Montaren decembre 2009 - Blog de la Mairie de Montaren et
Transcription
Montaren decembre 2009 - Blog de la Mairie de Montaren et
1 3 SOMMAIRE 8-9 Éditorial 4 -5 Dans la commune 6 Civisme 7 Urbanisme Aménagement du territoire 10 - 11 Intercommunalité 12 Nouveaux commerçants 13 - 15 Associations 16 17 Scolaires Patrimoine 18 - 19 Culture Bulletin d’information de la commune de Montaren & Saint-Médiers Directeur de la publication Jean-Louis Roche Comité de rédaction : Rachel Baudry, Mireille Berthier, Pierre Michel, Fréderic Levesque, Andrée Dupont, Olivier Charmasson, Véronique Magnon, JeanMichel Banuls, Jacques Chatout Conception-réalisation : AB OVO 04 66 62 93 63 Mairie ouverture secrétariat E les lundis de 13h30 à 17h E les mardis et mercredis de 13h30 à 17h30 E les jeudis de 13h30 à 17h E et les vendredis de 13h30 à 16h30 Tél. 04 66 22 19 52 http://mairiedemontarenetsaintmediers.midiblogs.com [email protected] Information Impôts La commission des impôts, en collaboration avec les services de l’état, participe à la restructuration de l’assiette des impôts locaux (taxe d’habitation). Une pré-évaluation de l’ensemble des habitations et logements de Montaren et Saint Médiers est en cours. Chaque foyer va recevoir un courrier d’information sur les modalités de démarche. Si vous n’habitez pas la commune, vous pouvez recevoir votre bulletin municipal à domicile, pour la somme de 2,30€ par an. Appelez le secrétariat de la mairie. CENTRE DE VACCINA TION ACCINATION CONTRE LA GRIPPE T HÔPITAL LOCAL 510, ROUTE DE NÎMES, 30700 UZÈS 2 Éditorial La vie est belle à Montar en Montaren & Saint-Médiers ! 2009 restera une année marquée par la crise financière et économique qui a secoué le monde et qui nous a tous interpellés. Beaucoup de repères et de certitudes ont volé en éclats, nos sociétés connaissent des mutations profondes mais de nouveaux comportements de gouvernance sont en train d’apparaître en Europe et dans le monde et il faut rester optimiste… 2009 nous a appris que pour faire face, il fallait se parler, se regrouper, mutualiser nos moyens et les coordonner pour agir ensemble avec plus d’efficacité…. Dans ce contexte incertain, la municipalité sensible à cette conjoncture difficile, a voulu rester prudente et attentive pour les finances publiques. Nous avons volontairement limité les investissements pour consacrer notre budget à la mise en œuvre du PLU qui sera la feuille de route pour les 10 années à venir. Nous sommes en train de finaliser les propositions d’aménagements et de développement qui vont structurer la commune, rééquilibrer les quartiers, faciliter les déplacements, dynamiser le commerce et l’activité économique. Avec le retour de la croissance économique, les projets seront mis en œuvre progressivement. Notre commune prend toute sa place dans la construction d’une intercommunalité que nous souhaitons plus forte et respectueuse de notre identité, de notre culture, de nos paysages. Pour y réussir, nous devons travailler davantage avec nos voisins pour valoriser nos atouts et notre spécificité rurale avec l’objectif de rester maîtres de notre avenir. Nous bénéficions d’un cadre de vie et d’un environnement exceptionnels que nous souhaitons préserver et promouvoir. Le Grenelle de l’Environnement et les principes de la Charte Paysagère de l’Uzège, nous confortent dans cette volonté et chacun à titre personnel peut y contribuer par des comportements citoyens et respectueux. Il fait bon vivre à Montaren et Saint Médiers ! Profitons en et soyons conscients de notre chance mais sachons aussi accueillir et recevoir pour construire l’avenir. C’est l’engagement de l’équipe municipale qui m’accompagne au quotidien. Tous ensembles, adjoints, conseillers et personnel communal, nous vous souhaitons de belles et joyeuses fêtes de Noël. Que 2010 vous apporte, joie, bonheur et prospérité ! Jean-Louis ROCHE, Maire de Montaren et Saint-Médiers Vice-président de la communauté de communes de l’Uzège 3 Dans la commune Armistice du 111 1 Novembr e 1918 Novembre Une assistance nombreuse était présente pour commémorer l’anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918. On a pu noter la présence du lieutenant Alex PIETTE, du major Jean- Jacques PIALAT et du médecin capitaine Guy VALENTIN pour le corps des pompiers ainsi que de M. Georges ROBERT représentant de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie). Après le discours du maire, des conseillés municipaux ont énuméré les noms de nos concitoyens morts pour la France. M. Raymond Martorell reste notre fidèle porte-drapeau et nous le remercions. Un grand merci aussi à Clément Baudry qui a su au son de son galoubet et de son tambourin rendre ce moment de recueillement et de souvenir, intense. Quoi de neuf à la médiathèque ? personne pour une durée de 4 semaines. ➼ 1 CD par personne pour une durée de 4 semaines et 15 jours pour les nouveautés. ➼ Accès libre à internet : 5 ordinateurs sont à votre disposition après inscription. ➼ L’inscription et les prêts sont gratuits. ■ Recherche une personne bénévole pour la permanence du vendredi après-midi. Rayonnages prêts à recevoir de nouveaux ouvrages ■ Prêt de CD : Courant janvier le prêt de CD sera effectif. En effet, entre les dons et l’investissement fait par la municipalité, la médiathèque dispose aujourd’hui de 150 CD. Nous pouvons par ailleurs bénéficier du Musibus 4 financé par le conseil général, qui va nous faire profiter de 500 CD supplémentaire par trimestre. ■ Rappel : ➯ Les prêts : ➼5 livres + 3 revues par ■ En bref : Mardi : 16h-19h Mercredi : 10h-12h 15h30-19h Vendredi: 16h-19h Samedi: 10h-13h et Tél. 04 66 22 24 62 [email protected] Dans la commune Le devenir de La Poste dans notr e commune notre Le Conseil Municipal a affirmé sa volonté de défendre le maintien d’un service public de distribution de courrier au moment de l’initiative nationale de votation sur la privatisation de la Poste. Après avoir reçu la proposition de la Direction Départementale de La Poste de transformer notre bureau de Poste en Agence Postale Communale (APC), il a été décidé, sur proposition du Maire, de recevoir les responsables locaux et départementaux de La Poste afin d’évaluer cette possibilité qui transforme la présence de ce service public sur notre commune. Cette proposition s’apparente à un transfert de charges en direction des communes. Les services de La Poste devant réduire leurs moyens et personnels face à la diminution des volumes de courrier traité et à l’évolution de leur cœur de métier. Si la commune n’accepte pas la proposition de création d’une Agence Postale Communale, il y aura certainement une nouvelle réduction des heures d’ouverture du bureau de Poste qui se traduira à terme par un jour de fermeture supplémentaire. Le 4 novembre dernier, lors de cette rencontre avec les dirigeants de La Poste en Mairie, le conseil municipal a sollicité des réponses précises sur plusieurs points et notamment : - la possibilité de mieux adapter les jours et horaires d’ouverture aux disponibilités des usagers afin de favoriser davantage la fréquentation du bureau de Poste (par exemple, l’ouverture le samedi matin). - l’opportunité d’un transfert du bureau de Poste sur le site de la zone commerciale du Sablas qui a vocation à se développer afin là encore de dynamiser sa fréquentation qui serait alors élargie à des usagers extérieurs à notre commune. La municipalité souhaite évaluer toutes les possibilités d’évolution et toutes les formes de partenariats pour conserver une Agence Postale remplissant pleinement son rôle de service public de distribution du courrier sur notre espace communal. La réflexion et les discussions devront donc être poursuivies pour faire avancer ce dossier sensible. Ces négociations s’annoncent toutefois difficiles face à l’objectif affiché de désengagement de ce service public sur notre territoire. Les conditions proposées par La Poste pour une mutation de l’Agence Postale sous responsabilité communale (APC) sont, pour l’heure, trop déséquilibrées et à l’encontre de nos intérêts communaux pour être acceptées en l’état actuel par le conseil municipal. Visite de MARCOULE Suite à une invitation d'Areva NC Marcoule, une partie du conseil municipal de Montaren et Saint-Médiers a visité cet établissement le mardi 29 septembre 2009. En effet, cette entreprise (1000 salariés) invite pour une visite tous les conseils municipaux dans lesquels elle compte un salarié (Olivier Charmasson pour notre commune). Elle réalise, pour le compte du CEA, l'assainissement et le démantèlement d' une partie des installations nucléaires du site, la reprise et le conditionnement des déchets. Nous avons été chaleureusement accueillis par la responsable du service communication, Mme Medeleff (à gauche sur la photo), ainsi que par sa collaboratrice, Mme Guérin. Un film expliquant l'activité de l'entreprise nous a été projeté en matinée, suivi par une présentation réalisée par le directeur adjoint M. Dochy. Après le repas, nous avons visité deux installations: - l'atelier de conditionnement des déchets solides: installation support qui recueille et traite en fonction de leur activité les déchets solides Photo prise en salle de conduite de l’atelier, de gauche à droite: Mme Medeleff, les adjoints et conseillers municipaux : Jean Michel Banuls, Arlette Caccamo, Pascale Jurisic, Olivier Charmasson, Robert Potdevin, un responsable de l'atelier. générés par l'activité du site. - l' atelier dégainage: installation en cours d'assainissement. Cette visite a permis aux élus de poser des questions sur l'activité de ce site proche de notre village. Nous tenons à remercier Areva NC pour cette invitation et cette visite très intéressante. 5 Civisme Le recensement : un acte citoyen qui contribue à préparer l’avenir 2008 Toute la population de Montaren et Saint Médiers sera recensée entre le 21 janvier et le 20 février 2010 Décès ■ Barachko Jean-Pierre 31/12/08 L’enquête de recensement est maintenant annuelle. Elle permet aux élus de réagir et d’adapter leurs orientations d’aménagements et d’équipements aux besoins réels et recensés. Le recensement repose sur un partenariat étroit entre les communes et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Montaren et Saint Médiers, comme toutes les communes de moins de 10 000 habitants, fait l’objet d’une collecte tous les cinq ans auprès de l’ensemble de sa population. Montaren et Saint Médiers sera recensé en 2010. Un agent recenseur, identifiable par une carte officielle tricolore comportant sa photographie et la signature du maire de Montaren et Saint Médiers, se rendra à votre domicile à partir du jeudi 21 janvier 2010. Il vous remettra une feuille de logement, un bulletin individuel pour chaque personne vivant habituellement dans le logement recensé et une notice d’information sur le recensement et sur les questions que vous pouvez vous poser. L’agent recenseur peut vous aider à remplir les questionnaires. Il les récupérera lorsque ceuxci seront remplis. En cas d’absence, vous pouvez soit confier vos questionnaires remplis, sous enveloppe, à un voisin, à charge pour lui de les transmettre à l’agent recenseur, soit les retourner à votre mairie ou à la direction régionale de l’INSEE. Votre réponse est importante! La qualité du recensement en découle. Participer au recensement est un acte civique mais aussi une obligation légale. Toutes les réponses sont confidentielles. Elles sont transmises à I’insee et ne peuvent faire l’objet d’aucun contrôle administratif ou fiscal. Pour obtenir des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter la mairie au : 04 66 22 19 52 Vous pouvez consulter les résultats du recensement sur le site www.lnsee.fr. 6 État civil Naissance : ■ Dos Santos Louna 7/12/08 2009 Naissances : ■ AUREILHAN Léandre Paul 11/03/09 ■ BALBO Klelya Christine Simone 28/10/09 ■ BARONI Luigi Paolo 23/07/09 ■ BELHAOUARI Meïssane 10/11/09 ■ BERNARD – - SANCHEZ Hélie Mireille Marie 20/03/09 ■ CHANABE - - ESTEVE Margaux 27/05/09 ■ CHENTOUF Sanaé Lilou Mehdia 10/02/09 ■ DURAND Maywen Jade 04/06/09 ■ GARCIA-LYS Noélia Valentine 19/05/09 ■ LAQLI Oumaïma 21/10/09 ■ SABATHIER Evann Guy Gérard 22/04/09 ■ SAUMANT Rachël Madeleine 01/05/09 ■ MERLING Titouan Pierre François Gédéon 17/11/09 Mariages : ■ LOMBARD Nicolas et CHABERT Joëlle 11/04/09 ■ RINGUELET Jérôme et GERBEAU Muriel 08/08/09 ■ ROSA Joël et VIDAL Caroline 19/09/09 ■ SANTOS Cyril et DENIZE Céline 04/07/09 Décès : ■ BRU épse ANGEVIN Mauricette 01/08/09 ■ COULPIER François 17/07/09 ■ ESPERANDIEU Jean 18/09/09 ■ FROMWEILER épouse ROBIN Marie 04/06/09 ■ GUIOT Vve VILLÉ Berthe 27/08/09 ■ MOURAUD Vve GIACOBBI Françoise, 12/09/09 ■ SEGUIN Vve SOUEIX DE PONDAU Marcelle, 31/01/09 Urbanisme Le parking, une nécessité ! Les problèmes de circulation et de stationnement sont pointés du doigt depuis plusieurs années. C’est d’ailleurs une des priorités du PLU qui va proposer un plan de circulation plus conforme à l’évolution du trafic et à la configuration de notre village. L’aménagement d’un parking sécurisé et arboré devant le cimetière devra répondre aux besoins de stationnement du centre bourg. Ce projet a été étudié, mais nous devons prendre en compte la proximité du château, monument historique qui contribue à la beauté de notre village. Les avis et autorisations des Bâtiments de France et du CAUE sont nécessaires pour valider les travaux envisagés. La volonté de l’équipe municipale est de trouver les meilleures solutions pour faciliter la traversée du village, sécuriser la circulation, protéger les piétons et permettre un stationnement raisonné dans de bonnes conditions. Faciliter la circulation et maîtriser le stationnement permettraient aussi, sans doute de faciliter les relations entre les habitants ! En attendant les autorisations administratives précitées, la municipalité va mettre en œuvre une solution intermédiaire qui donnera un aspect plus accueillant et utile à cet espace un peu délaissé jusqu’à présent. Pour équilibrer les dessertes et favoriser la proximité pour les usagers, une autre possibilité concerne l’aména- gement en aire de stationnement arborée du terrain situé devant l’ancien lavoir. Ces aménagements devront répondre à l’essentiel des besoins et attentes des habitants du centre du village qui sont aujourd’hui particulièrement pénalisés par un stationnement quelque peu désordonné et souvent incivique qui nuit à la circulation mais aussi à l’esthétique de notre beau village. L’amélioration de la circulation et du stationnement dans le village dépendent bien sûr des solutions que les élus sont susceptibles d’apporter, mais aussi de la volonté de chacun d’entre nous de participer à un effort collectif pour l’intérêt général. Vous voulez construire, agrandir, aménager, restaurer... ? Le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement du Gard est là pour vous aider Le CAUE intervient sur le territoire départemental. Il a été créé pour promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement. Il assure des missions de service public dans un cadre et un esprit associatifs. « Le CAUE a quatre grandes missions: le conseil, la sensibilisation, la formation et l’information. Ouvert à tous, il intervient auprès des particuliers, des associations, du public scolaire et des collectivités locales », explique Anne-Marie Llanta, architecte-conseiller et réfèrent patrimoine au CAUE du Gard. Conseils d’experts Le CAUE peut vous aider dans tous les domaines de la construction, du paysage, de l’environnement, mais aussi dans vos démarches liées à l’acte de construire (contrats, réglementation de l’urbanisme, etc.) pour vos droits et devoirs en matière de voisinage (plantations, ouvertures, mitoyenneté, etc.) « Pour les constructions neuves, le CAUE vous conseille pour l’implantation, l’orientation, l’ordonnancement de la façade ou encore la volumétrie de votre future maison. Les conseillers de l’Espace Info Energie, spécialistes de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, peuvent vous aider à choisir la solution de chauffage la mieux adaptée à votre projet ». L’objectif du CAUE est de favoriser, par la sensibilisation et l’information, le développement d’un habitat bioclimatique ou encore l’utilisation de matériaux naturels, respectueux de l’environnement. Maison écologique Le conseil et l’information pour tous Les conseils fournis sont gratuits. Les CAUE sont financés par une taxe sur les permis de construire dont le montant est fixé par chaque département. Cette taxe est acquittée par les particuliers. C’est donc un service auquel ils ont droit. Acteurs de terrain, les conseillers peuvent se déplacer si nécessaire, pour étudier au mieux un projet de réhabilitation dans un secteur sensible par exemple. Permanences assurées sur rendezvous à Nîmes : Espace Info Energie 04 66 70 98 58 Consultations gratuites 7 Aménagement du territoire Où en est-on ? Le PLU Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Montaren et StMédiers, pour nos partenaires publics et pour la population, c’est un peu l’Arlésienne ! On en parle depuis bientôt 6 ans ! Pourquoi avons-nous eu tant de mal à faire avancer ce dossier alors que la plupart de nos voisins ont finalisé le leur depuis longtemps ? Il est inutile de faire le procès des années passées. Après plusieurs déconvenues et au regard des dysfonctionnements qui perduraient, la commission urbanisme de la mairie a sélectionné cet été, après appel d’offres, un nouveau cabinet d’urbanisme pour mettre en œuvre le PLU de la commune dans les meilleurs délais. Le cabinet URBAPRO, basé à Sète et à Toulouse, connaît bien le territoire et les acteurs institutionnels de l’Uzège. Il intervient déjà pour d’autres collectivités. L’équipe pilotée par William Morassut, a repris dès la fin du mois d’août avec efficacité, le PLU de la commune. Les nombreuses discussions, les réflexions, les projections qui avaient été faites jusque là n’ont pas été inutiles. Les diagnostics et éléments d’analyse socio-économiques ont été réactualisés et c’est avec une base solide et validée que le travail a repris avec nos partenaires publics. 8 Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) Qu’est-ce que ça veut dire ? Le développement durable va au-delà des problèmes environnementaux. Le Développement Durable c’est la recherche d’un équilibre entre le développement économique, la protection de l’environnement et l’équité sociale. Le PADD est le document « fondateur » du P.L.U. Il expose clairement et synthétise les orientations de la municipalité en termes d’aménagement et de développement pour les 15 années à venir. Rien n’est inscrit dans le marbre. Il faut essayer de se projeter dans l’avenir. Essayer d’anticiper pour éviter de reproduire des erreurs passées dont on paye le prix aujourd’hui : ■ les conséquences du remembrement des années 60 sur les inondations, ■ le développement anarchique des zones commerciales en périphéries des villes, un aménagement urbain trop tributaire de la voiture, ■ la disparition de la solidarité entre les générations, entre les communautés. Le PADD de la commune se positionne sur plusieurs sujets: ■ le territoire, car nous devons assurer un développement harmonieux , préserver l’identité de la commune et ses atouts en termes de paysage et d’environnement. ■ l’économie, car sans économie il n’y a pas de développement possible ; il faut participer activement au développement économique local pour pouvoir accueillir de jeunes actifs. Il faut aussi maintenir et favoriser les activités et les services de proximité dans le centre ancien. ■ l’habitat, l’ouverture à l’urbanisation sera progressive et maîtrisée, le mitage stoppé, les espaces agricoles maintenus. ■ les déplacements, en améliorant les dessertes, en rendant les trajets plus courts, en favorisant les modes de déplacements doux, vélos et piétons. ■ la solidarité, car nous devons vivre ensemble sur un même espace et nous devons permettre à tous les habitants de vivre de la meilleure façon possible, maintenant et dans les années à venir. Au terme d’un débat en conseil municipal le 21 octobre dernier, le PADD a fait l’objet d’un consensus, exprimé à l’unanimité des élus présents. Un cahier de doléances et de commentaires est ouvert en Mairie et des réunions d’information seront organisées à la médiathèque au fur et à mesure de la validation des phases légales et administratives du dossier. La première a réuni les présidents des différentes associations le 28 octobre. L e PP.. L . U s e r a d é f i n i t i v e m e n t arrêté début 2010, après délibération du Conseil Municipal. 9 Document consultable à la médiathèque ou sur le blog : http://mairiedemontarenetsaintmediers.midiblogs.com 9 Intercommunalité Intercommunalité et Taxe Professionnelle Unique Le 19 décembre 2008, le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes de l’Uzège (CCU) a adopté le régime de la fiscalité mixte qui combine Taxe Additionnelle et Taxe Professionnelle Unique (TPU) comme mode de financement. En conséquence, depuis le 1er janvier 2009, la totalité de la Taxe Professionnelle collectée des entreprises est versée à la CCU en complément de la fiscalité additionnelle (foncier bâti, foncier non bâti, taxe d’habitation). Ce mode de financement renforce considérablement les dotations apportées par l’Etat (principalement la Dotation Globale de Fonctionnement – DGF) qui favorise les regroupements de communes. L’intérêt communautaire et le principe de l’Intercommunalité reposent sur la mise en commun de moyens et de compétences. La DGF est d’autant plus élevée que les transferts de charges (ou de compétences) des communes vers la communauté de communes sont importants. La mesure de ces transferts de charges est exprimée par le Coefficient d’Intégration Fiscale (CIF) qui traduit les sommes collectées par la Communauté et non restituées aux communes en conséquence des transferts réalisés. Plus l’assiette du CIF est im- 10 portante et plus le montant versé par l’état au titre de la DGF est élevé. La DGF peut également être bonifiée si la Communauté de Communes exerce effectivement au moins 4 des 7 compétences ayant un caractère obligatoire. Ces compétences sont les suivantes : ■ Aménagement de l’espace ■ Développement économique ■ Elimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés ■ Politique du logement social et action en faveur du logement pour les personnes défavorisées ■ Création, aménagement et entretien de la voirie ■ Développement, construction et entretien des équipements sportifs ■ Assainissement collectif et non collectif A l’échelle de la Communauté de Commune de l’Uzège, la DGF représente un enjeu financier déterminant Sur la base des recettes fiscales de 2008 : ➜ CCU : 303 250 € ➜ CCU à fiscalité additionnelle: 371 867 € ➜CCU à TPU non bonifiée : 454 122 € ➜ CCU à TPU Bonifiée : 631 629 € Les principes relatifs aux transferts de compétences Il n’y a transfert de charges que si la communauté de communes reprend des compétences auparavant exercées par les communes. Deux principes de droit régissent le transfert de compétences : 1. Le principe de spécialité : La communauté de communes n’a de compétences que celles qui lui ont été transférées par les communes. Elle ne réalise des opérations et ne fournit des services que dans le cadre de ces compétences. La communauté n’a pas de compétence « générale ». C’est le principe de la spécialité fonctionnelle et territoriale. 2. Le principe d’exclusivité a pour conséquence que la communauté est seule à pouvoir exercer les compétences transférées. Les communes ne peuvent plus conduire des opérations ou offrir des services qui ressortent des compétences transférées. A côté de ces 2 principes, la notion d’Intérêt Communautaire est essentielle. Le défaut de définition de l’Intérêt Communautaire entraîne le transfert entier de la compétence au profit de la commu- nauté. Les communes ne disposent alors d’aucune latitude pour exercer une partie de la compétence qu’elles auraient souhaité conserver. Cette loi a pris effet au 20/ 08/2006, elle impose aux conseils municipaux de définir les limites de l’Intérêt Communautaire et au sein d’une compétence, la ligne de partage entre les actions relevant des communes et celles relevant de la communauté. Le rôle de la Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (CLECT) C’est dans ce contexte et face à ces enjeux que la Communauté de Communes a mis en place une commission chargée d’établir un rapport portant sur l’évaluation des charges transférées mais qui est aussi force de proposition pour favoriser les transferts de compétences obligatoires en vue d’obtenir la DGF bonifiée. La CLECTest composée d’élus appartenant aux conseils municipaux des Communes membres. Chaque commune dispose d’un représentant et son suppléant désignés par le conseil municipal. Le rapport de la CLECT doit être approuvé par la majorité simple de ses membres puis transmis vers chacune des communes en vue de son approbation. Cette approbation est réalisée par la majorité qualifiée des conseils municipaux. Une fois approuvée par les communes, le rapport de la CLECT fait l’objet d’une com- munication au Conseil Communautaire de la Communauté de Communes qui décide de son application. Méthode de travail de la CLECT Evaluation => Dans un 1 er temps,la CLECT revisite et analyse les compétences transférées des communes vers la CCU selon la définition exprimée par les statuts en vigueur. La commission confronte ces compétences transférées à la pratique en usage établie au fil du temps. Les divergences peuvent ainsi être définies. Le choix de faire coïncider la pratique aux statuts ou les statuts à la pratique reviendra aux conseils municipaux et au Conseil Communautaire de la CCU. Proposition => Dans un 2 e temps, la CLECT propose des compétences nouvelles à transférer. La combinaison de ces 2 exercices conduira à se poser la question des compétences nouvelles à transférer pour permettre à la CCU d’être éligible à la DGF Bonifiée. Définition => Pour définir objectivement les charges transférées ou transférables, la CLECT doit aussi fixer les investigations à la charge de chaque commune pour produire les évaluations nécessaires. Objectifs et finalité Malgré les incertitudes sur le devenir de notre Intercommunalité (requête en annulation de la commune d’UZES pour le passage en TPU, suppression annoncée de la Taxe Profes- sionnelle, modification du périmètre de la CCU avec intégration de la CC du Grand Lussan et des communes orphelines du canton de St Chaptes mais aussi... menaces de désolidarisation de communes attirées par les communautés d’agglomérations voisines, menace d’une décision Préfectorale pour un redécoupage administratif différent,…), le travail de la CLECT projette l’organisation de la vie publique de demain sur notre territoire. Il prolonge notre projet commun de construction d’une communauté de communes cohérente et respectueuse des hommes comme des paysages. Il confirme notre vœu de définir un intérêt communautaire et plus de solidarité avec nos voisins. Plus prosaïquement, il vise à obtenir des ressources supplémentaires pour réaliser nos projets collectifs. Ressources qui ne seront pas des charges supplémentaires pour le contribuable mais des dotations plus importantes de l’Etat en récompense de dépenses mieux ordonnées. Notre projet communautaire a du sens. Si le représentant de l’Etat nous le permet, notre responsabilité sera d’abord de d’arbitrer nos intérêts particuliers au profit de notre projet collectif, redéfinir notre unité puis convaincre de la pertinence d’une grande communauté de communes élargie au périmètre du Pays et du SCOT qui marquent nos frontières naturelles tant géographiques que culturelles. Cette réussite serait la preuve que qualité de vie et ruralité sont compatibles avec identité communautaire et performance économique. 11 Commerces et artisans de la commune Jean-Pierre et Olga Nouveaux commerçants : bienvenue ! "Jean-Pierre et Olga Couedel (ancien propriétaire du restaurant "La Cigale" à Uzès), sont venus s'installer à la Brasserie (intermarché) depuis le 6 juillet. Ouvert du lundi au samedi, repas tous les midis à la carte." Julien et Élodie Jérôme et Aurore Changement de propriétaire, depuis le 1 août, c'est Julien Thoulouze et Elodie Mahieux qui ont investi la boulangerie. Heures d'ouvertures: tous les jours de 7h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h30; Fermée le dimanche après-midi et le lundi toute la journée. Jérôme et Aurore Borg. Agriculteurs de Montaren, ils sont présents tous les samedis de 9h30 à 12h00 sur le terrain de boule. Mais aussi ventes au détail ou confection de paniers, les mardis et jeudis de 17h00 à 19h00 au Mas du Langoustier. l’initiative de Michelle et Gérard Ferrand, Les pois chiches Aagriculteurs à Saint-Médiers, de sympathipetits sachets de pois chiches sont en de Saint-Médiers ! ques vente à Intermarché ! 12 Associations UN NOUVEL ENTRAÎNEUR AU CLUB DE FOOT ! Nous souhaitons la bienvenue à notre nouvel éducateur Frédéric Joujoux qui prend en charge l’équipe de benjamins. La saison 2009/2010 démarre sur une victoire pour leur premier match contre Pujaut et des matchs nuls contre Saint Paulet de Caisson et Rochefort. Ces jeunes joueurs ne manquent pas de combativité et d’ efficacité dans le jeu, gage, c’est certain, de bons résultats à l’avenir. Bonne chance aux joueurs ainsi qu’à l’entraîneur. L’équipe de poussins n’est pas repartie cette année faute de joueurs, ce que nous regrettons.. Nous espérons que l’année prochaine de nouveaux petits joueurs viendront rejoindre le club ainsi que des bénévoles, des dirigeants et entraineurs... L’association Sportive de Montaren. De gauche à droite: debout, Louis Tresorio, Mathieu Privat, Alan Fabre, Mandela Cisset, Lilian Cisset, accroupis: Nathan de Franco, Nathan Gil, Damien Roux, El Aissaoui Faycal. Dirigeant: Jean-Franck de Franco, entraineur: Frédéric Joujoux Association « Les festivités de Montaren & St Mediers» L’association a tenu son assemblée générale le samedi 10 octobre 2009 au foyer communal en présence de plus de vingt membres actifs pour clôturer la saison 2008/2009. Le nouveau bureau a été élu à cette occasion. Depuis cinq ans les foulées de la Carcarie sont un succès. L’association a participé à la fête du Pois Chiche. La fête des vendanges n’a pu être réalisée cette année. Le bilan financier fait apparaître une gestion saine. Pour 2010, diverses manifestations sont envisagées : ➼ La course « Les foulées de la Carcarie », le 30 mai 2010 à 10h 30, avec cette année un parcours de 10km, plus facile ➼ La fête des vendanges ➼ Un voyage à Strasbourg pour le marché de Noël. Afin d’avoir un suivi régulier plusieurs réunions seront programmées pour associer la population du village, et inciter de nouvelles inscriptions. Merci à tous les membres actifs pour l’aide qu’ils apportent à l’association et aux différents sponsors pour leur soutien. Correspondant de l’association : Patrick Synaeghel, au : 04 66 22 77 35 ou [email protected] Bureau pour la saison 2009/2010 ■ Président : Joseph-Marie Pelfort ■V ice-pr ésident : Patrick Synaeghel Vice-pr ice-président ■V ice-pr ésident : Joaquim Nabais Vice-pr ice-président ■ Secrétaire : Ludovic Lavilette ■ Secrétaire adjoint : Robert Dardaillon ■ TTrr ésorier : Philippe Potier ■ TTrrésorièr de ésorièree adjointe : Edouar Edouarde Nabais 13 Associations Ce qui c’est passé... Le samedi 12 septembre 2009, notre association a organisé une visite au cimetière de Montaren sous la conduite d’André Leclaire afin d’y découvrir les stèles en terre cuite. Visite passionnante qui a réuni une cinquantaine de personnes à l’écoute des explications émouvantes, précises et complètes d’André Leclaire, d’abord au cimetière puis dans le hall d’exposition de la médiathèque où il a complété cette visite sur les lieux par quelques images des stèles de l’ancien cimetière paroissial aujourd’hui difficile d’accès. Le samedi 3 octobre 2009 à 17 heures, présentation de «deux ouvrages commentés par Jean Calvin»assurée par M. Dombre, Mireille Berthier évoquera » l’ histoire de l’implantation du protestantisme en Uzège et ses conséquences aux XVIe et XVIIe siècles. Dans la continuité des manifestations organisées par l’Association « Amis de la Médiathèque de Montaren et Saint-Médiers», autour de l’exposition Calvin et de l’implantation du calvinisme en Uzège, près de 75 personnes se retrouvent au château de Saint-Privat. Guidés par Lucie Cancade et aussi par madame Fenwick et son fils Olivier, propriétaires des lieux, nous découvrons l’histoire de cette villa gallo-romaine liée à la construction du pont du Gard, devenue tour à tour, prieuré, château fort, demeure renaissance et modifiée ensuite selon les modes du temps ou les goûts des propriétaires successifs, le tout dans un cadre à la fois sauvage et aménagé, embelli encore par les premières couleurs d’automne. A l’intérieur du château, l’histoire des guerres de religion fait à nouveau irruption dans le salon Catherine de Médicis avec le récit lu par Sandrine Messian du séjour de Charles IX et de sa mère, venus tenter de rétablir la paix dans un royaume en proie aux pires violences et où l’on découvre que la vie de la cour est bien éloignée des tourments qui détruisent alors le royaume. La chambre de Richelieu et le salon Amis de la médiathèque de la paix, évoquent les tractations menées à Saint-Privat afin d’aboutir à « l’Edit de grâce d’Alès » qui, en 1629, mit fin aux guerres de religion. Enfin, le décor de la chapelle nous plonge dans l’enfer d’une autre guerre, celle de 14/18, avec les peintures de Georges Desvalliéres. Le verre de l’amitié, offert par les hôtes de Saint-Privat termine cette visite par un moment d’échange sur l’intérêt et le plaisir ressenti par tous à s’imprégner de ce patrimoine et de cette page d’histoire de notre région. Le jeudi 12 novembre à 20 heures. Dans le cadre d’un cycle d’orgue, concernant les instruments de notre région. Visite des grandes orgues de la cathédrale Saint Castor, place aux herbes à Nîmes. Présentation de l’instrument et visite à la tribune des boiseries et de l’intérieur de l’orgue. Concert privé et gratuit donné par M. Georges Laval, titulaire des orgues Un excellent moment à mettre à l’actif de l’Association « Amis de la Médiathèque de Montaren». Le samedi 21 novembre Arlette Poirier invitée par l’Association «Amis de la Médiathèque de Montaren et Saint-Médiers». Cette star de 80 printemps n’a rien perdu de sa malice, de sa verve, de son humour, elle qui fut une superbe « Môme Crevette » dans le film de Michel Aboulker, « la dame de chez Maxime » en 1950. Elle a régalé le public de ses souvenirs, de ses relations de tournage avec ses partenaires. Elle avait 20ans et Fernandel ou Saturnin Fabre l’impressionnaient un peu avec leur gloire déjà bien assise et pourtant, en quelques instants de tournage, ils savaient créer la complicité, permettant un jeu subtil et spontané d’improvisation. Le rire, la fantaisie que l’on commençait à peine à voir renaître au cinéma après la guerre, voilà qui rendait féerique le tournage et entraînait l’adhésion enthousiasme des spectateurs. Après avoir répondu aux questions du public, Arlette Poirier a longuement dédicacé ses photos, pour le plaisir de tous ceux qui étaient venus retrouver leurs propres souvenirs ou découvrir ce temps lointain du cinéma en noir et blanc. La soirée s’est achevée sur les mille baisers envoyés par Arlette Poirier au public séduit et ému de tant de grâce et d’amitié. NOS RENDEZ-VOUS POUR 2010 CONFÉRENCES «LES SITES CASADEENS EN LANGUEDOC-ROUSSILLON» THÉRÈSE LARKINS 6 FEVRIER :Visite de la chapelle romane de Gattigues + Conférence à 14h30 «LES FRERES JACQUES» MICHEL BERTHIER VENDREDI 12 MARS A 18h LES EXPOSITIONS PEINTURES DE RUTH WECHLIN DU 15 AU 22 JANVIER 2010. Vernissage le vendredi 15 janvier à 18h PHOTOS D’ALAIN MANDAGOUT DU 5 MARS AU 12 MARS 2010. Vernissage le vendredi 5 mars à 18 heures 14 SCULPTURES D’ELIANE MERY DU 26 MARS AU 02 AVRIL 2010. Vernissage le vendredi 26 mars à 18 heures PEINTURES DE KILI DU 23 AVRIL AU 30 AVRIL 2010. Vernissage le vendredi 23 avril 2010 à 18 heures PEINTURES DE MICHEL COLINET DU 14 MAI AU 21 MAI 2010. Vernissage le vendredi 14 mai 2010 à 18 heures PEINTURES DE PHILIPPE SABATIER DU 11 JUIN AU 18 JUIN 2010 Vernissage le vendredi 11 juin 2010 à 18 heures SORTIES ARCHÉOLOGIQUES Visite guidée de la ville de Beaucaire Visite des ruines de Glanum à St Rémy de Provence Du Camps de César à LAUDUN De l’abbaye de saint Roman l’Aiguille à Beaucaire en compagnie de Jean Roche (archéologue) Vous serez averti de tout changement ou modification des dates et horaires des manifestations. Nouvelle adresse : [email protected] Associations Citrouille & Cie L’assemblée de l’association «Citrouille & Cie» a eu lieu le dimanche 27 septembre 2009 a 11h30 petit jardin du temple.. Un apéritif a suivi cette réunion ainsi qu’un repas tiré du sac. L’omelette du lundi de Pâques est maintenue, alors rendez-vous le lundi 5 avril à 11h30. N’oubliez pas d’apporter vos oeufs ! Kollectif du Pois Chiche Masqué 7 e Pastorale de Montar en Montaren Samedi 26 décembre à 20h30 et dimanche 27 à 17h Samedi 2 janvier à 20h30 et dimanche 3 janvier à 17h Dans la continuité du travail collectif mené au cours des mois précédant la tenue de notre 2e fête du pois chiche, nous avons le plaisir de vous annoncer la constitution du Kollectif du Pois Chiche Masqué en date du 16 juillet 2009. Cette nouvelle association, dans laquelle nous espérons vous retrouver toutes et tous, tiendra son assemblée générale le mardi 26 janvier 2010 au foyer de Montaren à 20h30. Pour plus de renseignements : www.fetedupoischiche.com Venez déguster les fameuses galettes de Saint-Médiers ! L’association Saint Médiers, vous invite, comme chaque année, à déguster la traditionnelle galette des rois cuite au feu de bois, dans le four à pain de Saint Médiers. Nous vous attendons le dimanche 10 janvier 2010 à partir de 14h. Venez nombr eux ! nombreux 15 Scolaires Les mystèr es mystères de l’électricité Jeudi 26 novembre les classes de CE et CM étaient accueillies au Lycée Charles Gide où les attendait M. Christian Dodu, professeur de Physique et Chimie, pour leur présenter une exposition en provenance du Palais de la Découverte à Paris. Les enfants ont pu découvrir les mystères de l’électricité en prenant part à des expériences. Bienvenue aux nouvelles maîtr esses ! maîtresses Cette année, nous accueillons de nouvelles maîtresses à l’école maternelle. Marguerite Jorge (MS et GS) et Céline Falzon Farmer (PS et MS). Une initiation à la nature Au cours de cette année scolaire, les enfants vont apprendre à connaître la nature, en participant à des activités dans les petits jardins : plantation de bulbes, pois chiches, blé, salade … L’école remercie les parents qui se sont investis en préparant ce petit jardin, car il a fallu le désherber, remuer la terre, etc... C’est Julien Merling (voisin de jardin) qui a fabriqué les carrés de bois devant retenir la terre. Cette méthode de plantation a été choisie par les maitresses pour que les enfants puissent plus facilement travailler et entretenir leurs travaux. Des dons de bulbes et graines sont les bienvenus et pourquoi pas dans quelques temps des échanges de productions ! 16 Patrimoine LA JOURNÉE DU 20 SEPTEMBRE C’est au patrimoine écrit, peut-être moins accessible que les monuments côtoyés chaque jour, mais d’un intérêt tout aussi grand, qu’ont été consacrées, à Montaren et Saint-Médiers, les journées du patrimoine 2009. Dans le hall d’exposition de la Médiathèque, étaient présentés les cinq compoix que conserve notre commune. Une centaine de personnes a pu les découvrir au long de la journée du 20 septembre. Monsieur le maire a dit sa fierté d’avoir pu sauver de la poussière et de l’oubli ces compoix que l’équipe municipale précédente a eu la volonté de faire restaurer. Devant un public attentif et admi- ratif, Delphine Dejean, de l’atelier « le livre dans la peau » nous a transmis sa passion de restauratrice, passion qu’elle a mis au ser- À la recherche du temps passé vice du plus remarquable des compoix de Montaren, celui de 1699. Mireille Berthier a expliqué ce qu’étaient les compoix sous l’Ancien Régime, des registres recensant les biens fonciers et permettant, notamment, de prélever la taille, l’impôt royal. Elle a montré l’originalité et l’intérêt historique de chacun de ces compoix dont quatre ont été rédigés au XVIe siècle dont un compoix de Saint-Médiers datant de 1591. Le thème de ces journées du patrimoine était « un patrimoine accessible à tous » Les organisateurs de cette journée ont souhaité, avec passion et enthousiasme, répondre à cet objectif. par Andrée Dupont LE MYSTÈRE de la porte palière... Tout au fond du couloir qui menait aux chambres, une porte de couleur foncée et à l’aspect un peu rébarbatif, équipée de gros crochets et d’une clé, donnait accès au palier : c’était la porte palière. Il ne nous était pas recommandé de l’ouvrir. Il nous arrivait cependant quelquefois de braver la consigne et d’être trahis par le grincement ce qui nous apportait naturellement quelques désagréments ! Dès l’entrée, une odeur suffocante d’herbes chaudes nous accueillait, du fenestron, toujours ouvert pour l’aération, un rayon de lumière où dansaient des poussières semblait nous épier de son œil unique. Une porte donnait sur le vide, équipée elle aussi de fermetures, c’est par là que l’on montait le foin à l’aide d’une poulie ; cette porte-là, nous nous gardions bien d’y toucher. Sur le sol, un emplacement qui devait être secret mais qui ne l’était plus car nous l’avions découvert, un trou fermé d’une simple planche, situé juste au dessus du râtelier de l’écurie : par là passait le picotin de la jument ! Nous nous mettions à plat ventre et lancions des poignées de foin qui tombaient sur la tête de l’animal. Surpris, il se secouait, dressant ses petites oreilles et avançait ses naseaux qui découvraient ses dents res- semblant à de vieilles touches de piano. Des rats trottaient sur les poutres ; ils remontaient de la remise après s’être gobergé du grain qu’ils volaient aux poules et regagnaient le grenier où ils trouvaient toujours quelques vieux godillots à se mettre sous la dent. Ils ne s’attardaient pas car ici c’était plutôt le territoire des chats : ils y menaient leur sabbat, y réglaient leurs comptes, y faisaient leur cour. Du fenestron, nous dominions la route, on devinait le pont de Langeac à travers les branches des platanes, sur la droite, le chemin du vieux bassin et quelques mas. En se penchant, on découvrait en dessous les poules qui tenaient leur assemblée, accroupies, le croupion dans la terre pour être au frais ; des disputes éclataient quelquefois, vite maîtrisées par le coq. Puis, tout retombait dans le silence. Ce n’était pas l’endroit que j’aimais le plus mais il faisait partie de nos découvertes, aventureuses et surtout défendues ! Je trouvais ici le silence étouffant, oppressant, peut-être à cause de cette montagne d’herbes sèches et piquantes qui nous cernaient. Comment la délicate jument et ces chichiteuses de biquettes pouvaient-elles s’en régaler ? 17 Culture Églises, temples, cimetières : ils appartiennent aussi à notre patrimoine ! Notre patrimoine (littéralement : l’héritage du père) est fait du bien et du mauvais laissés par l’histoire : l’occupation et la mise en valeur du sol, les invasions, les conflits, les épidémies, les accidents climatiques, les reconstructions… L’adhésion, au XVIe siècle, d’une grande partie de la population à la Réforme calviniste, les guerres de religions qui s’ensuivirent, plus tard la guerre des camisards, la révolution française, la marche vers la laïcité au XIXe siècle, ont eu de très importantes répercussions sur la vie et l’aspect de notre commune et ont laissé des traces que l’on décèle encore aujourd’hui dans le paysage . Les édifices religieux ( églises, temples) et les cimetières nous ramènent aux étapes de la vie de chacun tout autant qu’au patrimoine qui nous est commun. Au Moyen-Âge, première église paroissiale et premier cimetière Très tôt, sans doute vers le VIe siècle après Jésus-Christ, il y eut, à Montaren comme à SaintMédiers, une église et sans doute un bâtiment conventuel où quelques moines observaient la règle de Saint-Benoît. A Montaren, ils se situaient au pied de la Carcarie, sur son flanc est ( à l’intersection de la vieille route de Saint-Quentin et de la route de Saint-Médiers). Lorsque les moines abandonnèrent les lieux, le cimetière des moines resta cimetière du village et l’église, église paroissiale. Il en fut de même à Saint-Médiers sans que l’on puisse, avec précision, situer l’édifice à Saint-Médiers, le jeune Thomas Platter raconte avoir vu bon nombre d’inscriptions latines dans l’église paroissiale en 1598. Par contre, la reprise de la guerre au début du XVIIe siècle, laisse la région exsangue et les églises paroissiales semblent avoir été rasées en 1621, en même temps que la cathédrale d’Uzès et celle de Nîmes. L’église disparue, il ne reste à Montaren que le cimetière qui sera utilisé jusqu’au début du XXe siècle. Dans ce cimetière, aujourd’hui enfoui sous les ronces et les herbes folles,on ne voit plus trace de l’ancienne église, sinon peut-être quelques dalles sans épitaphes dans la partie haute du lieu, près de la route de Saint-Médiers. Le compoix de 1699, localise des terres à blé près de la gleyze, autrement dit l’ancienne église et le cimetière des « mourgues » ( des moines). Au cours de ce même XVIe siècle, est construit un temple, à l’intérieur du Fort, le village fortifié, à peu près à l’emplacement de la terrasse du château, à l’ouest du village. Il est entièrement détruit, ses pierres sont vendues (et peutêtre en retrouve-t-on d’ailleurs dans certaines maisons du village) en 1685, lorsque le roi Louis XIV révoque l’Edit de Nantes qui pendant presque 100 ans avait maintenu la paix religieuse, permis aux catholiques et aux protestants de cohabiter et à Montaren de développer des activités artisanales reposant sur le tissage de la laine, du chanvre (dont on faisait les chemises) et d’un peu de soie. C’est à cette époque aussi qu’est reconstruite l’église paroissiale, toujours située hors des remparts du fort mais cette fois-ci, au sud. Le manque d’espace explique sans doute l’orientation inhabituelle de l’église, ouverte vers le nord et dont l’abside ( le chœur) regarde vers le sud et non vers l’est (vers Jerusalem) comme c’est la coutume. Apprendre à vivre ensemble, l’œuvre du XIXe siècle 1806 : le préfet entérine une décision du conseil municipal de Montaren, prévoyant qu’un tiers du cimetière paroissial sera désormais réservé aux sépultures protestantes et qu’il y aura deux accès distincts avec de véritables portes en bois. Très vite, on s’aperçoit qu’il est impossible d’agrandir ce cimetière construit sur le rocher. 1830 : alors que le roi Louis-Philippe accède Guerres de religions, destructions, reconstructions Au XVIe siècle, une grande partie de la population de l’Uzège adopte la religion calviniste. Les 8 guerres de religion que va subir notre région, comme le reste du royaume de France, sévissent avec leurs cortèges de pillages, de massacres, de destructions. La cathédrale d’Uzès est en partie détruite une première fois en 1563. Il ne semble pas que ce soit le cas à Montaren. Et 18 Montaren, compoix de 1699, localisation d’une terre près du «cimetière des mourgues». au pouvoir, Montaren et Saint-Médiers, devenus depuis 15 ans déjà une seule commune, voient s’ériger, entre l’église et la croix, le presbytère construit grâce au généreux don de monsieur Goirand de la Baume, ancien curé desservant , issu d’une riche famille uzètienne . Les conditions de construction sont précises : entre l’église et la croix et en conservant les hauts degrés qui entourent la croix afin de protéger le jardin et le bâtiment du presbytère de tout risque d’inondation. Dans le même temps, les protestants entreprennent ( avec bien des difficultés liées au manque d’argent) de reconstruire un temple « assez loin des processions catholiques » comme l’exige l’évêché. Les paroissiens, le dimanche après l’office vont chercher les pierres dans les carrières de la commune, pour réduire les frais. 1837 : une délibération municipale du 25 mai nous apprend que le cimetière catholique étant « très ancien et rempli de rochers» il conviendra d’envisager plus tard la création d’un nouveau cimetière. En attendant, il est urgent d’en procurer un aux protestants. Ce qui est fait rapidement par l’acquisition d’un terrain de 946 m² que la commune fait entourer de murs. Il est agrandi en 1875 par l’achat d’une aire de battage, voisine de ce cimetière. Enfin, une délibération d’août 1895 permet de réaliser le projet évoqué dès 1837 : créer un cimetière mixte unique « attendu que les cimetières actuels n’ont pas un espace suffisant pour les inhumations et concessions nouvelles ». 7000m² sont achetés et clos de murs. Les travaux sont réalisés en 1896 tandis qu’un autre terrain est acquis pour donner un chemin d’accès commode à ce nouveau cimetière. En effet, on y accédait jusqu’alors par le chemin en pente descendant de la Carcarie et relié à la rue de la Roquette. 1900 : les protestants de la commune proposent de « mettre à la disposition de tous une voiture à 4 roues dont ils avaient fait l’acquisition au moyen de libéralités privées ». Si la municipalité accepte d’investir la somme de 15F qui permettrait de le transformer en « un corbillard modeste mais convenable » qui sera entreposé dans le hangar nouvellement construit contre l’église, il servirait ainsi « aux funérailles de tous les habitants sans distinction de culte ». Ce qui fut fait avec l’accord des catholiques évitant ainsi de porter les corps des défunts à dos d’homme. Depuis 1900, l’ancien cimetière catholique est donc désaffecté. En 1987, une partie du toit du temple s’étant effondrée, les protestants ont du se résoudre à le vendre et il n’en reste plus que l’austère façade. Quant à l’église paroissiale qui a connu, au cours de son histoire bien des malheurs et bien des réparations de fortune, elle a été restaurée à la fin du XXe siècle. Saint-Médiers, compoix de 1591, localisation d’un « casal près de l’église ». 19 Jean-Louis ROCHE, maire de Montaren et Saint-Médiers, a le plaisir de vous inviter à la présentation de ses voeux, le 9 janvier, à 11h30 dans la cour de la mairie 20