f. léger - Germain Pire

Transcription

f. léger - Germain Pire
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
F. LÉGER
Exposition
MALINGUE
26 avenue Matignon – 75008 Paris
Du 21 février au 30 avril 2009
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
1
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
SOMMAIRE
Informations
p. 3
Présentation de l'exposition
p. 4
Anthologie
p. 5
Malingue S.A.
p. 6
Les œuvres
p. 7
Biographie de Fernand Léger
p. 10
CONTACTS :
Aude Mouton
Eléonore Malingue
[email protected]
T +33 (0) 1 42 66 60 33 / F +33 (0) 1 42 66 03 80
www.malingue.net
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
2
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
INFORMATIONS
F. LÉGER
21 février – 30 avril 2009
MALINGUE S.A
26 avenue Matignon
75008 PARIS – France
Tél. +33 (0) 1 42 66 60 33
Fax +33 (0) 1 42 66 03 80
Courriel : [email protected]
www.malingue.net
Ouvert de 10h30 à 12h30 / 14h30 à 18h30 du mardi au vendredi
Et de 14h30 à 18h30 le lundi et le samedi
Ouverture exceptionnelle les samedi 21 et dimanche 22 février de 10h30 à 18h30
Entrée libre
Catalogue F. Léger
Prix : à partir de 20€, au profit de l'association NRB-Vaincre le cancer
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
3
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
Ces dernières années, la galerie avait choisi d'explorer successivement, à travers de
riches expositions à caractère rétrospectif, les séduisants univers oniriques de plusieurs
artistes surréalistes (Tanguy, Ernst, Matta) ; une aventure visuelle au cœur de quelques
Grands surréalistes fut ensuite proposée. Cette saison, désireuse d'initier une série
d'expositions plus fréquentes, la galerie Malingue est heureuse de présenter un ensemble de
toiles de Fernand Léger, autre inlassable animateur de la scène artistique française pendant
près d'un demi-siècle.
Un accrochage de peintures majeures permettra d'illustrer quelques unes des étapes
marquantes du riche parcours de Léger : sa période "mécanique", qui voit figures et objets
désarticulés avec un grand bonheur plastique (Les Cylindres colorés, 1918, Dans l'Usine,
1918), puis la période de ses "grandes figures", au cours de laquelle il réintègre la figure
humaine comme objet plastique, composé de puissants volumes (La Femme au miroir, 1920,
Le Grand Déjeuner, 1921, chef-d'oeuvre de cette période). L'objet reprend ensuite dans
l'oeuvre de Léger une place prépondérante, "rangé" en un ordre invisible dans des natures
mortes (Nature morte, 1927), puis associé dans l'espace à d'autres éléments – figures,
nuages… (Danseuse aux clefs, 1929). Le peintre associe ensuite à des figures hiératiques à la
belle robustesse des "objets plastiques" plus ou moins identifiables (Composition aux trois
figures, 1932, Marie l'Acrobate, 1934). Papillon et fleur, 1937, réunit et oppose avec un grand
génie poétique des formes et des couleurs imprévisibles, tandis que la Composition (Bois
polychromes), 1944, illustre une des séries peintes par Léger lors de son exil aux Etats-Unis,
inspirée ici par les machines agricoles abandonnées dans les vastes espaces.
Profondément ancré dans un monde moderne qui l'exalte, Léger y puise directement
son inspiration pour devenir l'un des grands inventeurs plastiques de son temps, créateur d'une
oeuvre vivifiante et optimiste. Les visiteurs pourront apprécier avec quel brio ce "primitif des
temps modernes" a su maintenir un équilibre toujours séduisant entre le réel et l'imaginé, avec
quel talent il sait montrer la beauté inédite de la vie moderne.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
4
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
ANTHOLOGIE
"J'ai nettement l'impression que la critique a compris mon oeuvre. Les passages dans ma peinture, les
diverses étapes, ça se voit, ce n'est pas comme chez d'autres peintres où tout se fait par de petits
mouvements imperceptibles. On a bien remarqué que je n'ai pas de souplesse pour un sou, mais qu'en
revanche, j'ai le goût de la finition. On a compris que ne n'ai jamais fait de peinture cubiste. On m'a
appelé le primitif des temps modernes, et c'est vrai. Je me suis intéressé aux cyclistes, aux machines, à
la ferraille. La ferraille est une invention de mon époque et comme j'étais sensible à l'époque, je l'ai
peinte, je l'ai mise au premier plan. Je l'ai fait, comme cela, par instinct, elle m'avait impressionné.
Après seulement, en m'opposant aux autres peintres j'ai vu combien j'avais le sens de l'époque…"
Fernand Léger, "La Vie fait l'oeuvre de Fernand Léger. Propos de l'artiste recueillis par Dora Vallier",
in Cahiers d'Art, Paris, 1954, n°2
"Léger est de ceux à qui l'imitation d'ancien soulève le cœur. Il vit dans son temps, lui, avec passion et
rien de ce que lui apporte son époque ne le laisse indifférent. Car il est plus qu'un peintre : l'homme du
XXe siècle, celui qui a, de tous les artistes, participé de plus près à la création de son style. […] Mais
aucun n'a travaillé d'une façon aussi accordée à l'architecture, à l'industrie, à la vie moderne que Léger
; aucun n'a abordé chaque expérience avec la volonté d'imposer autre chose que sa propre vision. Ce
sont souvenirs grecs chez les uns, romans chez les autres, effusions personnelles chez les troisièmes.
Chez Léger par contre, au-delà de la personnalité du peintre, on trouve la couleur des machines
agricoles, la forme des avions, les nouvelles lignes des maisons, les longues routes bordées de
panneaux de couleurs. On trouve aussi les hommes d'aujourd'hui. Pas forcément les hommes à la
page, qui pilotent les dernières voitures : Léger a dépassé toujours et de loin l'étape du modernisme à
tout prix : ses personnages se sont accordés au rythme de leur époque et, si nouvelle soit leur vie, il lui
ont apporté la sagesse traditionnelle, ancestrale de l'homme et de sa tribu."
Pierre Descargues, Fernand Léger, Paris, Editions Cercle d'Art, 1955
"Et la vérité de Léger a été, constamment, une prise de possession du monde, à grands efforts, sans
feinte, le combat direct avec le tableau, un peu comme une bataille à poings nus et le combattant aura
inventé plusieurs méthodes de combat. […] Rien de retors dans cette peinture. Pas de surprise, pas de
traîtrise, pas de vantardise, ni de rattrapage pour camoufler une faiblesse. Le travail est fait au grand
jour."
Pierre Descargues, "Présence de Léger", in Europe, Paris, Août-Septembre 1971, n°508-509
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
5
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
MALINGUE S.A.
La galerie Malingue a été inaugurée en 1978, au cœur du Paris des galeries d'art. Depuis lors,
Daniel Malingue y propose invariablement une sélection d'œuvres de très grande qualité, par les plus
grands artistes des XIXe et XXe siècles. De Renoir et Cézanne à Picasso, de Gauguin et ToulouseLautrec à Miró, Dali, Léger ou Matisse, en passant par Giacometti, Fautrier, Dubuffet, Matta, etc., les
grands maîtres et les mouvements artistiques essentiels de cette période y sont présentés.
Régulièrement, des expositions sont organisées : citons Yves Tanguy, au printemps 2002, qui réunit
une rare sélection d'œuvres de cet animateur du groupe surréaliste, un parcours de haute qualité dans
l'œuvre de Max Ernst en 2003, un ensemble brillant d'œuvres de Roberto Matta des années 1936-1944,
en 2004. En point d'orgue à cette série d'expositions autour d'artistes majeurs du Surréalisme, en 2008,
un magistral accrochage de Grands Surréalistes invitait les visiteurs à une plongée visuelle dans un
univers étourdissant, à travers une sélection de grands formats.
Des œuvres majeures ont été acquises à la galerie au long des années pour enrichir de grandes
collections privées et publiques du monde entier. Des relations privilégiées avec les conservateurs de
ces musées ont d'ailleurs été nouées aussi grâce aux prêts volontiers consentis par Daniel Malingue
pour les grandes expositions.
Eléonore, la fille de Daniel Malingue, a rejoint les équipes de la galerie pour poursuivre à ses côtés et
avec la même exigence l'activité de ce haut lieu du marché de l'art.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
6
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
Le grand Déjeuner
1921
Huile sur toile
65 x 92 cm
"Un peintre ne devrait pas chercher à reproduire une belle chose mais faire en sorte que sa peinture
soit une belle chose.
Pour moi, la figure humaine, le corps n'ont pas plus d'importance que des clous ou des bicyclettes. Ce
n'est pas autre chose que des objets de valeur plastique que je dois utiliser à mon gré."
Fernand Léger, catalogue de l'exposition Fernand Léger 1881-1955, Paris, Musée des Arts décoratifs,
1956 (p. 154)
"[…]cette suite de femmes dans leur intérieur a progressé vers une écriture de plus en plus serrée et
rythmée jusqu'au tableau du Grand Déjeuner de 1921*. Trois femmes nues et un chien autour d'une
petite table rouge chargée de fruits et des accessoires d'une collation font une oeuvre où les angles
aigus du carrelage vert et blanc contrastent avec les rondeurs claires des corps dévêtus, cependant que
les visages sont tous accompagnés de leur chevelure noir. James Johnson Sweeney a présenté Léger
comme un primitif des temps modernes. Jean Cassou l'a décrit comme un imagier. Sans doute est-ce
parce que le peintre, à partir d'un répertoire de formes simples, a créé des images de la vie
contemporaine aussi idéalisées que les représentations mythologiques et sacrées des peintres du passé.
Le sens de cette peinture, c'est la recherche de l'image, des archétypes du mécanicien, de la femme
nue, comme les primitifs ont figuré les bergers ou les Rois mages venant à la crèche, comme les
graveurs traçaient les rois et les reines des jeux de cartes."
Pierre Descargues, Fernand Léger, Paris, Maeght Éditeur, 1995 (p. 76)
*Il s'agit ici de dernière et de la plus grande version du Déjeuner (183 x 248 cm), conservée au
Museum of Modern Art de New York. Selon son habitude, Léger réalisa en effet plusieurs tableaux de
même sujet (quatre en tout, en 1919 et 1921).
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
7
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
L'Homme au Chandail
1924
Huile sur toile
65 x 92 cm
"L'expression a toujours été un élément trop sentimental pour moi. Je sentais la figure humaine non
seulement comme un objet, mais puisque je trouvais la machine si plastique, je voulais donner à la
figure humaine la même plasticité…"
Fernand Léger, cité par Dora Vallier, "La vie dans l'oeuvre de Léger", in Cahiers d'Art, Paris, 1954,
n°2
"Qu'il emprunte ses constructions aux éléments de la mécanique ou à ceux du corps humain, il délaisse
toute littérature. Sa sensualité plastique ne vise qu'à l'aspect de la forme, il est l'ennemi de tout
romantisme michelangelesque et rodinien : l'expression chez lui reste avant tout formelle, il demeure
donc le peintre, le plus peintre qui soit. Par ailleurs sa sensibilité, parfaitement instruite qu'elle est, de
toutes les ressources de la palette lui a donné l'œil le plus rapide que je connaisse pour découvrir, avec
le plus de sûreté, le ton exact qu'il faut. Et si l'on admire dans ses récentes figures une sérénité et un
poids qui font penser à ceux de la bonne statuaire, il faut trouver la raison de ces qualités dans un
tempérament robuste et sain, plein de décision, et chez lequel le souci du morceau plastique passe
toujours celui de l'organisation artistique."
Maurice Raynal, "Fernand Léger", in Cahiers d'Art, Paris, 1926, n°4
"Quant à la couleur elle-même – cet enfant périodiquement retrouvé que tant de pères indignes
voudraient aujourd'hui adopter – qui donc mieux que Léger en connaît les infinies ressources ? Qui,
mieux que lui – depuis le jeu éclatant et raffiné de quelques tons élémentaires, jusqu'à la gamme
sensible, intérieure des gris et des blancs, a su utiliser avec autant de puissance, de variété, d'efficacité,
cet instrument dangereux et qui ne pardonne pas aux apprentis sorciers."
Jean Bazaine, Fernand Léger. Peintures antérieures à 1940, Paris, 1945
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
8
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
Composition (Les Bois polychromes)
1944
Huile sur toile
73 x 92 cm
«Le séjour que Léger effectua l'été suivant [en 1943] à proximité d'une ferme abandonnée à Rouse's
Point, dans l'État de New York, a été raconté à maintes reprises. Les machines agricoles abandonnées,
leurs fragments envahis par les ronces se révélèrent une puissante inspiration visuelle qui aiguillonna
son imagination et ses réflexions. Il y passa les été de 1943, 1944 et 1945, travaillant fréquemment en
extérieur en compagnie de son ami le Docteur Siegfried Giedion, philosophe et aussi critique d'art
spécialiste d'architecture.[…]
Léger déclara à Sweeney : "pour moi [les machines agricoles abandonnées] devinrent une
caractéristique essentielle du paysage américain, ce manque de soin et ce gâchis, cet abandon aveugle
et impitoyable de tout ce qui est usagé et vieilli."»
Lawrence Saphire, "Paysages américains, filles américaines. Adieu New York et La Grande Julie", in
catalogue de l'exposition Fernand Léger, Paris, Centre Pompidou, 1997-1998
"Je ne suis pas dérouté par les troncs d'arbres. Au contraire, les arbres m'attirent beaucoup, mais
seulement quand ils n'ont pas de feuilles. Il y a des platanes dans le Midi qui se tiennent absolument
comme au garde à vous. On dirait vraiment qu'ils sont vivants. Vous suivez la route et c'est comme si
vous étiez à une parade. Il y a des troncs d'oliviers qui sont comme des serpents qui se dévorent. Et en
Normandie, les pommiers sans feuilles, quelle multiplication de formes incroyables. Quelle est la loi
qui fait que certains arbres partent tout droit, d'autres par contre sont tout tordus, entortillés ? […] C'est
ma grande passion les arbres."
Fernand Léger, cité par Dora Vallier, "La vie dans l'oeuvre de Léger", in Cahiers d'Art, Paris, 1954,
n°2
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
9
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
Repères biographiques
1881
Naissance de Fernand Léger à Argentan. Son père est marchand de bestiaux.
1890-1896
Scolarité au collège d'Argentan puis comme pensionnaire à l'école religieuse de Tinchebray. Seuls le
dessin et la gymnastique retiennent vraiment son intérêt.
Il travaille rapidement comme apprenti chez un architecte, à Argentan puis à Caen.
Vers 1900
Il s'installe à Paris où il est embauché comme dessinateur chez un architecte.
1902-1903
Il fait son service militaire à Versailles, comme sapeur au 2e Génie.
1903
Il est admis à l'École des Arts Décoratifs,qui vient d’être fondée, et suit également en élève libre les
cours de l’atelier de Léon Gérôme puis de Gabriel Ferrier à l'École des Beaux-Arts, où il a été refusé.
Il peint des natures mortes et des paysages (qu'il détruira pour la plupart, peut-être au moment où il
signera son contrat avec Kahnweiler) en utilisant la technique divisionniste et pointilliste.
Il dessine aussi d’après le modèle vivant à l'Académie Julian.
1904
Il mène une vie difficile et précaire, employé chez un architecte, retoucheur chez un photographe.
Octobre : il partage un atelier avec son ami d'enfance André Mare, 21 avenue du Maine.
1906-1907
Atteint d'une maladie pulmonaire, il passe l'été à Argentan, avant de partir en Corse, à Belgodère, où
son ami Henri Viel l'invite à passer l'hiver pour se soigner. Il effectuera trois séjours en Corse en 19071908.
1907-1908
Rétrospective Cézanne au Salon d'Automne, où Léger envoie cinq paysages de Corse.
Il passe l'hiver à l'Île Rousse.
1909
Revenu à Paris, il s'installe à La Ruche, pittoresque phalanstère d'artistes où il se lie avec Delaunay,
Chagall, Soutine, Archipenko, Laurens, Lipchitz, Max Jacob, Apollinaire, Reverdy, Blaise Cendrars,
Maurice Raynal.
Il rencontre aussi le Douanier Rousseau.
1910
Avec Delaunay, Gleizes, Metzinger, Le Fauconnier, il participe à Puteaux, chez Jacques Villon, aux
réunions qui donneront naissance à la "Section d'Or", et participe à la vie intellectuelle et artistique de
Montparnasse, autour de la Rotonde, de la Closerie des Lilas…
Il peint une série de Toits et fumées qu'il voit de sa fenêtre rue de l'Ancienne Comédie.
Grâce à Apollinaire et Max Jacob, il rencontre Daniel-Henry Kahnweiler qui expose déjà Braque et
Picasso dans sa galerie de la rue Vignon.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
10
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1911
Il expose sa première grande toile, Les Nus dans la forêt (1909-1910), au Salon des Indépendants,
salle 41. Grâce à Apollinaire, cette salle est une exposition collective qui regroupe Gleizes, Le
Fauconnier, Metzinger, Marie Laurencin, Delaunay et Léger. Le Salon présente également une
rétrospective du Douanier Rousseau.
1912
Avec Robert Delaunay, il connaît la "période héroïque de la couleur", employée en tons purs.
Il expose La Femme en bleu au Xe Salon d'Automne, et il prête Le Passage à niveau pour décorer le
salon de la "Maison Cubiste" conçue par André Mare et Raymond Duchamp-Villon.
En octobre, il participe au Deuxième Salon de la Section d'Or, à la galerie La Boétie ; Marcel
Duchamp y expose son Nu descendant un escalier.
Exposition à la Galerie Kahnweiler.
1913
Il reprend l'atelier de Henri Le Fauconnier, au 86 rue Notre-Dame-des-Champs, et le gardera jusqu'à
la fin de sa vie.
20 octobre : il signe son premier contrat, avec Kahnweiler, lui donnant l'exclusivité pour trois ans. Il
ne noue cependant pas de relations particulièrement chaleureuses avec les autres artistes –
"montmartrois" – de la galerie (Picasso, Vlaminck, Derain…)
Il participe à l'exposition de l'Armory Show à New York, et au premier Herbstsalon à Berlin.
1914
A Montparnasse, Léger fréquente beaucoup le milieu des émigrés russes, qui le fascinent (Larionov et
sa femme Gontcharova, Chagall, Archipenko, Marie Vassiliev, dans l'académie de laquelle il donne
des conférences etc…)
Il rencontre Jeanne Lohy.
2 août : il est mobilisé comme sapeur dans le Génie, et est envoyé en Argonne, jusqu'en 1916. Il est
ensuite envoyé à Verdun comme brancardier (1916-1917). Dans les tranchées, il exécute de nombreux
dessins, sur toutes sortes de supports, qui lui servent d'études pour de futures toiles.
1917
Gazé à Verdun, il est hospitalisé à Villepinte et réformé à la fin de l'année.
Kahnweiler étant à l'étranger, Léger prend contact avec Léonce Rosenberg qui débute son activité de
marchand de tableaux, et lui achète La Partie de cartes qu'il vient de terminer.
Exposition à la Galerie de l'Effort Moderne (Léonce Rosenberg), avec Czaky.
1918
1er juillet : il signe un contrat avec Léonce Rosenberg, et peut ainsi retrouver son atelier et reprendre la
peinture dans une certaine sécurité matérielle.
Séjours à Vernon, où il s'inspire de l'environnement de péniches, de remorqueurs, de mécaniciens etc.
Il peint Les Disques, qui traduit son intérêt pour la ville moderne, la couleur, après les années de
grisaille de la guerre.
Publication de J'ai tué, de Blaise Cendrars, illustré de cinq dessins de Léger.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
11
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1919
Février : première exposition personnelle à Paris, à la galerie de l'Effort Moderne de Léonce
Rosenberg.
Printemps: il peint La Ville, grand tableau manifeste.
Octobre : voyage en Norvège et en Suède.
2 décembre : il épouse Jeanne Lohy.
Il illustre La Fin du monde filmée par l'ange Notre-Dame, roman de Blaise Cendrars (22 illustrations).
Eléments mécaniques.
1920
Janvier : il expose La Ville au Salon des Indépendants.
Il rencontre Le Corbusier (qui fonde avec Ozenfant L'Esprit nouveau). Très amis, ils collaboreront sur
de nombreux projets.
Il découvre Mondrian et Van Doesburg chez Léonce Rosenberg.
Série des Remorqueurs et des Femmes au miroir, puis compositions avec femmes dans un intérieur :
corps géométrisés, mécanisés.
1921
Série de paysages animés inspirés par la campagne normande.
Il peint Le Grand Déjeuner.
Il collabore avec Blaise Cendrars au film d'Abel Gance, La Roue, illustre Lunes en papier, d'André
Malraux, édité par la Galerie Simon.
1922
Août : il voyage à Munich et Vienne avec Kahnweiler.
Il expose avec Baumeister à la galerie Der Sturm à Berlin.
Il rencontre à la Ruche Maïakovski.
Remettant en cause la peinture, Léger se consacre aux industries du spectacle, concevant décors et
costumes pour les Ballets Suédois de Rolf de Maré, installés au Théâtres des Champs-Elysées.
Il réalise les décors et les costumes de Skating Rink pour Rolf de Maré (créé le 20 janvier 1922, sur
une musique d'Arthur Honegger).
1923
Il réalise les décors et les costumes de La Création du Monde pour Rolf de Maré (créé le 25 octobre
1923, sur une musique de Darius Milhaud).
Il participe avec Mallet-Stevens à la décoration du film de Marcel Lherbier L'Inhumaine.
1924
Il peint La Lecture.
Série des Compositions murales, abstraites et géométriques, et d'Eléments mécaniques.
Il réalise Le Ballet mécanique, avec Man Ray et Dudley Murphy (musique de Georges Antheil),
premier film sans scénario, fondé uniquement sur les contrastes d'images et de rythmes.
Il fonde avec Ozenfant l'"Académie de l'art moderne", atelier libre, au 86 rue Notre-Dame-desChamps. Marie Laurencin et Alexandra Exter y enseignent aussi.
Nouvelle alliance avec Léonce Rosenberg, dont il devient l'artiste principal.
Août-Septembre : voyage en Italie avec Léonce Rosenberg (Venise, Ravenne) ; Léger est plus
intéressé par les Primitifs que par les peintres de la Renaissance.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
12
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1925
Il renonce au cinéma pour reprendre la peinture, et rompt avec Blaise Cendrars.
Avec Delaunay, il décore le hall-jardin du "Pavillon d'une Ambassade française" conçu par MalletStevens pour l'Exposition internationales des Arts Décoratifs ; le scandale déclenché amplifie la
notoriété de Léger.
Il conçoit aussi pour le Pavillon de l'Esprit Nouveau de Le Corbusier ses premières peintures murales.
Novembre : première exposition personnelle à New York, aux Anderson Galleries, fondées par
Katherine S. Dreier et Marcel Duchamp.
Les grands collectionneurs-amateurs commencent à acquérir ses œuvres (Alfonse Kann, le baron
Gourgaud, Raoul La Roche…).
1926
Mai : exposition à Paris, à la Galerie des Quatre Chemins.
1928
Février : il se rend à Berlin à l'occasion de son exposition à la Galerie Flechtheim.
Mars : exposition à la Galerie de l'Effort Moderne.
Période des objets dispersés dans l'espace et des recherches dynamiques.
1930
Il peint La Joconde aux clefs, exposée en Novembre à la Galerie Paul Rosenberg (qui ne poursuit pas
sa collaboration avec Léger. Pendant la dizaine d'années qui suivent, Léger vend seul ses grands
tableaux de Salon, empilés dans son atelier).
Série des Danseuses.
Il rencontre Calder.
Voyage en Espagne avec Jeanneret et Le Corbusier.
Le Docteur Reber lui commande un panneau mural destiné à sa maison de Chailly, en Suisse.
1931
Il peint La Baigneuse.
Il rencontre Simone Herman.
Juillet-Août : il séjourne à Bodensee, en Autriche, chez Gerald et Sara Murphy, couple fortuné dont il
avait fait la connaissance en 1921 ; ils l'invitent à l'automne aux Etats-Unis.
Septembre-Décembre : premier voyage aux Etats-Unis, à New York et Chicago.
1932
Il enseigne à l'Académie de la Grande Chaumière pendant deux ans.
Il devient membre de l'Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires, présidée par André
Gide.
Son élève Nadia Khodassievitch devient son assistante à l'Académie de l'Art moderne.
1933
Il poursuit la peinture des "grandes figures" : il peint Marie l'Acrobate.
Avril : il séjourne à Zurich, à l'occasion de la rétrospective de son oeuvre au Kunsthaus. A cette
occasion, publication d'un numéro spécial des Cahiers d'Art consacré à Léger.
Août : voyage en Grèce avec Le Corbusier, à l'occasion du Congrès International d'Architecture
Moderne (C.I.A.M.) .
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
13
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1934
Son "Académie de l'Art moderne" devient l'"Académie d'Art contemporain".
Il devient membre de l'Union des Artistes Modernes (U.A.M.), et le restera toute sa vie.
Juillet : il séjourne à Antibes, chez les Murphy.
Août : il séjourne à Londres, où il dessine les costumes d'un film d'Alexandre Korda (qui ne sera pas
réalisé).
Septembre : il séjourne à Stockholm, à l'occasion de l'exposition rétrospective de son oeuvre.
Il se montre très accueillant pour Kandinsky, qui s'installe à Neuilly à son arrivée d'Allemagne.
Préoccupé par l'art mural, il peint assez peu, et dessine des objets antigéométriques, racines de poirier,
silex,gigots…
1935
Juillet : il séjourne à Bruxelles, à l'occasion de sa participation à l'Exposition Internationale, où il
conçoit le décor d'une salle de culture physique pour le pavillon français de Le Corbusier et Charlotte
Perriand.
Octobre : second séjour aux Etats-Unis, à l'occasion de sa première rétrospective, au Museum of
Modern Art à New York, puis à l'Art Institute de Chicago. Il établit des contacts amicaux et fructueux
avec plusieurs intellectuels américains (James J. Sweeney, Dos Passos…).
1936
Il est chargé d'étudier une décoration – jamais réalisée – pour la Tour Eiffel.
Il conçoit les décors du ballet de Serge Lifar David Triomphant, créé le 15 décembre 1936 pour
l'ouverture du Théâtre de la Cité Universitaire, et repris à l'Opéra de Paris en mai 1937.
Roland Brice, qui sera son céramiste, l'invite à parler devant les ouvriers des usines Renault à
Boulogne-Billancourt.
Il reçoit des commandes de l'Etat pour l'Exposition internationale, plusieurs décorations et panneaux
pour des pavillons, spectacles etc., qui lui permettent d'exposer ses idées sur l'accès à la culture pour
le plus grand nombre.
1937
Epoque des Papillons et fleurs.
Février : exposition rétrospective à la Galerie Paul Rosenberg.
Il conçoit une décoration pour la Fête des Syndicats C.G.T. au Vélodrome d'Hiver.
Il peint Le Transport des Forces pour le Palais de la Découverte.
Il prononce plusieurs conférences dans des centres populaires, tentant d'établir des contacts entre l'art
moderne et le monde ouvrier.
Novembre : il séjourne en Finlande, à l'occasion d'une exposition Léger-Calder à Helsinki.
1938-1939
Septembre à Mars : troisième séjour aux Etats-Unis. Il conçoit des décorations pour l'appartement de
Nelson A. Rockefeller Jr. à New York. Il séjourne à Provincetown chez Dos Passos et à Long Island
chez l'architecte Harrisson. Il donne huit conférences à l'université de Yale, sur l'action de la couleur
dans l'architecture.
Expositions personnelles à Londres, New York, Bruxelles.
1939
Il peint de grands formats aux figures monumentales (Adam et Ève, Composition aux Perroquets…)
Il conçoit les décors de Naissance d'une cité, pièce de Jean-Richard Bloch créée au Vélodrome
d'Hiver, avec une musique de Darius Milhaud, Honegger et Wiener.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
14
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1940
Il ferme son atelier, se réfugie en Normandie (à Lisores), à Bordeaux, puis Marseille, d'où il
s'embarque pour les Etats-Unis en Octobre.
Il enseigne à l'université de Yale, où il retrouve Henri Focillon, Darius Milhaud, André Maurois.
Grande activité créatrice.
1941
Été : il traverse les Etats-Unis en autocar pour se rendre en Californie, où il est chargé de cours à Mills
College. Une exposition de ses œuvres est organisée dans la Galerie d'Art de l'Université.
A New York, il rencontre les artistes en exil, chez Pierre Matisse : Matta, Breton, Ernst, Mondrian,
Ozenfant, Chagall…
1942
Série des Plongeurs. Début des "couleurs en dehors", inspirées par les projections lumineuses colorées
et alternées des publicités de Broadway.
Le Museum of Modern Art achète la plus grande version du Grand Déjeuner à Paul Rosenberg.
1943
Il rencontre le Père Couturier, avec lequel il voyage au Canada, et envisage, sans suite, une
collaboration.
Été : il séjourne près d'une ferme abandonnée, à Rouse's Point, près de la frontière canadienne.
Série de Paysage, machines agricoles abandonnées et envahies par la végétation.
1944
Série des Cyclistes.
Il collabore au film de Hans Richter, Dreams that money can buy, avec Calder, Duchamp, Ernst, Man
Ray.
1945
Il adhere au Parti Communiste Français, comme signe de son attachement au people français et à la
Résistance.
Thomas Bouchard réalise le film Léger in América, avec des commentaires de l'artiste.
Décembre : il rentre en France par Le Havre, se rend à Lisores.
1946
Fin Janvier : il retrouve Paris.
Exposition de ses œuvres d'Amérique à la Galerie Louis Carré.
Il peint Adieu New York.
1947
Il expose avec Calder à Amsterdam et à Berne.
Exposition d'œuvres récentes à la Galerie Louis Carré.
1948
Il conçoit un décor mural, réalisé par les élèves de l'atelier, pour le Congrès International des Femmes,
à la Porte de Versailles.
Il conçoit les décors et les costumes de Pas d'Acier, de Prokofiev, présenté par les Ballets des ChampsElysées,
Il voyage en Pologne, à l'occasion du Congrès de la Paix à Wroclaw.
Le Père Couturier lui commande une mosaïque pour la façade de l'église du Plateau d'Assy, en HauteSavoie.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
15
MALINGUE
26, Avenue Matignon 75008 Paris
1949
Attirés par la popularité de Léger, de nombreux jeunes américains rejoignent son atelier transporté
boulevard de Clichy.
Il illustre Les Illuminations de Rimbaud (publié en 1951), et réalise le texte et les illustrations pour Le
Cirque, publié par Tériade.
Exposition rétrospective à Paris, au Musée national d'Art moderne.
Il réalise ses premières céramiques à Biot, avec Roland Brice.
Il peint Les Loisirs, Hommage à Louis David (1944-1949).
1950
Décès de Jeanne Léger.
Série des Constructeurs.
Il conçoit une mosaïque pour la crypte du Mémorial américain de Bastogne.
Exposition à la Tate Gallery de Londres.
Il conçoit les décors et costumes de Bolivar, opéra de Darius Milhaud créé le 12 mai 1950 à l'Opéra de
Paris.
1951
Il conçoit des vitraux pour l'église d'Audincourt (Doubs), à la demande du Père Couturier.
Il voyage en Italie à l'occasion de la Triennale de Milan.
Il s'installe à Chevreuse pendant une crise de sciatique qui l'immobilise.
Nombreux paysages de Seine-et-Oise.
1952
Février : il épouse Nadia Khodassievitch, son assistante, et s'installe à Gif-sur-Yvette.
Juin : il séjourne à Venise, à l'occasion de la XXVIe Biennale, où il expose dans le Pavillon français ;
c'est Dufy qui reçoit le Grand Prix international de Peinture.
Il conçoit la décoration de la grande salle du Palais des Nations-Unies à New York.
Décembre : il séjourne à Vienne, comme délégué au Congrès des Peuples pour la Paix.
1953
Il peint La Partie de Campagne.
Il illustre Liberté, le poème de Paul Eluard.
Exposition aux Etats-Unis (Chicago, San Francisco,New York).
1954
Il peint La Grande Parade.
Il conçoit des vitraux pour l'église de Courfaivre, en Suisse, et pour l'Université de Caracas, ainsi
qu'une mosaïque pour le bâtiment administratif de Gaz de France à Alfortville.
Il fait des projets pour une décoration de mosaïque pour l'Auditorium de l'Opéra de Sao Paulo.
Il reçoit la commande d'une décoration pour l'Hôpital mémorial de Saint-Lô, inaugurée en 1956.
1955
Juin à Septembre : exposition rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Juillet : il séjourne à Prague à l'occasion du Congrès des Sokols.
Il obtient le Grand Prix de la IIIe Biennale de Sao Paulo.
17 août : il meurt à Gif-sur-Yvette, où il est inhumé
Les Repères biographiques ont été réunis à partir des biographies publiées dans les catalogues des
expositions Fernand Léger, Paris, Musée des Arts décoratifs, 1956, Villeneuve d'Ascq, Musée d'art
Moderne, 1990, Paris, Centre Georges Pompidou, 1994-1955 et Lyon, Musée des Beaux-Arts, 2004.
Tél. 33 (0)1 42 66 60 33 – Fax. 33 (0)1 42 66 03 80 – E-mail : [email protected] – www.malingue.net
S.A. AU CAPITAL DE 100.000 EUROS – SIRET 622 029 213 00023 – CODE APE 4779 Z – RC SEINE 62 B 2921 – TVA CEE FR 02 622 029 213
16