n° spécial - Jeunes.gouv.fr

Transcription

n° spécial - Jeunes.gouv.fr
Relais Sports
Le magazine mensuel du ministère des Sports
9es
Sur la
piste des
mondiaux
© Vandystadt/N. Gouhier
CHAMPIONNATS
DU MONDE D’ATHLÉTISME
n° spécial
NUMERO
SPÉCIAL
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ts
Du 23 au 31 août 2003, 2000 athlètes représentant 210
nations se retrouveront sur le site prestigieux du Stade
de France de Saint-Denis à l’occasion des 9es
Championnats du Monde d’Athlétisme de
l’I.A.A.F.
Durant neuf jours, de grands champions, valides
et handisports, nous offriront le magnifique
spectacle de leurs exploits et nous feront vivre
d’intenses moments d’émotion.
Cette manifestation sportive exceptionnelle, qui
réunira autour d’une même passion des centaines
de milliers de spectateurs enthousiastes, sera ainsi
une formidable occasion de célébrer les valeurs universelles
fondamentales de respect, de fraternité et de solidarité véhiculées par
l’éthique sportive.
C’est pourquoi je tiens tout particulièrement à saluer le dévouement de
l’ensemble des bénévoles et des acteurs du mouvement sportif qui, en
étroite collaboration avec l’Etat et les collectivités territoriales, ont mis leur
savoir-faire au service de la réussite de cette première édition française.
Je leur souhaite de recueillir les fruits de tous leurs efforts, et leur adresse,
ainsi qu’à tous les athlètes participant à la compétition, mes encouragements et mes vœux de succès les plus chaleureux.
© Vandystadt/C. Guibbaud
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Relais Sports
est une publication du ministère des Sports
78, rue Olivier de Serres - 75739 Paris CEDEX 15
Site Internet : www.sports.gouv.fr
Directeur de la publication : Jean-François Vilotte
Rédacteur en chef : Mikaël Geslin
Responsable de la rédaction : Béatrice Hopkins : 01 40 45 99 67 [email protected]
Coordination et rédaction : Frédéric Ragot
Mise en page : Natacha Enon
Impression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre - Sec, 75001 Paris
2
MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/C. Guibbaud
É
V
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E
Sommaire
M
2
LA PRÉSENTATION DE L’ÉVÉNEMENT
3
L’ORGANISATION DE L’ÉVÉNEMENT
4-5
L’ENGAGEMENT DE L’ETAT
6
LES ACTIONS D’ACCOMPAGNEMENT
7
LA DÉLÉGATION FRANÇAISE
8-9
LA FILIÈRE DE HAUT NIVEAU
10-11
LE HANDISPORT
12
LA SANTÉ DES SPORTIFS
13
ZOOM SUR LE MARATHON
14
AU FIL DE L’HISTOIRE
15
LE PROGRAMME
16
3
N
T
es neuvièmes championnats du monde d’athlétisme
IAAF auront lieu à Paris du 23 au 31 août prochain.
Neuf jours au cours desquels les étoiles de la
piste tenteront d’illuminer le Stade de France®.
Pour la première fois, la France aura l’honneur
d’accueillir et d’organiser cette compétition
majeure - plus de 2000 athlètes, 210 pays participants, 4,5 milliards de téléspectateurs -, considérée
comme l’un des trois principaux événements sportifs de la
planète, avec les Jeux olympiques et la coupe du monde de
football. Une occasion unique de réaffirmer le savoir-faire
français en matière d’accueil, d’organisation et de mobilisation. Pour ces mondiaux d’athlétisme, tout a été une nouvelle fois mis en œuvre, sur l’ensemble du territoire national et avec un engagement constant des services de l’Etat
et des collectivités territoriales, pour soutenir et accompagner cette grande fête du sport.
Car c’est bien un parterre de stars qui va se trouver rassemblé dans la ville lumière pendant neuf jours :
l’Américain Maurice Greene, triple champion du monde en
titre sur 100 m ; son compatriote Tim Montgomery,
recordman du monde sur cette même distance ; l’Algérien
Hicham El-Guerrouj sur 1 500 m et 5 000 m, ou encore les
Ethiopiens Kenesina Bekele et Haile Gebreselasie sur
10 000 m ; sans oublier les athlètes de l’équipe de France.
Qu’ils s’appellent Muriel Hurtis, Stéphane Diagana, Medhi
Baala ou Manuela Montebrun, tous auront à cœur de
briller dans leur antre du stade de France. Pour qu’au-delà
des résultats, l’athlétisme français puisse, dans la foulée de
ces neuvièmes championnats du monde, rester dans la course.
L
EDITO DU MINISTRE DES SPORTS
E
M
MIIN
NIISSTTÈÈRREE DDEESS SSPPO
ORRTTSS
L’ O R G A N I S AT I O N
l’ÉVÉNEMENT
© Vandystadt/P. Montigny
de
Le stade
Zoom sur
les volontaires
Ils évolueront dans le sillage des stars de la piste et des organisateurs
de la compétition, mais eux aussi contribueront à la réussite de ces 9es
championnats du monde d’athlétisme. « Ils », ce sont les volontaires,
véritables chevilles ouvrières de l’événement. 3 600 ont été retenus,
parmi la masse de candidatures parvenues au GIP. Ils seront partout
ou presque au gré de leurs missions : sur le lieu même de la compétition pour veiller au bon déroulement des épreuves, dans les tribunes
du stade pour guider public et médias, au cœur du village des athlètes pour veiller à la quiétude et à la sécurité de ces derniers, dans les
transports, les hôtels, etc… Bref, ils seront incontournables. 70 % de
ces bénévoles, férus d’athlétisme et qui ont décidé de se mettre au service de leur passion, sont originaires de la région Ile-de-France et
40 % sont des licenciés FFA. Pendant l’événement, toutes et tous
bénéficieront d’une prise en charge de leurs repas, de leurs frais de
transport sur le réseau Ile-de-France et ceux qui le souhaiteront pourront être hébergés à prix réduit en résidence universitaire.
4
L’hébergement des athlètes
C’est la Cité internationale universitaire de Paris, située au sud
de la capitale, qui aura la lourde charge d’accueillir les 2 000
athlètes pendant les neuf jours de compétition. Toutes les délégations
– 210 au total – ont accepté d’être logées dans ce village idéalement situé (30
minutes du stade de
France et à proximité
des centres d’entraînement) et offrant des
conditions idéales
d’hébergement, de
relaxation et de préparation.
DR/Cité Internationale
Construit pour accueillir la coupe du monde de football
en 1998 et théâtre de nombreux événements sportifs et
culturels depuis, le Stade de France®, en Seine-SaintDenis, est l’écrin naturel et approprié pour accueillir
l’une des plus grandes manifestations jamais organisées
en France. Cette enceinte adoptera sa configuration athlétisme pendant toute la durée de l’événement (75 000
places contre 80 000 dans sa version football-rugby).
La billetterie
DR/Paris 2003 Saint-Denis
Pour satisfaire tous les
publics, le comité d’organisation a mis en place
différentes formules
de billetterie à des tarifs
relativement accessibles pour un événement de cette ampleur
(de 30 à 790 e avec des matinées à 8 e). Le plus complet
des « packs » permettra à son possesseur d’assister entièrement aux neuf jours de compétition, un autre donnera accès
à deux journées aux choix, etc. Sans oublier la billetterie à
l’unité. Bref, de quoi contenter les passionnés d’athlétisme
comme les simples amateurs de grand spectacle.
MINISTÈRE DES SPORTS
Billet
de
Billet de…
ESSAR GABRIEL
Directeur général du comité d'organisation
de Paris 2003 Saint-Denis
CHIFFRES CLÉS
DR GIP Paris 2003 Saint-Denis
210 pays participants
2 000 athlètes
3 500 représentants des médias
3 600 volontaires
20 000 accrédités au total
500 000 spectateurs
24 épreuves masculines, 22 épreuves féminines
204 médailles à remettre
4,5 milliards de téléspectateurs dans le monde
(audience prévisionnelle cumulée)
90 millions de téléspectateurs en France
(audience prévisionnelle cumulée)
”
3 000 heures de diffusion télévisée dans le monde
100 heures de diffusion télévisée en France
72 400 plateaux repas distribués
1 100 tonnes de déchets à évacuer
20 sites officiels (hôtels, terrains d’entraînement, etc.)
DR/RATP
Les transports
Pour acheminer les milliers de compétiteurs et de spectateurs chaque jour vers le Stade de France®, le comité
d’organisation des mondiaux et la RATP ont mis en
place un dispositif à la hauteur de l’événement.
Les athlètes atteindront la Seine-Saint-Denis en
30 minutes depuis leur village (dont 17
minutes en RER B à bord de rames
dédiées), tandis que le public verra la
capacité des trains sur la ligne B
du RER doublée et le trafic renforcé sur les lignes D (RER)
et 13 (métro), ainsi que
sur le réseau de
bus.
Organiser ces neuvièmes championnats du
monde d’athlétisme est un formidable défi pour
notre comité d’organisation. Si la France a
démontré, par le passé, sa capacité à accueillir
de grandes compétitions internationales, cet événement est sans commune mesure sur la seule
région parisienne. Pour les comparer avec la
coupe du monde de football et les Jeux olympiques, je dirai que ces championnats du monde
sont en fait des Jeux d’athlétisme. Les chiffres
parlent d’eux-mêmes : 210 nations en lice, 2000
athlètes, 9 jours de compétitions consécutifs, 46
médailles d’or à attribuer, plus de 30 000 nuitées,
etc. Pour tous les membres du Groupement d’intérêt public (GIP), à commencer par son président, le préfet Jean Dussourd, la réussite de ces
mondiaux passera, dans un premier temps, par
un bon accueil à l’aéroport de toutes les délégations, un hébergement adapté aux exigences de
chacun, un transport performant, une sécurité
sans faille et enfin une bonne organisation de la
compétition en elle-même. Le message que nous
voulons faire passer est que l’amateur d’athlétisme prendra plus de plaisir à être spectateur au
Stade de France® plutôt que de suivre la manifestation devant sa télévision. Pour que le bilan soit
vraiment positif, nous espérons que l’équipe de
France répondra présente au rendez-vous et que
la météo sera également de la partie. Et au-delà
de l’événement, notre souhait est que tout l’athlétisme français bénéficie de l’impulsion que vont
donner ces championnats du monde.
”
5
MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/C. Guibbaud
Q U A N D
L ’ E T A T
E N T R E
E N
P I S T E
L’implication du ministère des
Sports dans ces neuvièmes
championnats du monde
d’athlétisme est à la hauteur
de l’événement. Tour d’horizon.
orsque la France a été désignée le 3 avril
2000 par la fédération internationale
d’athlétisme (IAAF) pour accueillir les 9es
championnats du monde, un premier
comité d’organisation s’est constitué sous
la forme d’une association relevant de la
loi de 1901. En février 2002, afin de permettre une plus forte implication de l’Etat, celui-ci s’est
transformé en GIP (Groupement d’intérêt public), avec
la nomination à sa tête du préfet Jean Dussourd.
Le budget du GIP s’élève aujourd’hui à 57 millions d’euros,
dont près de la moitié (22,1 millions) est financée par
le ministère des Sports. Une subvention exceptionnelle
a été votée et attribuée en 2002. Le reste du budget est
assuré par les collectivités territoriales (6,1 millions), les
recettes de billetterie et les partenaires.
Pour aider la Fédération française d’athlétisme à mieux
faire connaître la pratique de la discipline en France, le
ministère s’est également impliqué dans la mise en
place et la coordination d’actions dites d’accompagnement autour de la compétition. « Notre rôle n’est pas de
financer ces opérations, mais simplement de s’assurer
qu’elles sont bien complémentaires », précise Robert
L
6
Dureville, adjoint au chef du bureau des relations internationales et grands événements sportifs du ministère. La
Fédération française d’athlétisme, le Comité national
olympique et sportif, le ministère de la Jeunesse, de
l’Education Nationale et de la Recherche ou le ministère
des Affaires Etrangères sont les principaux maîtres
d’oeuvre de ces actions d’accompagnement.
Par ailleurs, le ministre des Sports, Jean-François
Lamour, convaincu de la nécessité pour les athlètes
français de briller à domicile, a décidé d’accorder à la
direction technique nationale de la Fédération française d’athlétisme une aide financière supplémentaire de
150 000 t en 2002 et de 100 000 t en 2003 sur le
budget de préparation, au titre de la convention d’objectifs, pour permettre aux membres de l’équipe de
France de se préparer dans des conditions optimales.
Un effort particulièrement apprécié par les principaux
concernés, à l’image de Manuela Montebrun : « Ce soutien renforcé permet aux athlètes d’éliminer les soucis
matériels », explique la championne de France du lancer de marteau. « C’est un plus pour se concentrer plus
particulièrement sur l’aspect sportif. »
MINISTÈRE DES SPORTS
La tournée nationale
des Kid Stadium
Ce circuit d’animations offre aux enfants d’âge primaire
(6-12 ans), tout au long de l’été, une initiation ludique à
l’athlétisme. 2003 jeunes se retrouveront en finale nationale, à Paris et Saint-Denis, du 28 au 30 août.
En marge des épreuves sportives, des
actions dites d’accompagnement auront
lieu pendant les championnats du
monde, avec comme principal objectif de faire découvrir au plus grand
nombre l’athlétisme et sa pratique.
Opération 6 000 minimes/
Le défi des lycées
Ces compétitions à l’aspect ludique ont opposé toute
l’année des équipes de collégiens et de lycéens. Au
terme de sélections, les meilleures équipes se retrouveront dans les tribunes du Stade de France® fin août.
Seine-Saint-Denis en Pointes
Allons en France
A l’initiative du ministère des Affaires Etrangères, 220 jeunes,
âgés de 16 à 20 ans, sélectionnés dans les lycées français du
monde entier, participeront à la cérémonie d’ouverture, avant
de profiter du spectacle aux côtés de leurs camarades français.
5 000 enfants issus des 40 communes de la Seine SaintDenis fréquentant les centres de loisirs sans hébergement, les
écoles municipales des sports et les dispositifs « Ticket Sport »
et « Ville Vie Vacances », seront invités au Stade de France®,
grâce à cette opération parrainée par Muriel Hurtis.
Hors jeu la violence
La campagne « hors jeu la violence », opération de sensibilisation,
de prévention et d’animation de la lutte contre les incivilités et
la violence dans le sport, aura un espace d’accueil et de présentation pendant toute la durée des championnats du monde.
© Hervé
Ham
on
© Hervé Hamon
L E S
A C T I O N S
D’ACCOMPAGNEMENT
Séminaire scientifique
Organisé par la Fédération française d’athlétisme et le Conseil
national des activités physiques et sportives, un séminaire
scientifique sur « les processus de récupération de l’exercice
physique » aura lieu les 19 et 20 août au siège du CNOSF à
Paris, en marge du congrès scientifique international.
7
MINISTÈRE DES SPORTS
L A
D É L É G A T I O N
100 m
DE LEPINE Eddy - N’THEPE Aimé-Issa - POGNON Ronald
4x100 m
CALI Stéphane - CALPAS Sébastien - DE LEPINE Eddy - EYANA Jérôme
KRANTZ Frédéric - N’THEPE Aimé-Issa - POGNON Ronald
200 m
POGNON Ronald
400 m
DJHONE Leslie - RAQUIL Marc
4x400 m
DOUHOU Ahmed - DJHONE Leslie - FOUCAN Marc - KEITA Naman
RAQUIL Marc - WADE Ibrahima
800 m
BAALA Mehdi - AISSAT Nicolas - LOMBA Jimmy - LACASSE Florent
1 500 m
BAALA Mehdi - CHOUKI Fouad
5 000 m
SGHYR Ismaïl
10 000 m
SGHYR Ismaïl
110 m/haies
DOUCOURE Ladji
400 m/haies
MAILLARD Sébastien
© Vandystadt/C. Guibbaud
© Vandystadt/P. Montigny
H O M M E S
Longueur
SDIRI Salim
Triple saut
KAPEK Julien
Perche
MESNIL Romain - BARBAUD Alexandre
Marteau
EPALLE Christophe
Décathlon
HERNU Laurent
Marathon
BAGY Hakim - EL HIMER Driss - REMOND Philippe
ZEROUAL Larbi - ZWIERZCHLEWSKI Benoît - GUENNANI Mohammed
Marche
LANGLOIS Denis - RIVA Eddy
8
MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/C. Guibbaud
3 000 m Steeple LE DAUPHIN Vincent - TAHRI Bouabdellah
© Vand
ystadt/
B. Mah
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© Vandystadt/N. Gouhier
F R A N Ç A I S E *
F E M M
E S
© Vandystadt/C. Guibbaud
© Vandystadt/C. Guibbaud
*les listes sont
sous réserve de
modifications
100 m
HURTIS Muriel - ARRON Christine
4x100 m
ARRON Christine - DIA Fabé - GIRARD Patricia - FELIX Sylviane
HURTIS Muriel - SIDIBÉ Odiah - MANG Véronique
200 m
HURTIS Muriel - ARRON Christine
400 m
DESERT Solène
4x400 m
BEVIS Marie-Louise - DESERT Solène - EGA Cindy
LANDRE Francine - MORMAND Anita
1 500 m
MARTINS Maria
100 m/haies ARON Haïdy - FERGA Linda - GIRARD Patricia
Hauteur
NIARE Gaëlle
Longueur
BARBER Eunice
Perche
BOSLAK Vanessa - POISSONNIER Marie
Poids
MANFREDI Laurence
Disque
ROBERT-MICHON Mélina
Javelot
WALTER Sarah
Marteau
EZEH Florence - MONTEBRUN Manuela
Heptathlon
BARBER Eunice
Marathon
DAHMANI Zahia - GADI-RICHARD Hafida
MARAOUI-QUETIER Rakya - YVELAIN Fatima - HAIJAMI Fatima
Marche
OUALI Fatiha
9
M
MIIN
NIISSTTÈÈRREE DDEESS SSPPO
ORRTTSS
f i l i è r e de
haut n i v e a u
Pour
permettre à ses
athlètes de disposer de
conditions optimales d’entraînement et
d’un suivi personnalisé, la Fédération Française
d’athlétisme propose une filière d’accès au sport de haut niveau.
nitiées par le ministère des sports, les filières d’accès au sport de haut niveau ont
été créés en 1995. Elles succédaient alors
aux sections sport-études (1974 à 1984)
et aux Centres Permanents d’Entraînement
et de Formation (de 1984 à 1995).
La Fédération Française d’athlétisme (FFA) a instauré sa
propre filière haut niveau en 2001, dans la foulée
des Jeux Olympiques de Sydney, afin de permettre un
suivi de ses meilleurs athlètes. Celle-ci s’appuie sur une
trentaine de pôles espoirs et pôles France, répartis sur
tout le territoire français, y compris les DOM-TOM.
La plupart sont spécialisés dans une ou plusieurs disciplines (sprint, lancers, sauts, demi-fond, etc.)
Ces structures labellisées par le ministère offrent aux athlètes qui répondent aux critères d’entrée - figurer sur les
listes espoirs et haut niveau ou être finaliste d’un
championnat de France de sa catégorie d’âge - les conditions idéales pour leur épanouissement sportif et personnel.
Outre la possibilité de suivre un entraînement intensif
et permanent sur des infrastructures de haut niveau
I
10
avec un encadrement disponible, ils bénéficient entre
autres d’un suivi médical optimisé, ainsi que d’horaires
aménagés et d’emplois du temps adaptés dans leurs
établissements scolaires. Sans oublier, pour les plus
âgés, un suivi pour leur insertion socio-professionnelle.
« Nous n’imposons pas aux jeunes athlètes qui ont
été formés dans les clubs de rejoindre ensuite la filière »,
précise Franck Chevallier, directeur technique national adjoint à la FFA. « Nous les informons seulement
de l’existence des pôles qu’ils pourront intégrer lorsqu’ils seront prêts, physiquement et psychologiquement. Car ce sera pour eux le tremplin idéal vers le
haut niveau. »
La Fédération Française d’athlétisme compte désormais sur sa filière pour voir émerger dans un proche
avenir les futurs Stéphane Diagana et Muriel Hurtis.
« Nous espérons densifier à terme le niveau de l’équipe de France grâce à cette politique qui devrait
commencer à porter ses fruits à l’horizon 2008-2012 »,
conclut Franck Chevallier. La filière sera alors définitivement un bon filon pour l’athlétisme français.
MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/N. Gouhier
La
© Vandystadt/P. Montigny
Champion du monde du 400 m haies en
1997 et champion d’Europe l’an passé,
Stéphane Diagana fréquente le plus célèbre des pôles France, celui de l’INSEP,
depuis 1988. Son jugement sur la filière
s’avère donc des plus pertinents.
« Un athlète intégré dans un pôle a l’avantage de pouvoir s’entraîner quotidiennement avec des partenaires qui ont
la même passion et la même envie de
réussir au plus haut niveau. C’est une
formidable source de motivation pour
progresser. Le fait d’avoir des horaires
aménagés et un entraîneur disponible
est également un facteur déterminant
dans la réussite. La mise en place d’une
politique cohérente vers le haut niveau,
par le biais de la filière, est un plus
incontestable pour les jeunes athlètes. A
condition que celle-ci ne devienne pas
systématique. J’ai souvent vu par le
passé des juniors doués dans leurs clubs
qui se retrouvaient ensuite à l’INSEP et
qui n’arrivaient plus à suivre le niveau.
Le fait qu’il y ait désormais des pôles
espoirs va les aider à mieux s’épanouir,
personnellement et sportivement, avant
de franchir le pas. Mon souhait serait
bien sûr que, grâce à cette filière, l’athlétisme français puisse enfin s’appuyer
sur une base solide et que l’équipe de
France en soit la première bénéficiaire. »
Plus encore qu’en Métropole, la filière d’accès au
sport de haut niveau mise en place par la Fédération
Française d’athlétisme prend toute sa dimension
dans les Départements et Territoires d’Outre-Mer.
Deux pôles labellisés ont ainsi vu le jour en 2001 aux
Antilles (Guadeloupe et Martinique), un à la Réunion
et enfin un autre en Nouvelle-Calédonie. « Il était
important pour nos jeunes athlètes d’avoir un outil
performant qui puisse leur permettre d’accéder au
haut niveau tout en restant chez eux », explique
Didier Poppé, le directeur du « Pôle espoirs
Athlétisme Pacifique » de Nouméa, dont sont issus
quelques-uns des meilleurs spécialistes français du
javelot, à l’image de Joachim Kiteau. « Beaucoup ont
échoué dans le passé, parce qu’ils devaient partir
très jeunes en Métropole pour trouver des conditions idéales d’entraînement », poursuit Didier Poppé.
« La plupart ne s’adaptaient pas et renonçaient très
vite à une carrière prometteuse. Grâce à la filière, ils
ont désormais les moyens de s’épanouir ici, professionnellement et sportivement, avant de rejoindre
plus tard un pôle France pour poursuivre leur progression ».
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MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/S.Kempinaire
Les Dom-Tom comptent sur la filière
athlètes
handicapés
à l’ h o
n
Six épreuves
handisports figurent
au programme des mondiaux.
neur
Les spectateurs à mobilité réduite
ne sont pas oubliés
n cette année européenne du handicap, les athlètes
handisports auront l’opportunité de s’affronter lors
de ces neuvième championnats du monde d’athlétisme. Six épreuves (800 m et 1 500 m fauteuil roulant, 100 m aveugles, 100 et 200 m amputés,
400 m infirmes moteurs cérébraux) seront proposées en démonstration aux spectateurs du Stade de France®.
Si aucun titre ne sera décerné, les huit meilleurs mondiaux dans
chaque spécialité en découdront sur la piste dionysienne. A
l’image du Français Joël Jeannot, multiple vainqueur du marathon de Paris et grand favori sur 1 500 m fauteuil roulant.
Tous les handicaps seront représentés, y compris les infirmes
moteurs cérébraux, qui n’ont jamais été à pareille fête. Et
Patrice Gerges, le directeur technique chargé de l’athlétisme à
la Fédération française handisport, a bien d’autres motifs de
satisfaction. « D’habitude, nous sommes relégués en matinée,
lorsque le stade est vide et qu’il y a peu d’exposition médiatique », explique-t-il, en référence aux précédentes éditions des
mondiaux. « Alors que cette année, les épreuves auront lieu en
soirée, entre les finales des valides, devant des tribunes bien
garnies et en direct à la télévision. »
Une reconnaissance pour l’athlétisme handisport, dans le droit
fil de la politique menée par le ministère des Sports visant à
renforcer l’intégration des handicapés dans tous les sports.
L’athlétisme est d’ailleurs l’une des disciplines phares dans ce
domaine. Nombreux sont les clubs où valides et handicapés se
partagent les séances d’entraînement et les meetings n’hésitent
plus également à rajouter à leur programme des épreuves handisports. A la grande satisfaction des athlètes, mais aussi du
public, qui, au vu des performances réalisées, oublie le plus
souvent la notion de handicap. Et c’est sûrement là la plus belle
des victoires.
E
12
Les personnes à mobilité réduite disposeront de
500 places réservées à l’intérieur du Stade de
France®, pour chacune des 13 sessions (matinée et
soirée). Ils bénéficieront de la gratuité, seuls les
accompagnateurs paieront leur place.
© Vandystadt/N. Gouhier
© Vandystadt/G. Vandystadt
Les
MINISTÈRE DES SPORTS
s a n t é des s p o r t i f s
une p r i o r i t é
Si les performances sont attendues sur la piste du Stade de France®, la santé des
athlètes reste, pour le ministère et le corps médical, la priorité. Des résultats, oui,
mais pas à n’importe quel prix.
a protection de la santé du sportif et la lutte
contre le dopage étant l’une des priorités du ministère, l’accent a été logiquement mis cette année sur une prévention
et une surveillance médicale renforcées.
Le suivi longitudinal, instauré en 1998 et
qui, pour rappel, est un suivi de l’état de santé biologique du sportif, a ainsi été étendu à une plus
grande population d’athlètes, tous inscrits sur les listes de haut niveau, les juniors y compris.
Les membres de l’équipe de France élite qui participeront aux mondiaux ont, tous sans exception, effectué
les trois bilans biologiques obligatoires lors des différents
stages et rassemblements de préparation. « Et nous
avons laissé la porte ouverte à celles et ceux qui souhaitaient se faire examiner plus souvent dans la saison »,
explique Philippe Deymié, le responsable du service
médical de la FFA. « Nous avons pu constater à cette
occasion que certains souffraient de carences en fer
que nous avons pu corriger à temps. Ce qui démontre,
si besoin était encore, l’utilité d’une telle démarche. »
Une commission médicale forte d’une dizaine de membres (médecins, kinésithérapeutes, etc.), renforcée
par différents intervenants (spécialistes en imagerie
du sport, podologues, etc.), a également été mise
en place pour être aux petits soins du clan tricolore.
« Grâce notamment au soutien financier du ministère,
nous avons pu instaurer de nouveaux protocoles de
récupération et d’échauffement qui devraient permettre
à nos athlètes d’arriver aux mondiaux dans les
meilleures conditions », précise Philippe Deymié.
De son côté, le comité d’organisation de Paris
2003 disposera d’une équipe médicale de près de
75 personnes pour apporter les soins nécessaires
aux différentes délégations pendant la compétition.
L
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Les contrôles antidopage
Le ministère des Sports et la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) ont signé en juin dernier un protocole d’accord concernant les contrôles antidopage lors des mondiaux parisiens. Près
de 400 contrôles, dont une cinquantaine concernera l’EPO, seront
effectués tout au long des neufs jours de compétition, sous l’égide
du ministère pour les contrôles urinaires et l’IAAF pour les contrôles sanguins. Le centre de prévention et de lutte contre le dopage
(CPLD) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) seront associés à
ces contrôles en veillant au bon déroulement des opérations.
© Vandystadt/C. Guibbaud
© Vandystadt/C. Guibbaud
La
MINISTÈRE DES SPORTS
© Vandystadt/C. Guibbaud
Les
fondus
du b i t u m e
Les marathons masculins et féminins font partie des
épreuves les plus attendues de ces mondiaux, tant par les
spécialistes de la discipline que par les millions d’amateurs en France.
a course sur route (ou course
hors-stade) est aujourd’hui l’un
des secteurs de l’athlétisme qui
draine le plus d’adeptes. Ils
sont ainsi plusieurs milliers qui,
chaque week-end, fondent sur
le bitume. Pour le simple plaisir de courir,
à allure libre, ou pour réussir une performance. Sur 10 kms, semi-marathon
(21,100 kms), marathon (42,195 kms) ou
encore 100 kms, la discipline entraîne
dans sa foulée amateurs et professionnels
de l’effort long. Près de 35 000 d’entre
eux ont participé, en avril dernier, au
célèbre marathon de Paris.
Une petite centaine seulement prendra le
départ de l’épreuve des championnats du
monde, le 30 août pour les hommes, le 31
août pour les femmes. Imaginé par Alain
Spira, directeur délégué de la compétition
au sein du comité d’organisation Paris 2003
Saint-Denis, le parcours, qui emmènera
L
les athlètes du parvis de l’Hotel-de-Ville au
Stade de France®, devrait mettre les organismes à rude épreuve. Il permettra également aux spectateurs et téléspectateurs
du monde entier de découvrir le patrimoine historique et culturel de Paris.
L’équipe de France, forte de ses 10 athlètes
– 5 hommes, 5 femmes –, tentera de son
côté de se frayer un chemin vers le
podium. « S’il est toujours difficile de faire
des pronostics dans un marathon, je
pense que nous avons un bon coup à
jouer cette année, que ce soit en individuel ou par équipe », avoue Jean-Jacques
Renier, le coordinateur des courses hors
stade à la Fédération française d’athlétisme.
Benoit Zwierzchlewski, vainqueur l’an
passé à Paris et 2e cette année, pourrait
ainsi devenir le premier champion du
monde français de la discipline.
En avant, marche
Outre les marathoniens, d’autres adeptes de l’effort extrême fouleront le sol parisien
à l’occasion de ces championnats du monde. Les spécialistes de la marche, peu
connus du grand public, s’élanceront sur 20 ou 50 kms, à leur allure (près de 15 km/h
en moyenne !) tout en essayant de respecter la réglementation spécifique à la discipline (le contact avec le sol doit être maintenu sans interruption). Côté français, Denis
Langlois, spécialiste de la plus longue des distances, tentera de créer la surprise dans
une épreuve habituellement dominée par les ressortissants des pays de l’Est.
14
MINISTÈRE DES SPORTS
LE MUSÉE DU SPORT
L’
a t h l é t i s m e au fil
de l’h i s t o i r e
Les « pointes »
Afin de célébrer les 9es championnats du
monde d’athlétisme, le Musée national
du sport dévoile quelques-unes des pièces de sa collection nationale retraçant
l’histoire de ce sport aimé du public.
fig. 1
Depuis sa création, le Musée national du sport s’est attaché à suivre au
plus près l’évolution de l’athlétisme. L’essentiel de sa collection repose
sur des dons de sportifs, mais aussi sur de nombreuses œuvres d’arts
(dessins, sculptures, tableaux…) recueillis au fil des ans. A l’occasion
des mondiaux d’athlétisme, le Musée a choisi de nous faire découvrir
quelques objets clés. Les «
pointes
» (fig. 1 et 2), ces fameuses
chaussures de sport qui ont rythmé des décennies de performances,
ont la part belle. Parmi les pointes sélectionnées, on peut voir celles de
fig. 2
Gaston Ragueneau, six fois vainqueur du cross-country de Montrouge,
recordman de l’heure en 1905 et inventeur des lanières à chaussure.
On peut aussi admirer la chaussure de Jacques Maudubost, champion
d’Europe de saut en hauteur en 1966, ou encore les « chaussons »
(fig. 3) de Maryse Ewange-Epée, victorieuse du 100 m haies lors des
mondiaux universitaires de Duisbourg en 1989.
fig. 3
D’autres œuvres sont
également à l’honneur
parmi lesquelles, une
affiche de
Provens, (fig. 4)
en 1911, rendant
hommage à Jean
© collections musée national du sport
Bouin, futur vice
© collections musée national du sport
champion olympique
fig. 5
à Stockholm ;
Louis de
Fleurac (fig. 5)
saisit au crayon
l’effort du saut en
fig. 4
ciseau de Pierre
Lewden aux
JO de 1924.
15
© collections musée national du sport
MINISTÈRE DES SPORTS
Qualif Groupe A
Heptathlon - Gr. A & B
1er tour
Qualif Groupes A & B
1er tour
Qualif Groupe B
Qualif Groupes A & B
1er tour
Heptathlon
1er tour
Finale
2e tour
Finale
F
F
H
F
F
F
H
H
F
H
H
F
F
09 h 30
09 h 45
10 h 00
10 h 30
11 h 20
11 h 35
15 h 00
15 h 30
16 h 00
16 h 55
17 h 00
17 h 10
17 h 40
18 h 00
18 h 35
19 h 00
19 h 45
20 km marche
Lancer du disque
400 m haies
Saut en longueur
400 m
Lancer du disque
Lancer du javelot
100 m
Triple saut
100 m
Lancer du javelot
400 m
800 m
100 m
800 m
10 000 m
100 m
Finale
Qualif Groupe A
1er tour
Heptathlon - Gr. A & B
1er tour
Qualif Groupe B
Heptathlon Groupe A
1er tour
Qualif Groupes A & B
Demi-finales
Heptathlon Gr. B
Demi-finales
Demi-finales
2e tour
Heptathlon
Finale
Finale
F
H
F
F
F
H
F
H
F
F
F
H
F
H
F
H
F
18 h 00
18 h 25
18 h 50
19 h 05
19 h 20
19 h 55
20 h 05
20 h 20
20 h 35
21 h 05
21 h 30
22 h 10
Lancer du Marteau
Saut à la perche
Saut en hauteur
100 m
100 m haies
Triple saut
400 m haies
Lancer du disque
400 m
1 500 m
100 m haies
100 m
Finale
Finale
Finale
Demi-finales
1er tour
Finale
Demi-finales
Finale
Demi-finales
Demi-finales
2e tour
Finale
H
F
H
H
F
H
F
F
F
H
F
H
10 h 00
10 h 05
10 h 45
11 h 00
12 h 00
12 h 45
18 h 00
18 h 15
18 h 45
19 h 05
19 h 30
19 h 50
20 h 00
20 h 30
20 h 45
21 h 00
21 h 35
21 h 50
100 m
Lancer du marteau
200 m
Saut en longueur
Lancer du marteau
Lancer du poids
Saut en hauteur
400 m haies
Saut à la perche
5 000 m
Triple saut
Lancer du disque
200 m
100 m haies
800 m
400 m
3 000 m steeplechase
400 m
Decathlon
Qualif Groupe A
1er tour
Decathlon - Gr. A & B
Qualif Groupe B
Decathlon - Gr. A & B
Decathlon - Gr. A & B
1er tour
Qualif Groupes A & B
1er tour
Finale
Finale
2e tour
Demi-finales
Finale
Decathlon
Finale
Finale
H
F
F
H
F
H
H
H
H
F
F
H
F
F
F
H
H
H
MARDI 26 AOUT
MERCREDI 27 AOUT
H
H
F
H
F
F
H
H
H
07 h 50
10 h 00
10 h 30
10 h 40
10 h 55
12 h 20
12 h 25
14 h 00
17 h 35
18 h 25
18 h 50
18 h 55
19 h 00
19 h 25
19 h 30
19 h 40
20 h 00
20 h 30
21 h 00
21 h 15
22 h 00
22 h 15
50 km marche
110 m haies
Lancer du poids
110 m haies
Lancer du disque
200 m
Lancer du disque
Saut à la perche
Lancer du javelot
Saut en longueur
100 m Aveugles
Lancer du poids
100 m Aveugles
100 m haies
Lancer du javelot
200 m
200 m
400 m haies
1 500 m
1 500 m
400 m
1 500 m
Finale
Decathlon
Qualif Groupes A & B
1er tour
Decathlon - Gr. A
1er tour
Decathlon - Gr. B
Decathlon - Gr. A & B
Decathlon - Gr. A
Qualif Groupes A & B
Finale
Finale
Finale
Finale
Decathlon - Gr. B
Demi-finales
2e tour
Demi-finales
Finale
1er tour
Finale
Decathlon
H
H
F
H
H
H
H
H
H
H
F
F
H
F
H
F
H
H
H
F
F
H
JEUDI 28 AOUT
Qualif Groupes A & B
Finale
Heptathlon
Qualif Groupe A
Heptathlon - Gr. A & B
1er tour
Qualif Groupe B
Qualif Groupe A
Qualif Groupes A & B
17 h 00
18 h 00
18 h 20
18 h 30
18 h 45
18 h 55
19 h 35
19 h 45
20 h 35
20 h 45
21 h 25
21 h 45
22 h 00
Lancer du javelot
200 m Amputés
100 m Amputés
Saut à la perche
5 000 m
Lancer du javelot
110 m haies
Saut en longueur
800 m
Lancer du marteau
200 m
200 m
400 m haies
Qualif Groupe A
Finale
Finale
Finale
1er tour
Qualif Groupe B
2e tour
Qualif Groupes A & B
1er tour
Finale
Demi-finales
Finale
Finale
F
H
F
H
H
F
H
F
H
F
H
F
H
VENDREDI 29 AOUT
Lancer du Poids
20 km Marche
100 m Haies
Lancer du marteau
Saut en hauteur
100 m
Lancer du marteau
Lancer du Marteau
Triple saut
Cérémonie d'ouverture
Lancer du disque
Lancer du poids
400 m
Saut à la perche
800 m
Lancer du disque
Saut en hauteur
1 500 m
200 m
3 000 m Steeplechase
Lancer du poids
100 m
10 000 m
Phase
18 h 30
18 h 45
18 h 55
19 h 10
19 h 25
20 h 00
20 h 05
20 h 25
20 h 40
21 h 00
21 h 15
21 h 35
22 h 05
Lancer du javelot
Qualif Groupe A
Saut en hauteur
Qualif Groupes A & B
800 m Fauteuil roulant Finale
1 500 m Fauteuil roulant Finale
4 x 100 m
1er tour
Saut en longueur
Finale
110 m haies
Demi-finales
Lancer du javelot
Qualif Groupe B
800 m
Demi-finales
200 m
Finale
4 x 100 m
Demi-finales
1 500 m
Demi-finales
400 m haies
Finale
H
F
F
H
F
H
H
H
H
H
F
F
H
SAMEDI 30 AOUT
SAMEDI 23 AOUT
08 h 30
08 h 30
08 h 45
09 h 00
09 h 45
10 h 30
10 h 45
10 h 45
10 h 45
14 h 00
16 h 10
16 h 10
16 h 35
16 h 40
17 h 25
17 h 55
17 h 40
18 h 00
18 h 30
19 h 00
19 h 25
19 h 40
20 h 15
Heure Epreuve
14 h 20
16 h 40
17 h 10
18 h 00
18 h 05
18 h 15
18 h 35
18 h 55
19 h 25
19 h 45
Marathon
Lancer du javelot
4 x 100 m
110 m haies
Saut en longueur
4 x 400 m
5 000 m
4 x 400 m
4 x 100 m
4 x 100 m
Finale
Finale
1er tour
Finale
Finale
1er tour
Finale
1er tour
Demi-finales
Finale
H
F
H
H
F
F
F
H
H
F
14 h 20
16 h 45
16 h 50
17 h 30
17 h 50
18 h 20
18 h 40
19 h 10
19 h 35
Marathon
Saut en hauteur
Lancer de javelot
800 m
4 x 100 m
1 500 m
5 000 m
4 x 400 m
4 x 400 m
Finale
Finale
Finale
Finale
Finale
Finale
Finale
Finale
Finale
F
F
H
H
H
F
H
F
H
Sexe
DIMANCHE 31 AOUT
Phase
LUNDI 25 AOUT
Heure Epreuve
DIMANCHE 24 AOUT
Demandez le programme
Sexe