MEDEF International bénéficie de
relations privilégiées avec ses partenaires privés et
publics :
MEDEF International c’est une équipe de 20
collaborateurs qui organise près de 140 rencontres
internationales et gère 70 Conseils de chefs d’entreprise
présidés par des chefs d’entreprise ayant une expérience
internationale et souhaitant se développer dans le
monde.
MEDEF International rassemble des entreprises
françaises de toutes tailles et de tous secteurs,
compétentes et volontaires pour gagner à l'International.
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
Patronats étrangers,

Gouvernements et administrations, en France et
dans le monde,

Ambassades de France et Services Economiques,

Chambres de Commerce et d'Industrie françaises
à l'étranger,

Chefs d'entreprise français à l'étranger et
Conseillers du Commerce Extérieur
MEDEF International conduit plus de 20 délégations de
chefs d'entreprise français porteurs de projets concrets
sur des pays ciblés. Ces délégations permettent à ces
chefs d'entreprise:
MEDEF International – nos missions et objectifs :
 Gagner de nouveaux projets sur les marchés
émergents et en développement

de rencontrer des décideurs publics et privés des
pays du monde

d'identifier les partenaires étrangers

d'identifier des projets, de prendre connaissance
des conditions d'exercice dans les pays étrangers
et de l'environnement des affaires

d'anticiper sur leurs besoins
Créer et renforcer ses réseaux
Dialoguer avec et convaincre des décideurs publics et
privés étrangers
En Amérique latine et Caraïbes, ce sont 3 à 4 délégations
de chefs d’entreprise qui sont organisées chaque année
dans un ou plusieurs pays de la région. Pour citer les plus
récentes :
Haïti
(septembre
2010),
Banque
Interaméricaine de Développement (Washington, février
2011 et mars 2012), Colombie et Equateur (mars 2011),
Brésil aux côtés du Premier Ministre François Fillon
(décembre 2011), Cuba (mars 2012).
Trouver de bons partenaires
 Renforcer ses compétences internationales
Bénéficier d’informations exclusives
Débattre avec des acteurs et experts d’une région
Partager l’expérience d’autres entreprises françaises
 Rencontres de haut niveau
MEDEF International organise chaque année plus de 90
rencontres avec des chefs d'Etat et de Gouvernement,
Ministres, Gouverneurs, Maires et chefs d’entreprise
étrangers. Mais aussi 20 rencontres avec des dirigeants et
experts des institutions financières internationales
(Banque Mondiale, Banque Interaméricaine de
Développement, entre autres). Les entreprises sont
conviées à ces rencontres qui permettent et facilitent la
réalisation des projets et la solution des problèmes
rencontrés. Animées par des chefs d'entreprises, ces
manifestations permettent d'échanger des expériences,
de rencontrer des partenaires et de maintenir un niveau
d'informations constamment actualisé.
 Agir ensemble dans le monde
Structuration
de
l’offre
française
(institutions
internationales, agrobusiness, formation, renforcement
de capacités)
Gestion de crises (Côte d’Ivoire, Haïti, Kosovo, Irak, Lybie,
RDC, Chili…)
Participation à la résolution de contentieux collectifs
MEDEF International - dans le monde et notamment en
Amérique latine et Caraïbes:
Chaque année, ce sont plus de 15 rencontres qui sont
organisées autour de personnalités latino-américaines et
caribéennes ou d’Ambassadeurs de France et
 Conduite de délégations
8
d’entreprises actives dans la région. Citons ces derniers
mois les évènements organisés autour des Présidents
chilien (novembre 2010), colombien (janvier 2011) ou
panaméen (novembre 2011). Mais aussi les rencontres
avec le Ministre de l’Economie du Mexique (mai 2011), le
Gouverneur de Rio (juin 2011) ou le Ministre de l’Energie
du Chili (octobre 2011), notamment.
Internet : http://www.medefinternational.fr

Photo 2 - Rencontre au MEDEF avec M. Ricardo
Martinelli, Président du Panama, et sa délégation de
ministres (novembre 2011)

Photo 3 - Rencontre à la FIESP (patronat de São Paolo)
lors de la visite au Brésil du Premier ministre français
(décembre 2011)

Photo 4 - Rencontre à la FIRJAN (patronat de Rio) lors
de la visite au Brésil du Premier ministre français
(décembre 2011) en présence des Ministres Douillet et
Besson
Illustrations (cf pièces jointes) :

Photo 1 – Rencontre de la délégation de MEDEF
International avec M. Juan Manuel Santos, Président
de la Colombie (mars 2011)
Photo 1
9
Photo 2
Photo 3
Photo 4
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Info :
Soutenez un Alumni Sciences Po ! Javier Santiso (Sciences Po 1991, HEC 1994, Oxford 1997) a été directeur du centre de
développement de l’OCDE. Connaisseur des marchés émergents, il a également publié en 2005 un ouvrage intitulé «
Amérique latine, révolutionnaire et pragmatique, éclairant sur les transformations récentes du continent latinoaméricain.
La revue Foreign Policy l’a nominé comme un des 50 intellectuels ibéro-américains les plus influents. Vous pouvez voter
pour lui en ligne sur le site de la revue avant le 22 octobre à l’adresse suivante :
http://www.fp-es.org/los-50-intelectuales-iberoamericanos-mas-influyentes-2012
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