Le samedi 21 novembre, Planète Enfants se mobilise contre le trafic
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Le samedi 21 novembre, Planète Enfants se mobilise contre le trafic
Le samedi 21 novembre, Planète Enfants se mobilise contre le trafic d’enfants Communiqué de Presse, 3 novembre 2009 ________________________________________ Contact Presse Stéphanie Selle, directrice [email protected] 01 53 34 86 32 / 06 29 13 87 94 Planète Enfants 76 rue du Faubourg Saint Denis 75010 PARIS www.planete-enfants.org LE SAMEDI 21 NOVEMBRE, A L’OCCASION DES 20 ANS DES DROITS DE L’ENFANT, PLANETE ENFANTS SE MOBILISE POUR QUE L’ENFANCE NE SOIT PLUS JAMAIS UN COMMERCE Programme de la journée De 10 h à 17 h : des dizaines de bénévoles mobiles dans Paris arpenteront les trottoirs des quartiers les plus commerçants de la capitale : Montparnasse, Saint-Lazare, Bastille, République, Abbesses/Pigalle , Rivoli/Châtelet et Trocadéro. Ils distribueront des tracts pour éveiller les consciences au phénomène du trafic d’enfants et répondront aux questions des passants Des étiquettes « code barre » seront collées sur leur front, à l’image du visuel de Planète Enfants, pour accrocher les regards et arrêter le public. Toute la journée : une tente dressée Fontaine des innocents (Place Joachim Bellay, aux Halles) servira de point de ralliement ; elle abritera des panneaux expliquant la problématique du trafic et les actions de Planète Enfants. A 17 h, temps fort de la journée avec le grand public : l’ensemble des bénévoles se réunira Fontaine des Innocents et invitera le grand public à participer à un lâcher de ballons (biodégradables) symbolique du jeu et de l’enfance. En soirée, un concert solidaire, au lieu MAINS D’ŒUVRE A 21 h : pour finir la journée sur une note d’espoir et de fête, SOPHIA NELSON, fera un concert solidaire au lieu « Mains d’œuvre », Porte de Clignancourt. Saluée par de nombreux critiques et spécialistes, cette artiste passionnée a su apporter un nouveau genre de jazz avec un style qui lui est propre : une fusion jazz et funk, mariée à des sonorités latino, et sublimées d’une touche de « high life » ghanéen. Le « high life » est un style de musique tropicale trouvant son origine dans les villes cosmopolites du Golfe de Guinée. Il mélange les percussions africaines, les influences européennes et les tambours brésiliens et cubains. La musique de Sophia est un mélange de rythmes et d’influences musicales venus d’Accra, de Paris, en passant par New York, la Nouvelle-Orléans, Chicago et la Havane ! www.myspace.com/sophianelson Première partie, SAM SMALA : Pop, World, Rock, Jazz, Funk, tout est mélangé. Sam Smala n’a pas de frontière et compose sans limite. Cinq musiciens, une infinité d’influences et une seule musique… www.myspace.com/samsmala . Entrée : 5 euros . Les billets seront vendus sur place au profit de Planète Enfants et les spectateurs pourront également faire des dons. . Réservations possibles au 01 53 34 86 32 . Mains d’œuvres : 1 rue Charles Garnier, à Saint Ouen ; Métros Garibaldi (L13) ou Porte de Clignancourt (L4) . Planète Enfants : www.planete-enfants.org A travers cette journée d’actions, PLANETE ENFANTS souhaite interpeller le grand public pour que la traite des enfants ne devienne ni une banalité, ni une fatalité ; elle souhaite inciter à la réflexion et à l’action ; elle souhaite, enfin, se faire connaitre et faire soutenir ses actions ANNEXE 1 LES DROITS DE L’ENFANT ONT 20 ANS…ET POURTANT ! Le 20 novembre 2009, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant fête ses 20 ans. Adoptée par la France ainsi que 191 autres pays, elle a pour but d’engager les Etats à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour protéger les enfants et garantir leurs droits. L’article 35 de la convention précise que « Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées (…) pour empêcher l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants à quelque fin que ce soit et sous quelque forme que ce soit » Les principes fondamentaux énoncés sont les suivants : Les enfants, ou mineurs, sont les personnes de moins de 18 ans ; ils ont des droits qui sont les mêmes, quel que soit leur sexe, leur nationalité, leur origine ethnique, leur religion, leur langue Les enfants ont droit à l’identité, Les enfants ont droit à une aide et à une assistance spéciale, Ils ont droit à être nourris, hébergés et soignés, Ils ont droit à l’éducation, aux repos et aux loisirs, Ils ont droit à la liberté d’opinion ou d’expression et accès à l’information, Ils ont le droit de ne pas être enfermés arbitrairement et le droit de recevoir une protection, y compris juridique, contre toute forme de violence et d’exploitation. ET POURTANT, certains droits sont honteusement bafoués… 20 ans plus tard, la traite des enfants demeure un phénomène d’une ampleur effrayante : elle est estimée à environ 500 0001 par an, filles ou garçons. La plupart des victimes sont victimes d’exploitation sexuelle, autrement dit de prostitution ; viennent ensuite le travail forcé puis le trafic d’organes. La traite peut être internationale, comme dans le cas des jeunes népalaises achetées pour aller travailler dans des bordels à Mumbai ou à Kolkata et des petites béninoises envoyées comme esclaves domestiques au Niger ou au Gabon ; ou intérieure, comme ces jeunes garçons ou filles victimes de tourisme sexuel à Cuba ou à Manille… Cette forme moderne d’esclavage est le trafic qui connait la croissance la plus rapide, devant la drogue et les armes : il génèrerait plus de 32 milliards de dollars de chiffre d’affaires par an… En France, on estime que 80% des 15000 personnes prostituées, ont été victimes de trafic international. Témoignage « Je viens de Sindulpatchock un district dans le nord du Népal. A l'âge de quinze ans, quelqu'un m'a offert un travail comme domestique en Inde. Vu le manque d'avenir dans mon village, j'ai accepté cette place dans l'espoir d'une vie meilleure. Deux mois plus tard, j'étais dans un bordel en Inde, violée en moyenne 20 fois par jour, battue par le propriétaire du bordel ou les clients tous les jours, dormant chaque nuit sous le lit dans une boîte fermée ...Aujourd'hui je n'éprouve ni haine, ni colère mais chaque nuit j'ai cette angoisse qui me rappelle que je n'ai été seulement qu'un objet qui pouvait être vendu et acheté. Quand allons-nous arrêter ce comportement inhumain ? » 1 Source : Nations Unies (OIT, UNICEF, ONUDC) ANNEXE 2 PLANETE ENFANTS, UN COMBAT QUOTIDIEN CONTRE LE COMMERCE DES ETRES HUMAINS ONG fondée en 1992, Planète Enfants a pour objectif de contribuer de façon décisive à la diminution de la traite des être humains. Planète Enfants se focalise aujourd’hui au Népal qui figure parmi les dix pays les plus pauvres au monde et qui est le premier « pourvoyeur » de femmes en Asie du Sud, principalement vers l’Inde. Plus de la moitié des ressources (environ 400 000 euros par an) provient des dons des particuliers. L’association compte 1400 adhérents, 3 salariés en France et 120 collaborateurs au Népal. Ces 5 dernières années, au Népal, Planète Enfants a obtenu des résultats significatifs : 1 500 000 personnes ont été sensibilisées au phénomène du trafic 9000 filles et femmes ont été alphabétisées 700 femmes et enfants sur le point d’être trafiquées ont été interceptés 1100 enfants ont été scolarisés 5 centres d’accueil et 7 hébergements d’urgence ont été créés Planète Enfants a reçu de nombreuses récompenses prestigieuses, comme : . En 1998 : le Prix des Droits de l’Homme de la République Française, . En 2005 : le Prix de la communication solidaire, catégorie presse . En 2007 : le 1er Prix AGFUND des « projets novateurs de lutte contre le trafic d’êtres humains, . En 2007 : La mention spéciale du Haut Conseil de la Coopération Internationale pour notre programme d’amélioration des conditions de prises en charge des femmes victimes de violence. SOPHIA NELSON, UNE FEMME ENGAGEE A travers ses voyages que lui impose son métier d’artiste mais aussi son envie de s’imprégner de nouvelles sonorités et de cultures musicales, Sophia Nelson fut bouleversée par la vue de l’un des abus les plus monstrueux envers les enfants : l’exploitation et le tourisme sexuels. Par le biais de sa musique, traduction de ses expériences et de ses rencontres, elle nous livre avec émotion l’origine de sa révolte dans un de ses morceaux, Calle Blanca Blues. Elle est engagée auprès de l’association Planète Enfants depuis 2008 ANNEXE 3 : FLYER DISTRIBUE AU GRAND PUBLIC LE 21 NOVEMBRE