Une mobilisation de masse pour la défense d`AIRBUS et de l`emploi

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Une mobilisation de masse pour la défense d`AIRBUS et de l`emploi
Une mobilisation de masse
pour la défense d’AIRBUS et de l’emploi
15000 personnes ont répondu à l’appel lancé par l’intersyndicale FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT hier
6 mars dans les rues de Toulouse.
Dans AIRBUS France, plus de 21000 personnes ont manifesté.
Les salariés d’AIRBUS, avec le soutien des sous-traitants ont manifesté en masse pour dire NON :
-
Aux suppressions d’emploi.
A la vente des sites de St Nazaire ville et Méaulte.
Au départ de la chaîne A320 au-dessus de la cadence 14.
Au partage industriel inéquitable, tel qu’il est établi aujourd’hui dans « Power 8 », au
détriment de la partie française d’Airbus.
Nos dirigeants doivent revoir la copie de « Power 8 » au regard de la colère exprimée par tous ceux qui sont
concernés directement ou indirectement par ce drastique plan d’économie, qui ne résulte que de tractations
politico industrielles au plus haut niveau, ce que nous avons dénoncé.
Nous espérons que tous ceux qui ont en charge à quelque niveau que ce soit, actionnaires et dirigeants, le
devenir d’AIRBUS, ont compris le message que les manifestants et les organisations syndicales leur ont
adressé par cette action d’envergure.
Nous attendons maintenant de voir si nous avons été entendus, et si demain les salariés d’AIRBUS et les
sous-traitants, peuvent envisager un avenir plus serein.
C’est tout l’intérêt de l’économie française, locale et régionale qui est en jeu aujourd’hui.
AIRBUS c’est des milliers d’emplois, directs, indirects et induits.
AIRBUS est né en France en 1965 dans nos bureaux d’études à Toulouse.
Au nom de quoi ferait-t-on un trait sur l’histoire ?
Au nom de quoi nos actionnaires, par le biais de nos dirigeants, relègueraient AIRBUS France à un rôle de
« petites mains » ?
Ce n’est pas de cette façon qu’AIRBUS peut affronter d’abord sa crise de croissance et ensuite préparer son
avenir en laissant en pâture à des tiers investisseurs, où en délocalisant à tout va dans les pays à bas coût
avec les risques que cela comporte en terme de qualité, de délai et in fine de coûts.
Maintenant que chacun prenne ses responsabilités, les actionnaires, les politiques actuels et ceux qui
auront en charge l’avenir économique de la France.
Pour ce qui nous concerne, en tant qu’organisations syndicales nous avons pris les nôtres.
Restons mobilisés et prêts à réagir s’il le faut, avec plus de force si cela s’avère nécessaire, pour
défendre AIRBUS, nos emplois, notre outil de travail, nos compétences et notre savoir-faire au
bénéfice de toute l’économie locale, régionale et nationale.
Nous remercions tous les salariés AIRBUS auxquels se sont associées toutes les entités du groupe EADS, les
sous-traitants, les élus politiques etc… pour avoir manifesté leur désapprobation face au plan « Power 8 » qui
va coûter des emplois et des millions d’euros.
Toulouse le 7 mars 2007