Mgr Georges Gils - Communauté du Pain de Vie
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Mgr Georges Gils - Communauté du Pain de Vie
1 Déclaration commune de membres et ex-membres de la Communauté du Pain de Vie à Mgr Pierre Pican « C’ es tdufondmême d’ uneconv i ct i onfor t e qu’ i lyapér i ldev i ol ence» Paul Ricoeur Copie à : Mgr Georges Gilson Mgr Michel Santier Mgr Joseph Boishu Le 24 juin 2006 Monseigneur, Nous avons été informés de la rencontre du Collège des Anciens avec Mgr Gilson les 23 et 24 mai 2006 et de la lettre, écrite par le Collège et cosignée par Mgr Gilson. Nous avons aussi reçu la lettre « compte rendu » du Collège du 26 mai 2006 avec les dispositions prises par le Collège. Nous considérons ces deux lettres inacceptables dans leur fond comme dans leur forme, pour plusieurs raisons graves : - La scission proclamée, dans la lettre du 24 mai, co-signée de Mgr Gilson, a été déclarée unilatéralement, sans qu’ uneAs s e mbl é en’ a i tété convoquée, comme annoncé en 2002 ainsi que dans la lettre de Mgr Pican du 1er Octobre 2005. - Comment aussi valider de telles décisions alors que quatre membres du Collège étaient absents ? - Comment le Collège (dont certains membres ne sont même pas au CA de l ’ a s s oc i a t i on)peut-il décider de la dissolution de la FACPV sans que soit respecté le droit associatif, à savoir la convoc a t i ond’ uneAs s e mbl é eGé né r a l ee xt r a or di na i r e( soit l ’ é q u i va l e ntd’ une«Assemblée communautaire ») ? - Comme nta c c e pt e runt e lé c r i td’ unemi nor i t équa ndvouss a ve z ,c hi f f r e sà l ’ a p p ui ,que72% de sc ommun a ut a i r e spr é s e nt se n2001nes uivent plus le pôle fondation malgré les affirmations contraires du pôle Fondation (qu’ i lvous faudrait vraiment vérifier cf le listing envoyé récemment). Nousvoul onsdoncf a i r es a voi ra uxr e pr é s e nt a nt sof f i c i e l sdel ’ Eg l i s e qu’ a pr è s5 a nné e sd’ a t t e nt epa t i e nt ee tl e plus souvent douloureuse, espérant de l ’ i ns t i t ut i onundi s c e r ne me ntc l a i re tunea t t i t udepa s t or a l ec ohé r e nt e ,nousdénonçons le contenu de ces deux lettres du Collège e ta t t e s t onsqu’ elles sont l ef r ui td’ une pensée perverse. Le pôle fondation « s ’ e nt ire » avec tous les honneurs ! Et de « courir » à Rome au rassemblement des communautés nouvelles fort de cette lettre e tdupr oj e td’ une reconnaissance internationale qui sera facilitée par de telles déclarations reconnues « officielles ». 2 Pensiez-vous encore possible une réconciliation entre les différents membres de la communauté lors de cette rencontre du Collège avec Mgr Gilson ? Il était évident, pour tous, que les ruptures étaient déjà faites, lourdes, parfois violentes (comme la reprise de la communauté de St Amand manu militari) et ce depuis un certain temps déjà. Bien malheureusement. Parlons franchement : nous pensons avec force que Pascal et Marie-Annick Pi ng a ul t ,bi e nquen’ é t a ntpl usofficiellement responsables généraux demeurent les décideurs absolus. Pl usg r a ve me nte nc or e ,l ’ e xpé r i e nc enousmont r equenous sommes tous, me mbr e sdel ac ommuna ut éoupa s t e ur sdel ’ Eg l i s e , confrontés a uxa g i s s e me nt sd’ un manipulateur. Tout au long des années, de manière très cachée mais pas moins efficace, on a assisté à la mise en place de procédés de harcèlement moral, voire de viol de conscience.C’ e s tdenot or i é t épubl i quea upr è sde snombr e uxchrétiens ou amis que nous côtoyons dans nos différents diocèses. Alors pourquoi ne pas pouvoir (ou vouloir ?) y met t r eunt e r mea v a ntquec e l an’ é c l a t ea ug r a ndj our? Quelle est cette langue de bois qui habite chacun, comme elle nous a habités nous-mêmes ? Les preuves ne sont-elles pas évidentes maintenant ? Nousde vonsa us s idé nonc e rl ’ opa c i t éf i na nc i è r equipr é va ut dans la gestion de l aFACPVde pui sdenombr e us e sa nné e s . .Nouspouvonsa us s ipa r l e rd’ e nr i c hi s s e me nt pe r s o nne ldel af a mi l l ePi ng a ul tqua ntàl ’ ut i l i s a t i on, à des fins personnelles, de finances associatives (camping-car, matériel audio-visuel, voyages aériens en famille). Déjà un évènement dramatique en Décembre 1995 –le suicide de Sr ChristineMarie –s ’ é t a i tvoul uuna ve r t i s s e me ntdé s e s pé r és url ’ e xe r c i c epe r ve r sdel ’ a ut orité du couple serviteur (lettres de Sr Christine-Ma r i el ’ a nnonç a nte tc onf i r ma tion de témoins). Et nous pourrions remonter plus avant dans le temps : les exemples sont légion… Vous ne semblez pas retenir ces faits ; mais nous attendons de nos pasteurs c e t t el i be r t éàdé nonc e rl ’ i nj us t i c e ,c ommevi e ntdel ef a i r e ,t a r di ve me nt ,l epa pe Benoît XVI avec le fondateur des Légionnaires du Christ… La lettre du Collège du 26 mai précisant que « seuls Pascal et Sr Margareth sont interlocuteurs pour toutes les questions relatives aux relations ecclésiales touchant à la situation communautaire actuelle »c ont i nuedemont r e r ,s ’ i le n était encore be s oi n,l ’ a bs ol ueprégnance des Pingault sur les décisions prises et à venir. Ce t t el e t t r ec ompor t ed’ a i l l e ur sdenombr e uxmensonges quant à la « vitalité des régions »dé c r i t e s ,not a mme ntàl ’ I l eMa ur i c e ,a uBr é s i l ,e nI s r a ë l …Toutes ces fabulations sont aisément démontables. Dé j àl ’ As s e mbl é ede20 01,oùt ousl e svot e sl ’ onté t éàpresque 98%, « respirait » la manipulation (par ex, la « Stèle » que beaucoup ont été contraints de signer, le regrettant depuis). Evènement qui à lui seul devait rendre cette Assemblée juridiquement invalide et moralement inacceptable (deux évêques en avaient signalé l ’ é v e nt ua l i t é ) . Nous pensons que la crédibilité du témoignage évangélique, et donc de l ’ Eg l i s e ,passe par cette capacité à reconnaître les erreurs, les faiblesses, les manquements qui portent atteinte aux personnes. Sur un plan plus statutaire, depuis le dernier chapitre de 2001, plusieurs décisions ont été prises par le pôle fondation en outrepassant ses prérogatives ; cela 3 aussi vous le savez. Nous y reviendrons plus loin, le comble étant atteint dans la lettre du 16 Juin. Pensez-vous profondément légitime de sortir de cette crise par une simple scission qui surtout, conforte le pôle fondation de son « bon droit » ? D’ a i l l e ur sc e t t el e t t r eduCol l è g epa r l ed’ unes c i s s i one nt r e2g r oupe s: que deviennent ceux et celles qui ne sont pas en maisons communautaires mais toujours l i é spa rde svœux,quionte uxa us s idonné ,s e r vidur a nt10,15,20a ns? Qui va prendre soin de chacun dans cette situation ?I ls ’ a g i tbi e nd’ uné c l a t e me nt .Pa sunmot de sc a us e sdec e t t edé c hi r ur e ,d e sc ons é que nc e s … Lec ompt er e ndudu conseil parle lui, de se « réjouir » de la vie des Maisons et des « nombreux signes de vitalité » !! Nous ne pensons pas souhaitable, pour qui que ce soit, de mettre ces questions sur la « place publique », mais ce « silence assourdissant » ne peut durer. Lors de la délégation donnée à Mgr Gilson pour sortir de cette crise, nous avions compris que Mgr Gilson avait un réel pouvoir de décision ;ori ll ’ adé me nt ià plusieurs reprises, et cependant il appose sa signature sur la lettre du 24 mai 2006 !! Nous avouons ne pas comprendre… Nous prenons acte de la lettre de Mgr Pican du 06 juin 2006, confirmant que le Col l è g en’ apa sàl uis e ula ut or i t épourpr oc l a mer une scission unilatéralement, et de s ade ma ndequ’ uneAs s e mbl é es er é uni s s e .La seule instance qui peut en effet décider une séparation ou scission est une assemblée de donnés, de même une modification des statuts selon ces statuts eux-mêmes. Et enfin, nous en arrivons à la lettre du Collège en date du 16 juin 2006, c ont r ove r s equa s ii mmé di a t eàl adé c i s i ondeMg rPi c a ne nda t edu6j ui n.( C’ e s tun des signes caractéristiques de tout harcèlement moral : la nécessité de se nourrir d’ é t e r ne l l e spol é mi que s .) Cette lettre bafoue sans scrupule toutes les règles établies ! Qui détient le droit –dans une association privée de fidèles laïcs régie par des Statuts reconnus officiellement par un évêque : - de « mettre en léthargie » les structures canoniques actuelles ? selon quelle procédure ? - de réécrire sur simple décision de quelques-uns, de nouveaux statuts, dits « romains internationaux », en 2008 ? - de passer allègrement par-dessus tout ce que vous-mêmes, quatre évêques, avez tenté de conseiller ou de corriger, après avoir entendu nombre de f r è r e se ts œur s ,oul ul e ur sl e t t r e souc ons ul t él ’ é pa i sdos s i e rc ons t i t ué auprès du S.A.M à Paris ? - de fixer arbitrairement une date (31 juillet 06) qui décidera du renvoi pur et s i mpl edeme mbr e sl i é spa rde svœuxs ol e nne l s? - d’ oser renverser la problématique du manque de communion, alors que depuis le chapitre général de 2001 nous essayons, toujours en vain, les uns l e sa ut r e s ,d’ obt e ni runvé r i t a bl etemps de dialogue ? - d’ oser supprimer la Maison-mère (Sommervieu) par simple « commodité » personnelle ? 4 Tout ceci est, présentement,d’ uneg r a vi t ée xt r ê meet trop dangereux pour l ’ a ve ni r . Nousde ma ndonsdonc ,t r è sof f i c i e l l e me nt,àl ’ a ppuidenoss t a tuts toujours en vigueur - que seul un Chapitre général peut modifier - et comme convenu depuis 2002 ave cl ’ a s s e nt i me ntdeMg rPi c a n,é vêque de la Maison-mère, la réunion prochaine d’ uneAs s e mbl é eExt r aor di na i r eet nous demandons aussi, avec insistance, au cours de cette Assemblée la présence de Pascal et Marie-Annick Pingault, qui depuis 2001 refusent toute confrontation avec des « opposants » en présence de représentant(s) d’ Eg l i s e! En pleine transparence avec vous, évêques accompagnateurs, nous vous informons que nous tenons Mgr Rylko informé de la dérive sectaire que connaît la Communauté du Pain de Vie. Respectueusement, en Eglise. Pierre-Bernard Lecarpentier Sr Claire Schmeltz Thomas et Margot Held Bernard et Françoise Chevaux Anne Decourty Jérôme et Augustine Dandjinou Gisèle Boivin (ex Sr Marie-Joseph) Rémi et Claudine Koller Sr Dominique Hennebelle J. Yves et Danielle Citeau J. Luc et M. Joseph Le Carpentier Sr Marie Emmanuel Daniel Onfray Père Isaac Jacob Jacques et Marie Poullet Bruno et France Bauchet Yves et M. Gabrielle Baderou Eric de Genlis Anne-Marie Onfray Thérèse Bondu Sr Aimée de Jésus Emilie Letorivellec Sr Marie-Jean Vincent