Paris Velvet - Philharmonie de Paris

Transcription

Paris Velvet - Philharmonie de Paris
DIMANCHE 22 MAI 2016 – 20H30
GRANDE SALLE
Paris Velvet
Rodolphe Burger, guitare, voix, sampler, direction musicale
Sarah Yu Zeebroek, voix
Julien Perraudeau, basse
Geoffrey Burton, guitare
Alberto Malo, batterie
Avec la participation de Bertrand Belin, Theo Hakola, Emily Loizeau, Poni Hoax,
Mathilde Monnier, Black Sifichi, Swann, Mark Tomkins
Philippe Cabon, son façade
Julien Hulard, son retours
Christophe Olivier, lumières
Ludo Millet, backline
Léo Spiritof, régie
FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 22H30.
Paris Velvet
Groupe mythique s’il en est, dont l’empreinte dans la mémoire collective est aussi profonde et durable que son existence fut brève, le Velvet Underground a exercé – et continue d’exercer – une influence fondamentale sur des générations d’auditeurs et suscité
d’innombrables vocations, plus ou moins heureuses, à travers le monde. En France, où
le groupe jouit d’un culte particulièrement fervent depuis les années 1970, on ne compte
ainsi plus les musiciens ou groupes qui, de Marie et les Garçons à Marquis de Sade en
passant par Étienne Daho ou Alain Bashung, se sont inscrits dans son sillage électrique.
Parmi les admirateurs/continuateurs français du Velvet, Rodolphe Burger fait preuve d’un
zèle sans limite, proportionnel au choc révélateur qu’il a connu en découvrant le groupe.
« Je dois aux Beatles et aux Rolling Stones mes premières expériences marquantes en
matière de rock, précise-t-il à ce sujet. J’ai découvert le Velvet un peu plus tard, avec un
décalage temporel, à un moment où je pensais en avoir fini avec le rock – ou, du moins,
j’avais l’impression d’en avoir un peu fait le tour. C’était en 1976. Au moment où d’autres
écoutaient du punk, j’écoutais le Velvet Underground, qui en est l’une des origines.
Alors que j’avais pris beaucoup de distance avec la mythologie du rock, le Velvet m’est
apparu comme quelque chose de totalement inactuel, en dehors des modes. Beaucoup
d’événements dans l’histoire du groupe sont de l’ordre de l’imprévu, de l’accidentel – ce
qui rend son apport d’autant plus fort. C’est tout le contraire d’un groupe conscient de
lui-même ou pensé comme faisant partie d’un mouvement. Il n’y a pas de manifeste,
pas tellement de théorisation sur le moment, mais le groupe se démarque d’emblée par
une posture et une force de proposition radicalement nouvelles. »
Haute-fidélité, la passion de Rodolphe Burger pour le Velvet Underground se perçoit
autant dans Kat Onoma, le groupe de rock lettré dont il fut chanteur/guitariste durant
près de 15 ans, que dans ses divers projets en solo – le musicien français semblant porter
toujours avec lui l’ombre inspirante du groupe new-yorkais. En 2012, Rodolphe Burger
a rendu distinctement hommage au Velvet Underground par le biais de This Is a Velvet
Underground Song That I’d Like to Sing (paru sur le label de Rodolphe Burger, Dernière
Bande), album dans lequel il reprend plusieurs standards du groupe (et une chanson de
Nico). Le disque a ensuite donné lieu à des interprétations scéniques, avec la participation
de plusieurs invités (Mark Tompkins, Rosemary Standley – Moriarty –, Philippe Dupuy,
Massimo Furlan), issus de l’entourage artistique de Burger.
Dans le prolongement direct de ce projet de 2012, Rodolphe Burger, très attaché à l’expérience du live, invite maintenant à redécouvrir l’inusable musique de Lou Reed et sa
clique avec Paris Velvet. À la fois directeur musical et interprète (chant, guitare, sampler)
de ce concert-spectacle émaillé de classiques revisités, Burger est accompagné par un
groupe – composé de Sarah Yu Zeebroek (chant), Julien Perraudeau (basse), Geoffrey
Burton (guitare) et Alberto Malo (batterie) – ainsi que par divers invités : Bertrand Belin,
Emily Loizeau, Theo Hakola, Mathilde Monnier, Mark Tompkins, Swann, Black Sifichi
ou encore Poni Hoax.
« Les musiciens qui m’accompagnent sur le projet et moi avons, presque malgré nous,
éprouvé une jubilation incroyable quand nous avons commencé à jouer ce répertoire »,
déclare Rodolphe Burger, avec l’enthousiasme propre aux fans. Une jubilation et un enthousiasme que devraient ressentir à leur tour les spectateurs de Paris Velvet.
Jérôme Provençal
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