Ces deux documents émanent d`un Vénérable

Transcription

Ces deux documents émanent d`un Vénérable
Ces deux documents émanent d’un Vénérable Maître en chaire d’une
Loge, qui, prenant ses fonctions, souhaite revenir sur un certains
nombres de principes fondamentaux pour lui, principes concernant
l’Initiation d’un profane. Le texte a été expurgé par le modérateur des
termes incompréhensibles pour un non initié.
Philippe R.
Vénérable Maître de sa Loge.
Paris, le 22 août 2006
M∴T∴C∴F∴
Au terme des vacances estivales, qui, je l’espère, t’auront permis de
pleinement te ressourcer, nous allons reprendre nos travaux avec force et
vigueur.
Désigné pour assumer la charge de V∴M∴pour l’année à venir, j’ai retenu
pour thème « Des mots à l’idée » et je souhaite te faire partager l’esprit dans
lequel j’ai préparé ce programme.
Selon le rituel, « …le V∴M∴ siège à l’Or pour ouvrir la loge et diriger les
travaux… ».
On comprend bien qu’il a mission de guider, d’orienter le travail réalisé en
atelier afin que celui-ci demeure dans les règles de notre ordre comme le
précisent les règlements généraux de la G∴L∴D∴F∴; mais, et surtout, il faut
noter que si le premier maillet symbolise le pouvoir temporel, et donc éphémère
de celui qui est désigné pour l’utiliser, l’épée flamboyante est, elle, la
représentation du pouvoir spirituel que la dite phrase précise dans son
application ; responsabilité à l’égard du rituel que le V∴M∴ a charge d’ouvrir (de
présider et de fermer), orientation du programme de travail et donc progression
du groupe dans le cadre …du R∴E∴A∴A∴...
Ce rite et son cortège de symboles contiennent tant de choses qu’il paraît
illusoire de prétendre à une connaissance exhaustive, ce pourquoi il est
indispensable d’en affiner sans cesse le décryptage, car il est le seul vrai guide
dans notre démarche.
Si nous avons tous été rapidement amenés à nous confronter aux
symboles, les arcanes du rituel demeurent parfois obscurs et, plus encore, les
mots, jamais innocents, dont il est constitué.
Ces mots, entendus depuis notre initiation, proche ou lointaine, au fil de
toutes les tenues, nécessitent une approche particulière, tant dans leur contexte
spécifique que général, afin de nous permettre de mieux appréhender la
structure dans son ensemble.
C’est un travail long, astreignant, laborieux mais aussi très enrichissant et
qui participe pleinement de notre quête ; le rituel est un vaste puzzle que l’on
comprend d’autant mieux que l’on travaille à mettre en place les pièces qui
permettent une vision d’ensemble.
Aussi, je vous propose d’axer cette année sur le décryptage de (quelques
uns !) de ces mots, pour qu’ensemble, nous soyons d’avantage attentifs aux
paroles qui nous sont familières sans que nous en ayons toujours une pleine
compréhension.
En allant à la raison d’être de ces mots, c’est à un parcours vers l’idée
auquel je vous invite et, au delà, de l’idée à l’idéal qui nous unit.
Même du point de vue profane, nombre de conflits découlent de paroles
mal interprétées, d’échanges verbaux ou le littéral est priorisé par rapport à
l’idée initiale, où l’apparence supplante la réalité…
Sur les bases mises en place par Didier, qui, je le rappelle, étaient
constituées des trois piliers ; Devoir, Travail et Fraternité, chacun de ces
éléments engendrant le suivant, nous poursuivrons ensemble la construction de
notre édifice
Pour travailler ensemble, nous devons partager le plus possible et
l’occasion nous en est donnée par les apports et questions que nous sommes
invités à formuler après chaque planche.
Il convient donc de laisser une part suffisante à ces interventions en
limitant, autant que faire ce peut, le nombre de sujets abordés à chacune de nos
réunions.
Dans cet esprit, je propose donc, pour la majorité de nos tenues, un
programme de base constitué de deux éléments :
En premier lieu, en cinq minutes, l’un d’entre nous nous fera
partager son sentiment sur un dicton, une citation, un proverbe de
son choix qui lui est particulièrement parlant ou auquel il a pour
habitude de se référer.
Ensuite, une planche, unique, présentée en un quart d’heure,
permettra à chacun de demeurer attentif au conférencier et à ce
dernier d’aller à l’essentiel dans son développement.
Si chacun s’attache à réaliser son travail dans les temps, tous les FF
pourront d’autant plus facilement intervenir qu’ils auront eu le loisir de préparer
une réflexion préalable sur le sujet à l’ordre du jour… dès le début de l’année.
(Cf. programme joint, lequel, plié en quatre, sera d’un moindre encombrement !)
De cette façon nous pourrons avoir des réunions limitées dans le temps ce
qui permettra d’avoir des agapes qui ne se prolongent pas trop tardivement.
Cette trame souffrira bien entendu de nombreuses exceptions générées
par les travaux d’élévation, les différentes tenues à rituel spécifique (élévation,
repas solsticial…) et le maintien des planches communes et de celles à « effet
miroir » ou un App∴ et un M∴ présentent successivement des travaux sur des
thèmes approchants.
En complément et pour poursuivre notre ouverture vers l’extérieur, le F∴
Patrick .X (G∴O∴) viendra nous entretenir de « La langue des Oiseaux » et nous
organiserons une T∴B∴O∴ avec pour Or∴ le T∴R∴F∴ Alain POZARNIK, passé
Grand Maître de la G∴L∴D∴F∴.
Cette réunion sera l’occasion de sensibiliser à notre démarche quelques
personnes de notre entourage et je compte sur chacun pour remplir son devoir
de transmission en se faisant accompagner de profanes susceptibles d’enrichir
nos colonnes.
Outre notre habituel arbre de Noël-galette-tombola au mois de janvier,
nous organiserons, dès le mois de mars, la sortie familiale prévue début juin.
Voilà l’essentiel de ces prévisions annuelles qui, je l’espère, emporteront
ton assentiment et ta pleine et entière participation.
Très fraternellement
Philippe R.
Texte de la Planche tracée par ce Vénérable.
« Je vous crée, constitue et reçois… »
Souvenez vous mes FF∴ !
A l’issue des épreuves d’initiation, vous avez été conduit à l’Or∴, où, vous
ayant fait mettre un genou à terre, le V∴M∴ vous a apposé l’épée flamboyante,
et prononçant simultanément : « Je vous crée, …… App∴ F∴M∴, du
R∴E∴A∴A∴… » avant de vous inviter à vous relever en vous indiquant que
dorénavant vous seriez appelé « mon frère ».
Bien que cette étape soit le point d’orgue de notre initiation, c’est un
élément rituel sur lequel il est rare de revenir tant nous le considérons comme
parlant de lui même…pourtant….
Pourtant, il est riche d’enseignements et je vous propose de l’approcher
ensemble en observant plus attentivement la gestuelle et les mots qui
l’accompagnent pour, partant de son origine, en arriver à détailler notre façon de
pratiquer.
Des origines…
Génuflexion, coups portés sur les épaules à l’aide d’une épée, invocation…,
l’analogie est immédiate avec l’adoubement des chevaliers tel que nous en avons
connaissance au travers de notre culture populaire.
Mais qu’est-ce qu’un adoubement ?
Il semble que le verbe adouber provienne du francique (langue
germanique du haut moyen-âge) « dubban » signifiant originellement « frapper »
avant que le sens ne dérive sur la notion d’ « équiper » en français médiéval.
Cette coutume est arrivée par les nomades barbares germano-scandinaves
au tout début de l’ère profane.
A cette époque, l’ « adoubement » barbare tenait d’avantage d’un rite de
passage à l’âge adulte, en une époque où cela signifiait être un guerrier, que
d’une quelconque distinction sociale ou religieuse.
A l’origine purement militaire, la cérémonie consistait à armer le nouveau
guerrier et, pour marquer l’instant, il lui était assené violemment une gifle sur le
cou, la nuque ou le visage, ce coup étant nommée « paumée » ou « collée » .
Cette épreuve symbolique se voulait destinée à vérifier la solidité physique
et psychologique du jeune homme et donc sa capacité à être un combattant.
La christianisation a ensuite amené une très sensible évolution et la
défense de la veuve et de l’orphelin, des faibles et des opprimés mais aussi de
l ‘Eglise contre les infidèles, devait donner naissance à la Chevalerie.
Cette sacralisation du rituel le complique alors singulièrement comme je
vous laisse à en juger :
En signe de purification le jeune homme est dépouillé de ses
vêtements et mis au bain.
Il est revêtu d’une tunique blanche, symbole de pureté.
Ainsi vêtu, il lui faut faire, pendant 24 heures, un jeûne rigoureux,
A l’issue il passe une nuit en prière dans la chapelle du château ou
dans une église,
Le lendemain, il assiste à la messe, puis passe une tunique rouge,
symbole du sang qu'il est prêt à verser.
Un ancien le ceint alors d'un baudrier portant une épée bénie et lui
donne la paumée.
Le futur chevalier prête ensuite serment de mettre son épée au
service du droit et de protéger les faibles.
A la fin du Moyen Age, la « collée » se transforme en « accolade », trois
coups donnés du plat de l’épée sur l’épaule du futur chevalier conjoints à la
prononciation d’une formule rituelle dont la teneur varie de :
" Au nom de Dieu, de Saint Michel, de Saint Georges, je te fais chevalier,
sois vaillant, loyal et généreux. " ( St Michel et St Georges étant les patrons des
Chevaliers)
à
« Je te fais chevalier au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ".
Outre son aspect cérémoniel, cette évolution amène le fondement
spirituel de la Voie Chevaleresque par laquelle l’intéressé est censé accéder à la
plénitude de son état d’Être.
Cette Voie est rigoureusement nomenclaturée et comprend :
La quête et l’aventure : qui autorisent toutes deux, la rencontre
avec soi même par les épreuves traversées, car le chevalier doit
s’éprouver lui même et garder une constante vigilance.
La double conquête, condition indispensable de la rencontre avec le
Divin et impliquant :
I. La petite guerre sainte ou confrontation aux forces extérieures,
épreuve sanglante contre l’infidèle, par exemple.
II. La Grande Guerre Sainte, combat mené contre l’ennemi
intérieur, il s’agit ici à l’image de Saint Michel ou de Saint
Georges de « …vaincre le Dragon… », sans pour autant le
détruire mais en le canalisant à l’aide de la lance, élément
fécondant et solaire.
La maîtrise de sa monture, image de la puissance dominée par la
raison..
Le culte de la Beauté, en tant qu’image de Dieu,
La soumission à la Dame, image de l’âme pure et de la perfection
spirituelle.
Le Chevalier est donc un homme en quête qui se réalise dans l’action pour
une cause supérieure, ce qui le conduit à spiritualiser la guerre, l’amour et la
mort, qu’il doit vivre avec la même intensité.
Pour bien cadrer le tout, à chacun de ses attributs correspond une valeur
propre ; au casque : l’Intelligence, à la cuirasse : la Prudence, aux gants :
l’Honneur, à l’écu : la Foi, aux éperons d’or : la Tempérance, à la lance : la
Sagesse, à l’épée : la Parole de Dieu qui ordonne la Création, détruit l’ignorance
et maintient la Justice comme la Paix.
L’épée symbolise ainsi le lien vertical entre le ciel et la terre par lequel
communiquent le Principe et les hommes.
Il faut noter qu’au Moyen-Age, l’adoubement avait son pendant : la
dégradation ; punition infligée à l’auteur d’une traîtrise qui après avoir été jugé,
se voyait dépossédé de ses armes, qui étaient détruites ainsi que son blason,
avant qu’il ne soit exécuté ou, exceptionnellement et dans le meilleur des cas,
banni.
Pour clore sur cet aspect, il convient de noter que l’origine germano–
scandinave du rite chevaleresque s’est étendu simultanément en France et en
Angleterre où le chevalier est nommé « knigth ».
Or l’origine du mot « Knight » on trouve le vieil « haut allemand »
« kneht » : « page », « écuyer » qui a donné « knacht »: valet.
Sans pouvoir être formel au plan étymologique, ce mot semble pouvoir
être rapproché, dans cette famille de consonances, de « knie » : genoux.(1)
Selon cette approche, point de cavalier mais un « agenouillé » voire un
« valet », et donc une idée de subordination que je laisse à votre méditation.
…au détail de notre pratique
Dans notre rituel, si la formule est demeurée ternaire, elle ne contient plus
d’invocation (au nom de…) mais des verbes d’action n’ayant, à priori, aucun
rapport avec des Saints ou la Trinité catholique.
Prenons ces verbes dans l’ordre de leur énoncé.
Créer vient du latin « créare » dont il est une parfaite représentation :
faire qu’une chose ou un être existe à partir de rien.
Cet acte, compte tenu des multiples implications naturelles de causes à
effets, implique une grande Sagesse de la part de celui qui s’y livre puisque ce
faisant il devient « Créateur », à l’image du G∴ A∴ D∴L∴U∴.
Il s’agit donc d’être l’officiant d’un « Ordo ab chao »… à petite échelle.
Constituer vient du latin « constituere » qui se traduit par établir, fonder.
Ces verbes évoquent le début d’une construction que l’on érige, une
nature masculine, la Force ou par analogie la colonne du midi.
Recevoir vient du latin « recipere » qui signifie accepter, accueillir.
Ce qui accueille est réceptacle, contenant ; donc de nature féminine ce qui
peut évoquer la lune, la Beauté et par analogie la colonne du Septentrion
représentation d’une capacité à devenir lorsqu’elle sera en force .
Sous cet éclairage, on pourrait en déduire que c’est sous l’invocation de la
Sagesse, de la Force et de la Beauté que se concrétise l’initiation maç∴.
Il s’agirait donc d’un reflet de l’ouverture de nos travaux où l’on souhaite
que la Sagesse préside à la construction de notre édifice, que la Force le
soutienne et que la Beauté l’orne.
Pas exactement, car si l’ouverture est bien entreprise sous une forme
invocatoire, donc dans une attitude passive, réceptrice, la transmission de
l’initiation est un acte positif, créateur.
L’épée flamboyante, symbole du pouvoir spirituel nous dit le rituel, a
conservé en tant qu’épée son sens de relation au Principe, sens conforté par sa
flamboyance qui nous renvoie à la Lumière.
Conjointement, l’usage du maillet indique bien sûr une intervention
matérielle, mais les coups portés, le son ainsi émis et renforcé par les verbes
d’action énumérés, confinent, eux au Verbe.
Le message symbolique qui en découle est qu’avec des paroles maîtrisées,
l’homme, en relation avec le Principe est capable de créer si il y met toute sa
volonté !
Par trois fois, le binaire Lumière/Verbe est appliqué ce qui donne un
sénaire qui, sans développer plus avant, ressemble bigrement au nombre de
jours nécessaires et suffisants à la Création selon La Génèse.
Si cette notion de pouvoir créateur générait encore quelque doute, la suite
immédiate de la cérémonie, semble lever toute ambiguïté.
En effet, aussitôt « l’adoubement » terminé, le V∴ M∴ énonce : « Relevez
vous mon F∴ car dorénavant vous ne recevrez plus d’autre appellation parmi
nous… ».
Cela nous renvoie encore à la Bible, où, à nouveau dans la Génèse le
Créateur nomme immédiatement ce qu’il a créé : « Dieu appelle la lumière jour
et nuit le noir »… »Dieu appelle la voûte ciel »…. »Dieu appelle ce qui est sec
terre »… (2)
On pourrait objecter que notre V∴D∴L∴S∴ est ouvert à l’évangile de St
Jean, non à la Génèse, mais ce dernier commence par : « Au commencement, la
parole, la parole avec Dieu, Dieu, la parole, elle est au commencement avec
Dieu, par elle tout est venu et sans elle rien n’a été de ce qui fut, en elle la vie, la
vie, lumière des hommes et la lumière brille à travers la nuit, la nuit ne l’a pas
saisie ».(2)
Ce qui revient à dire que pour qu’une création soit effective, elle doit être
nommée !
Pour celui qui de profane à récipiendaire et néophyte est devenu un initié,
ce changement de nom n’est pas plus innocent qu’il ne l’est chez les
Compagnons du Devoir, dans les tribus indigènes ou…pour le Pape.
C’est l’« Homme Vrai » qui est ainsi nommé, de façon générique ou
individuelle.
Ce nom se doit d’être en rupture avec l’état civil de l’intéressé car il se
veut représentatif de l’Être dans son ensemble et non simplement de l’individu
de chair.
La quête entamée par le nouvel initié est celle de sa nature complète, de
son Être, de son « humanitude » selon notre passé G∴M∴ Alain POZARNIK. (3)
C’est donc simplement un complément à la définition de l’Homme, peut
être par l’ajout d’une majuscule, qui manquait à la « paumée » ou « collée » des
origines…
Conclusion
Nous ne pouvons que constater que les similitudes entre l’adoubement
chevaleresque et notre pratique, au temps de l’initiation, sont nombreuses et
porteuses de sens.
Se contenter de l’appréhension du rite selon son implication originelle de
simple passage de l’état de profane à celui d’initié ne peut être que réducteur
compte tenu de toute la charge symbolique qui s’y est agrégé sous l’influence de
la Chevalerie.
Il serait de ce fait présomptueux de ma part de conclure ce sujet après
un aussi rapide défrichage.
Cette première approche à partir d’un moment rituélique, qui pour être
intense n’en est pas moins rarement décrypté, permet d’apercevoir l’étendu de
savoir, et de connaissance, qui se dissimule derrière le rituel.
Bien entendu si ce court instant de la cérémonie d’initiation est imprégné
d’une possibilité créative, si ces quelques gestes ponctués de mots désignent le
but, les moyens nécessaires pour parvenir à cet état d’Être nous sont encore
inconnu mais…
« Ici tout est symboles »…et nous ne sommes encore, à cet instant qu’au
premier degré, il y en a d’autres, avec d’autres symboles, d’autres mots qui sont
autant de guides qui éclairent le chemin... du dévoirant.
Simplement au travers des quelques éléments évoqués, nous pouvons
déjà méditer sur l’épée flamboyante, l’accolade… ; la Sagesse, la Force et la
Beauté qui étaient déjà prisent en compte dans la voie chevaleresque, ainsi que
sur les multiples similitudes entre cette voie et la notre.
Car rappelons nous que le manque de respect dans l’accomplissement de
son Devoir, le manque de Travail, faisait perdre au chevalier la Fraternité de ses
pairs par lesquels il était « dégradé ».
Aucun doute, les trois piliers Devoir, Travail et Fraternité étaient déjà en
filigrane dans la démarche chevaleresque.
Alors mes FF∴, saurons nous être les chevaliers du troisième millénaire ?
J’ai dit !
(1)
(2)
(3)
« Knight » est issu du vieil anglais cniht signifiant, « jeune »
« garçon » mais aussi « domestique » lequel vient du vieil « haut
allemand » « kneht » : « page », « écuyer » qui a donné
« knacht »: valet.« Knee », selon le même processus serait issu
du vieil anglais “cnEow” issu du vieil “haut allemand”
“kneo”signifiant genou...
La Bible Nouvelle traduction BAYARD 2001
« L’agir et l’être initiatiques » Edition DERVY