La direction de Radio France Internationale vient d

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La direction de Radio France Internationale vient d
La direction de Radio France Internationale vient d'annoncer la suppression de 206 postes
dans l'entreprise au nom « d'un plan global de modernisation ». Tous les corps de métier sont
concernés. Les salariés sont sous le choc, d'autant que cette communication faite en toute hâte
par mail s'est parfois assortie, dans les services, de réunions impromptues sur le thème « il va
falloir supprimer x postes chez nous, c'est dur, mais c'est indispensable l'entreprise va très
mal et c'est un peu notre responsabilité à tous » Sic. Mais qu'est-ce qu' « un plan global de
modernisation » ? En cherchant – activement- sur Internet nous n'avons en fait rien trouvé de
très précis .... Serait-ce une expression qui n'exprime, au fond, que les voeux de la direction de
RFI ? Un tel plan induit-il forcément une suppression massive de postes ? La direction est-elle
aujourd'hui en droit de s'adresser les yeux dans les yeux aux salariés en égrenant sa liste de
postes à supprimer ? Quelle marge de manœuvre pour les représentants du personnel ?
Ce blog se veut une passerelle et une arme. Une passerelle entre nous pour partager au
mieux les informations dont nous disposons et pour nous obliger à chercher et à partager
celles dont nous ne disposerions pas . Une passerelle vers l'extérieur - la presse , les auditeurs,
les familles pourquoi pas ? - qui devrait nous permettre de montrer l'autre versant de Rfi, celui
où vivent ses salariés. Il peut servir à poser des questions, à proposer des réponses, à poster
des témoignages, à signaler des abus. Il est à tous les salariés de Rfi. C'est leur arme face à
une direction qui « joue la montre » et connait bien les rouages de la com' et du marketing.
Vous pouvez aussi nous contacter à cette adresse : [email protected]
Bien sûr, nous ferons en sorte de maitriser nos prises de paroles : pas d'insultes, pas de prises
à parti nominatives pas d'informations qui n'auraient été recoupées ( ou alors sous forme de
questions).
Mais à ces conditions, libre à chacun et à tous de s'exprimer et d'organiser la riposte.
Article de Bakchich Infos sur le salaire de nos dirigeants
Biographie de M. de Pouzilhac publié sur Wikipédia
Alain de Pouzilhac est un publicitaire français né en 1945 à Sète. Il a travaillé au long de sa
carrière dans la publicité et la communication. Rien ne semblait le destiner à une carrière de
patron de presse.
Biographie [modifier]
En 1968, il entre chez Publicis comme chargé de clientèle. L’année suivante il rejoint le
groupe DDB qui vient d'arriver en France. Il y est directeur de la clientèle jusqu'en 1975. En
1976, il intègre le groupe Havas au sein duquel il devient Directeur Général Délégué de
Havas Conseil. En 1982, il est promu Directeur Général de Havas Conseil qui devient la
première agence française.
En 1985, Havas, qui a étendu les activités du groupe au plan européen, entend accélérer son
développement international. Se crée une coentreprise avec l'américain Young & Rubicam :
Havas Conseil Marsteller Europe voit le jour et Alain de Pouzilhac en est le PrésidentDirecteur Général Europe. Il devient en 1987 membre du Conseil d'Administration
d'Eurocom, la société mère cotée en Bourse.
HCM devient le premier réseau en Europe et figure parmi les dix premiers à l'échelle
mondiale. En 1989, Alain de Pouzilhac est nommé Président Directeur Général d'Eurocom.
Au début des années 1990, la fusion initiée par Alain de Pouzilhac entre Eurocom et RSCG
donne naissance à un véritable réseau mondial, Euro RSCG Worldwide, dont il est nommé
Président Directeur Général.
Il crée ensuite Havas Advertising en 1996, qui devient Havas en 2002.
A son départ, en juin 2005, Havas occupait la 6e place mondiale des groupes spécialisés dans
la communication et l'expertise media, présent dans 88 pays avec un effectif d’environ 14 000
collaborateurs. Après son départ de Havas, il s'est battu en justice pour obtenir le versement
d'une retraite de 32 600 euros par trimestre[1].
Homme d'affaires décidément avisé, Alain de Pouzilhac est aussi président du conseil de
surveillance du groupe de casinos Moliflor loisir, qui gère vingt-et-un établissements[2].