Tapisserie Arbre de Vie

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Tapisserie Arbre de Vie
Tapisserie Arbre de Vie
Cette magnifique tapisserie en soie accrochée à un support en bois gravé a été
fabriquée à la main par les artisans cambodgiens de la Rajana Association. La
pièce de tissu aux accents vert et rouille est tissée à la main dans la tradition
khmère ikat. Des arbres inspirés des motifs trouvés au temple d’Angkor Wat
sont peints à la main au centre du panneau. De fines gravures décorent le
support de bois de couleur foncée. Après des années de guerre où la plupart des
gens éduqués ont été tués, le Cambodge redonne vie à ses arts traditionnels
comme le tissage et le travail de la soie, des arts qui ont failli être perdus, mais
apportent aujourd’hui un revenu substantiel aux artisans cambodgiens.
Le produit
La soie: Légère, solide et lustrée, la soie est un trésor de luxe, recherché depuis
des lustres. D’abord développé en Chine, possiblement aussi tôt qu’en 6000 av.
J.-C., ce tissu était réservé aux membres de la famille royale. Les Chinois
gardaient soigneusement les secrets de la production de la soie, mais
éventuellement, les secrets ont fait leur chemin jusqu’à d’autres cultures, en
Inde et en Thaïlande, et la demande pour les produits en soie a immédiatement
grimpé en flèche. Une fibre protéique naturelle, la soie est produite à partir des
cocons de vers à soie. Pendant la saison des pluies, les vers à soie sont nourris
avec des feuilles de mûriers. Au début de la saison sèche, les cocons sont
récoltés et bouillis, et les filaments de soie sont déroulés, ou dévidés, des cocons
à une bobine. Chaque cocon produit de 600 à 900 mètres de filament! De cinq à
huit de ces filaments super fins sont ensuite tissés ensemble pour former un fil.
Enfin, ces fils délicats sont teints et tissés. L’aspect somptueux et brillant de la
soie est créé grâce à la structure prismatique de la fibre de soie, qui permet au
tissu de réfracter la lumière à différents angles, Aujourd’hui, la soie est utilisée
partout au monde pour créer des tissus riches et luxueux.
La soie: Pour nettoyer la soie, lisez bien l’étiquette du produit. Le nettoyage à
sec est recommandé, mais sinon, lavez la soie à la main, dans de l’eau tiède,
avec un savon doux.
Le groupe d'artisans: Rajana Association
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partout dans le monde.
L’association Rajana (qui signifie « design » en langue khmère) est une
organisation non gouvernementale (ONG) qui cherche à fournir des formations
techniques et des occasions de génération de revenu pour les jeunes du
Cambodge, les pauvres des régions urbaine et rurale et d’autres petits producteurs. D’abord mis sur pied en 1995, par la South
East Asian Outreach, une ONG internationale de l’Angleterre, Rajana est maintenant entièrement géré par des membres du
peuple khmer.
Les premiers ateliers de Rajana ont été ouverts à Phnom Penh en 1995, puis à Siem Reap en 2001, où 8 personnes sont
maintenant employées. C’est ici que d’excellents artisans fabriquent des produits comme des bijoux en argent, des cartes faites
à la main, des vêtements, des décorations murales, du papier à lettre et des jeux. Les artisans utilisent parfois d’anciennes
munitions de guerre comme matières premières pour fabriquer certains articles. En plus de ces ateliers principaux, Rajana
travaille avec environ 122 familles vivant dans des villages du Cambodge, dont Siem Reap, Ratanakiri, le village de Prek Chrey,
à Prey Veng, Kampot, Stung Treng, Kompong Speu, Kompong Thom, Kompong Cham, Kompong Chnang, Pursat, Anlong
Veng, et Takeo. Rajana forme de jeunes cambodgiens en production artisanale, en commercialisation, en informatique, en
comptabilité et en anglais. Ils sont formés pendant trois mois à l’atelier de Rajana, où ils travaillent pendant trois ans, puis ils
ont le choix de continuer à travailler pour le groupe ou de chercher du travail ailleurs. Pendant leur temps chez Rajana, les
artisans reçoivent des prêts sans intérêts et de l’aide pour couvrir les soins de santé et les frais de scolarité. En travaillant avec
Rajana, les artisans khmers reçoivent non seulement des formations techniques et un revenu régulier, mais ils sont également
encouragés à apprécier leur héritage culturel en filtrant la riche tradition artistique du Cambodge en une variété de produits
contemporains qui pourront être partagés avec le reste du monde.
Le pays: Le Cambodge
La grande beauté des paysages et les différents héritages du passé récent et éloigné du Cambodge en font un pays tout à fait
fascinant. Partageant ses frontières avec la Thaïlande, le Vietnam et le Laos, le Cambodge a aujourd’hui une culture vibrante,
des cours d’eau bien vivants, des rues bondées et temples anciens.
Les plus grandes industries du Cambodge sont les vêtements et le tourisme. Par contre, comme dans les pays en développement,
l’agriculture de subsistance occupe 75 % de la main d’œuvre du pays, grâce au fleuve Mékong qui rend les champs fertiles et
irrigués parfaits pour la production de riz. En 2005, des dépôts de pétrole et de gaz naturel ont été trouvés sous les eaux du
territoire cambodgien et, une fois les travaux d’extraction entamés, les revenus du pétrole pourraient avoir un impact important
sur l’économie du pays.
La récente histoire de conflits du Cambodge a laissé en héritage des groupes de personnes défavorisées, comme des habitants
déplacés à l’intérieur du pays, d’anciens réfugiés et enfants soldats, des veuves de guerre et de nombreuses personnes rendues
handicapées par les mines terrestres. Un Cambodgien sur 250 souffre d’un handicap, et la proportion d’amputation (une
personne sur 384) est la plus haute du monde. Les femmes ont le lourd fardeau de s’occuper des blessés. Après deux décennies
de guerre et d’isolement, le Cambodge commence à peine à se remettre du règne génocidaire de Khmer Rouge, de 1975 à 1979.
Le Cambodge demeure un des pays les plus pauvres du monde et dépend lourdement de l’aide internationale. Pour atteindre une
stabilité future, il est essentiel d’améliorer la situation de l’économie cambodgienne, qui souffre depuis trop longtemps,
d’éradiquer la culture de corruption bien enracinée et de créer une véritable démocratie.

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