Montaren decembre 2009 - Blog de la Mairie de Montaren et

Transcription

Montaren decembre 2009 - Blog de la Mairie de Montaren et
1
3
SOMMAIRE
8-9
Éditorial
4 -5 Dans la commune
6 Civisme
7 Urbanisme
Aménagement du territoire
10 - 11
Intercommunalité
12 Nouveaux commerçants
13 - 15 Associations
16
17
Scolaires
Patrimoine
18 - 19
Culture
Bulletin d’information de la commune de
Montaren & Saint-Médiers
Directeur de la publication
Jean-Louis Roche
Comité de rédaction :
Rachel Baudry, Mireille Berthier, Pierre Michel,
Fréderic Levesque, Andrée Dupont,
Olivier Charmasson, Véronique Magnon, JeanMichel Banuls, Jacques Chatout
Conception-réalisation :
AB OVO 04 66 62 93 63
Mairie
ouverture secrétariat
E les lundis de 13h30 à 17h
E les mardis et mercredis de 13h30 à 17h30
E les jeudis de 13h30 à 17h
E et les vendredis de 13h30 à 16h30
Tél. 04 66 22 19 52
http://mairiedemontarenetsaintmediers.midiblogs.com
[email protected]
Information
Impôts
La commission des impôts, en
collaboration avec les services
de l’état, participe à la
restructuration de l’assiette
des impôts locaux
(taxe d’habitation).
Une pré-évaluation de
l’ensemble des habitations et
logements de Montaren et
Saint Médiers est en cours.
Chaque foyer va recevoir un
courrier d’information sur les
modalités de démarche.
Si vous n’habitez pas la commune, vous
pouvez recevoir votre bulletin municipal
à domicile, pour la somme de 2,30€ par
an. Appelez le secrétariat de la mairie.
CENTRE DE
VACCINA
TION
ACCINATION
CONTRE LA GRIPPE
T HÔPITAL LOCAL
510, ROUTE DE NÎMES,
30700 UZÈS
2
Éditorial
La vie est belle
à Montar
en
Montaren
& Saint-Médiers !
2009 restera une année marquée par la crise financière et économique qui a secoué le monde et
qui nous a tous interpellés.
Beaucoup de repères et de certitudes ont volé en éclats, nos sociétés connaissent des mutations
profondes mais de nouveaux comportements de gouvernance sont en train d’apparaître en Europe
et dans le monde et il faut rester optimiste…
2009 nous a appris que pour faire face, il fallait se parler, se regrouper, mutualiser nos moyens et
les coordonner pour agir ensemble avec plus d’efficacité….
Dans ce contexte incertain, la municipalité sensible à cette conjoncture difficile, a voulu rester
prudente et attentive pour les finances publiques. Nous avons volontairement limité les
investissements pour consacrer notre budget à la mise en œuvre du PLU qui sera la feuille de route
pour les 10 années à venir.
Nous sommes en train de finaliser les propositions d’aménagements et de développement qui vont
structurer la commune, rééquilibrer les quartiers, faciliter les déplacements, dynamiser le commerce
et l’activité économique.
Avec le retour de la croissance économique, les projets seront mis en œuvre progressivement.
Notre commune prend toute sa place dans la construction d’une intercommunalité que nous
souhaitons plus forte et respectueuse de notre identité, de notre culture, de nos paysages. Pour y
réussir, nous devons travailler davantage avec nos voisins pour valoriser nos atouts et notre spécificité
rurale avec l’objectif de rester maîtres de notre avenir.
Nous bénéficions d’un cadre de vie et d’un environnement exceptionnels que nous souhaitons
préserver et promouvoir. Le Grenelle de l’Environnement et les principes de la Charte Paysagère de
l’Uzège, nous confortent dans cette volonté et chacun à titre personnel peut y contribuer par des
comportements citoyens et respectueux.
Il fait bon vivre à Montaren et Saint Médiers ! Profitons en et soyons conscients de notre chance mais
sachons aussi accueillir et recevoir pour construire l’avenir. C’est l’engagement de l’équipe municipale
qui m’accompagne au quotidien.
Tous ensembles, adjoints, conseillers et personnel communal, nous vous souhaitons de belles et
joyeuses fêtes de Noël.
Que 2010 vous apporte, joie, bonheur et prospérité !
Jean-Louis ROCHE,
Maire de Montaren et Saint-Médiers
Vice-président de la communauté de communes de l’Uzège
3
Dans la commune
Armistice du 111
1 Novembr
e 1918
Novembre
Une assistance nombreuse
était présente pour commémorer l’anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918. On a
pu noter la présence du lieutenant Alex PIETTE, du major
Jean- Jacques PIALAT et du
médecin capitaine Guy VALENTIN pour le corps des
pompiers ainsi que de M. Georges ROBERT représentant de
la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants
d’Algérie).
Après le discours du maire, des
conseillés municipaux ont énuméré les noms de nos concitoyens morts pour la France.
M. Raymond Martorell reste
notre fidèle porte-drapeau et
nous le remercions.
Un grand merci aussi à Clément
Baudry qui a su au son de son
galoubet et de son tambourin
rendre ce moment de recueillement et de souvenir, intense.
Quoi de neuf à la médiathèque ?
personne pour une durée de 4
semaines.
➼ 1 CD par personne pour
une durée de 4 semaines et 15
jours pour les nouveautés.
➼ Accès libre à internet :
5 ordinateurs sont à votre disposition après inscription.
➼ L’inscription et les
prêts sont gratuits.
■ Recherche une personne bénévole pour la permanence du
vendredi après-midi.
Rayonnages prêts à recevoir de nouveaux ouvrages
■ Prêt de CD :
Courant janvier le prêt de CD
sera effectif. En effet, entre
les dons et l’investissement
fait par la municipalité, la médiathèque dispose aujourd’hui
de 150 CD. Nous pouvons par
ailleurs bénéficier du Musibus
4
financé par le conseil général,
qui va nous faire profiter de
500 CD supplémentaire par trimestre.
■ Rappel :
➯ Les prêts :
➼5 livres + 3 revues par
■ En bref :
Mardi : 16h-19h
Mercredi : 10h-12h
15h30-19h
Vendredi: 16h-19h
Samedi: 10h-13h
et
Tél. 04 66 22 24 62
[email protected]
Dans la commune
Le devenir de La Poste dans notr
e commune
notre
Le Conseil Municipal a affirmé sa
volonté de défendre le maintien d’un
service public de distribution de courrier au moment de l’initiative nationale de votation sur la privatisation
de la Poste.
Après avoir reçu la proposition de
la Direction Départementale de La
Poste de transformer notre bureau
de Poste en Agence Postale Communale (APC), il a été décidé, sur
proposition du Maire, de recevoir
les responsables locaux et départementaux de La Poste afin d’évaluer
cette possibilité qui transforme la présence de ce service public sur notre
commune.
Cette proposition s’apparente à
un transfert de charges en direction
des communes. Les services de La
Poste devant réduire leurs moyens
et personnels face à la diminution
des volumes de courrier traité et à
l’évolution de leur cœur de métier.
Si la commune n’accepte pas la
proposition de création d’une
Agence Postale Communale, il y
aura certainement une nouvelle réduction des heures d’ouverture du
bureau de Poste qui se traduira à
terme par un jour de fermeture supplémentaire.
Le 4 novembre dernier, lors de
cette rencontre avec les dirigeants
de La Poste en Mairie, le conseil municipal a sollicité des réponses précises sur plusieurs points et notamment :
- la possibilité de mieux adapter
les jours et horaires d’ouverture aux
disponibilités des usagers afin de favoriser davantage la fréquentation
du bureau de Poste (par exemple,
l’ouverture le samedi matin).
- l’opportunité d’un transfert du
bureau de Poste sur le site de la zone
commerciale du Sablas qui a vocation à se développer afin là encore
de dynamiser sa fréquentation qui
serait alors élargie à des usagers extérieurs à notre commune.
La municipalité souhaite évaluer
toutes les possibilités d’évolution et
toutes les formes de partenariats
pour conserver une Agence Postale
remplissant pleinement son rôle de
service public de distribution du courrier sur notre espace communal.
La réflexion et les discussions devront donc être poursuivies pour faire
avancer ce dossier sensible. Ces
négociations s’annoncent toutefois
difficiles face à l’objectif affiché de
désengagement de ce service public sur notre territoire.
Les conditions proposées par La
Poste pour une mutation de
l’Agence Postale sous responsabilité
communale (APC) sont, pour
l’heure, trop déséquilibrées et à l’encontre de nos intérêts communaux
pour être acceptées en l’état actuel par le conseil municipal.
Visite de MARCOULE
Suite à une invitation d'Areva NC Marcoule,
une partie du conseil municipal de Montaren et
Saint-Médiers a visité cet établissement le mardi
29 septembre 2009.
En effet, cette entreprise (1000 salariés) invite pour une visite tous les conseils municipaux
dans lesquels elle compte un salarié (Olivier
Charmasson pour notre commune). Elle réalise,
pour le compte du CEA, l'assainissement et le démantèlement d' une partie des installations nucléaires du site, la reprise et le conditionnement
des déchets.
Nous avons été chaleureusement accueillis
par la responsable du service communication,
Mme Medeleff (à gauche sur la photo), ainsi que
par sa collaboratrice, Mme Guérin.
Un film expliquant l'activité de l'entreprise
nous a été projeté en matinée, suivi par une présentation réalisée par le directeur adjoint M.
Dochy. Après le repas, nous avons visité deux installations:
- l'atelier de conditionnement des déchets
solides: installation support qui recueille et traite
en fonction de leur activité les déchets solides
Photo prise en salle de conduite de l’atelier, de gauche à droite: Mme Medeleff, les
adjoints et conseillers municipaux : Jean Michel Banuls, Arlette Caccamo, Pascale
Jurisic, Olivier Charmasson, Robert Potdevin, un responsable de l'atelier.
générés par l'activité du site.
- l' atelier dégainage: installation en cours
d'assainissement.
Cette visite a permis aux élus de poser des
questions sur l'activité de ce site proche de notre village.
Nous tenons à remercier Areva NC pour
cette invitation et cette visite très intéressante.
5
Civisme
Le recensement : un acte
citoyen qui contribue à
préparer l’avenir
2008
Toute la population de Montaren et Saint
Médiers sera recensée entre le 21 janvier
et le 20 février 2010
Décès
■ Barachko Jean-Pierre 31/12/08
L’enquête de recensement est maintenant
annuelle. Elle permet aux élus de réagir et
d’adapter leurs orientations d’aménagements
et d’équipements aux besoins réels et recensés. Le recensement repose sur un partenariat
étroit entre les communes et l’Institut national de la statistique et des études économiques
(Insee).
Montaren et Saint Médiers, comme toutes les
communes de moins de 10 000 habitants, fait
l’objet d’une collecte tous les cinq ans auprès
de l’ensemble de sa population. Montaren et
Saint Médiers sera recensé en 2010.
Un agent recenseur, identifiable par une carte
officielle tricolore comportant sa photographie et la signature du maire de Montaren et
Saint Médiers, se rendra à votre domicile à
partir du jeudi 21 janvier 2010.
Il vous remettra une feuille de logement, un
bulletin individuel pour chaque personne vivant
habituellement dans le logement recensé et une
notice d’information sur le recensement et sur
les questions que vous pouvez vous poser.
L’agent recenseur peut vous aider à remplir les
questionnaires. Il les récupérera lorsque ceuxci seront remplis.
En cas d’absence, vous pouvez soit confier vos
questionnaires remplis, sous enveloppe, à un voisin, à charge pour lui de les transmettre à l’agent
recenseur, soit les retourner à votre mairie ou à
la direction régionale de l’INSEE.
Votre réponse est
importante!
La qualité du recensement en découle. Participer au recensement est un acte civique mais
aussi une obligation légale.
Toutes les réponses sont confidentielles. Elles
sont transmises à I’insee et ne peuvent faire
l’objet d’aucun contrôle administratif ou fiscal.
Pour obtenir des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter la mairie au :
04 66 22 19 52
Vous pouvez consulter les résultats du recensement sur le site www.lnsee.fr.
6
État civil
Naissance :
■ Dos Santos Louna 7/12/08
2009
Naissances :
■ AUREILHAN Léandre Paul 11/03/09
■ BALBO Klelya Christine Simone 28/10/09
■ BARONI Luigi Paolo 23/07/09
■ BELHAOUARI Meïssane 10/11/09
■ BERNARD – - SANCHEZ Hélie Mireille
Marie 20/03/09
■ CHANABE - - ESTEVE Margaux 27/05/09
■ CHENTOUF Sanaé Lilou Mehdia 10/02/09
■ DURAND Maywen Jade 04/06/09
■ GARCIA-LYS Noélia Valentine 19/05/09
■ LAQLI Oumaïma 21/10/09
■ SABATHIER Evann Guy Gérard 22/04/09
■ SAUMANT Rachël Madeleine 01/05/09
■ MERLING Titouan Pierre François Gédéon
17/11/09
Mariages :
■ LOMBARD Nicolas et CHABERT Joëlle
11/04/09
■ RINGUELET Jérôme et GERBEAU Muriel
08/08/09
■ ROSA Joël et VIDAL Caroline 19/09/09
■ SANTOS Cyril et DENIZE Céline 04/07/09
Décès :
■ BRU épse ANGEVIN Mauricette 01/08/09
■ COULPIER François 17/07/09
■ ESPERANDIEU Jean 18/09/09
■ FROMWEILER épouse ROBIN Marie
04/06/09
■ GUIOT Vve VILLÉ Berthe 27/08/09
■ MOURAUD Vve GIACOBBI Françoise,
12/09/09
■ SEGUIN Vve SOUEIX DE PONDAU
Marcelle, 31/01/09
Urbanisme
Le parking, une nécessité !
Les problèmes de circulation et
de stationnement sont pointés du
doigt depuis plusieurs années. C’est
d’ailleurs une des priorités du PLU qui
va proposer un plan de circulation
plus conforme à l’évolution du trafic
et à la configuration de notre village.
L’aménagement d’un parking
sécurisé et arboré devant le cimetière devra répondre aux besoins de
stationnement du centre bourg.
Ce projet a été étudié, mais nous
devons prendre en compte la proximité du château, monument historique qui contribue à la beauté de
notre village. Les avis et autorisations
des Bâtiments de France et du
CAUE sont nécessaires pour valider
les travaux envisagés.
La volonté de l’équipe municipale
est de trouver les meilleures solutions
pour faciliter la traversée du village,
sécuriser la circulation, protéger les
piétons et permettre un stationnement raisonné dans de bonnes conditions. Faciliter la circulation et maîtriser le stationnement permettraient
aussi, sans doute de faciliter les relations entre les habitants !
En attendant les autorisations administratives précitées, la municipalité va mettre en œuvre une solution
intermédiaire qui donnera un aspect
plus accueillant et utile à cet espace
un peu délaissé jusqu’à présent. Pour
équilibrer les dessertes et favoriser
la proximité pour les usagers, une
autre possibilité concerne l’aména-
gement en aire de stationnement
arborée du terrain situé devant l’ancien lavoir.
Ces aménagements devront répondre à l’essentiel des besoins et
attentes des habitants du centre du
village qui sont aujourd’hui particulièrement pénalisés par un stationnement quelque peu désordonné et
souvent incivique qui nuit à la circulation mais aussi à l’esthétique de notre beau village.
L’amélioration de la circulation et
du stationnement dans le village dépendent bien sûr des solutions que
les élus sont susceptibles d’apporter,
mais aussi de la volonté de chacun
d’entre nous de participer à un effort collectif pour l’intérêt général.
Vous voulez construire, agrandir, aménager, restaurer... ?
Le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement du Gard est là pour vous aider
Le CAUE intervient sur le territoire départemental. Il a été
créé pour promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement. Il assure des missions de
service public dans un cadre
et un esprit associatifs. « Le
CAUE a quatre grandes missions: le conseil, la sensibilisation, la formation et l’information. Ouvert à tous, il intervient
auprès des particuliers, des associations, du public scolaire
et des collectivités locales »,
explique Anne-Marie Llanta,
architecte-conseiller et réfèrent patrimoine au CAUE du
Gard.
Conseils d’experts
Le CAUE peut vous aider
dans tous les domaines de la
construction, du paysage, de
l’environnement, mais aussi
dans vos démarches liées à
l’acte de construire (contrats,
réglementation de l’urbanisme, etc.) pour vos droits et
devoirs en matière de voisinage (plantations, ouvertures,
mitoyenneté, etc.) « Pour les
constructions neuves, le CAUE
vous conseille pour l’implantation, l’orientation, l’ordonnancement de la façade ou encore la volumétrie de votre future maison. Les conseillers de
l’Espace Info Energie, spécialistes de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, peuvent vous aider à
choisir la solution de chauffage la mieux adaptée à votre projet ». L’objectif du CAUE
est de favoriser, par la sensibilisation et l’information, le développement
d’un
habitat
bioclimatique ou encore l’utilisation de matériaux naturels, respectueux de l’environnement.
Maison écologique
Le conseil et
l’information pour tous
Les conseils fournis sont gratuits.
Les CAUE sont financés par une
taxe sur les permis de construire
dont le montant est fixé par chaque département. Cette taxe est
acquittée par les particuliers. C’est
donc un service auquel ils ont droit.
Acteurs de terrain, les conseillers
peuvent se déplacer si nécessaire,
pour étudier au mieux un projet de
réhabilitation dans un secteur sensible par exemple.
Permanences assurées sur rendezvous à Nîmes :
Espace Info Energie 04 66 70 98 58
Consultations gratuites
7
Aménagement du territoire
Où en est-on ?
Le PLU
Le Plan Local d’Urbanisme
(PLU) de Montaren et
StMédiers, pour nos partenaires publics et pour la population, c’est un peu l’Arlésienne !
On en parle depuis bientôt 6
ans ! Pourquoi avons-nous eu
tant de mal à faire avancer ce
dossier alors que la plupart de
nos voisins ont finalisé le leur
depuis longtemps ?
Il est inutile de faire le procès
des années passées.
Après plusieurs déconvenues
et au regard des dysfonctionnements qui perduraient, la
commission urbanisme de la
mairie a sélectionné cet été,
après appel d’offres, un nouveau cabinet d’urbanisme pour
mettre en œuvre le PLU de la
commune dans les meilleurs
délais.
Le cabinet URBAPRO, basé à
Sète et à Toulouse, connaît
bien le territoire et les acteurs
institutionnels de l’Uzège. Il
intervient déjà pour d’autres
collectivités. L’équipe pilotée
par William Morassut, a repris
dès la fin du mois d’août avec
efficacité, le PLU de la commune.
Les nombreuses discussions,
les réflexions, les projections
qui avaient été faites jusque là
n’ont pas été inutiles.
Les diagnostics et éléments
d’analyse socio-économiques
ont été réactualisés et c’est
avec une base solide et validée
que le travail a repris avec nos
partenaires publics.
8
Le PADD
(Projet d’Aménagement et de
Développement Durable)
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Le développement durable va
au-delà
des
problèmes
environnementaux. Le Développement Durable c’est la recherche d’un équilibre entre le
développement économique, la
protection de l’environnement
et l’équité sociale.
Le PADD est le document
« fondateur » du P.L.U. Il expose clairement et synthétise
les orientations de la municipalité en termes d’aménagement
et de développement pour les
15 années à venir.
Rien n’est inscrit dans le marbre. Il faut essayer de se projeter dans l’avenir. Essayer
d’anticiper pour éviter de reproduire des erreurs passées
dont on paye le prix
aujourd’hui :
■ les conséquences du remembrement des années 60 sur les
inondations,
■ le développement anarchique des zones commerciales en
périphéries des villes, un aménagement urbain trop tributaire de la voiture,
■ la disparition de la solidarité
entre les générations, entre
les communautés.
Le PADD de la commune se
positionne sur plusieurs sujets:
■ le territoire, car nous devons assurer un développement
harmonieux , préserver l’identité de la commune et ses
atouts en termes de paysage et
d’environnement.
■ l’économie, car sans économie il n’y a pas de développement possible ; il faut participer activement au développement économique local pour
pouvoir accueillir de jeunes
actifs. Il faut aussi maintenir
et favoriser les activités et les
services de proximité dans le
centre ancien.
■ l’habitat, l’ouverture à l’urbanisation sera progressive et
maîtrisée, le mitage stoppé, les
espaces agricoles maintenus.
■ les déplacements, en améliorant les dessertes, en rendant
les trajets plus courts, en favorisant les modes de déplacements doux, vélos et piétons.
■ la solidarité, car nous devons vivre ensemble sur un
même espace et nous devons
permettre à tous les habitants
de vivre de la meilleure façon
possible, maintenant et dans
les années à venir.
Au terme d’un débat en conseil
municipal le 21 octobre dernier, le PADD a fait l’objet d’un
consensus, exprimé à l’unanimité des élus présents.
Un cahier de doléances et de
commentaires est ouvert en
Mairie et des réunions d’information seront organisées à la
médiathèque au fur et à mesure de la validation des phases
légales et administratives du
dossier. La première a réuni les
présidents des différentes associations le 28 octobre.
L e PP.. L . U s e r a d é f i n i t i v e m e n t
arrêté début 2010, après délibération du Conseil Municipal.
9
Document consultable à la médiathèque ou sur le blog : http://mairiedemontarenetsaintmediers.midiblogs.com
9
Intercommunalité
Intercommunalité et Taxe
Professionnelle Unique
Le 19 décembre 2008, le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes de
l’Uzège (CCU) a adopté le régime de la fiscalité mixte qui
combine Taxe Additionnelle et
Taxe Professionnelle Unique
(TPU) comme mode de financement.
En conséquence, depuis le 1er
janvier 2009, la totalité de la
Taxe Professionnelle collectée des entreprises est versée
à la CCU en complément de la
fiscalité additionnelle (foncier bâti, foncier non bâti,
taxe d’habitation).
Ce mode de financement renforce considérablement les
dotations apportées par l’Etat
(principalement la Dotation
Globale de Fonctionnement –
DGF) qui favorise les regroupements de communes.
L’intérêt communautaire et le
principe de l’Intercommunalité
reposent sur la mise en commun
de moyens et de compétences.
La DGF est d’autant plus élevée
que les transferts de charges
(ou de compétences) des communes vers la communauté de
communes sont importants.
La mesure de ces transferts de
charges est exprimée par le
Coefficient d’Intégration Fiscale (CIF) qui traduit les sommes collectées par la Communauté et non restituées aux
communes en conséquence des
transferts réalisés.
Plus l’assiette du CIF est im-
10
portante et plus le montant
versé par l’état au titre de la
DGF est élevé.
La DGF peut également être
bonifiée si la Communauté de
Communes exerce effectivement au moins 4 des 7 compétences ayant un caractère
obligatoire.
Ces compétences sont les suivantes :
■ Aménagement de l’espace
■ Développement économique
■ Elimination et valorisation
des déchets des ménages et
déchets assimilés
■ Politique du logement social
et action en faveur du logement pour les personnes défavorisées
■ Création, aménagement et
entretien de la voirie
■ Développement, construction et entretien des équipements sportifs
■ Assainissement collectif et
non collectif
A l’échelle de la
Communauté de
Commune de l’Uzège, la
DGF représente un enjeu
financier déterminant
Sur la base des recettes fiscales de 2008 :
➜ CCU : 303 250 €
➜ CCU à fiscalité additionnelle: 371 867 €
➜CCU à TPU non bonifiée :
454 122 €
➜ CCU à TPU Bonifiée :
631 629 €
Les principes relatifs
aux transferts
de compétences
Il n’y a transfert de charges
que si la communauté de communes reprend des compétences auparavant exercées par
les communes.
Deux principes de droit régissent le transfert de compétences :
1. Le principe de spécialité :
La communauté de communes
n’a de compétences que celles
qui lui ont été transférées par
les communes. Elle ne réalise
des opérations et ne fournit
des services que dans le cadre
de ces compétences. La communauté n’a pas de compétence « générale ». C’est le
principe de la spécialité fonctionnelle et territoriale.
2. Le principe d’exclusivité a
pour conséquence que la communauté est seule à pouvoir
exercer les compétences
transférées. Les communes ne
peuvent plus conduire des opérations ou offrir des services
qui ressortent des compétences transférées.
A côté de ces 2 principes, la
notion d’Intérêt Communautaire est essentielle.
Le défaut de définition de l’Intérêt Communautaire entraîne
le transfert entier de la compétence au profit de la commu-
nauté. Les communes ne disposent alors d’aucune latitude
pour exercer une partie de la
compétence qu’elles auraient
souhaité conserver.
Cette loi a pris effet au 20/
08/2006, elle impose aux conseils municipaux de définir les
limites de l’Intérêt Communautaire et au sein d’une compétence, la ligne de partage entre
les actions relevant des communes et celles relevant de la
communauté.
Le rôle de la Commission Locale d’Evaluation des Charges
Transférées (CLECT)
C’est dans ce contexte et face
à ces enjeux que la Communauté de Communes a mis en
place une commission chargée
d’établir un rapport portant
sur l’évaluation des charges
transférées mais qui est aussi
force de proposition pour favoriser les transferts de compétences obligatoires en vue
d’obtenir la DGF bonifiée.
La CLECTest composée d’élus
appartenant aux conseils municipaux des Communes membres.
Chaque commune dispose d’un
représentant et son suppléant
désignés par le conseil municipal.
Le rapport de la CLECT doit
être approuvé par la majorité
simple de ses membres puis
transmis vers chacune des
communes en vue de son approbation.
Cette approbation est réalisée
par la majorité qualifiée des
conseils municipaux.
Une fois approuvée par les
communes, le rapport de la
CLECT fait l’objet d’une com-
munication au Conseil Communautaire de la Communauté de
Communes qui décide de son
application.
Méthode de travail
de la CLECT
Evaluation => Dans un 1 er
temps,la CLECT revisite et
analyse les compétences
transférées des communes
vers la CCU selon la définition
exprimée par les statuts en vigueur.
La commission confronte ces
compétences transférées à la
pratique en usage établie au fil
du temps.
Les divergences peuvent ainsi
être définies.
Le choix de faire coïncider la
pratique aux statuts ou les
statuts à la pratique reviendra
aux conseils municipaux et au
Conseil Communautaire de la
CCU.
Proposition => Dans un 2 e
temps, la CLECT propose des
compétences nouvelles à
transférer.
La combinaison de ces 2 exercices conduira à se poser la
question des compétences
nouvelles à transférer pour
permettre à la CCU d’être éligible à la DGF Bonifiée.
Définition => Pour définir objectivement les charges transférées ou transférables, la
CLECT doit aussi fixer les investigations à la charge de
chaque commune pour produire
les évaluations nécessaires.
Objectifs et finalité
Malgré les incertitudes sur le
devenir de notre Intercommunalité (requête en annulation
de la commune d’UZES pour le
passage en TPU, suppression
annoncée de la Taxe Profes-
sionnelle, modification du périmètre de la CCU avec intégration de la CC du Grand Lussan
et des communes orphelines du
canton de St Chaptes mais
aussi...
menaces
de
désolidarisation de communes
attirées par les communautés
d’agglomérations voisines, menace d’une décision Préfectorale pour un redécoupage administratif différent,…), le
travail de la CLECT projette
l’organisation de la vie publique
de demain sur notre territoire.
Il prolonge notre projet commun de construction d’une
communauté de communes cohérente et respectueuse des
hommes comme des paysages.
Il confirme notre vœu de définir un intérêt communautaire
et plus de solidarité avec nos
voisins. Plus prosaïquement, il
vise à obtenir des ressources
supplémentaires pour réaliser
nos projets collectifs.
Ressources qui ne seront pas
des charges supplémentaires
pour le contribuable mais des
dotations plus importantes de
l’Etat en récompense de dépenses mieux ordonnées.
Notre projet communautaire a
du sens.
Si le représentant de l’Etat
nous le permet, notre responsabilité sera d’abord de d’arbitrer nos intérêts particuliers
au profit de notre projet collectif, redéfinir notre unité
puis convaincre de la pertinence d’une grande communauté de communes élargie au
périmètre du Pays et du SCOT
qui marquent nos frontières
naturelles tant géographiques
que culturelles.
Cette réussite serait la preuve
que qualité de vie et ruralité
sont compatibles avec identité
communautaire et performance économique.
11
Commerces et artisans de la commune
Jean-Pierre et Olga
Nouveaux
commerçants :
bienvenue !
"Jean-Pierre et Olga Couedel (ancien propriétaire du restaurant "La Cigale" à Uzès), sont
venus s'installer à la Brasserie (intermarché)
depuis le 6 juillet.
Ouvert du lundi au samedi, repas tous les midis
à la carte."
Julien et Élodie
Jérôme et Aurore
Changement de propriétaire, depuis le 1 août,
c'est Julien Thoulouze et Elodie Mahieux qui
ont investi la boulangerie. Heures d'ouvertures:
tous les jours de 7h00 à 13h00 et de 15h00 à
18h30; Fermée le dimanche après-midi et le lundi
toute la journée.
Jérôme et Aurore Borg. Agriculteurs de Montaren, ils sont présents tous les samedis de 9h30 à
12h00 sur le terrain de boule. Mais aussi ventes
au détail ou confection de paniers, les mardis et
jeudis de 17h00 à 19h00 au Mas du Langoustier.
l’initiative de Michelle et Gérard Ferrand,
Les pois chiches Aagriculteurs
à Saint-Médiers, de sympathipetits sachets de pois chiches sont en
de Saint-Médiers ! ques
vente à Intermarché !
12
Associations
UN NOUVEL
ENTRAÎNEUR
AU CLUB DE
FOOT !
Nous souhaitons la bienvenue à
notre nouvel éducateur Frédéric Joujoux qui prend en
charge l’équipe de benjamins.
La saison 2009/2010 démarre
sur une victoire pour leur premier match contre Pujaut et
des matchs nuls contre Saint
Paulet de Caisson et Rochefort. Ces jeunes joueurs ne
manquent pas de combativité
et d’ efficacité dans le jeu,
gage, c’est certain, de bons
résultats à l’avenir.
Bonne chance aux joueurs ainsi
qu’à l’entraîneur.
L’équipe de poussins n’est pas
repartie cette année faute de
joueurs, ce que nous regrettons..
Nous espérons que l’année prochaine de nouveaux petits
joueurs viendront rejoindre le
club ainsi que des bénévoles,
des dirigeants et entraineurs...
L’association Sportive de
Montaren.
De gauche à droite: debout, Louis Tresorio, Mathieu Privat, Alan Fabre, Mandela Cisset, Lilian
Cisset, accroupis: Nathan de Franco, Nathan Gil, Damien Roux, El Aissaoui Faycal. Dirigeant:
Jean-Franck de Franco, entraineur: Frédéric Joujoux
Association
« Les festivités de Montaren & St Mediers»
L’association a tenu son assemblée générale le samedi 10 octobre 2009 au foyer communal
en présence de plus de vingt
membres actifs pour clôturer
la saison 2008/2009. Le nouveau bureau a été élu à cette
occasion.
Depuis cinq ans les foulées de
la Carcarie sont un succès.
L’association a participé à la
fête du Pois Chiche. La fête des
vendanges n’a pu être réalisée
cette année.
Le bilan financier fait apparaître une gestion saine.
Pour
2010,
diverses
manifestations sont envisagées :
➼ La course « Les foulées de la
Carcarie », le 30 mai 2010 à
10h 30, avec cette année un
parcours de 10km, plus facile
➼ La fête des vendanges
➼ Un voyage à Strasbourg
pour le marché de Noël.
Afin d’avoir un suivi régulier
plusieurs réunions seront programmées pour associer la population du village, et inciter
de nouvelles inscriptions.
Merci à tous les membres actifs pour l’aide qu’ils apportent
à l’association et aux différents sponsors pour leur soutien.
Correspondant de l’association :
Patrick Synaeghel, au :
04 66 22 77 35 ou
[email protected]
Bureau pour la saison 2009/2010
■ Président : Joseph-Marie Pelfort
■V
ice-pr
ésident : Patrick Synaeghel
Vice-pr
ice-président
■V
ice-pr
ésident : Joaquim Nabais
Vice-pr
ice-président
■ Secrétaire : Ludovic Lavilette
■ Secrétaire adjoint : Robert
Dardaillon
■ TTrr ésorier : Philippe Potier
■ TTrrésorièr
de
ésorièree adjointe : Edouar
Edouarde
Nabais
13
Associations
Ce qui c’est passé...
Le samedi 12 septembre 2009, notre
association a organisé une visite au
cimetière de Montaren sous la conduite
d’André Leclaire afin d’y découvrir les
stèles en terre cuite. Visite passionnante
qui a réuni une cinquantaine de
personnes à l’écoute des explications
émouvantes, précises et complètes
d’André Leclaire, d’abord au cimetière
puis dans le hall d’exposition de la
médiathèque où il a complété cette visite
sur les lieux par quelques images des
stèles de l’ancien cimetière paroissial
aujourd’hui difficile d’accès.
Le samedi 3 octobre 2009 à 17 heures, présentation de «deux
ouvrages commentés par Jean Calvin»assurée par M. Dombre,
Mireille Berthier évoquera » l’ histoire de l’implantation du
protestantisme en Uzège et ses conséquences aux XVIe et XVIIe
siècles.
Dans la continuité des
manifestations organisées par
l’Association « Amis de la
Médiathèque de Montaren et
Saint-Médiers», autour de
l’exposition Calvin et de
l’implantation du calvinisme en
Uzège, près de 75 personnes
se retrouvent au château de
Saint-Privat.
Guidés par Lucie Cancade et
aussi par madame Fenwick et
son fils Olivier, propriétaires des lieux, nous découvrons l’histoire de
cette villa gallo-romaine liée à la construction du pont du Gard, devenue
tour à tour, prieuré, château fort, demeure renaissance et modifiée
ensuite selon les modes du temps ou les goûts des propriétaires
successifs, le tout dans un cadre à la fois sauvage et aménagé,
embelli encore par les premières couleurs d’automne. A l’intérieur du
château, l’histoire des guerres de religion fait à nouveau irruption
dans le salon Catherine de Médicis avec le récit lu par Sandrine
Messian du séjour de Charles IX et de sa mère, venus tenter de
rétablir la paix dans un royaume en proie aux pires violences et où
l’on découvre que la vie de la cour est bien éloignée des tourments
qui détruisent alors le royaume. La chambre de Richelieu et le salon
Amis de la médiathèque
de la paix, évoquent les tractations menées à Saint-Privat afin
d’aboutir à « l’Edit de grâce d’Alès » qui, en 1629, mit fin aux guerres
de religion.
Enfin, le décor de la chapelle nous plonge dans l’enfer d’une autre
guerre, celle de 14/18, avec les peintures de Georges Desvalliéres.
Le verre de l’amitié, offert par les hôtes de Saint-Privat termine cette
visite par un moment d’échange sur l’intérêt et le plaisir ressenti par
tous à s’imprégner de ce patrimoine et de cette page d’histoire de
notre région.
Le jeudi 12 novembre à 20 heures.
Dans le cadre d’un cycle d’orgue, concernant les instruments de
notre région.
Visite des grandes orgues de la cathédrale Saint Castor, place aux
herbes à Nîmes.
Présentation de l’instrument et
visite à la tribune des boiseries
et de l’intérieur de l’orgue.
Concert privé et gratuit donné
par M. Georges Laval, titulaire
des orgues
Un excellent moment à mettre à
l’actif de l’Association « Amis de
la Médiathèque de Montaren».
Le samedi 21 novembre
Arlette Poirier invitée par l’Association «Amis de la Médiathèque de
Montaren et Saint-Médiers». Cette star de 80 printemps n’a rien
perdu de sa malice, de sa verve, de son humour, elle qui fut une
superbe « Môme Crevette » dans le film de Michel Aboulker, « la
dame de chez Maxime » en 1950. Elle a régalé le public de ses
souvenirs, de ses relations de tournage avec ses partenaires. Elle
avait 20ans et Fernandel ou Saturnin Fabre l’impressionnaient un
peu avec leur gloire déjà bien assise et pourtant, en quelques
instants de tournage, ils savaient créer la complicité, permettant un
jeu subtil et spontané d’improvisation. Le rire, la fantaisie que l’on
commençait à peine à voir renaître au cinéma après la guerre, voilà
qui rendait féerique le tournage et entraînait l’adhésion enthousiasme
des spectateurs. Après avoir répondu aux questions du public,
Arlette Poirier a longuement dédicacé ses photos, pour le plaisir de
tous ceux qui étaient venus retrouver leurs propres souvenirs ou
découvrir ce temps lointain du cinéma en noir et blanc. La soirée
s’est achevée sur les mille baisers envoyés par Arlette Poirier au
public séduit et ému de tant de grâce et d’amitié.
NOS RENDEZ-VOUS POUR 2010
CONFÉRENCES
«LES SITES CASADEENS EN LANGUEDOC-ROUSSILLON»
THÉRÈSE LARKINS
6 FEVRIER :Visite de la chapelle romane de Gattigues
+ Conférence à 14h30
«LES FRERES JACQUES»
MICHEL BERTHIER
VENDREDI 12 MARS A 18h
LES EXPOSITIONS
PEINTURES DE RUTH WECHLIN DU 15 AU
22 JANVIER 2010. Vernissage le vendredi
15 janvier à 18h
PHOTOS D’ALAIN MANDAGOUT DU 5
MARS AU 12 MARS 2010. Vernissage le
vendredi 5 mars à 18 heures
14
SCULPTURES D’ELIANE MERY DU 26
MARS AU 02 AVRIL 2010. Vernissage le
vendredi 26 mars à 18 heures
PEINTURES DE KILI DU 23 AVRIL AU 30
AVRIL 2010. Vernissage le vendredi 23 avril 2010 à 18 heures
PEINTURES DE MICHEL COLINET DU 14 MAI AU 21 MAI
2010. Vernissage le vendredi 14 mai 2010 à 18 heures
PEINTURES DE PHILIPPE SABATIER DU 11 JUIN AU 18
JUIN 2010
Vernissage le vendredi 11 juin 2010 à 18 heures
SORTIES ARCHÉOLOGIQUES
Visite guidée de la ville de Beaucaire
Visite des ruines de Glanum à St Rémy de Provence
Du Camps de César à LAUDUN
De l’abbaye de saint Roman l’Aiguille à Beaucaire en compagnie
de Jean Roche (archéologue)
Vous serez averti de tout changement ou modification des
dates et horaires des manifestations.
Nouvelle adresse :
[email protected]
Associations
Citrouille & Cie
L’assemblée de l’association
«Citrouille & Cie» a eu lieu le
dimanche 27 septembre 2009
a 11h30 petit jardin du temple..
Un apéritif a suivi cette réunion ainsi qu’un repas tiré du
sac. L’omelette du lundi de Pâques est maintenue, alors rendez-vous le lundi 5 avril à
11h30.
N’oubliez pas d’apporter vos oeufs !
Kollectif du Pois Chiche Masqué
7 e Pastorale de
Montar
en
Montaren
Samedi 26 décembre à 20h30
et dimanche 27 à 17h
Samedi 2 janvier à 20h30
et dimanche 3 janvier à 17h
Dans la continuité du travail
collectif mené au cours des
mois précédant la tenue de notre 2e fête du pois chiche, nous
avons le plaisir de vous annoncer la constitution du Kollectif
du Pois Chiche Masqué en date
du 16 juillet 2009.
Cette nouvelle association,
dans laquelle nous espérons
vous retrouver toutes et tous,
tiendra son assemblée générale le mardi 26 janvier 2010
au foyer de Montaren à 20h30.
Pour plus de renseignements :
www.fetedupoischiche.com
Venez déguster les fameuses
galettes de Saint-Médiers !
L’association Saint Médiers,
vous invite, comme chaque
année, à déguster la traditionnelle galette des rois cuite au
feu de bois, dans le four à pain
de Saint Médiers.
Nous vous attendons
le dimanche 10 janvier 2010 à
partir de 14h.
Venez nombr
eux !
nombreux
15
Scolaires
Les mystèr
es
mystères
de l’électricité
Jeudi 26 novembre les classes
de CE et CM étaient accueillies
au Lycée Charles Gide où les
attendait M. Christian Dodu,
professeur de Physique et Chimie, pour leur présenter une
exposition en provenance du
Palais de la Découverte à Paris.
Les enfants ont pu découvrir
les mystères de l’électricité en
prenant part à des expériences.
Bienvenue aux nouvelles maîtr
esses !
maîtresses
Cette année, nous accueillons
de nouvelles maîtresses à
l’école maternelle.
Marguerite Jorge (MS et GS)
et Céline Falzon Farmer (PS et
MS).
Une initiation à la nature
Au cours de cette année scolaire, les enfants vont apprendre à connaître la nature, en
participant à des activités
dans les petits jardins : plantation de bulbes, pois chiches,
blé, salade …
L’école remercie les parents
qui se sont investis en préparant ce petit jardin, car il a
fallu le désherber, remuer la
terre, etc... C’est Julien
Merling (voisin de jardin) qui a
fabriqué les carrés de bois devant retenir la terre.
Cette méthode de plantation a
été choisie par les maitresses
pour que les enfants puissent
plus facilement travailler et
entretenir leurs travaux. Des
dons de bulbes et graines sont
les bienvenus et pourquoi pas
dans quelques temps des
échanges de productions !
16
Patrimoine
LA JOURNÉE DU 20 SEPTEMBRE
C’est au patrimoine écrit, peut-être
moins accessible que les monuments
côtoyés chaque jour, mais d’un intérêt tout aussi grand, qu’ont été consacrées, à Montaren et Saint-Médiers, les journées du patrimoine
2009.
Dans le hall d’exposition de la Médiathèque, étaient présentés les
cinq compoix que conserve notre
commune.
Une centaine de personnes a pu les
découvrir au long de la journée du
20 septembre.
Monsieur le maire a dit sa fierté
d’avoir pu sauver de la poussière et
de l’oubli ces compoix que l’équipe
municipale précédente a eu la volonté de faire restaurer.
Devant un public attentif et admi-
ratif, Delphine Dejean, de l’atelier
« le livre dans la peau » nous a
transmis sa passion de restauratrice, passion qu’elle a mis au ser-
À la recherche du temps passé
vice du plus remarquable des
compoix de Montaren, celui de
1699.
Mireille Berthier a expliqué ce
qu’étaient les compoix sous l’Ancien Régime, des registres recensant les biens fonciers et permettant, notamment, de prélever la
taille, l’impôt royal.
Elle a montré l’originalité et l’intérêt historique de chacun de ces
compoix dont quatre ont été rédigés au XVIe siècle dont un compoix
de Saint-Médiers datant de 1591.
Le thème de ces journées du patrimoine était « un patrimoine accessible à tous » Les organisateurs
de cette journée ont souhaité, avec
passion et enthousiasme, répondre
à cet objectif.
par Andrée Dupont
LE MYSTÈRE de la porte palière...
Tout au fond du couloir qui menait aux chambres,
une porte de couleur foncée et à l’aspect un peu
rébarbatif, équipée de gros crochets et d’une clé,
donnait accès au palier : c’était la porte palière.
Il ne nous était pas recommandé de l’ouvrir. Il nous
arrivait cependant quelquefois de braver la consigne
et d’être trahis par le grincement ce qui nous
apportait naturellement quelques désagréments !
Dès l’entrée, une odeur suffocante d’herbes chaudes nous accueillait, du fenestron,
toujours ouvert pour l’aération, un rayon de
lumière où dansaient des poussières semblait
nous épier de son œil unique. Une porte
donnait sur le vide, équipée elle aussi de
fermetures, c’est par là que l’on montait le
foin à l’aide d’une poulie ; cette porte-là,
nous nous gardions bien d’y toucher.
Sur le sol, un emplacement qui devait être
secret mais qui ne l’était plus car nous l’avions découvert, un trou fermé d’une simple planche, situé juste au
dessus du râtelier de l’écurie : par là passait le picotin
de la jument !
Nous nous mettions à plat ventre et lancions des
poignées de foin qui tombaient sur la tête de l’animal.
Surpris, il se secouait, dressant ses petites oreilles et
avançait ses naseaux qui découvraient ses dents res-
semblant à de vieilles touches de piano.
Des rats trottaient sur les poutres ; ils remontaient
de la remise après s’être gobergé du grain qu’ils
volaient aux poules et regagnaient le grenier où ils
trouvaient toujours quelques vieux godillots à se mettre sous la dent. Ils ne s’attardaient pas car ici c’était
plutôt le territoire des chats : ils y menaient
leur sabbat, y réglaient leurs comptes, y
faisaient leur cour.
Du fenestron, nous dominions la route, on
devinait le pont de Langeac à travers les
branches des platanes, sur la droite, le
chemin du vieux bassin et quelques mas.
En se penchant, on découvrait en dessous
les poules qui tenaient leur assemblée, accroupies, le croupion dans la terre pour être
au frais ; des disputes éclataient quelquefois, vite maîtrisées par le coq. Puis, tout
retombait dans le silence.
Ce n’était pas l’endroit que j’aimais le plus mais il
faisait partie de nos découvertes, aventureuses et
surtout défendues ! Je trouvais ici le silence étouffant, oppressant, peut-être à cause de cette montagne
d’herbes sèches et piquantes qui nous cernaient. Comment la délicate jument et ces chichiteuses de
biquettes pouvaient-elles s’en régaler ?
17
Culture
Églises, temples, cimetières :
ils appartiennent aussi à notre patrimoine !
Notre patrimoine (littéralement : l’héritage
du père) est fait du bien et du mauvais laissés par
l’histoire : l’occupation et la mise en valeur du
sol, les invasions, les conflits, les épidémies, les
accidents climatiques, les reconstructions…
L’adhésion, au XVIe siècle, d’une grande
partie de la population à la Réforme calviniste,
les guerres de religions qui s’ensuivirent, plus tard
la guerre des camisards, la révolution française,
la marche vers la laïcité au XIXe siècle, ont eu de
très importantes répercussions sur la vie et l’aspect de notre commune et ont laissé des traces
que l’on décèle encore aujourd’hui dans le paysage . Les édifices religieux ( églises, temples) et
les cimetières nous ramènent aux étapes de la
vie de chacun tout autant qu’au patrimoine qui
nous est commun.
Au Moyen-Âge, première église
paroissiale et premier cimetière
Très tôt, sans doute vers le VIe siècle après
Jésus-Christ, il y eut, à Montaren comme à SaintMédiers, une église et sans doute un bâtiment
conventuel où quelques moines observaient la
règle de Saint-Benoît. A Montaren, ils se situaient
au pied de la Carcarie, sur son flanc est ( à l’intersection de la vieille route de Saint-Quentin et de
la route de Saint-Médiers). Lorsque les moines
abandonnèrent les lieux, le cimetière des moines resta cimetière du village et l’église, église
paroissiale. Il en fut de même à Saint-Médiers sans
que l’on puisse, avec précision, situer l’édifice
à Saint-Médiers, le jeune Thomas Platter raconte
avoir vu bon nombre d’inscriptions latines dans
l’église paroissiale en 1598.
Par contre, la reprise de la guerre au début
du XVIIe siècle, laisse la région exsangue et les
églises paroissiales semblent avoir été rasées en
1621, en même temps que la cathédrale d’Uzès
et celle de Nîmes.
L’église disparue, il ne reste à Montaren que
le cimetière qui sera utilisé jusqu’au début du XXe
siècle.
Dans ce cimetière, aujourd’hui enfoui sous
les ronces et les herbes folles,on ne voit plus trace
de l’ancienne église, sinon peut-être quelques
dalles sans épitaphes dans la partie haute du lieu,
près de la route de Saint-Médiers. Le compoix
de 1699, localise des terres à blé près de la
gleyze, autrement dit l’ancienne église et le cimetière des « mourgues » ( des moines).
Au cours de ce même XVIe siècle, est construit un temple, à l’intérieur du Fort, le village fortifié, à peu près à l’emplacement de la terrasse
du château, à l’ouest du village. Il est entièrement détruit, ses pierres sont vendues (et peutêtre en retrouve-t-on d’ailleurs dans certaines
maisons du village) en 1685, lorsque le roi Louis
XIV révoque l’Edit de Nantes qui pendant presque 100 ans avait maintenu la paix religieuse,
permis aux catholiques et aux protestants de
cohabiter et à Montaren de développer des
activités artisanales reposant sur le tissage de la
laine, du chanvre (dont on faisait les chemises) et
d’un peu de soie.
C’est à cette époque aussi qu’est reconstruite l’église paroissiale, toujours située hors des
remparts du fort mais cette fois-ci, au sud. Le
manque d’espace explique sans doute l’orientation inhabituelle de l’église, ouverte vers le
nord et dont l’abside ( le chœur) regarde vers le
sud et non vers l’est (vers Jerusalem) comme c’est
la coutume.
Apprendre à vivre ensemble,
l’œuvre du XIXe siècle
1806 : le préfet entérine une décision du
conseil municipal de Montaren, prévoyant qu’un
tiers du cimetière paroissial sera désormais réservé aux sépultures protestantes et qu’il y aura
deux accès distincts avec de véritables portes
en bois. Très vite, on s’aperçoit qu’il est impossible d’agrandir ce cimetière construit sur le rocher.
1830 : alors que le roi Louis-Philippe accède
Guerres de religions,
destructions, reconstructions
Au XVIe siècle, une grande partie de la population de l’Uzège adopte la religion calviniste.
Les 8 guerres de religion que va subir notre région, comme le reste du royaume de France,
sévissent avec leurs cortèges de pillages, de
massacres, de destructions. La cathédrale d’Uzès
est en partie détruite une première fois en 1563.
Il ne semble pas que ce soit le cas à Montaren. Et
18
Montaren, compoix de 1699, localisation d’une terre près du «cimetière des mourgues».
au pouvoir, Montaren et Saint-Médiers, devenus
depuis 15 ans déjà une seule commune, voient
s’ériger, entre l’église et la croix, le presbytère
construit grâce au généreux don de monsieur
Goirand de la Baume, ancien curé desservant ,
issu d’une riche famille uzètienne . Les conditions
de construction sont précises : entre l’église et la
croix et en conservant les hauts degrés qui entourent la croix afin de protéger le jardin et le
bâtiment du presbytère de tout risque d’inondation.
Dans le même temps, les protestants entreprennent ( avec bien des difficultés liées au
manque d’argent) de reconstruire un temple «
assez loin des processions catholiques » comme
l’exige l’évêché. Les paroissiens, le dimanche
après l’office vont chercher les pierres dans les
carrières de la commune, pour réduire les frais.
1837 : une délibération municipale du 25 mai
nous apprend que le cimetière catholique étant
« très ancien et rempli de rochers» il conviendra
d’envisager plus tard la création d’un nouveau
cimetière. En attendant, il est urgent d’en procurer un aux protestants. Ce qui est fait rapidement par l’acquisition d’un terrain de 946 m² que
la commune fait entourer de murs. Il est agrandi
en 1875 par l’achat d’une aire de battage, voisine de ce cimetière.
Enfin, une délibération d’août 1895 permet
de réaliser le projet évoqué dès 1837 : créer un
cimetière mixte unique « attendu que les cimetières actuels n’ont pas un espace suffisant pour
les inhumations et concessions nouvelles ». 7000m²
sont achetés et clos de murs. Les travaux sont
réalisés en 1896 tandis qu’un autre terrain est
acquis pour donner un chemin d’accès commode à ce nouveau cimetière. En effet, on y
accédait jusqu’alors par le chemin en pente
descendant de la Carcarie et relié à la rue de la
Roquette.
1900 : les protestants de la commune proposent de « mettre à la disposition de tous une
voiture à 4 roues dont ils avaient fait l’acquisition
au moyen de libéralités privées ». Si la municipalité accepte d’investir la somme de 15F qui permettrait de le transformer en « un corbillard
modeste mais convenable » qui sera entreposé
dans le hangar nouvellement construit contre
l’église, il servirait ainsi « aux funérailles de tous
les habitants sans distinction de culte ». Ce qui fut
fait avec l’accord des catholiques évitant ainsi
de porter les corps des défunts à dos d’homme.
Depuis 1900, l’ancien cimetière catholique
est donc désaffecté. En 1987, une partie du toit
du temple s’étant effondrée, les protestants ont
du se résoudre à le vendre et il n’en reste plus
que l’austère façade. Quant à l’église paroissiale
qui a connu, au cours de son histoire bien des
malheurs et bien des réparations de fortune, elle
a été restaurée à la fin du XXe siècle.
Saint-Médiers, compoix de 1591, localisation d’un « casal près de l’église ».
19
Jean-Louis ROCHE,
maire de Montaren et Saint-Médiers,
a le plaisir de vous inviter
à la présentation de ses voeux,
le 9 janvier, à 11h30
dans la cour de la mairie
20